ECOSOC/6057

L'ECOSOC ACHEVE SON DEBAT SUR LES ACTIVITES OPERATIONNELLES AU SERVICE DE LA COOPERATION POUR LE DEVELOPPEMENT

07/07/2003
Communiqué de presse
ECOSOC/6057


Conseil économique et social


L'ECOSOC ACHEVE SON DEBAT SUR LES ACTIVITES OPERATIONNELLES

AUSERVICE DE LA COOPERATION POUR LE DEVELOPPEMENT


GENÈVE, 7 juillet -- Le Conseil économique et social a achevé, cet après-midi, son débat général sur les activités opérationnelles du système des Nations Unies au service de la coopération internationale pour le développement en entendant les déclarations d'une dizaine de délégations sur cette question.  Le Conseil se prononcera après-demain, mercredi 9 juillet, sur les décisions à adopter concernant les activités opérationnelles.


Au cours de cette dernière séance consacrée au débat général sur les activités opérationnelles, nombre d'intervenants ont mis l'accent sur la nécessité d'assurer un financement adéquat de ces activités.  À cet égard, plusieurs délégations ont déploré le déclin actuel des ressources de base dont disposent les fonds et programmes des Nations Unies impliqués dans le développement.  Or, un financement prévisible est essentiel si l'on veut que les Nations Unies puissent tenir leur rôle et il convient donc d'accroître les contributions aux ressources de base, a-t-il été souligné.  Pour plusieurs orateurs, il convient désormais de mettre dûment en œuvre les engagements pris en matière de développement lors des grandes conférences et des grands sommets mondiaux de ces dernières années.  Le représentant du «Partenariat en population et développement» a plaidé pour une mise en œuvre renforcée du Programme d'action de la Conférence sur la population et le développement qui s'est tenue au Caire en 1994.


Les représentants des pays suivants ont fait des déclarations: Algérie, Tunisie, Jamaïque, Kenya, Iran, Cuba, Indonésie et Norvège.  Des représentants du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) ont également pris la parole de la tribune.


Le Sous-Secrétaire général à la coordination des politiques et aux affaires inter organisations, M. Patrizio Civili, a fait de brèves remarques de conclusion, assurant notamment qu'il sera dûment tenu compte des commentaires qui ont été faits durant ce débat général lors de l'examen triennal de la politique globale auquel il doit être procédé l'an prochain.


En début de séance, le Conseil a par ailleurs adopté une révision de son ordre du jour en vertu de laquelle il a décidé d'examiner jeudi prochain les questions suivantes : calendrier des conférences concernant les domaines économique et social et les domaines connexes; environnement; coopération internationale en matière fiscale; transport de marchandises dangereuses; examen de la demande de transformation de l'Organisation internationale de protection civile, organisation intergouvernementale dotée du statut d'observateur auprès du Conseil économique et social, en institution spécialisée des Nations Unies; négociation d'un accord entre l'ONU et l'Organisation mondiale du tourisme en vue de la transformation de celle-ci en institution spécialisée des Nations Unies.  La mise en œuvre des résolutions 50/227 et 52/12B de l'Assemblée générale sera en outre examinée jeudi 17 juillet à compter de 15 heures, concomitamment avec les autres questions inscrites à l'ordre du jour pour cette séance.


Le Conseil entamera demain matin, à 10 heures, son débat consacré aux questions de coordination.


Déclaration liminaire


M. FRANÇOIS EKOKO, conseiller technique sur la coopération entre les pays en développement du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a rendu compte de la treizième session du comité de haut niveau sur l'examen des activités de coopération technique entre les pays en développement, qui s'est tenue au Siège des Nations Unies à New York du 17 au 30 mai 2003.  Il a expliqué qu'au cours de la session, s'était fait ressentir le besoin de préciser la définition de la coopération Sud-Sud, qui comprend entre autres la coopération technique.  Cette session a également mis l'accent sur la nécessité de développer la coopération Sud-Sud, en complémentarité de la coopération Nord-Sud, dans une stratégie intégrée de développement.  En outre, des recommandations ont été formulées sur les moyens de renforcer l'intégration régionale et sous-régionale, afin de faciliter les échanges horizontaux, améliorer la collection des données en ce qui concerne la coopération Sud-Sud.  Dans ce contexte, les délégations ont réaffirmé la nécessité d'accroître les ressources allouées à la coopération Sud-Sud.  À cet égard, la Chine a fait part de son intention d'allouer une somme de deux millions de dollars au Fonds de contributions volontaires pour la période 2003-2005.


