LE COMITE SPECIAL DES OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX ACHEVE LES TRAVAUX DE SA SESSION DE FOND DE 2003 EN ADOPTANT SON RAPPORT
Communiqué de presse AG/PKO/178 |
Comité spécial des opérations
de maintien de la paix
174e séance – matin
LE COMITE SPECIAL DES OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX ACHEVE LES TRAVAUX DE SA SESSION DE FOND DE 2003 EN ADOPTANT SON RAPPORT
Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix a achevé ce matin les travaux de sa session de fond de 2003, entamée le 3 mars dernier, en adoptant son rapport final*. Le Président du Comité, M. Arthur Mbanefo (Nigéria) a fait valoir que le rapport du Comité rassemblait non pas des critiques mais des suggestions constructives qui doivent faciliter la tâche des Nations Unies dans le domaine du maintien de la paix. Pour sa part, le Secrétaire général adjoint chargé des opérations de maintien de la paix, M. Jean-Marie Guéhenno, a qualifié ce rapport de déclaration ferme et énergique des Etats Membres sur le maintien de la paix et l’a jugé encourageant pour le Secrétariat. Il s’est félicité de ce que la séance d’information organisée par le Secrétariat ait été jugée utile par le Comité spécial et il a promis de poursuivre cette pratique qui, selon lui, permet d’établir une meilleure compréhension entre Etats Membres et Secrétariat.
Présentant les conclusions et les recommandations du Comité spécial, son Rapporteur du Comité, M. Alaa Issa (Égypte), a insisté sur la nécessité pour le Département des opérations de maintien de la paix (DOMP) d’évaluer l’impact des programmes mis en oeuvre en procédant à des évaluations régulières. Il a proposé un renforcement des relations entre le Comité spécial et ceux qui gèrent et exécutent ses mandats sur le terrain. M. Issa a indiqué que cette année, le Groupe de travail s’était penché plus particulièrement sur des questions telles que le développement et la mise en oeuvre de stratégies intégrées pour la conduite d’opérations de maintien de la paix complexes, le déploiement rapide, la discipline des agents chargés du maintien de la paix, ou encore le renforcement des capacités africaines en matière de maintien de la paix.
Le Comité a également encouragé l’intensification des activités du Groupe des pratiques optimales qui doit coopérer notamment avec les États Membres et les pays contributeurs de troupes. Il a réaffirmé la nécessité pour les Nations Unies de renforcer sa capacité de déployer les opérations de maintien de la paix dans un délai de 30 jours, ou de 90 jours dans le cas d’opérations complexes, après l’adoption d’un mandat. Il a par ailleurs recommandé le renforcement de la coordination de la formation au niveau du Siège des Nations Unies au sein du DOMP. Le Comité a en outre appuyé le renforcement de la police civile et demandé la mise en place de dispositions adéquates au Siège des Nations Unies et sur le terrain pour assurer la parité entre les sexes au sein du Département des opérations de maintien de la paix. Le Rapporteur a également mentionné la nécessité de prendre en compte les aspects économiques, sociaux, politiques et humanitaires dans les opérations de maintien de la paix, y compris en ayant recours à des compétences extérieures au système des Nations Unies et, ce, afin d’assurer le succès des opérations.
Concernant la question de la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, le Comité a identifié certaines mesures en suggérant notamment de tenir compte des expériences des États Membres. Il a réaffirmé le rôle des institutions et accords régionaux dans le domaine du maintien de la paix en insistant plus particulièrement sur l’Afrique. Dans le domaine du renforcement des capacités régionales de maintien de la paix, le DOMP devra veiller à assurer davantage la formation de contingents africains dans les domaines du maintien de la paix, de l’équipement et de la logistique. Le Comité a recommandé des mesures de prévention pour ce qui est des abus dont sont victimes les civils dans le cadre des opérations de maintien de la paix. Il s’est félicité de la désignation d’un conseiller en matière de prévention contre le VIH/sida.
Le Comité spécial avait ouvert sa session de fond par un débat général, les 3 et 4 mars. Outre le Président et le Rapporteur susmentionnés, le Bureau était composé des Vice-Présidents suivants: MM. Luis E. Cappagli (Argentine), Glyn Berry (Canada), Koji Haneda (Japon), et Mme Beata Peksa-Krawiec (Pologne). En début de séance, le Président a indiqué que les pays suivants avaient demandé à être admis en qualité d’observateurs aux travaux du Comité spécial: Burundi, Fidji, Guyana, Madagascar, Papouasie-Nouvelle-Guinée, et Sri-Lanka.
* Le rapport sera publié à une date ultérieure.
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