SG/SM/8351

LE SECRETAIRE GENERAL ASSURE LES PARTICIPANTS A LA REUNION SUR LES QUESTIONS DE SECURITE EN AFRIQUE CENTRALE DE L’APPUI DE L’ONU

29/08/02
Communiqué de presse
SG/SM/8351


                                                            SG/SM/8351

                                                            AFR/464

                                                            29 août 2002


LE SECRETAIRE GENERAL ASSURE LES PARTICIPANTS A LA REUNION SUR LES QUESTIONS DE SECURITE EN AFRIQUE CENTRALE DE L’APPUI DE L’ONU


On trouvera ci-après le texte du message lu au nom du Secrétaire général, M. Kofi Annan, par son Représentant en République centrafricaine, le général Lamine Cissé, à Bangui le 29 août, à l’occasion de la dix-huitième réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale :


C’est avec plaisir que je vous adresse à tous mes chaleureuses salutations.  Permettez-moi tout d’abord de remercier le peuple et le gouvernement centrafricains qui, sous la conduite du Président Ange-Félix Patassé, accueillent cette importante réunion dans leur capitale.  Je voudrais aussi féliciter les pays membres du Comité pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer afin de promouvoir la paix, la sécurité et le développement en Afrique centrale.

Cette année, votre Comité a fêté son dixième anniversaire.  Vos efforts soutenus, au cours des 10 dernières années, ont permis l’adoption d’un certain nombre de mesures visant à renforcer la confiance entre les États membres, et la création de plusieurs structures dont le but est de promouvoir la coopération régionale et la collaboration dans les domaines de la paix, de la sécurité et du développement.

Sous les auspices du Comité, les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont conclu un Pacte de non-agression et un Pacte d’assistance mutuelle.  Ils ont créé le Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale, un Centre sous-régional des droits de l’Homme et de la démocratie, et un parlement sous-régional, jetant ainsi les bases d’un véritable système de sécurité collective à l’échelle de la sous-région.  Lorsque ce système sera pleinement opérationnel, il aura, je l’espère, un impact significatif sur la prévention et le règlement des crises et des conflits en Afrique centrale.


Pour l’heure, la situation en Afrique centrale demeure préoccupante du fait de la persistance de conflits meurtriers et des conséquences désastreuses de crises antérieures.  En dépit de ses immenses richesses naturelles, l’Afrique centrale reste une des régions les plus instables et les plus défavorisées du continent. 


Il y a cependant certaines lueurs d’espoir, telles que le renforcement du processus de paix en République centrafricaine – un processus qu’appuient les Nations Unies comme en témoigne la présence à Bangui du Bureau de l’Organisation des Nations Unies en République centrafricaine (BONUCA).  Les


avancées, quoique timides, du processus de paix en République démocratique du Congo (RDC), et le rapprochement entre les belligérants d’hier – RDC et Rwanda d’un côté, RDC et Ouganda de l’autre – représentent des développements positifs pour l’avenir de la sous-région.  Un autre signe d’espoir est l’évolution de la situation en Angola où les Nations Unies viennent de créer une mission afin d’aider le peuple et le Gouvernement angolais à consolider la paix dans leur pays et à promouvoir le redressement et le développement socio-économique.


Mais, comme je l'ai maintes fois répété, sans l'adhésion sincère et durable de tous à la cause de la paix, sans une véritable prise de conscience des vertus du dialogue, de la réconciliation, du partage et du compromis, les espoirs soulevés ça et là tarderont à se concrétiser, et c'est le désespoir qui sera pour longtemps encore le lot des peuples de la région. 


Je voudrais donc, pour conclure, vous encourager à poursuivre vos efforts, et à faire preuve de détermination et d’une volonté politique ferme dans la mise en oeuvre des décisions et recommandations qui résulteront de vos travaux.  Soyez assurés que l’Organisation des Nations Unies continuera à vous fournir tout l’appui possible.


Je vous remercie.


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