M. Ekoko a également fait savoir qu'au cours de cette session du Comité de haut niveau, il a été recommandé au Bureau du Comité d'organiser des consultations intersessions avec les États Membres et l'Unité spéciale sur la coopération technique entre pays en développement, qui s'appelle désormais Unité spéciale pour la coopération Sud-Sud.  En dernier lieu, il a indiqué que le Comité de haut niveau avait approuvé les principes directeurs révisés pour l'examen des politiques et procédures concernant la coopération technique entre les pays en développement.  Par ailleurs, M. Ekoko a rappelé que le Comité de haut niveau avait célébré cette année le vingt-cinquième anniversaire du Plan d'action de Buenos Aires et a tenu un débat thématique sur le rôle du secteur privé dans la promotion de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire. 


Fin du débat sur les activités opérationnelles


M. ALI DROUICHE (Algérie) s'est félicité du tournant qui s'est opéré dans la perception des activités opérationnelles du système de l'ONU, car les institutions, en collaboration avec les pays bénéficiaires, sont maintenant tenues par une obligation de résultats en vue de concrétiser dans les délais impartis les objectifs de développement précis et mesurables, énoncés dans la Déclaration du millénaire.  Dans ce contexte, il importe que l'on s'attèle de manière urgente à résoudre les problèmes aigus de financement qui entravent les activités opérationnelles.  Il s'est ainsi déclaré préoccupé par l'amenuisement continu des ressources de base du PNUD considéré comme l'institution centrale pour le financement du développement par excellence.  En effet, sans les ressources financières adéquates, prévisibles et assurées sur une base continue, l'ensemble des fonds et programmes du système de l'ONU ne pourront pas s'acquitter de la mission qui leur a été confié, a-t-il remarqué.  À cet égard, il a rappelé l'engagement pris par les pays développés de remédier à la chute de l'aide publique au développement comme l'un des moyens de concrétisation des objectifs du millénaire.  Appuyant les recommandations du Secrétaire général concernant la simplification et l'harmonisation des procédures, il a rappelé l'attachement de l'Algérie au caractère multilatéral, universel, volontaire et concessionnaire des activités opérationnelles du système de l'ONU. 


M. JYOTI SHANKAR SINGH (Partenariat en population et développement) a rappelé que son organisation a vu le jour durant la Conférence sur la population et le développement qui s'est tenue au Caire en 1994, en tant qu'alliance intergouvernementale de pays en développement jouissant d'un bon bilan en matière de programmes de santé génésique et de programmes de population et désireux de partager avec d'autres pays en développement leurs connaissances et leur expérience.  Cette alliance compte désormais 19 pays représentant 54% de la population mondiale.  L'Assemblée générale a elle-même reconnu cette alliance comme constituant une initiative majeure en matière de coopération Sud-Sud et lui a octroyé le statut d'observateur permanent.  Le Partenariat en population et développement a désormais mis en place un petit bureau de liaison aux Nations Unies afin de travailler en étroite collaboration avec diverses institutions et programmes des Nations Unies impliqués dans les questions de population et de développement.  Le représentant a par ailleurs rappelé que les activités et programmes entrepris par son organisation ces sept dernières années sont dédiés à la promotion de la mise en œuvre rapide des buts et objectifs de la Conférence du Caire de 1994.  Bien qu'il semble clair qu'aucune conférence intergouvernementale sur la population et le développement ne se déroulera en 2004, il a demandé qu'à tous les niveaux - nationaux, régionaux et international - les opportunités soient saisies, que ce soit au sein des Nations Unies ou au dehors, pour recentrer l'attention de la communauté internationale sur les questions relatives à une mise en œuvre renforcée du Programme d'action du Caire, en mettant particulièrement l'accent sur la question de la mobilisation des ressources.


M. MOHAMED FADHEL AYARI (Tunisie) s'est associé à la déclaration prononcée ce matin par le Maroc au nom du Groupe de 77 et la Chine et a rappelé l'attachement de son pays aux activités opérationnelles du système de l'ONU au service de la coopération pour le développement.  Il a fait valoir que dans un contexte d'interdépendance croissante des nations et des économies, il fallait une réponse globale et intégrée en vue de concrétiser les engagements pris dans les grandes conférences des Nations Unies.  Toutefois, il a déploré la baisse des ressources de base qui font planer une menace sur le caractère universel des activités des fonds et programmes des Nations Unies.  À cet égard, il a rappelé que l'Assemblée générale s'était prononcée en faveur de la création d'un Fonds mondial de solidarité et s'est félicité que le PNUD ait déjà mis en place le fonds fiduciaire qui est habilité à recevoir des fonds.  Il a estimé urgent à présent de mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires à son fonctionnement.


