AG/1472

L’ASSEMBLEE GENERALE FIXE A 3,16 MILLIARDS DE DOLLARS LE BUDGET DE L’ONU POUR 2004-2005

23/12/03
Communiqué de presse
AG/1472


Assemblée générale                                       

79e séance – soir                                           


L’ASSEMBLEE GENERALE FIXE A 3,16 MILLIARDS DE DOLLARS LE BUDGET DE L’ONU POUR 2004-2005


Elle clôt les travaux de la partie principale de sa cinquante-huitième session


Pour remplir l’ensemble des mandats que lui ont assignés les Etats Membres et réaliser les activités ainsi prescrites, l’Organisation des Nations Unies disposera de 3 160 860 300 dollars des Etats-Unis pour l’exercice biennal 2004-2005.  Cette décision a été prise ce soir par l’Assemblée générale, sur la recommandation de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires.  L’Assemblée, qui a clôturé par cette séance les travaux de la principale partie de sa session, a opté pour une série de mesures en vue notamment d’améliorer le processus de budgétisation, la planification des programmes, l’utilisation des services de conférence, pour permettre à l’Organisation de réaliser tout son potentiel et de mieux répondre aux besoins des Etats.


L’Assemblée générale s’est également prononcée sur les budgets de différentes missions de maintien de la paix dont l’examen avait été reporté lors de sa dernière session.  Concernant la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUC), la plus importante en termes financiers, l’Assemblée a décidé l’ouverture d’un crédit de 59 038 300 dollars, venant s’ajouter au crédit d’un montant de 582 millions de dollars déjà ouvert et réparti pour la période allant du 1er juillet 2003 au 30 juin 2004.  Pour ce qui est de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), créée le 19 septembre dernier afin d’aider le Gouvernement national de transition du Libéria à mettre en œuvre l’Accord de paix et l’Accord de cessez-le-feu dans ce pays, la Commission s’est prononcée en faveur de l’allocation de 564 494 300 dollars pour la période allant du 1er août 2003 au 30 juin 2004.  En outre, la Commission a décidé à titre provisoire et exceptionnel que la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (MINUCI) serait financée jusqu’à l’expiration de son mandat en cours, à savoir le 4 février 2004, sur le budget ordinaire et non pas sur celui du maintien de la paix. 


Au titre du maintien de la paix, l’Assemblée générale a suivi les recommandations de la Cinquième Commission concernant les budgets de la Mission d’appui des Nations Unies au Timor oriental (MANUTO) et de la Mission d’observation des Nations Unies pour l’Iraq et le Koweït pour l’exercice allant du 1er juillet 2003 au 30 juin 2004.


Par deux résolutions traitant du financement du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et de celui du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), l’Assemblée a donné suite à la recommandation de la Cinquième Commission concernant l’ouverture de crédits de, respectivement, 235 324 200 et 298 226 300 dollars dollars pour


l’exercice biennal 2004-2005.  Ces crédits sont bien en deçà des budgets présentés par le Secrétariat le 24 novembre dernier devant la Commission et qui s’élevaient à 251 millions pour le TPIR et 327 pour le TPIY.  Les montants totaux ouverts en 2002-2003 pour financer les deux Tribunaux s’élèvent quant à eux à 208 479 700 pour le TPIR et 288 322 200 dollars pour le TPIY.


Toujours sur recommandation de la Cinquième Commission, l’Assemblée a aussi adopté des textes, entre autres, sur le barème des quotes-parts et la réforme des instances de contrôle des Nations Unies. Saisie des incidences budgétaires, l’Assemblée générale a adopté onze autres textes recommandés par sa Plénière et ses Première, Deuxième, Troisième et Sixième Commissions. 


Les représentants de la Turquie, du Venezuela, des Etats-Unis, du Myanmar, du Costa Rica, de Trinité-et-Tobago et de Cuba ont expliqué leur vote ou leur position sur certains des textes.  Dans sa déclaration de clôture de cette partie principale de la session, le Président de l’Assemblée générale, M. Julian R. Hunte de Sainte-Lucie, passant en revue les travaux de cette session, a fixé sa reprise au 24 janvier 2004.  


LA SITUATION EN AMÉRIQUE CENTRALE : PROGRÈS ACCOMPLIS VERS LA CONSTITUTION D’UNE RÉGION DE PAIX, DE LIBERTÉ, DE DÉMOCRATIE ET DE DÉVELOPPEMENT


Aux termes de la résolution sur la Mission de vérification des Nations Unies au Guatemala (A/58/L.30/Rev.1), l’Assemblée générale, tenant compte de ce que le Gouvernement guatémaltèque a demandé la prorogation du mandat de la Mission jusqu’à la fin de 2004, au motif qu’il est souhaitable que la présence de la Mission soit maintenue pendant la première année du gouvernement, qui entrera en fonctions en janvier 2004, décide d’autoriser une ultime prorogation du mandat de la Mission de vérification des Nations Unies au Guatemala du 1er janvier au 31 décembre 2004.


Aux termes d’une autre résolution sur ce point (A/58/L.38), l’Assemblée générale demande instamment au Gouvernement guatémaltèque de relancer l’exécution des engagements énoncés dans les accords de paix, ainsi qu'aux gouvernements de la région de continuer de garantir l’organisation d’élections libres, justes et transparentes afin de consolider la démocratie en Amérique centrale.  Elle demande instamment aux États Membres de continuer à unir leurs efforts pour renforcer et dynamiser davantage encore le processus d’intégration centraméricain, et lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle continue de l’appuyer.


Elle en appelle aux gouvernements des pays d’Amérique centrale pour qu’ils poursuivent leurs efforts dans les domaines de la lutte contre le trafic illicite d’armes légères, de la limitation et de la maîtrise des armements et de la répression de la criminalité transnationale organisée et du terrorisme.


L'Assemblée souligne enfin que la communauté internationale, en particulier les organismes, fonds et programmes des Nations Unies ainsi que la communauté des donateurs, se doivent de continuer à coopérer avec les pays d’Amérique centrale et à les aider, notamment en leur apportant des ressources financières bilatérales et multilatérales, afin de contribuer à la promotion du développement durable et à la consolidation de la paix, de la liberté et de la démocratie dans la région.


