LE SECRETAIRE GENERAL ENGAGE LES PUISSANCES ADMINISTRANTES A PRENDRE LES MESURES QUI S’IMPOSENT POUR L’AVENIR DES TERRITOIRES NON AUTONOMES
Communiqué de presse SG/SM/8234 |
GA/COL/3062
LE SECRETAIRE GENERAL ENGAGE LES PUISSANCES ADMINISTRANTES A PRENDRE LES MESURES QUI S’IMPOSENT POUR L’AVENIR DES TERRITOIRES NON AUTONOMES
Depuis 1960, plus de 80 millions de personnes ont accédé
à l’indépendance, rappelle M. Annan dans un message au Séminaire régional pour le Pacifique
On trouvera ci-après le texte du message communiqué par le Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion de la tenue du Séminaire régional pour le Pacifique chargé d’examiner la situation politique, économique et sociale dans les petits territoires insulaires non autonomes, du 14 au 16 mai, à Nadi (Fidji):
En cette Semaine de solidarité avec les peuples des territoires non autonomes, c’est avec plaisir que j’adresse mes salutations à tous ceux qui sont réunis à Nadi (Fidji), pendant le Séminaire régional pour le Pacifique sur la décolonisation.
La semaine prochaine, lorsque le Timor oriental rejoindra les rangs des États souverains, nous assisterons à un épisode heureux de l’histoire de la décolonisation. Depuis l’adoption, en 1960, de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, plus de 80 millions de personnes ont accédé à l’indépendance lorsque leur territoire est devenu un État indépendant, s’est intégré ou s’est librement associé à un État indépendant. Néanmoins, 16 territoires demeurent non autonomes; c’est pourquoi nous devons poursuivre nos efforts en vue d’une pleine réalisation de la Déclaration. Les séminaires tels que celui-ci, qu’organise le Comité spécial, offrent aux quelque deux millions d’habitants des territoires non autonomes une tribune où faire connaître les problèmes qu’eux seuls rencontrent.
Au cours des dernières années, le Comité a élaboré des formules nouvelles et originales pour inciter les puissances administrantes à mener un dialogue sur l’avenir des territoires. Il a recommandé que des programmes de travail soient établis, en fonction des territoires, afin que chacun d’eux puisse librement décider du statut qui lui convient et oeuvrer en faveur de son propre développement politique, social et économique. J’encourage vivement toutes les puissances administrantes à saisir cette occasion pour déterminer des arrangements futurs qui s’imposent, après avoir mené des consultations approfondies auprès des peuples des territoires, conformément aux dispositions de toutes les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale.
Le colonialisme n’a pas sa place au XXIe siècle. Je vous encourage à faire tout votre possible pour clore ce chapitre de l’histoire une bonne fois pour toutes. Dans cet esprit, je souhaite remercier le Gouvernement fidjien de son accueil généreux et vous souhaiter, à tous, un séminaire des plus fructueux.
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