L’ASSEMBLEE CLOT SON DIALOGUE DE HAUT NIVEAU EN IDENTIFIANT LES DEFIS QUI RESTENT A RELEVER DANS LA MISE EN ŒUVRE DU CONSENSUS DE MONTERREY
Communiqué de presse AG/1448 |
Assemblée générale
49e séance plénière – après-midi
L’ASSEMBLEE CLOT SON DIALOGUE DE HAUT NIVEAU EN IDENTIFIANT LES DEFIS QUI RESTENT A RELEVER DANS LA MISE EN ŒUVRE DU CONSENSUS DE MONTERREY
Au terme de deux journées de débat, le Président de l’Assemblée générale, M. Julian R. Hunte (Sainte-Lucie) a clôturé le Dialogue de haut niveau sur le financement du développement en se félicitant de la richesse des échanges et de la contribution de toutes les parties prenantes à l’examen de l’application de l’ensemble des textes issus de la Conférence internationale sur le financement du développement qui s’est tenue à Monterrey, au Mexique, du 18 au 22 mars 2002. La Conférence de Monterrey s’était concentrée notamment sur les questions d’aide publique au développement (APD), de dette extérieure, d’accès aux marchés pour les produits des pays du Sud, du renforcement de la coordination entre l’ONU et les institutions de Bretton Woods, de la cohérence et de la compatibilité des systèmes monétaires financiers et commerciaux internationaux en appui au développement.
Résumant ces débats qui ont été l’occasion de faire le bilan sur l’ampleur des défis qui restent à relever pour répondre aux espoirs de Monterrey en matière de financement du développement, le Président a rappelé que le Dialogue de haut niveau a permis à de nombreuses délégations de recommander la création de mécanismes associant pays industrialisés et pays en développement dans la mise en œuvre et le suivi des engagements pris à Monterrey et des Objectifs de Développement du Millénaire(ODM).
Rappelant ensuite le caractère essentiel de la volonté politique et de la cohérence des politiques gouvernementales, il a exhorté les Etats à renforcer la bonne gouvernance, la transparence et à associer les parlementaires des pays en développement au suivi de ces objectifs dans la mesure ou ils sont de plus en plus au fait des questions internationales.
Evoquant les inquiétudes nées de l’échec des négociations de Cancún, il a souligné la détermination des participants à voir ces négociations reprendre prochainement dans l’optique d’une issue favorable aux pays en développement. A cet égard, il a indiqué que les participants avaient proposé la mise en place de mécanisme visant à stabiliser les prix des produits de base pour contrecarrer les effets de leur fluctuation sur la fragilité des économies en développement.
A propos d’un autre sujet clef, M. Hunte a déploré le décalage entre les fonds promis à Monterrey, ceux versés à ce jour au titre de l’aide publique en développement(APD) et les fonds nécessaires pour réaliser les ODM d’ici à 2015. Il s’est également fait l’écho des préoccupations des pays en développement concernant le caractère inadapté des programmes de réduction de la dette. A cet égard, il a rappelé que ces pays ont appuyé les propositions du Secrétaire général concernant la création d’un organe d’arbitrage de la dette et la désignation d’un groupe d’experts de haut niveau sur la question.
En ce qui concerne le domaine de la fiscalité, le Président a rappelé que de nombreuses délégations ont souligné la nécessité d’une coopération et d’une harmonisation des systèmes fiscaux en reprenant le mandat du Groupe d’experts des Nations Unies sur la fiscalité.
Les Nations Unies, par le biais de l’ECOSOC, peuvent jouer un rôle important dans la coordination macroéconomique au niveau planétaire. A cet égard, le Président a indiqué que plusieurs propositions avaient été faites, dont la création d’un Conseil de sécurité économique et social et d’un organe intergouvernemental chargé du suivi de la mise en œuvre du Consensus de Monterrey.
* *** *