Le représentant du Japon a déclaré que son pays estimait que la poursuite de l’appui à la MINUGUA était essentielle pour le soutien au Guatemala.  Même si la prorogation de la Mission n’implique pas une augmentation du budget, son maintien continue de nous préoccuper, a dit le représentant.  C’est pourquoi, la Mission devrait accélérer ses travaux.


LES OCÉANS ET LE DROIT DE LA MER


Aux termes de la résolution A/58/L.19, adoptée par 156 voix pour, 1 voix contre (Turquie) et 2 abstentions (Colombie et Venezuela), l’Assemblée générale demande à tous les États qui ne l’ont pas encore fait de devenir parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ainsi qu’à l’Accord aux fins de l’application des dispositions de ladite Convention relatives à la conservation et à la gestion des stocks de poissons dont les déplacements s’effectuent tant à l’intérieur qu’au-delà de zones économiques exclusives (stocks chevauchants) et des stocks de poissons grands migrateurs.  Elle prie le Secrétaire général de convoquer à New York, du 14 au 18 juin 2004, la quatorzième Réunion des États parties à la Convention.


Le texte aborde ensuite différents aspects de la question tels que le règlement des différends, la Zone, l’efficacité du fonctionnement de l’Autorité internationale des fonds marins et du Tribunal international du droit de la mer, les travaux de la Commission des limites du Plateau continental, le renforcement des capacités, la sécurité de la navigation, la protection du milieu marin, des ressources marines et le développement durable, ou encore la coopération régionale.  L’Assemblée approuve la convocation par le Secrétaire général des treizième et quatorzième sessions de la Commission des limites du plateau continental, à New York, du 26 au 30 avril 2004 et du 30 août au 3 septembre 2004.  Elle prie en outre le Secrétaire général de convoquer à New York, du 7 au 11 juin 2004, la cinquième réunion des participants au Processus consultatif officieux ouvert à tous sur les océans et le droit de la mer. 


Par cette résolution, l’Assemblée accueille avec satisfaction les propositions du Secrétaire général concernant les modalités d’un mécanisme de notification et d’évaluation systématique à l’échelle mondiale de l’état du milieu marin, y compris les aspects économiques et le prie de prendre une série de mesures pour établir un tel mécanisme, d’ici à 2004.  Le Secrétaire général est chargé, entre autres, de constituer un groupe de vingt-quatre experts au plus, pour élaborer un projet détaillé.  Elle le prie de convoquer une réunion intergouvernementale pour parachever le projet et créer officiellement le mécanisme, réunion que le Gouvernement islandais propose d’accueillir à Reykjavik, en 2004. 


Le représentant de la Turquie a expliqué que sa délégation votait contre le projet de résolution sur le droit de la mer, car certains éléments du texte qui empêchent la Turquie d’adhérer à la Convention sur le droit de la mer y sont maintenus.


Le représentant du Venezuela a indiqué que sa délégation appuie les efforts visant à coordonner les questions des océans et le droit de la mer.  Les difficultés qui ont empêché mon pays d’accéder à la Convention sur le droit de la mer continuent d’entraver nos efforts ainsi que notre participation au vote sur la présente résolution.  Ma délégation, a-t-il indiqué, va donc s’abstenir lors de l’adoption de ce texte.


DÉSARMEMENT GÉNÉRAL ET COMPLET (A/58/462)


Aux termes de la résolution I sur le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects, présentée par l’Afrique du sud et adoptée sans vote, l’Assemblée générale décide de convoquer à New York, pour une période de deux semaines entre juin et juillet 2006, une conférence des Nations Unies chargée d’examiner les progrès accomplis dans l’exécution du Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects.  Elle décide de créer un groupe de travail à composition non limitée, à l’intention des Etats, un instrument international d’identification et de traçage rapides et fiables des armes légères illicites.      



ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE


Application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique (A/58/484/Add.2)


Par la résolution I adoptée sans vote après l’adoption par 161 voix pour, 1 contre (Etats-Unis) du paragraphe 14, l’Assemblée invite tous les Etats parties à verser sans retard l’intégralité de leurs contributions au titre du budget de base de la Convention pour l’exercice biennal 2002-2003, et prie instamment toutes les parties qui ne l’ont pas encore fait de verser au plus vite leurs contributions pour 1999 et pour l’exercice biennal 2000-2001.  Elle engage les gouvernements et invite les institutions financières multilatérales, les banques régionales et toutes les autres organisations intéressées, ainsi que les ONG et le secteur privé, à verser des contributions généreuses au Fonds général, au Fonds supplémentaire et au Fonds spécial.  L’Assemblée prie le Secrétaire général de demander des crédits pour les sessions de la Conférence des Parties et de ses organes subsidiaires dans le projet du budget-programme pour l’exercice biennal 2004-2005.


La représentante des Etats-Unis a déclaré que son pays continuait de s’opposer au financement des services de conférence par l’ONU pour cet organe, concernant des dépenses non remboursables.  Les Etats Membres ne sont pas responsables des dépenses des organes non conventionnels.  Les Etats-Unis ne sont toutefois pas opposés à l’imputation de ces dépenses sur le Fonds de réserve.


Protection du climat mondial pour les générations présentes et futures (A/58/484/Add.6)


Dans la résolution pertinente adoptée sans vote après l’adoption par 161 voix pour et 1 contre (Etats-Unis) du paragraphe 5, l’Assemblée générale prend note avec satisfaction des travaux préparatoires en vue de la mise en œuvre des dispositifs souples prévus par le Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.  Elle encourage le groupe de liaison des secrétariats et des bureaux des organes subsidiaires compétents de la Convention-cadre sur les changements climatiques, de la Convention sur la lutte contre la désertification et de la Convention sur la diversité biologique à inviter le secrétariat du Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone à se joindre à ses travaux en cours.


La représentante des Etats-Unis a déclaré que son pays continuait de s’opposer au financement des services de conférence par l’ONU pour cet organe, concernant des dépenses non remboursables.  Les Etats Membres ne sont pas responsables des dépenses des organes non conventionnels.  Les Etats-Unis ne sont toutefois pas opposés à l’imputation de ces dépenses sur le Fonds de réserve.



