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SG/SM/8359

PROMOUVOIR DES ACTIVITES COMMERCIALES VIABLES DANS LES PAYS LES MOINS AVANCES EST LE «MOYEN LE PLUS SUR» DE SE DEGAGER DE L’ENGRENAGE DE LA PAUVRETE, DECLARE LE SECRETAIRE GENERAL

03/09/2002
Communiqué de presse
SG/SM/8359


                                                            AFR/469

                                                            ENV/DEV/694


Promouvoir des activites commerciales viables dans les pays les moins avances est le «moyen le plus sur» de se dégager de l’engrenage de la pauvrete, declare le Secretaire general


On trouvera ci-après les remarques formulées par le Secrétaire général Kofi Annan lors de la Table ronde de haut niveau tenue au titre du Pacte mondial sur la mobilisation d’investissements viables dans les pays les moins avancés, à Johannesburg le 2 septembre:


Je suis ravi de constater que vous êtes venus si nombreux assister dans le cadre du Pacte mondial à cet événement consacré à un objectif primordial: la mobilisation d’investissements viables dans les pays les moins avancés.


Mettre les marchés au service des plus démunis de la planète: tel est le redoutable défi du développement durable que seul le Pacte global est à même de relever.


Nous connaissons les limites du marché.  Les entreprises hésitent à investir lorsqu’elles sentent que les risques sont trop élevés et la rentabilité trop faible.  Très souvent, elles se heurtent à des obstacles bien réels – inefficacité de l’administration, infrastructures insuffisantes ou faible budget de l’enseignement.


Pour rompre ce cercle et sortir de l’engrenage de la pauvreté, il nous faudra unir nos efforts pour éliminer ces entraves.  Nous ne pourrons le faire que si les gouvernements, les entreprises et la société civile oeuvrent de concert et consentent à faire un effort spécial.


Promouvoir des activités commerciales viables dans les pays les moins avancés du monde est sans doute le moyen le plus sûr de se dégager de l’engrenage de la pauvreté.


En s’employant à mobiliser des investissements dans les pays les moins développés, les gouvernements, les entreprises et la société civile donnent un espoir et une chance aux plus démunis de la planète.


Réussir à susciter des investissements et des progrès réels dans ces pays et aider à y jeter les bases d’un développement durable qui fait tant défaut, est une entreprise bénéfique pour tous.


Le succès de cette action dépendra de la création de petites et moyennes entreprises dans les pays les moins développés.  Ceci est essentiel pour la santé de leur économie à long terme et pour l’approvisionnement des sociétés internationales en biens et services.


Nous avons la possibilité d’aider à concentrer nos efforts sur un groupe spécifique de pays et de mettre nos idées et nos ressources à l’épreuve. Je me réjouis à la perspective de ce débat et je demande à Mark Malloch Brown de prendre la présidence.


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