En cours au Siège de l'ONU

AG/1446

L’ASSEMBLEE GENERALE MESURE L’AMPLEUR DES DEFIS QUI RESTENT A RELEVER POUR CONCRETISER LE CONSENSUS DE MONTERREY

30/10/2003
Communiqué de presse
AG/1446


Assemblée générale

48e séance plénière – matin


L’ASSEMBLEE GENERALE MESURE L’AMPLEUR DES DEFIS QUI RESTENT A RELEVER POUR CONCRETISER LE CONSENSUS DE MONTERREY


Poursuivant son Dialogue de haut niveau sur l’application du Consensus de Monterrey, adopté en 2002 à l’issue de la Conférence internationale sur le financement du développement, l’Assemblée générale a donné la parole, ce matin, au Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, au Président du Conseil économique et social, M. Gert Rosenthal et aux chefs des organisations multilatérales, identifiées par le Consensus comme les «parties prenantes» du financement du développement au même titre que les gouvernements, les ONG, la société civile et le secteur privé.  Les participants à cette séance plénière ont tous reconnu l’ampleur des défis qui restent à relever pour traduire en actes concrets le texte final de la Conférence internationale.


En 2002, les pays en développement ont procédé à un transfert net de ressources de l’ordre de 200 milliards de dollars alors que c’est précisément l’inverse qui devrait se produire, a déploré le Secrétaire général de l’ONU qui a vu dans le multilatéralisme la voie la plus directe vers une prospérité partagée.  Le Consensus de Monterrey a permis que des questions transversales clefs comme le commerce, les finances et le développement soient abordées de manière complète et intégrée, a rappelé le Président de l’Assemblée générale, M. Julian Hunte, de Sainte-Lucie, qui a qualifié ce texte de «cadre d’orientation des efforts nationaux, régionaux et internationaux et à l’échelle du système» pour la réalisation des Objectifs de Développement du Millénaire (ODM). 


Malgré cela, les participants à la Plénière ont dû constater les perspectives peu encourageantes quant à une augmentation suffisante de l’aide publique au développement (APD), l’absence de consensus sur une structure globale de restructuration de la dette extérieure, l’irrégularité des flux des capitaux privés, le manque d’accès des pays du Sud aux marchés mondiaux, les fluctuations des prix des produits de base, les barrières commerciales et l’incapacité des pays du Sud de participer aux processus décisionnels dans les domaines commercial, financier et monétaire.  Un autre défi, celui de la lutte contre la corruption, a été relevé par le Président de la Banque mondiale, M. James Wolfensohn.  Le Directeur du Fonds monétaire international (FMI) s’est, lui, attardé sur le défi qui consiste à mettre en place un système financier international qui aide tous les pays à percevoir les bénéfices de la mondialisation.


Au titre des solutions, le Directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), M. Francisco Thompson-Flores, tout en déplorant l’échec de la cinquième Conférence ministérielle de l’OMC qui s’est déroulée à Cancún en août dernier, a espéré que les consultations qui se tiendront prochainement à Genève permettraient de réaliser des progrès mesurables dans la mise en œuvre du Cycle de Doha dit «cycle de développement», adopté en 2001 par la quatrième conférence ministérielle.  Le Directeur général adjoint a lié tout succès en la matière à une bonne prise en compte de la complexité des nouvelles alliances, et notamment les alliances des pays en développement «qui font désormais entendre leurs voix». 


Quant à l’ONU, le Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et le Président du Conseil économique et social ont défendu son rôle dans la surveillance des politiques macroéconomiques.  Le Conseil économique et social, a estimé le premier, pourrait devenir le forum idoine pour discuter de la cohérence des politiques des pays développés nécessaire à une croissance mondiale permettant aux pays en développement de réaliser leurs objectifs de développement.


Ont également pris la parole, l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Vice-Président de la Banque asiatique du développement, et la Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), au nom des cinq commissions régionales de l’ONU.


Avant de clore son Dialogue de haut niveau à 18 heures 30, l’Assemblée générale tiendra un dialogue interactif informel avec toutes les parties prenantes du financement du développement.


DIALOGUE DE HAUT NIVEAU SUR L’APPLICATION DES TEXTES ISSUS DE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT


Déclarations


M. JULIAN R. HUNTE, Président de l’Assemblée générale, a rappelé que le Consensus de Monterrey reflète des décisions politiques importantes relatives aux défis du financement du développement.  L’approche de ce texte, a-t-il estimé, a permis que les questions transversales clefs telles que le commerce, les finances et le développement soient abordées de manière complète.  Le Consensus est donc un cadre important pour orienter les efforts aux niveaux national, régional et international et à l’échelle du système des Nations Unies.  Nous devons commencer notre processus d’évaluation et de prospection durant ce Dialogue de haut niveau, a souligné le Président de l’Assemblée générale en notant les résultats mitigés de la mise en œuvre du Consensus.