PROMOTION DE LA FEMME


Par la résolution VII intitulée «Activités futures de l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW)» (A/58/501), adoptée par 126 voix pour, 5 voix contre et 30 abstentions, l’Assemblée générale exhorte les États Membres à verser des contributions volontaires au Fonds d’affectation spéciale, en particulier pendant la période critique de transition.  Elle décide de continuer à appuyer pleinement les efforts actuellement entrepris pour relancer l’INSTRAW. 


PROMOTION ET PROTECTION DES DROITS DE L’ENFANT (A/58/504)


Par la résolution III intitulée «Bureau du représentant spécial pour les enfants et les conflits armés», adoptée avec 115 voix pour, 20 voix contre, et 28 abstentions, l’Assemblée générale, préoccupée par l’instabilité financière du Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général et par l’influence défavorable qu’elle a sur l’accomplissement de son mandat, décide que les activités relevant de son mandat seront financées sur les ressources du budget ordinaire.


QUESTIONS RELATIVES AUX DROITS DE L’HOMME


Questions relatives aux droits de l’homme, y compris les divers moyens de mieux assurer l’exercice effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales (A/58/508/add.2)


Par la résolution XXVIII intitulée «Comité spécial chargé d’élaborer une convention internationale globale et intégrée pour la protection et la promotion des droits et de la dignité des handicapés», adoptée sans vote, l’Assemblée générale fait sienne la décision du Comité spécial de créer un groupe de travail en vue d’établir et de soumettre un projet de texte qui servira de base de négociations sur le projet de convention aux États Membres et les observateurs du Comité spécial, en tenant compte de toutes les contributions.  Elle encourage les États Membres à continuer d’inclure des handicapés et/ou des experts en la matière dans leur délégation aux réunions du Comité spécial. 


Situations relatives aux droits de l’homme et rapports des rapporteurs et représentants spéciaux (A/58/508/Add.3)


Par la résolution II intitulée «Situation des droits de l’homme au Myanmar», adoptée sans vote, l’Assemblée générale invite le Gouvernement du Myanmar à ouvrir une enquête approfondie et indépendante, avec la coopération de la communauté internationale, sur les événements du 30 mai 2003 à Depayin, à faciliter immédiatement l’enquête que le Rapporteur spécial de la Commission des droits de l’homme chargé d’étudier la situation a proposé de mener sur les allégations de viol et autres sévices commis sur des civils par des membres des forces armées dans l’Etat Chan et dans d’autres Etats et à coopérer pleinement à sa réalisation.  Elle engage vivement le Gouvernement du Myanmar à mettre un terme aux violations systématiques des droits de l’homme au Myanmar et à libérer immédiatement et sans condition Daw Aung San Suu Kyi ainsi que les autres dirigeants et les membres de la Ligue nationale pour la démocratie arrêtés le 30 mai 2003 ou après cette date et à leur permettre de participer pleinement à la réalisation de la réconciliation nationale et à la transition vers la démocratie.  Elle l’engage à libérer immédiatement et sans condition tous les autres prisonniers politiques, à mettre fin à l’impunité et à préciser la feuille de route pour la transition vers la démocratie.  Elle engage à nouveau vivement le Gouvernement du Myanmar à garantir l’indépendance de l’appareil judiciaire et le respect de la légalité et à envisager à titre hautement prioritaire de devenir partie aux instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme auxquels elle n’est pas encore partie.


Le représentant de Myanmar a rappelé qu’en Troisième Commission, sa délégation s’était dissociée de la résolution II pour les raisons qui y avaient déjà été évoquées.


RAPPORT DU COMITÉ SPÉCIAL DE LA CHARTE DES NATIONS UNIES ET DU RAFFERMISSEMENT DU RÔLE DE L’ORGANISATION (A/58/517)


Par la résolution sur cette questionadoptée sans vote, l’Assemblée générale, ayant examiné le rapport du Comité spécial sur les travaux de sa session de 2003, décide que le Comité spécial tiendra sa prochaine session du 29 mars au 8 avril 2004.  Elle le prie de poursuivre l’examen de toutes les propositions concernant la question du maintien de la paix et de la sécurité internationales sous tous ses aspects afin de renforcer le rôle de l’Organisation des Nations Unies et, dans ce contexte, d’examiner les autres propositions relatives au maintien de la paix et de la sécurité internationales dont il est déjà saisi ou dont il pourrait être saisi à sa session de 2004.  Elle le prie également de continuer à examiner, à titre prioritaire, la question de la mise en œuvre des dispositions de la Charte des Nations Unies relatives à l’assistance aux Etats tiers touchés par l’application de sanctions imposées en vue du Chapitre VII de la Charte, en engageant un débat de fond sur tous les rapports du Secrétaire général se rapportant à la question et les propositions présentées sur ce sujet; et de continuer d’inscrire à l’ordre du jour la question du règlement pacifique des différends entre Etats.


En outre, l’Assemblée générale le prie de poursuivre l’examen des propositions concernant le Conseil de tutelle, à la lumière du rapport présenté par le Secrétaire général en réponse à sa résolution 50/55 du 11 décembre 1995, du rapport du Secrétaire général intitulé «Rénover l’Organisation des Nations Unies: un programme de réformes» et des vues formulées sur la question par les Etats aux sessions précédentes; ainsi que de continuer à examiner, à titre prioritaire, les moyens d’améliorer les méthodes de travail et de renforcer son efficacité en vue de rechercher les mesures dont l’application à l’avenir serait largement acceptée.  L’Assemblée appuie les initiatives qu’il a prises pour résorber l’arriéré du Répertoire de la pratique du Conseil de sécurité.  A cet égard, elle encourage le Secrétaire général dans ses efforts persistants pour éliminer l’arriéré de publication du Répertoire de la pratique suivie par les organes des Nations Unies et du Répertoire de la pratique du Conseil de sécurité, notamment en étudiant les solutions fondées sur la coopération avec les établissements universitaires qui ne compromettraient pas la parution régulière desdits répertoires.  Elle salue son initiative visant à placer sur Internet les études des Répertoires de la pratique suivie par les organes des Nations Unies.


