ANNONCES DE PARTENARIATS POUR LUTTER CONTRE L’IMPACT DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET POUR PREVENIR LE SATURNISME
Communiqué de presse ENV/DEV/J/685 |
ANNONCES DE PARTENARIATS POUR LUTTER CONTRE L’IMPACT DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET POUR PREVENIR LE SATURNISME
JOHANNESBURG, le 31 août -- De nouvelles initiatives de partenariats de type II, élément novateur du Sommet mondial pour le développement durable qui se tient à Johannesburg (Afrique du Sud) depuis lundi 26 août, ont été annoncées cet après-midi par des gouvernements et organisations intergouvernementales et organisations non gouvernementales pour réaliser les objectifs d’Action 21, notamment dans les domaines de l’environnement, des ressources énergétiques, de la santé et de l’agriculture. Les partenariats de type II, qui sont conclus en marge du Sommet mondial, avec la participation du secteur privé et de la société civile, sont partie intégrante des documents finaux du Sommet de Johannesburg. D’autres annonces seront faites demain, dimanche 1er septembre à 10 heures.
IUCN South Africa et leurs partenaires : Johannesburg Climate Legacy and Project 2002
Cette Initiative est financée par des individus qui peuvent faire la demande d’obtention de certificats pour la préservation de l’air afin d’atténuer l’impact des gaz carboniques. Des sociétés commerciales peuvent également suivre cet exemple en vue de s’acquitter de leurs obligations en faveur du développement durable. Vingt-huit projets visant à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre ont déjà été déposés auprès du Groupe de travail technique chargé de la question du climat à Johannesburg. Un tel partenariat permettra de réduire sensiblement les effets négatifs de la pollution, en encourageant l’utilisation de ressources énergétiques plus saines et en sensibilisant le public aux risques que causent les émissions de gaz à effet de serre. L’Institut international pour la conservation de l’énergie en partenariat avec la Fondation pour la recherche en ingéniérie civile (IILEC Africa, website :cerf.org.iiec ; Directrice Mme Melissa White Head, œuvre pour bâtir un avenir efficace et renouvelable.
Alliance pour l’éradication du saturnisme (Alliance to End Childhood Lead Poisoning): Initiative mondiale pour la prévention du saturnisme
Les effets néfastes du plomb sur la santé et l’environnement sont reconnus et compris depuis longtemps. Les causes du saturnisme et la faisabilité des solutions sont bien connues et bien documentées. De plus, les effets salutaires de la prévention sont maintenant bien établis ainsi que reconnus et l’ont découvre à présent de nouvelles possibilités d’action au niveau international. C’est dans cette optique que l’Alliance encourage les collectivités locales et les responsables civiques, par le biais de ce partenariat, à jouer un rôle positif et significatif pendant le Sommet mondial pour le développement durable et pour contribuer à édifier des villes et des communautés durables. Les documents finaux
que le Sommet adoptera devront reconnaître l’importance de la bonne gouvernance locale, de la dimension urbaine du développement durable et l’interdépendance des zones urbaines et rurales, du rôle des autorités locales pour établir des partenariats en vue de garantir un développement durable. Cette Initiative vise à renforcer les capacités des autorités locales pour assurer une meilleure efficacité des établissements humains, adopter des stratégies en matière de développement durable. Pour ce faire, l’Alliance s’est fixée pour objectif de mobiliser les ressources aux niveaux national et international afin de mettre en œuvre des programmes et partenariats axés sur le renforcement des capacités des collectivités locales, enfin de réduire en particulier la pauvreté et de développer les compétences et les ressources.
