CHARGEE D’EVALUER L’IMPACT DE LA CRISE IVOIRIENNE SUR LES PAYS VOISINS, L’ENVOYEE HUMANITAIRE POUR LA CRISE EN COTE D’IVOIRE SE REND EN GUINEE
Communiqué de presse AFR/556 |
AFR/556
IHA/756
4 février 2003
CHARGEE D’EVALUER L’IMPACT DE LA CRISE IVOIRIENNE SUR LES PAYS VOISINS,
L’ENVOYEE HUMANITAIRE POUR LA CRISE EN COTE D’IVOIRE SE REND EN GUINEE
NEW YORK, 4 février (Bureau de la Coordination des affaires humanitaires) –- Aujourd’hui en Guinée, l’Envoyée humanitaire du Secrétaire général pour la crise en Côte d’Ivoire, Carolyn McAskie, a poursuivi son évaluation de l’impact de la crise sur les pays voisins.
Pendant sa mission en Guinée, Carolyn McAskie étudiera la réponse humanitaire aux besoins créés par la crise et les moyens d’assurer la bonne coordination de cette réponse. Dans ce cadre, Carolyn McAskie envisage de rencontrer les autorités locales, les représentants de la communauté des donateurs et ceux des ONG.
Durant son séjour en Guinée, Carolyn McAskie rencontrera, dans la région de N’Zerekore, des réfugiés et d’autres personnes qui ont fui la violence en Côte d’Ivoire. Elle tentera d’évaluer l’effet des flux de populations sur les communautés hôtes. A son arrivée en Guinée, Carolyn McAskie a rendu hommage à la Guinée pour la générosité qu’elle a toujours montré envers les réfugiés qui ont fui les conflits en Afrique de l’Ouest.
Les Nations Unies estiment que plus de 50 000 Guinéens ont fui la Côte d’Ivoire pour la Guinée depuis le début de la violence en septembre. Actuellement, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) assiste près de 3 000 réfugiés ivoiriens dans le camp de Nonah tandis que la Croix-Rouge guinéenne a enregistré près de 11 000 réfugiés de la Côte d’Ivoire. La Croix-Rouge guinéenne a aussi enregistré plus de 15 000 ressortissants d’autres pays africains qui ont traversé la frontière en provenance de la Côte d’Ivoire. La grande majorité de ces personnes sont en transit vers leur pays d’origine, à savoir le Libéria, le Mali, le Burkina Faso, le Ghana, le Sénégal, le Niger ou le Nigéria.
Avant le début du conflit armé en Côte d’Ivoire, le 19 septembre 2002, la Guinée avait accueilli plus de 92 000 réfugiés du Libéria et de la Sierra Leone. La Guinée figure toujours parmi les pays les moins avancés du monde comme en témoignent les chiffres selon lesquels seulement 49% de la population ont accès à l’eau potable, 45% aux soins de santé et 19% aux services d’assainissement. En novembre, les Nations Unies ont demandé aux donateurs une somme de 54 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires des Guinéens et des réfugiés qu’ils abritent.
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