RAPPORT DU CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL (A/25/588)


Par la décision I sur la délégation de l’autorité officielle dans les questions relatives au personnel du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), l’Assemblée générale décide que le Secrétaire général déléguera au Secrétaire exécutif du FNUAP l’autorité officielle pour les questions relatives au personnel du Fonds.


Par la décision II sur le Rapport du Conseil économique et social, l’Assemblée générale prend note des chapitres Ier, VII (Sect. B et C) et IX du rapport du Conseil économique et social.


RAPPORTS FINANCIERS ET ÉTATS FINANCIERS VÉRIFIÉS ET RAPPORTS DU COMITÉ DES COMMISSAIRES AUX COMPTES (A/58/570)


Aux termes de la résolution relative aux Rapports financiers et états financiers vérifiés et rapports du Comité des commissaires aux comptes, l’Assemblée générale, consciente des conditions difficiles dans lesquelles le Haut Commissariat pour les réfugiés mène ses activités, prend note avec préoccupation des carences relevées par le Comité des commissaires aux comptes dans la gestion de ses ressources financières et humaines.  Elle demande instamment au Haut Commissaire de continuer à appliquer les recommandations du Comité.  Elle prend aussi note avec inquiétude de la nouvelle baisse des réserves du HCR et prie le Haut Commissaire d’étudier les causes des déficits persistants enregistrés afin qu’en règle générale, au cours d’un exercice donné, celui-ci ne dépense pas plus que le montant des recettes. 


BARÈME DES QUOTES-PARTS POUR LA RÉPARTITION DES DÉPENSES DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES (A/58/432)


Aux termes de la résolution sur la question, l’Assemblée générale déciderait du barème des quotes-parts pour le calcul des contributions des États Membres au budget ordinaire de l’Organisation pour les années 2004, 2005 et 2006.  Elle note que l’application de la méthode actuelle de calcul entraîne une augmentation importante de la quote-part de certains États Membres, notamment de pays en développement et souligne qu’il est nécessaire que les futurs barèmes des quotes-parts tiennent compte de la capacité de paiement des Etats.  Elle demande instamment à tous les États Membres de verser leurs contributions intégralement, ponctuellement et sans conditions.


Le représentant du Costa Rica a remercié toutes les délégations qui ont participé aux négociations ayant abouti à une meilleure répartition des dépenses.  Malheureusement, la méthode de barème en vigueur ne conduit pas à des résultats acceptables, a-t-il ajouté, puisque la quote-part du Costa Rica a par exemple augmenté de 50%.  Il a remercié le Gouvernement espagnol pour ses efforts visant à réduire l’année prochaine la quote-part du Costa Rica.  Le représentant a appelé enfin à mettre en place une nouvelle méthode de barème, plus juste et équitable.


Le représentant de Trinité-et-Tobago a déclaré qu’à la Cinquième Commission, son pays avait appuyé la méthode de calcul des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l’Organisation jusqu’en 2006.  Les débats sur cette question avaient aussi souligné l’engagement de tous les Etats à verser à temps leur contribution sans condition.  De même, il était prévu de prendre en compte les difficultés temporaires des Etats dans l’impossibilité de verser leur contribution.  Un de ces principes a été l’évolution de la méthode de calcul, et l’absence d’un accroissement considérable des contributions.  Les accords figurant dans la résolution 55/5B doivent être appliqués.  Trinité-et-Tobago souhaite féliciter les Etats ayant facilité l’application de ces principes, et notamment le Gouvernement de l’Espagne.


PLAN DES CONFERENCES (A/58/575)


Par la résolution sur la question, l’Assemblée générale approuve le projet de calendrier biennal des conférences et réunions de l’ONU pour 2004-2005 tel qu’il a été présenté par le Comité des conférences.  Au titre de l’utilisation des services et installations de conférence, elle décourage vivement toute proposition d’accueillir une réunion qui serait contraire à la règle selon laquelle les organes doivent se réunir dans la ville où ils ont leur siège, particulièrement en ce qui concerne l’Office des Nations Unies à Nairobi et les autres centres des Nations Unies dont le taux d’utilisation est très faible.  Elle prie notamment le Secrétaire général de veiller à ce que toutes les demandes de services de conférence pour des réunions des groupes régionaux et autres groupes importants d’Etats Membres soient satisfaites dans la mesure du possible.  


S’agissant de la réforme du Département de l’Assemblée générale et de la gestion des conférences, l’Assemblée générale réaffirme que la Cinquième Commission est celle de ses grandes commissions qui est chargée des questions administratives et budgétaires.  Elle prie le Secrétaire général de continuer à élaborer des outils de mesure efficaces en vue de renforcer le système de responsabilisation au sein du Secrétariat.  Elle considère que la satisfaction des Etats Membres est un indicateur de performance clef pour la gestion des services de conférence. 


S’agissant des questions relatives à la documentation et aux publications, l’Assemblée générale réaffirme qu’il ne doit y avoir aucune dérogation à la règle exigeant que les documents soient distribués dans toutes les langues officielles. 


S’agissant des questions relatives `à la traduction et à l’interprétation, l’Assemblée générale prie le Secrétaire général, lorsqu’il actualisera les normes de production de se pencher sur la question des taux d’autorévision, pour que ceux-ci soient maintenus dans des limites compatibles avec les exigences de qualité de la traduction dans toutes les langues officielles. 


RÉGIME COMMUN DES NATIONS UNIES (A/58/576)


Par une résolution sur cette question, l’Assemblée générale prend note du rapport de la Commission de la fonction publique internationale pour 2003, notamment de ses recommandations concernant la réforme de l’évaluation des emplois dans le cadre de l’examen du régime des traitements et indemnités. 


FINANCEMENT DU TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL CHARGÉ DE JUGER LES PERSONNES ACCUSÉES D’ACTES DE GÉNOCIDE OU D’AUTRES VIOLATIONS GRAVES DU DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE COMMIS SUR LE TERRITOIRE DU RWANDA ET LES CITOYENS RWANDAIS ACCUSES DE TELS ACTES OU VIOLATIONS COMMIS SUR LE TERRITOIRE D’ETATS VOISINS ENTRE LE 1ER JANVIER ET LE 31 DÉCEMBRE 1994 (A/58/579)


Deuxième rapport sur l’exécution du budget du Tribunal pénal international pour le Rwanda pour l’exercice biennal 2002-2003


Aux termes de la résolution I, l’Assemblée générale décide d’apporter au montant brut de 203 962 600 dollars qu’elle a approuvé dans sa résolution 57/289 du 20 décembre 2002 au titre du budget du Tribunal pénal international pour le Rwanda pour l’exercice biennal 2002-2003, un ajustement d’un montant brut de 4 517 100 dollars, ce qui porte le montant brut total à 208 479 700 dollars.


