LE SECRETAIRE GENERAL DEMANDE A TOUTES LES NATIONS DE FAIRE DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PAIX, "UNE JOURNEE DE CESSEZ-LE-FEU ET DE NON-VIOLENCE"
Communiqué de presse SG/SM/8387 |
OBV/289
LE SECRETAIRE GENERAL DEMANDE A TOUTES LES NATIONS DE FAIRE DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PAIX, "UNE JOURNEE DE CESSEZ-LE-FEU ET DE NON-VIOLENCE"
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l'occasion de la Journée internationale de la paix, célébrée le 21 septembre:
Au Siège de l’Organisation des Nations Unies, la cloche de la paix – coulée dans le métal de pièces de monnaies offertes par des enfants de tous les continents – est un symbole de solidarité mondiale. Offerte par le Japon, elle est également là pour nous rappeler que la guerre a un coût humain.
Sur le côté de la cloche, on peut lire l’inscription suivante : « Vive la paix absolue dans le monde ». Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, dans le monde entier, les gens se rassemblent pour proclamer cet idéal, pour saluer la mémoire des victimes de conflits et pour retremper leur volonté de réaliser ce vieux rêve d’un monde plus sûr et plus juste.
Cette année marque le début d’une nouvelle tradition. L’Assemblée générale a décidé que dorénavant, la Journée internationale de la paix serait observée le 21 septembre comme « une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence ». Je demande donc à toutes les nations et à tous les peuples de cesser toutes les hostilités pendant toute la journée.
Vingt-quatre heures pour : donner au personnel humanitaire un intermède pendant lequel ils pourront sauver des vies; offrir aux médiateurs un répit qui leur permette d’œuvrer à une trêve plus longue; permettre à ceux qui sont engagés dans un conflit de remettre en cause le bien-fondé de la poursuite de la violence.
Vingt-quatre heures, ce n’est pas long, mais c’est suffisant pour permettre aux dirigeants du monde de se mettre à écouter leur peuple. Certains veulent que la répression et l’intolérance cessent – ils le crieraient haut et fort s’ils pouvaient exercer leurs libertés et leurs droits fondamentaux. D’autres veulent sortir de la pauvreté et du désespoir, et le diraient aussi plus fort s’ils n’étaient pas si accablés par la lutte qu’ils livrent quotidiennement pour fournir à leurs proches de quoi manger et s’abriter.
Il incombe tout spécialement aux dirigeants d’entendre le message de la Journée internationale de la paix. Que ce message résonne loin et fort.
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