M. STAFFORD O.NEIL (Jamaïque) s'est félicité des réformes récemment engagées pour améliorer la cohésion interne des Nations Unies.  Il a déploré le déclin actuel des contributions aux ressources de base des fonds et programmes des Nations Unies.  Un financement prévisible est essentiel si l'on veut que les Nations Unies puissent tenir leur rôle, a-t-il souligné.  Il convient donc de trouver les moyens d'accroître les contributions de base.  Une partie du fardeau qui pèse sur les pays en développement pourrait être allégée en s'efforçant de réduire la charge administrative, a poursuivi le représentant.  Il faut en outre progresser plus vite sur la voie de la programmation conjointe, mais il ne faut pas que cela aboutisse à de nouveaux obstacles bureaucratiques entravant les activités menées dans le cadre des programmes de développement.  Le représentant jamaïcain a déclaré que l'évaluation commune par pays et l'UNDAF pourraient être modifiées de façon à en faire de meilleurs outils pour atteindre les Objectifs de développement du millénaire.  Il faut que les nouveaux instruments soient axés sur les résultats.  Le système de coordonnateur-résident doit être renforcé mais les tâches devenant de plus en plus complexes, tous les efforts doivent être déployés pour éviter de surcharger ce système.


M. ABEL N. KENYORU (Kenya) s'est félicité de la réforme engagée en vue de simplifier et d'harmoniser les procédures, qui devrait conduire à une meilleure utilisation des ressources et un allègement de la charge qui pèse sur les pays en développement en ce qui concerne l'élaboration des rapports.  À cet égard, il s'est félicité que le Kenya ait été choisi parmi 15 pays pilotes par le PNUD et le FNUAP pour l'harmonisation et la simplification des procédures.  Insistant sur l'importance, pour l'efficacité du système, de pouvoir disposer de ressources stables et prévisibles, il a appelé les pays développés et les pays en développement à augmenter leurs contributions volontaires aux budgets ordinaires des institutions spécialisées.  Par ailleurs, il a appelé les fonds et programmes des Nations Unies à donner la priorité au groupement des achats et du savoir-faire dans la mise en œuvre des projets de développement.  Soulignant l'importance de la coopération Sud-Sud, le représentant kényan a réaffirmé la valeur de coopération triangulaire et s'est félicité du rôle joué par certains États dans le renforcement de la coopération Sud-Sud.  Il a fait part de l'intention du Kenya d'accroître sa participation dans ce sens.  En dernier lieu, il a rappelé l'attachement du Kenya aux principes d'universalité, de neutralité et de multilatéralisme qui doivent guider les activités opérationnelles du système de l'ONU.


M. ALI A. MOJTAHED SHABESTARI (Iran) a déclaré que la communauté internationale devrait chercher à accroître les niveaux d'aide publique au développement (APD) et à assurer que les activités opérationnelles du système des Nations Unies soient dûment financées, de manière à ce que les objectifs de développement concertés au niveau international, notamment ceux énoncés dans la Déclaration du Millénaire, puissent être atteints.  Le représentant iranien a souligné que son pays considère la création de capacité comme une composante majeure des efforts globaux déployés afin de réaliser les objectifs d'éradication de la pauvreté, de croissance économique et de développement durable.  Il a affirmé que la principale responsabilité en matière de coordination des activités opérationnelles incombe au gouvernement national.


Mme NORMA GOICOCHEA ESTENOZ (Cuba), s'est associée à la déclaration prononcée par le Maroc au nom du Groupe des 77 et de la Chine et a souligné l'importance de l'aide publique au développement pour la concrétisation des Objectifs de développement du millénaire.  Elle a déploré l'écart qui subsiste entre les engagements pris au niveau international et les ressources ordinaires des institutions chargées du développement qui continuent de baisser au profit des ressources extraordinaires.  Elle a estimé que le prochain examen triennal devrait examiner cette tendance à la réduction des ressources de base et son impact sur la réalisation des objectifs de développement.  En effet, cette baisse des ressources ordinaires entrave la bonne planification des institutions spécialisées œuvrant dans le domaine du développement.  Par ailleurs, elle s'est dite favorable à une augmentation des ressources du système des Nations Unies allouées à la coopération technique en matière de développement.  À cet égard, elle a souligné l'importance de la coopération Sud-Sud et fait valoir que Cuba participait à un vaste projet concernant la santé publique.  S'agissant de l'examen triennal des activités opérationnelles prévu pour 2004, elle a estimé qu'il devait rendre compte des efforts du système pour répondre aux problèmes communs que rencontrent les pays en développement.  À ce propos, elle a considéré que le Groupe des Nations Unies pour le développement devait informer périodiquement le Conseil et l'Assemblée générale des résultats dans l'application des résolutions des Nations Unies concernant la révision des politiques et l'harmonisation du système qui souffre encore de nombreuses incohérences dans la réalisation des projets de coopération technique.