Du côté positif, il a cité l’augmentation de l’aide publique au développement (APD) et les promesses fermes faites à ce sujet.  Il a aussi noté les propositions relatives à la restructuration de la dette dont l’utilisation des clauses d’action collectives. De même, a-t-il ajouté, la bonne gouvernance s’affirme dans le pays du Nord.  Du côté négatif, le Président a cité les perspectives peu encourageantes quant à une augmentation suffisante de l’APD, l’irrégularité des flux des capitaux privés, l’absence d’accès des pays du Sud aux marchés mondiaux, les fluctuations des prix des produits de base, les barrières commerciales et l’incapacité des pays du Sud de participer aux processus décisionnels dans les domaines commercial, financier, monétaire.  Au titre des autres aspects qui empêchent le développement, le Président s’est attardé sur les conflits armés et le manque d’accès des populations à l’éducation et à la santé.  Le Président a terminé son allocution en posant une série de questions aux participants au Dialogue de haut niveau.   Le système de l’ONU est-il bien positionné pour avoir l’impact voulu sur le processus du financement du développement ?  La cohésion s’est-elle améliorée dans les structures donatrices?  Qu’en est-il de l’organisation de la société civile?  Quel rôle faut-il attribuer au Conseil économique et social?, a enfin demandé le Président de l’Assemblée générale. 


M. Kofi ANNAN, Secrétaire général des Nations Unies, a rappelé que les pays en développement avaient procédé à un transfert de ressources négatif de 200 milliards l’année dernière, alors que c’est justement l’inverse qui devrait se produire.  Les fonds devraient se déplacer vers les pays en développement pour soutenir la construction d’écoles, d’hôpitaux et soutenir les immenses besoins de ces pays, mais la crainte et l’incertitude empêchent aujourd’hui le déploiement de ressources là où elles sont précisément nécessaires, a-t-il poursuivi, appelant la communauté internationale à inverser absolument cette tendance.  Dans ce contexte, et particulièrement après l’échec des négociations de Cancún, il a jugé indispensable de ne pas oublier l’esprit qui a prévalu à Monterrey.  Pour la première fois, cette Conférence a rassemblé les dirigeants du monde autour de mêmes objectifs, a ancré la conception selon laquelle les pays pauvres sont de réels partenaires du développement, et a été l’occasion pour les pays en développement de reconnaître leurs responsabilités et leurs manquements, s’est-il félicité, appelant la communauté internationale à conserver cette nouvelle approche du développement et de son financement.


A cet égard, le Secrétaire général a énoncé les points sur lesquels des mesures devaient être prises d’urgence.  Il a notamment souligné que l’APD restait largement insuffisante pour atteindre les ODM, que les barrières tarifaires des pays développés n’avaient pas été réduites, que les subventions à l’agriculture n’avaient pas été supprimées, que les investissements étrangers directs dans les pays en développement avaient diminué et que la question de la dette nécessitait que soit mis en place un cadre institutionnel international de restructuration efficace.  Trop de pays en développement sont encore exclus des grandes institutions commerciales et financières internationales, a-t-il en outre souligné, faisant valoir que le progrès dans tous ces domaines dépendait avant tout de la volonté des dirigeants et les appelant à voir dans le multilatéralisme la voie la plus directe vers une prospérité partagée.  Enfin, le Secrétaire général a estimé que l’impasse dans laquelle se trouvaient les  négociations commerciales aujourd’hui nous imposait de franchir un cap lors des prochaines négociations commerciales de l’OMC.


M. GERT ROSENTHAL, Président du Conseil économique et social, a rappelé que la Conférence internationale sur le financement du développement a été un apport unique et significatif dans le domaine de la mobilisation des ressources aux fins du développement.  Seule l’ONU aurait pu convoquer autant de chefs d’Etat et de gouvernement pour discuter de cette question.  Seule une conférence de l’ONU aurait pu produire une Feuille de route aussi exhaustive sur le financement du développement.  Le Consensus, a ajouté le Président du Conseil, a dépassé la rhétorique en identifiant avec précision les tâches à accomplir.  L’accent mis sur l’association entre les gouvernements, la société civile, l’ONU et les différentes organisations multilatérales s’inspire de l’esprit qui est défendu par la Charte.  Le Consensus offre des orientations claires aux niveaux national et régional, et établit un mécanisme de suivi qu’il faut maintenant perfectionner. 


