PROFITANT D’UNE TREVE DANS LES COMBATS A MONROVIA, LES AGENCES HUMANITAIRES REPRENNENT LEURS ACTIVITES

                                                            IHA/786

PROFITANT D’UNE TREVE DANS LES COMBATS A MONROVIA, LES AGENCES HUMANITAIRES REPRENNENT LEURS ACTIVITES

(adapté de l’anglais)

New York, 2 juillet 2003 (OCHA) -– Une trêve dans les combats à Monrovia a permis au personnel national des agences humanitaires de reprendre certaines de leurs activités de base.  Leurs efforts sont toutefois  limités par la situation sécuritaire précaire et la pénurie de fournitures de secours.  Les efforts humanitaires sont en outre compromis par le pillage des stocks de pétrole, de médicaments et de produits médicaux, ainsi que par le vol de quelque 20 véhicules appartenant aux organisations humanitaires.

Les besoins humanitaires à Monrovia restent importants compte tenu de la suspension des opérations de distribution de l’aide pendant les intenses combats de la semaine dernière.  Le manque d’eau et de services d’assainissement rendent hautement probables l’apparition de maladies contagieuses.  Les plus vulnérables sont les personnes déplacées et les réfugiés qui ne peuvent recevoir une quantité suffisante d’aide et sont souvent la cible d’actes de harcèlement de la part des groupes armés.  Les familles et les communautés qui les accueillent sont elles-mêmes confrontées à la hausse des prix des biens de première nécessité et à la menace des combats qui peuvent reprendre à tout moment.

Compte tenu du cessez-le-feu actuel, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a annoncé qu’il commencerait bientôt à évacuer les 15 000 Sierra-Léonais et autres réfugiés pris au piège à Monrovia.   De même, le Programme alimentaire mondial (PAM) a dit son intention de fournir une aide alimentaire à quelque 70 000 personnes déplacées.  De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge a dépêché huit tonnes de fournitures médicales.  Pour essayer de prévenir une épidémie de choléra, les organisations d’aide travaillent avec le Ministère de la santé à la mise en place de centres thérapeutiques de réhydratation par voie orale dans divers secteurs de la ville.  Quatre camions-citernes offerts par l’Union européenne fournissent l’eau aux abris pour personnes déplacées, tandis que la Société de la Croix-Rouge du Libéria distribue des bidons d’eau à quelques abris dans les environs de Monrovia.  Ces interventions ne sauraient toutefois suffire dans une ville d’un million d’habitants où l’eau potable n’est plus fournie depuis plus de cinq ans.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Stephanie Bunker au 212-963-1143.

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