Mme ESTI ANDAYANI (Indonésie) a mis l'accent sur la nécessité de procéder à l'examen triennal de la politique globale pour être en mesure d'appliquer véritablement les recommandations issues des grandes conférences mondiales de ces dernières années.  Alors que l'on se penche sur la manière de mettre en œuvre nos projets, il convient de s'assurer que les activités opérationnelles des Nations Unies sont dûment soutenues, a souligné la représentante.  Or, un financement adéquat est essentiel dans ce contexte.  À cet égard, l'Indonésie partage la préoccupation concernant la réduction du financement de base de ces activités, une telle réduction entravant la réalisation des objectifs de développement intégré.  L'Indonésie est en outre d'avis que la programmation au niveau du pays doit être considérée comme la première modalité des activités opérationnelles des Nations Unies.  La mise en œuvre des activités opérationnelles doit être orientée par les priorités nationales des pays bénéficiaires, a par ailleurs souligné la représentante indonésienne.  Elle a mis l'accent sur la nécessité de disposer d'un financement adéquat du développement afin d'être en mesure de traiter les causes profondes des conflits.


M. THORALF STENVOLD (Norvège) a fait part de ses préoccupations alors que l'ONU se retrouve marginalisée dans la coopération technique en faveur du développement.  Dans ce contexte, il a rappelé qu'il était de la responsabilité des pays donateurs d'accroître les ressources de base pour les activités de développement du système de l'ONU.  Toutefois, pour faciliter la mobilisation de ces ressources supplémentaires, les fonds et programmes des Nations Unies doivent, pour leur part, développer des programmes communs et mettre en commun leurs ressources, ce qui suppose une véritable harmonisation des procédures.  Ils doivent aussi développer ensemble les bases de données.  Il a souligné que l'harmonisation et la simplification n'étaient pas une fin en soi, mais un moyen d'augmenter l'efficacité des activités opérationnelles de développement et d'augmenter la responsabilité des pays en développement dans leur mise en œuvre. 


Un représentant du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a notamment souligné que l'une des meilleures façons de mettre en œuvre les résultats de la Conférence sur le développement durable de Johannesburg consiste à veiller au bien-être des enfants.  Il s'est dit très heureux de voir qu'à en juger par les interventions faites au cours du débat relatif aux activités opérationnelles, les délégations appuient le multilatéralisme et en particulier les fonds et programmes des Nations Unies.  Il a par ailleurs relevé que l'Union européenne a préconisé un dialogue avec les donateurs afin d'élargir la base des financements.  Il a également relevé que la programmation conjointe a reçu un soutien appuyé de la part des délégations.


Un représentant du Programme des Nations Unies pour le développement a réaffirmé l'engagement du PNUD dans la voie de la réforme, notamment en vue de simplifier et d'harmoniser les procédures au niveau de la mise en œuvre dans les pays.  Il a toutefois précisé que le PNUD n'était pas lui-même un donateur, mais agissait sous leur impulsion.  Il a rendu compte des mesures de simplification engagées sur le modèle de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).  Il a rappelé que le Fonds mondial de la solidarité avait été établi et a insisté sur le fait qu'il s'agissait de ressources supplémentaires qui ne devaient en aucun cas détourner l'aide publique au développement.


Un représentant du Programme alimentaire mondial a assuré les délégations de la détermination des fonds et programmes des Nations Unies d'harmoniser leurs procédures sous l'impulsion du Coordonnateur-résident.  Il a rendu compte des actions en vue de réduire la malnutrition chronique de moitié comme le prévoient les objectifs du millénaire et a expliqué que, pour ce faire, le PAM avait besoin d'un apport supplémentaire de 50% des ressources consacrées à cette question.


M. KUNIO WAKI, Directeur exécutif adjoint du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), s'est félicité des appels lancés par les délégations pour une augmentation des ressources de base des institutions du système de l'ONU œuvrant en faveur du développement.  S'agissant de la coordination et de l'harmonisation des procédures et des actions, il a mis l'accent sur la nécessité d'une plus grande mobilisation de l'ensemble du système de l'ONU dans la lutte contre le VIH/sida et a indiqué qu'il s'envolait prochainement pour l'Afrique australe.


M. PATRIZIO CIVILI, Sous-Secrétaire général à la coordination des politiques et aux affaires inter-institutions, a remercié les délégations pour leurs commentaires constructifs concernant, entre autres, les avantages comparatifs du système des Nations Unies et les moyens de les exploiter de manière adéquate aux fins de la promotion du développement.  Il sera dûment tenu compte de tous les commentaires qui ont été faits ici lors de l'examen triennal de la politique globale en matière d'activités opérationnelles, qui se déroulera l'an prochain.


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