Venant à la Réunion de haut niveau que le Conseil a tenue avec les institutions de Bretton Woods, le Président a indiqué qu’un accord s’est dessiné sur la nécessité de renforcer la cohérence et la cohésion entre toutes les parties prenantes.  Le dialogue a été fructueux et a bénéficié, pour la première fois, de la présence de représentants de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).  En concluant, le Président a assuré que le Conseil économique et social fera tout ce qui est en son pouvoir pour jouer le rôle que lui assigné le Consensus de Monterrey, y compris la possibilité de réfléchir aux tâches futures.


M. JAMES WOLFENSOHN, Président de la Banque mondiale, a jugé important d’évaluer les progrès réalisés à la suite des engagements souscrits à Monterrey.  Les pays développés avaient promis de soutenir les pays en développement s’ils renforçaient un certain nombre de leurs capacités, et notamment en Afrique, a-t-il rappelé.  Depuis, ils ont fait des efforts, notamment pour renforcer la gouvernance, lutter contre la corruption et prendre de nouvelles mesures financières, mais il reste cependant beaucoup à faire, a remarqué M. Wolfensohn, soulignant que tout le monde savait où se trouvaient les corrompus et les corrupteurs et qu’il fallait donc passer à l’action dans ce domaine.  S’agissant de l’APD, il a souligné combien les progrès avaient été mitigés et s’est dit préoccupé par le déséquilibre entre l’allocation des ressources à certains domaines et le financement du développement.  Il a déploré le transfert négatif de ressources des pays en développement, alors même qu’ils ont un besoin crucial d’investissements dans leurs pays.  A cet égard, il a estimé qu’aucun résultat n’était possible dans le cadre de Monterrey si nous ne travaillons pas dans le cadre de partenariats, avec les pays, les autres institutions internationales et les membres de la société civile, rappelant qu’il restait à cet égard beaucoup de progrès à faire.


M. HORST KOHLER, Directeur exécutif du Fonds monétaire International, a déclaré que les perspectives économiques mondiales étaient en voie d’amélioration en dépit de risques, dont le plus important reste la dépendance excessive de l’économie mondiale à l’égard de la croissance américaine et les déséquilibres qui en résultent.  Une croissance mondiale durable reste pourtant la condition la plus importante pour marquer un progrès décisif dans la lutte contre la pauvreté, a-t-il ajouté.  Dans cette perspective, le Fonds monétaire international continue de jouer son rôle dans la mise en œuvre du Consensus de Monterrey, notamment en aidant les pays les plus démunis à établir des institutions et des politiques macroéconomiques.  Le Consensus de Monterrey ne saurait toutefois se limiter à la réduction de la pauvreté, puisqu’il envisage plus largement de construire un système financier international qui aide tous les pays à percevoir les bénéfices de la mondialisation, a précisé le Directeur exécutif.  Il a conclu en affirmant que l’efficacité du FMI comme institution de coopération reposait sur le fait que tous ses membres y disposent d’une voix et d’une représentation adéquates, et à cet égard certaines mesures ont été prises en vue d’accroître la participation des bureaux des directeurs exécutifs des pays en développement et en transition aux processus de prise de décisions.


M. FRANCISCO THOMPSON-FLÔRES, Directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce, a souligné que, pour la première fois, les engagements de Doha avaient permis de mettre les questions de développement au cœur même des négociations commerciales et a appelé la communauté internationale à garder à l’esprit ce qui s’est dit à Doha, en dépit de l’échec de Cancún.  A cet égard, il a fait valoir la nécessité d’améliorer les accès aux marchés pour les pays les plus pauvres, de clarifier les règles du commerce international et de réduire les subventions des pays développés à l’agriculture, soulignant combien les pays en développement rencontraient encore beaucoup trop d’obstacles pour accéder aux marchés des pays riches.  Jugeant essentiel de ne pas oublier l’importance de l’APD et de l’allègement de la dette, il a affirmé que, si les gouvernements le souhaitaient, les négociations de Doha pouvaient apporter des solutions très larges, bien au-delà des seules questions commerciales.  Déplorant l’échec des négociations de Cancún, il a estimé que tous les dirigeants devaient assumer la responsabilité de cet échec plutôt que de rejeter la faute les uns sur les autres, et a espéré que les consultations qui se tiendront prochainement à Genève permettraient de réaliser des progrès mesurables.  Pour que les négociations aboutissent, il a jugé essentiel de tenir davantage compte de la complexité des nouvelles alliances, et notamment les alliances des pays en développement qui font désormais entendre leurs voix.


