LA COOPÉRATION INTERVILLES PEUT ETRE UNE REPONSE A L’URBANISATION CROISSANTE, DECLARE LE SECRETAIRE GENERAL LORS DE LA JOURNEE MONDIALE DE L’HABITAT
Communiqué de presse SG/SM/8403 |
HAB/182
OBV/292
LA COOPÉRATION INTERVILLES PEUT ETRE UNE REPONSE A L’URBANISATION CROISSANTE, DECLARE LE SECRETAIRE GENERAL LORS DE LA JOURNEE MONDIALE DE L’HABITAT
Vous trouverez ci-après le texte du message prononcé par M. Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies, à l’occasion de la journée mondiale de l’habitat consacrée à la coopération intervilles, le 7 octobre 2002 :
Dans deux générations, les deux tiers de la population mondiale vivront dans des villes, résultat d’une évolution mondiale amorcée au cours du siècle passé. La ville est devenue un nouvel habitat pour l’humanité. Or c’est un habitat où nombre de nos anciennes idées, attitudes, coutumes et institutions nous laissent désemparés et incapables de promouvoir notre bien-être collectif.
On en voit la preuve tout autour de nous – de la manière la plus évidente dans les taudis, où l’on retrouve, au mépris de la décence commune, un grand nombre des problèmes mis en évidence par la Déclaration du Millénaire. Pour que nos villes deviennent viables, nous devons apprendre à tirer un meilleur parti des potentialités locales.
Un facteur essentiel sera la capacité des pouvoirs locaux et de leurs partenaires de mieux gérer la croissance et le changement. De nombreuses initiatives visant à renforcer les capacités locales ont été lancées aux niveaux national et international.
La coopération intervilles ajoute une nouvelle dimension à ce processus d’apprentissage. Leur pouvoir et leur influence allant croissant, les villes commencent à reconnaître l’importance de travailler ensemble pour faire face aux défis communs.
De nombreuses villes collaborent déjà sur des questions telles que le réchauffement de la planète et la pollution atmosphérique. Mais il y a de nombreux autres domaines préoccupants – la pauvreté, la criminalité et l’abus des drogues – où l’échange d’expériences et d’expertise pourrait donner des résultats importants. La coopération juridique et judiciaire peut également aider les villes à améliorer l’administration publique et à mettre en place des institutions efficaces.
Si les villes représentent l’avenir collectif de l’humanité, il est temps que nous assumions une responsabilité collective pour leur développement futur. À l’occasion de cette Journée mondiale de l’habitat, j’engage les pouvoirs locaux et les habitants des villes – riches et pauvres – à chercher les moyens de parvenir à un habitat viable pour toute l’humanité et à les partager.
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