EN CES TEMPS D'INCERTUDE MONDIALE, LES IDEES DU BOUDDHA SUR LA PAIX ET L'ELEVATION HUMAINE SONT PLUS PRECIEUSES QUE JAMAIS, DECLARE KOFI ANNAN A L’OCCASION DE LA JOURNEE DU VESAK
Communiqué de presse SG/SM/8225 |
EN CES TEMPS D'INCERTUDE MONDIALE, LES IDEES DU BOUDDHA SUR LA PAIX ET L'ELEVATION HUMAINE SONT PLUS PRECIEUSES QUE JAMAIS, DECLARE KOFI ANNAN A L’OCCASION DE LA JOURNEE DU VESAK
On trouvera ci-après le texte intégral du message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l'occasion de la Journée du Vesak, le 26 mai 2002 :
C’est avec grand plaisir que je vous adresse mes salutations les plus chaleureuses en cette heureuse occasion, qui marque la naissance, l’illumination et l’extinction de Gautama Bouddha.
Les nobles idéaux éthiques et humanitaires du Bouddha ont donné naissance à une tradition spirituelle vibrante qui continue, plus de 2 500 ans plus tard, à ennoblir la vie de millions de personnes. Aujourd’hui, dans le monde entier, les bouddhistes célèbrent joyeusement le message de compassion, de compréhension et de respect mutuel que le Bouddha a apporté à l’humanité.
En cette période d’incertitude à l’échelle mondiale, les idées du Bouddha concernant la paix et les possibilités les plus élevées de l’humanité sont sans doute plus précieuses que jamais. Pour avoir la moindre chance de surmonter les nombreux problèmes auxquels le monde se heurte aujourd’hui, qu’il s’agisse de paix et de sécurité, de développement ou de protection de l’environnement mondial, nous devons aller au-delà de nos stricts intérêts à court terme et avoir une perspective universelle qui nous permette de considérer le bien-être de l’humanité tout entière comme étant aussi important que le bien-être de chacun. Nous portons en nous-mêmes l’espoir d’un avenir plus pacifique, plus équitable et plus durable. Notre comportement, en tant qu’individus mais aussi en tant que membres de nos collectivités, doit être dicté par ce rêve commun.
En cette Journée du Vesak, rappelons-nous que, quelles que soient notre origine, notre race, notre culture ou notre croyance, nous ne sommes fondamentalement pas différents. Plus que toute autre chose, nous vivons ensemble sur une planète qui se rétrécit et nous n’avons d’autre choix que d’y cohabiter. Essayons donc ensemble d’aspirer au bien commun et à la coexistence harmonieuse et pacifique de tous les peuples du monde.
* *** *