SG/SM/8496

TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION PRIORITES POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE ESTIME LE SECRETAIRE GENERAL

20/11/2002
Communiqué de presse
SG/SM/8496


                                                            AFR/516


TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION PRIORITES POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE ESTIME LE SECRETAIRE GENERAL


Message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique, le 20 novembre 2002:


Le thème choisi cette année – «L’industrialisation de l’Afrique et les nouvelles technologies de l’information et des communications» – met en évidence l’importance de la révolution numérique pour les efforts que déploie l’Afrique en vue de faire reculer la pauvreté et de s’industrialiser.


Les obstacles que rencontre l’Afrique demeurent nombreux: faiblesses au niveau des ressources humaines, de l’infrastructure et des institutions, problèmes de gouvernance et tarifs douaniers défavorables à la production de biens manufacturés et à leur commercialisation sur le marché mondial.  Certes, les technologies de l’information et des communications ne sont pas une panacée, mais elles sont de nature à renforcer les assises industrielles de l’Afrique.


Les technologies de l’information constituent un élément fondamental du développement industriel.  Elles peuvent accroître l’efficacité des systèmes de production et mettre en liaison les lieux les plus distants, réduisant ainsi les frais de transport et de communication.


L’informatique gagne donc rapidement en importance dans l’activité industrielle, mais ce n’est pas tout.  Les technologies de l’information et des communications donneraient aux producteurs africains la possibilité d’accéder à de précieux renseignements sur les débouchés qui existent, ainsi que de mieux commercialiser leurs produits, grâce par exemple à des connexions entre les centres industriels et commerciaux d’Afrique et du reste du monde.  Elles pourraient aussi aider le continent à renforcer son capital humain en lui donnant accès aux possibilités de formation nécessaires à l’adoption de modes de subsistance viables, à l’enseignement à distance, accessible aux habitants des zones rurales et des lieux reculés, et à des connaissances médicales de pointe qui faciliteraient la lutte contre certaines maladies dévastatrices qui affaiblissent l’Afrique, comme le VIH/sida.


Le développement des technologies de l’information et des communications est une des priorités du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique.  Les gouvernements africains doivent faire le maximum pour aider les peuples de leurs pays à tirer parti de la révolution numérique.  Les pays développés, associés au Partenariat, doivent soutenir leurs efforts.  Je demande instamment au secteur privé, en particulier, d’examiner attentivement les possibilités d’investissement en Afrique et de collaborer avec les gouvernements et les organisations internationales pour créer des conditions propices à l’investissement.  Les organismes des Nations Unies, en particulier l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, feront aussi leur part pour veiller à ce que les technologies de l’information et des communications aident le continent à avancer sur la voie du développement industriel et, plus globalement, servent la cause du progrès et de la paix.

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