Aux termes de la résolution II, l’Assemblée générale décided’ouvrir, pour inscription au Compte spécial pour le TPIR, un crédit d’un montant total de 235 324 200 dollars pour l’exercice biennal 2004-2005.  Elle décide également que le montanttotal à mettre en recouvrement au titre du Compte spécial pour 2004, qui s’élève à 122 179 200 dollars, sera réparti, pour moitié selon le barème des quotes-parts pour le financement du budget ordinaire de l’ONU et pour moitié selon le barème des quotes-parts applicable au financement des opérations de maintien de la paix pour 2004.


FINANCEMENT DU TRIBUNAL INTERNATIONAL CHARGÉ DE JUGER LES PERSONNES ACCUSÉES DE VIOLATIONS GRAVES DU DROIT INTERNAITONAL HUMANITAIRE COMMISES SUR LE TERRITOIRE DE L’EX-YOUGOSLAVIE DEPUIS 1991 (A/58/580)


Deuxième rapport sur l’exécution du budget du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie pour l’exercice biennal 2002-2003


Aux termes de la résolution I, l’Assemblée générale décide d’apporter au montant brut de 262 653 700 dollars qu’elle a approuvé dans sa résolution 57/288 du 20 décembre 2002 au titre du budget du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie pour l’exercice biennal 2002-2003 un ajustement d’un montant brut de 25 668 500 dollars, ce qui porte le montant brut total à 288 322 200 dollars.


Aux termes de la résolution II, l’Assemblée générale décided’ouvrir pour inscription au Compte spécial du Tribunal un crédit d’un montant total de 298 226 300 dollars pour l’exercice biennal 2004-2005.  Elle déciderait également que le montanttotal à mettre en recouvrement au titre du Compte spécial pour 2004, qui s’élève à 174 689 650 dollars, sera réparti, pour moitié selon le barème des quotes-parts pour le financement du budget ordinaire de l’ONU et pour moitié selon le barème des quotes-parts applicable au financement des opérations de maintien de la paix pour 2004.



BARÈME DES QUOTES-PARTS POUR LA RÉPARTITION DES DÉPENSES RELATIVES AUX OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX DES NATIONS UNIES (A/58/581)


      Aux termes de la résolution sur la question, l’Assemblée générale approuve la composition révisée des catégories aux fins du financement des opérations de maintien de la paix pour la période 2004-2006, qui figure en annexe du rapport du Secrétaire général A/58/157/Add.1.


ASPECTS ADMINISTRATIFS ET BUDGÉTAIRES DU FINANCEMENT DES OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX DES NATIONS UNIES (A/58/582)


Par la résolution I sur le rapport du Corps commun d’inspection sur la réforme du Service mobile dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, l’Assemblée générale approuve les recommandations 1 à 6 figurant dans le rapport du Corps commun d’inspection sur la réforme du Service mobile dans les opérations de paix des Nations Unies. Ces recommandations portent notamment la gestion du personnel.


Aux termes de la résolution II sur le rapport du Bureau de contrôle interne sur l’audit de l’établissement et de la gestion des taux de l’indemnité de subsistance (missions), l’Assemblée générale prie le Secrétaire général de charger le BSCI de lui présenter un rapport actualisé sur cette question lors de la deuxième partie de la reprise de sa cinquante-huitième session.


Par la décision I sur le transfert de bâtiments à la Base de soutien logistique des Nations Unies à Brindisi (Italie), l’Assemblée générale approuve le transfert à la Base de Brindisi des cinq bâtiments supplémentaires offerts par le Gouvernement italien.


Par la décision II, l’Assemblée générale prend acte de la note du Secrétaire général sur les dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et la violence sexuelles.


FINANCEMENT DE LA MISSION DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (A/58/583)


Par la résolution sur cette question, l’Assemblée générale décide d’ouvrir pour inscription au Compte spécial des Nations Unies en République démocratique du Congo, au titre de l’exercice allant du 1er juillet 2003 au 30 juin 2004, un crédit de 59 038 300 dollars pour le fonctionnement de la Mission, qui s’ajoute au crédit d’un montant de 582 millions de dollars déjà ouvert et réparti pour la même période.


FINANCEMENT DE LA MISSION D’APPUI DES NATIONS UNIES AU TIMOR ORIENTAL (A/58/584)


Aux termes de la résolution sur la question, l’Assemblée générale décide d’ouvrir pour inscription au Compte spécial de la Mission d’appui des Nations Unies au Timor oriental, au titre de l’exercice allant du 1er juillet 2003 au 30 juin 2004, un crédit d’un montant de 23 827 500 dollars, venant s’ajouter au crédit de 193 337 100 dollars qu’elle a déjà ouvert pour cet exercice. 



FINANCEMENT DE LA MISSION DES NATIONS UNIES POUR L’IRAQ ET LE KOWEÏT POUR L’EXERCICE ALLANT DU 1ER JUILLET 2003 AU 30 JUIN 2004 (A/58/585)


L’Assemblée générale, par la décision sur la question, prend acte de la note du Secrétaire général sur ce point et du rapport correspondant du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires.  Elle décide aussi de poursuivre au cours de sa cinquante-huitième session l’examen du point intitulé « Financement des activités qui découlent de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité : Mission d’observation des Nations Unies pour l’Iraq et le Koweït ».


FINANCEMENT DE LA MISSION DES NATIONS UNIES AU LIBÉRIA (A/58/589)


Aux termes de la résolution sur la question, l’Assemblée générale décide d’ouvrir, pour inscription au Compte spécial de la Mission des Nations Unies au Libéria, un crédit d’un montant de 564 494 300 dollars pour la période allant du 1er août 2003 au 30 juin 2004.