L’Afrique du Sud et ses partenaires: Initiatives pour le tourisme durable
L’accent que met le Sommet mondial pour le développement durable sur les partenariats dans le Plan d’action mondial est d’une grande importance pour l’Afrique du Sud, a déclaré le Ministre auprès du Président de l’Afrique du Sud, M. Essop Pahad. Alors que les partenariats ne constituent pas la seule forme de mise en œuvre et qu’ils sont conclus en marge du Sommet mondial, le débat sur la notion de partenariat a été utile pour aider les gouvernements et autres entités à prendre des mesures concrètes et élaborer des programmes ciblés. Pour l’Afrique du Sud, les partenariats doivent avoir un lien direct avec le développement durable et, par conséquent, avoir un impact important et intégrer les activités visées par les documents finaux du Sommet mondial. Ces partenariats devraient viser à renforcer les capacités des pays en développement, notamment par l’échange d’informations et d’expertise, et adopter une approche intégrée dans les programmes avec un leadership clairement défini.
Le Partenariat entre les Centres d’excellence pour les innovations technologiques en faveur du développement durable en Afrique (CETISA) associe des gouvernements africains et des universités pour développer et mettre en œuvre un plan d’action visant à créer des centres de technologies dans les universités africaines. Cette Initiative est co-parrainée par le Royaume-Uni, la Finlande et le Nigéria. En outre, l’Initiative Union européenne-Afrique du Sud pour les ressources hydriques, qui sera présentée à la Conférence des Ministres africains chargés des ressources en eau, le 3 septembre prochain, a pour objectif de réaliser l’objectif de l’accès à l’eau potable pour tous d’ici à 2015. Par une troisième initiative, l’Afrique du Sud a créé un partenariat intitulé « Centre pour les méthodes novatrices et le commerce durable », visant à assister les producteurs de pays en développement à faire face aux pressions croissantes imposées par l’intégration des facteurs écologiques et sociaux dans leurs stratégies en matière d’exportations.
Centre pour le droit international du développement durable : Partenariat juridique international pour le développement durable
Cette Initiative de partenariat associe des universitaires, des institutions internationales, des gouvernements, la société civile et des avocats et devrait se réaliser d’ici à 2007. Elle met l’accent sur l’application des nouvelles normes dans le domaine du développement durable et a pour objectif principal de renforcer la bonne gouvernance en matière de développement durable aux niveaux national, régional et international, en jetant les bases de la mise en œuvre de politiques environnementales par une meilleure application du droit économique, social ou de
l’environnement. Outre la recherche et l’organisation d’ateliers de travail pour familiariser des chercheurs, décideurs et la société civile - en particulier de pays en développement et de pays en transition – avec les dispositions communes du droit économique, du droit social et du droit de l’environnement, le Partenariat juridique entend renforcer les capacités nationales par la formation de tous ceux qui sont impliqués dans le processus de développement durable.
Institut international pour un avenir durable dans le monde : Programme de formation pour le développement durable et l’écovillage
L’Institut international pour un avenir durable a initié et coordonne actuellement cette Initiative de Partenariat. En étroite coopération avec le Réseau mondial pour l’écovillage qui regroupe 15 000 écovillages, l’institut axe ses efforts sur les moyens d’assurer de nouvelles sources d’énergie, l’eau potable, la restauration de l’environnement, une agriculture durable et la prise de décisions qui intègre la communauté. La mission du Village planétaire vise à assurer un développement durable en établissant des liens entre les communautés et les ressources mondiales par le biais de la formation et des services consultatifs fournis par des organisations. Par exemple, des villageois ont reçu une formation qui leur a permis de produire des fours solaires qu’ils ont utilisés dans leur village d’origine. Le micro-crédit et la gestion des ressources hydriques constituent des domaines dans lesquels ce Partenariat intervient. Par un projet, le Partenariat conjugue les méthodes traditionnelles et les méthodes modernes pour mieux gérer les ressources énergétiques et hydriques dans les villages et, en particulier dans les « townships » de Johannesburg. Une autre expérience au Sénégal, portant notamment sur les cultures organiques, a été présentée.