M. RUBENS RICUPERO, Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), a souligné que les courants financiers nets sont restés inchangés en 2002.  Pour la septième année consécutive, les courant nets des ressources sont restés négatifs.  Cela laisse entendre, a-t-il prévenu, que le monde est sur le point de vivre une autre «décennie perdue».  Le seul rayon de soleil dans les courants financiers, a-t-il admis, est que les investissements étrangers directs (IED) sont restés positifs même s’ils ont diminué, en dépit des mesures prises par les pays du Sud à la suite de Monterrey.  Bien que la croissance mondiale engendre l’expansion commerciale, il est néanmoins indispensable de reprendre les négociations de l’OMC pour mettre en œuvre le Cycle de Doha, a estimé M. Ricupero.


La CNUCED, a-t-il dit, a souligné la nécessité d’une meilleure coordination des politiques économiques des grands pays industrialisés pour éliminer les déséquilibres macroéconomiques qui sont la cause essentielle de la volatilité des taux de change et des flux des capitaux.  La Charte, a rappelé M. Ricupero, attribue au Conseil économique et social le mandat de surveiller les politiques nationales.  Mais cette disposition n’a jamais été appliquée, tout comme l’article IV du document fondateur du FMI.  Cet article, a-t-il regretté, se concentre trop sur la stabilité intérieure plutôt que sur la conformité des politiques nationales avec la croissance mondiale.  M. Ricupero a donc jugé que le Conseil économique et social pourrait devenir le forum idoine pour discuter de la cohérence des politiques des pays développés nécessaire à une croissance mondiale qui, elle-même, permettrait aux pays en développement de réaliser leurs objectifs politiques.


M. MARK MALLOCK BROWN (Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement) a déclaré que le monde d’aujourd’hui est plus inégal et moins sûr que jamais. La Conférence de Monterrey a mis fin à une décennie de déclin de l’ODA, puisqu’elle est passée de 52 milliards de dollars en 2001 à 57 en 2002.  Même si 16 milliards de dollars vont être additionnés sous différentes formes, même si les engagements souscrits à Monterrey sont respectés, le total reste encore éloigné des 100 milliards minima par an, qui sont requis pour se conformer aux Objectifs de la Déclaration du Millénaire, a-t-il souligné.


Une des clefs des engagements pris à Monterrey était l’agrément par toutes les parties de l’importance de la prise en charge nationale des stratégies de développement. Le système des Nations Unies, sous la coordination du Groupe de développement des Nations Unies, que je dirige, a travaillé d’arrache pied pour appliquer le Consensus, cherchant à fournir une assistance concrète et coordonnée aux pays qui se sont clairement alignés sur les Objectifs de la Déclaration du Millénaire.  Enfin, M. Brown a déclaré qu’il fallait s’investir de nouveau et se réengager dans un esprit de partenariat entre les pays riches et pauvres, comme nous l’avons vu à Monterrey.


M. J. LINTNER, Vice-Président de la branche financière et administrative de la Banque asiatique du développement, a souligné que la forte représentation des pays en développement dans leur organisation avait permis à la Banque de jouer un rôle significatif en matière de bonne gouvernance et en ce qui concerne la facilitation financière, qui va dans le sens d’une plus grande intégration mondiale.  Il a fait valoir que la Banque soutenait le “bien public régional” et mettait tout particulièrement l’accent sur les besoins des plus petits pays, qui sont souvent les plus pauvres et pourtant ceux qui se font le moins entendre.  Pour ce qui est des engagements de Monterrey, il a affirmé que la Banque asiatique de développement prenait des mesures spéciales, en étant davantage axée sur les résultats, en améliorant les systèmes d’évaluation à tous les niveaux ainsi que les processus bilatéraux avec les institutions et les donateurs.  En outre, il a déclaré que son institution accordait désormais plus de prêts à des conditions favorables à l’égard des pays en développement, qu’elle étendait ses programmes financiers, notamment en facilitant les investissements étrangers directs.  La Banque aide les gouvernements à améliorer le climat commercial ainsi que les services fiscaux et douaniers, a-t-il poursuivi, et elle renforce son travail d’approche et ses partenariats avec les organisations régionales et internationales.  Enfin, il a souligné que tous les progrès entrepris par cette banque régionale permettaient de renforcer les perspectives régionales relatives aux engagements de Monterrey.


Mme MERVAT TALLAWY, Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), au nom des cinq commissions régionales de l’ONU, a estimé que les commissions sont particulièrement bien placées pour intégrer l’application du Consensus de Monterrey aux résultats des autres conférences internationales dont le Programme de mise en œuvre de Johannesburg.  Parlant de la détérioration de la situation économique dans les différentes régions, elle a jugé indispensable d’améliorer l’accès aux marchés des pays en développement par l’élimination des subventions agricoles  Elle a souligné la nécessité d’augmenter l’APD de manière substantielle.  Le développement a besoin de financement, d’investissement et de possibilités d’échange et aucun de ces éléments n’est mis à la disposition des pays en développement, a-t-elle regretté en mettant aussi l’accent sur le poids de la dette.


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