AFFILIATION DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE À LA CAISSE COMMUNE DES PENSIONS DU PERSONNEL DES NATIONS UNIES (A/58/590)


Aux termes de la résolution, l’Assemblée générale décide d’admettre à la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies la Cour pénale internationale, conformément à l’article 3 des Statuts de la Caisse, avec effet au 1er janvier 2004.


BUDGET-PROGRAMME DE L’EXERCICE BIENNAL 2002-2003 (A/58/572)


Par la résolution I relative au Rapport du Corps commun d’inspection sur les activités productrices de recettes dans le système des Nations Unies, l’Assemblée générale approuve certaines recommandations du rapport du Corps commun d’inspection sur les activités productrices de recettes dans le système des Nations Unies (A/57/707). 


Par la résolution II relative aux conditions de rémunération des personnes qui n’ont pas la qualité de fonctionnaire du Secrétariat : membres de la Cour internationale de Justice, juges du Tribunal pénal internationale pour l’ex-Yougoslavie et juges du tribunal pénal international pour le Rwanda, l’Assemblée générale décide de modifier l’article premier du Règlement concernant le régime des pensions des membres de la Cour internationale de Justice et de le remplacer par les dispositions figurant à l’annexe I de la présente résolution, à savoir que tout membre de la Cour internationale de Justice qui a cessé d’exercer ses fonctions et qui atteint l’âge de 60 ans a droit jusqu’à son décès à une pension de retraite payable par mensualités.  La résolution contient des mesures similaires pour le régime des pensions des juges du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et pour les membres du Tribunal pénal international pour le Rwanda.


Par la résolution III relative au traitement et pensions de retraite du Secrétaire général et traitement et rémunération aux fins de la pension de l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement, l’Assemblée générale décide, à ce stade, de ne pas modifier la pratique établie en ce qui concerne le traitement et la pension de retraite du Secrétaire général et le traitement et la rémunération considérée aux fins de la pension de l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement.


Par la résolution IV relative aux conditions d’emploi et de rémunération des personnes, autres que des fonctionnaires du Secrétariat, qui sont au service de l’Assemblée générale, l’Assemblée générale approuve les propositions faites à ce sujet dans le rapport A/C.5/57/35 du Secrétaire général [augmentation de la rémunération nette et de la pension des Président et Vice-Président de la CFPI et du Président du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires de 6,3 % à compter du 1er janvier 2003, ce qui porterait leur traitement net à 167 174 dollars par an.  La pension s’établirait à 217 326 dollars par an pour le Président de la CFPI et le Président du Comité consultatif et à 205 683 dollars par an pour le Vice-Président de la CFPI, à compter du 1er janvier 2003].  Elle décide que le surcroît de dépenses découlant de l’adoption de ces propositions sera pris en compte dans sa résolution concernant le second rapport sur l’exécution du budget-programme de l’exercice biennal 2002-2003 et que la méthode d’ajustement de la rémunération des trois intéressés sera fondée sur le mouvement de l’indice des prix à la consommation.


Par la décision I portant sur le Rapport du Corps commun d’inspection sur les dépenses d’appui relatives aux activités extrabudgétaires dans les organisations du système des Nations Unies, l’Assemblée générale prie le Corps commun d’inspection de clarifier les recommandations 1, 4, 6, 8 et 9, formulées dans le rapport A/57/442 et décide de poursuivre l’examen de la question à la première partie de la reprise de sa cinquante-huitième session.


Par la décision II portant sur la construction de bureaux supplémentaires à la Commission économique pour l’Afrique, l’Assemblée généraleprend note du rapport A/58/154 du Secrétaire général sur cette question et du rapport correspondant du CCQAB.


Par la décision III portant sur le renforcement du Département de l’information avec les moyens disponibles, en vue d’appuyer et d’améliorer le site Web de l’Organisation dans toutes les langues officielles, l’Assemblée générale prend note du rapport A/58/217 du Secrétaire général sur cette question et du rapport correspondant du CCQAB.


Par la résolution figurant dans le document A/58/572/Add.1 portant sur le montant définitif des crédits ouverts pour l’exercice biennal 2002-2003, l’Assemblée décide que le montant de 2 891 068 700 dollars des États-Unis qu’elle avait ouvert en décembre 2002 et juin 2003 est majoré de 76 659 100 dollars.  Le total de crédits  ouverts pour cet exercice est donc de 2 967 727 800 dollars.


PLANIFICATION DES PROGRAMMES (A/58/574)


Par la résolution relative à la question, l’Assemblée générale fait siennes les conclusions et recommandations du Comité du programme et de la coordination concernant les révisions qu’il est proposé d’apporter au plan à moyen terme pour la période 2002-2005 en ce qui concerne le Programme 7 Affaires économiques et sociales, le Programme 8 Appui des Nations Unies au Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique, et le Programme 23 Information.  Elle fait siennes les conclusions et recommandations du Comité du programme et de la coordination sur l’examen de l’efficacité du fonctionnement administratif et financier de l’ONU.


RENFORCEMENT DU SYSTEME DES NATIONS UNIES (A/58/587)


Par la résolution intitulée « Renforcement de l’Organisation des Nations Unies: un programme pour aller plus loin dans le changement », l’Assemblée générale souligne que les choix des priorités de l’ONU est une prérogative des Etats Membres.  Elle souligne qu’il faut que ces derniers participent pleinement à l’élaboration des budgets, dès les premières étapes et tout au long du processus.  Elle prie le Secrétaire général d’établir, à titre d’essai, et de lui présenter à sa cinquante-neuvième session un «cadre stratégique» destiné à remplacer l’actuel Plan à moyen terme sur quatre ans et réunissant un plan-cadre fixant les objectifs à long terme de l’organisation et un plan-programme biennal portant sur deux ans.  Elle décide qu’une fois approuvés, l’esquisse budgétaire et le cadre stratégique seront deux éléments à partir desquels le projet de budget-programme sera établi.  Elle décide que le comité du programme et de la coordination n’examinera plus l’esquisse budgétaire.


PROJET DE BUDGET-PROGRAMME POUR L’EXERCICE BIENNAL 2004-2005 (A/58/573)


Par la résolution I concernant les questions relatives au projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2004-2005, adopté tel qu’oralement révisé, l’Assemblée générale décide que des taux de vacance de 5,5% pour les postes d’administrateur et de fonctionnaire de rang supérieur et de 3,8% pour les postes d’agent de services généraux serviront de base pour le calcul du budget pour l’exercice biennal 2004-2005.  Elle prie le Directeur général d’entreprendre, à titre expérimental et conformément à une série de principes détaillés dans le projet de texte, les transferts de postes qui seraient nécessaires pendant l’exécution du budget-programme de l’exercice 2004-2005 afin de faire face à l’évolution des besoins de l’Organisation dans la réalisation des programmes et activités qu’elle est chargée d’exécuter.  Elle prie le Secrétaire général de suspendre la procédure de recrutement aux nouveaux postes vacants de la catégorie des services généraux pour l’exercice biennal 2004-2005, sauf pour le personnel des services de sûreté et de sécurité et les assistants d’édition dans les fonctions linguistiques. 


L’Assemblée générale décide de réduire le montant demandé au d’un certain nombre de postes, notamment de réduire encore de 3 200 000 de dollars le montant de crédits pour les services communs; de 2,5 millions de dollars le montant de crédits pour le personnel temporaire, à l’exception des postes relevant des affaires de l’Assemblée générale et services de conférence; de 2 millions de dollars le montant de crédits pour les heures supplémentaires et le sursalaire de nuit, à l’exception des opérations de sécurité; de 400 000 dollars le montant total affecté aux publications; de 2 millions de dollars le montant alloué aux centres d’information.  Elle prie le Secrétaire général, entre autres, de mettre un terme au versement d’une indemnité journalière de subsistance à un taux plus élevé à partir d’une certaine classe; de continuer à étendre le site Web pour le redéploiement des postes linguistiques nécessaires; de continuer d’appliquer la stratégie relative aux technologies de l’information et des communications. 


Elle décide d’examiner la proposition du Secrétaire général relative au transfert des secrétariats techniques des Cinquième et Sixième Commission à sa cinquante-neuvième session afin de prendre une décision dans le contexte du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2006-2007.  Elle prie le Secrétaire général de lui présenter à sa cinquante-neuvième session des propositions tendant à doter le Bureau de la gestion des ressources humaines de moyens plus efficaces pour réduire le niveau de sous-représentation des Etats Membres et le nombre des Etats Membres non représentés; de charger le Bureau des services de contrôle interne d’étudier l’existence sur les marchés locaux de l’emploi des compétences faisant désormais l’objet d’un recrutement sur le plan international pour la catégorie des services généraux; de procéder à une évaluation systématique de l’impact et du rapport coût-efficacité de toutes les activités du Département de l’information. 


Par la résolution II portant sur le Budget-programme pour l’exercice biennal 2004-2005, l’Assemblée générale décide d’ouvrir un crédit de 3 160 860 300 dollars des Etats-Unis pour cet exercice, le Secrétaire général étant autorisé à virer des crédits d’un chapitre à un autre du budget, avec l’assentiment du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires. S’agissant de l’exécution du budget pour l’année 2004, l’Assemblée générale décide que les dépenses prévues au budget, soit 1 580 430 150 dollars des Etats-Unis, représentant la moitié du montant des crédits ouverts pour l’exercice biennal 2004-2005, plus un montant de 76 909 100 dollars, correspondant à l’augmentation du montant révisé des crédits ouverts pour l’exercice biennal 2002-2003, seront couvertes à concurrence de 8 007 450 dollars par la moitié des recettes autres que celles provenant des contributions du personnel, à concurrence de 1 649 331 800 dollars par les contributions dues par les Etats Membres.


Par la résolution III portant sur les sujets particuliers relatifs au projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2004-2005, l’Assemblée générale approuve l’octroi à l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement au titre de 2004 d’une subvention de 227 600 dollars imputable sur le budget ordinaire, étant entendu qu’il n’y aura pas lieu d’inscrire de crédit supplémentaire au Chapitre 4 Désarmement du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2004-2005.  Elle décide d’ouvrir le crédit nécessaire pour financer la modernisation des installations de conférence de l’Office des Nations Unies à Nairobi, à hauteur de 1 032 000 dollars, à imputer sur le fonds de réserve.


S’agissant des missions politiques spéciales et de la prévision de dépenses relatives aux questions dont est saisi le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale prie le Secrétaire général d’étudier plus avant les synergies et les complémentarités qui existent entre diverses missions et d’autres entités compétentes des Nations Unies.  Elle approuve le budget de la Commission de la fonction publique internationale pour l’exercice biennal 2004-2005, soit un montant de 14 724 100 dollars.  Elle approuve le budget du Bureau du Coordonnateur des Nations Unies pour les questions de sécurité pour l’exercice biennal 2004-2005, soit un montant brut de 86 375 800 dollars.  Elle note que le fonds de réserve s’établit à 11 314 500 dollars.  Elle décide d’ouvrir un crédit d’un montant de 8 193 000 dollars pour financer les réunions du Comité contre le terrorisme.


Par la résolution IV relative aux dépenses imprévues et extraordinaires de l’exercice biennal 2004-2005, l’Assemblée générale autorise le Secrétaire général à contracter pendant l’exercice biennal 2004-2005 des engagements au titre des dépenses imprévues et extraordinaires à effectuer en cours d’exercice ou ultérieurement pour les engagements, notamment à concurrence de 8 millions de dollars pour chacune des deux années de l’exercice dont le Secrétaire général aura attesté qu’ils ont trait au maintien de la paix et de la sécurité.  Elle décide que, pour l’exercice biennal 2004-2005, si le Secrétaire général, du fait d’une décision du Conseil de sécurité, doit engager au titre du maintien de la paix et de la sécurité des dépenses d’un montant supérieur à 10 millions de dollars, il soumettra la question à l’Assemblée générale. 


Par la résolution relative au Fonds de roulement pour l’exercice biennal 2004-2005 (A/C.5/58/L.52), l’Assemblée générale décide que le Fonds de roulement est fixé à 100 millions de dollars pour l’exercice biennal 2004-2005 et que les Etats Membres feront des avances au Fonds conformément au barème adopté par l’Assemblée générale pour les contributions des Etats Membres au budget de l’année 2004.


La représentante de Cuba a déclaré que son pays avait approuvé ce projet de résolution bien qu’il ait exprimé des réserves.  Certes, le document budgétaire ne doit pas se transformer en une déclaration politique ; toutefois, il peut contenir à titre exceptionnel des commentaires.  Cuba souhaite remercier à cet égard le Pakistan.  L’engagement de tous à l’ONU doit se traduire par un soutien aux réformes ainsi qu’aux demandes liées au budget.  Cuba est préoccupé par la prise de décisions en matière budgétaire sans délibération des organes compétents. Cuba est notamment préoccupé par la demande du Secrétaire général tendant à la création de quatre postes dans le domaine des droits de l’homme.  Faisant preuve d’une grande souplesse, Cuba a accepté la création de ces postes, mais ne pourra se joindre à cette décision que lorsque les organes compétents se seront prononcés, a indiqué la représentante cubaine.


La représentante des Etats-Unis a déclaré que son pays continuait de s’opposer au financement des services de conférence par l’ONU pour cet organe, concernant des dépenses non remboursables.  Les Etats Membres ne sont pas responsables des dépenses des organes non conventionnels.  Les Etats-Unis ne sont toutefois pas opposés à l’imputation de ces dépenses sur le Fonds de réserve.


FINANCEMENT DE LA MISSION DES NATIONS UNIES EN CÔTE D’IVOIRE (A/58/586)


Aux termes de la résolution sur la question, l’Assemblée générale décide, à titre provisoire et exceptionnel, que la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire sera financée, jusqu’à l’expiration de son mandat en cours, conformément au barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l’Organisation financées au moyen du budget ordinaire.  Elle décide également qu’elle devra examiner la question du financement le plus approprié pour la Mission au moment du renouvellement de son mandat au cours de la première partie de la reprise de sa cinquante -huitième session, conformément aux normes et pratiques établies.


EXAMEN DE L’EFFICACITE DU FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF ET FINANCIER DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES (A/58/571)


Aux termes de la résolution I portant sur les pratiques en matière d’externalisation, l’Assemblée générale prend acte du rapport du Secrétaire général sur cette question et prie le Secrétaire général de lui rendre compte, à sa cinquante-neuvième session, de l’application des dispositions de sa résolution 55/232 et des activités externalisées en 2002 et 2003.


Par la résolution II sur le rapport du Corps commun d’inspection sur l’audit de gestion des pratiques de l’Organisation et des fonds et programmes des Nations Unies en matière d’externalisation, l’Assemblée générale prend note de certaines recommandations du CCI et prie le Secrétaire général de faire part aux membres du Groupe de travail interorganisations sur les achats des observations de la Division des achats de l’Organisation relatives à l’utilisation des nouvelles grilles qu’elle a adoptées pour le suivi, l’évaluation et l’approbation des prestations fournies dans le cadre de contrats d’externalisation.


Par la résolution III sur le rapport du Corps commun d’inspection sur les services communs et les services mixtes des organisations du système des Nations Unies, l’Assemblée générale décide de reprendre à sa cinquante-neuvième session l’examen du rapport du Corps commun d’inspection « Services communs et services mixtes des organisations du système des Nations Unies à Vienne ».


Aux termes de la résolution IV sur le Bureau des services de contrôle interne sur l’audit du service de gestion des placements de la caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies, l’Assemblée générale relève avec préoccupation les conclusions du Bureau des services de contrôle interne sur les carences des mécanismes de fonctionnement, d’administration et de responsabilisation du Service de la gestion des placements.  Elle prie le Secrétaire général de faire en sorte que toutes les recommandations du Bureau des services de contrôle interne figurant dans le rapport soient intégralement et rapidement exécutées.


Aux termes de la résolution V sur l’étude des opérations et procédures administratives de l’Organisation des Nations Unies qui font double emploi, sont trop complexes ou entraînent des lourdeurs bureaucratiques, l’Assemblée générale prend note du rapport A/58/211 du Bureau des services de contrôle interne sur les opérations et procédures administratives de l’Organisation des Nations Unies qui font double emploi, sont trop complexes ou entraînent des lourdeurs bureaucratiques.


EXAMEN DE L’EFFICACITE DU FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF ET FINANCIER DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES (A/58/571/Add.1)


Par la décision I relative à l’Organisation des travaux de la Troisième Commission et projet de programme de travail biennal de la Commission pour 2004-2005, l’Assemblée générale approuve le programme de travail biennal de la Cinquième Commission pour 2004-2005.  L’annexe A du présent document contient des mesures sur l’organisation des travaux de la Troisième Commission et l’annexe B le projet de programme de travail biennal pour 2004-2005.


Par la décision II relative auxquestions dont l’examen est reporté à une date ultérieure, l’Assemblée générale décide de renvoyer à la reprise de sa cinquante-huitième session l’examen des points relatifs à la gestion des ressources humaines (point 127); à l’administration de la justice à l’Organisation des Nations Unies (point 128); au Corps commun d’inspection (point 129); au Rapport du Secrétaire général sur les activités du Bureau des services de contrôle interne (point 130); aux aspects administratifs et budgétaires du financement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (point 134).


Déclaration de clôture


Le Président de l’Assemblée générale, M. JULIAN ROBERT HUNTE (Sainte-Lucie), a indiqué que la première partie de la cinquante-huitième session était achevée.  Le débat général de cette année était très dynamique.  Le Président s’est ensuite déclaré très optimiste pour les efforts accomplis en faveur du processus de revitalisation de l’Assemblée générale.  Pour toutes les questions à l’ordre du jour de l’Assemblée générale, nous avons fait en sorte de parvenir à des résultats même lorsque nous étions confrontés à d’importants défis, a-t-il souligné.  Par ailleurs, le Président a remercié les délégations qui ont facilité sa tâche, et a exprimé sa gratitude au Secrétaire général adjoint et au personnel du Département de l’Assemblée générale et des services de conférence.  L’avenir sera exigeant, et ne serait-ce que pour la question de la revitalisation, le consensus permettra d’échelonner les futures sessions de l’Assemblée générale, y compris les Grandes Commissions et les organes subsidiaires, et de rationaliser l’ordre du jour de l’Assemblée générale et les méthodes de travail des Grandes Commissions, a conclu M. Hunte.


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