Le Gouvernement de Bahreïn, l’Association de Bahreïn pour le bien-être des mères et de leurs enfants, le Comité pour le développement durable et leurs partenaires: Initiative civile arabe pour la gestion des déchets
Cette Initiative a été lancée avec la participation du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le Conseil des Ministres arabes chargés de l’environnement et la société civile. Le Partenariat établi par cette Initiative vise à élaborer et à appuyer des projets dans les domaines de la gestion des déchets, du transfert des technologies, de la sensibilisation du public, ainsi que de l’échange des informations et des meilleures pratiques. L’Initiative a été lancée dans le cadre des objectifs d’Action 21 et du Sommet du Millénaire. Elle devrait permettre l’élaboration d’une stratégie pour la contribution des organisations non gouvernementales à la gestion des déchets d’ici à 2003. Le Partenariat envisagé par l’Initiative arabe met l’accent sur la participation de tous les groupes, en particulier les femmes et les jeunes, dans tous ses domaines de compétence et prévoit pour les femmes et les jeunes la création d’emplois. Par un mécanisme de coordination et de mise en œuvre, le Partenariat entend assurer un suivi efficace des progrès accomplis.
CLASP Secrétariat et ses partenaires : Programme de coopération pour l’étiquetage et l’application des normes
Par ce programme, le Partenariat établi par le Secrétariat pour la coopération en matière d’étiquetage et d’application des normes (CLASP) avec notamment le PNUD vise à garantir une meilleure efficacité de l’utilisation et de la gestion des ressources énergétiques. Cette efficacité modifie les marchés. L’impact de l’étiquetage et des normes sur l’économie des Etats-Unis donne lieu à un rapport coût-efficacité. Ce Partenariat porte sur trois domaines clé, à savoir la recherche et l’échange de l’information, la préparation de l’information et l’assistance technique aux gouvernements désireux d’établir un système d’étiquetage. Dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs d’Action 21, ce Partenariat entend contribuer à modifier les modes de production et de consommation. Le succès de l’initiative du Secrétariat de CLASP permettra de réduire de 5% l’énergie au cours des 20 prochaines années.
L’Agence européenne de l’espace et l’UNESCO: Partenariat pour une stratégie intégrée pour les observations dans le monde
Ce Partenariat, associant, entre autres l’Organisation mondiale pour la météorologie (OMM), la FAO et le PNUE, fournira un cadre pour les décisions visant à assurer une observation continue des variations clés et servira d’instance pour l’échange d’informations, permettra d’identifier les décalages qui existent entre les différents systèmes, d’encourager de nouvelles activités spécifiques et de promouvoir entre les différents groupes d’usagers tous les aspects de la mise en œuvre de la Stratégie pour des observations mondiales intégrées par des institutions nationales et internationales. Le Programme vise à établir des données nationales, régionales et internationales pour répondre aux besoins des décideurs et appuyer les programmes scientifiques et environnementaux. Le système mis en place par ce partenariat est assuré par l’utilisation de satellites in-situ, c’est-à-dire par l’observation de la terre ou de l’air. Les applications des informations fournies par ce Partenariat s’exercent selon les priorités notamment dans les domaines suivants : changements climatiques, gestion des ressources en eau douce, biodiversité, désertification, réduction des catastrophes naturelles et sécurité alimentaire.
Allemagne, Mozambique et leurs partenaires: Développement des ressources humaines dans la gestion des catastrophes naturelles
Le Programme pour le développement des ressources humaines en vue de réduire la pauvreté par la prévention et la bonne gestion des catastrophes naturelles est lancé dans le cadre d’un partenariat de type II entre le Gouvernement allemand, le Gouvernement mozambicain et le PNUD.
Ce Programme vise à renforcer les capacités de coordination et de gestion de l’Institut national pour la gestion des catastrophes naturelles et à coopérer avec les autres institutions compétentes. Il a en outre pour objectif de sensibiliser davantage le public et de renforcer les capacités au niveau régional dans le but de s’étendre à l’ensemble de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Le Programme a pour ambition de cibler toutes les autorités et institutions locales, provinciales et nationales chargées de la gestion des catastrophes naturelles et de contribuer à leurs efforts par l’expertise dans ce domaine.
Partenariats de la Belgique en faveur du développement durable
En consultation avec les autorités de différentes régions et communautés en Belgique, le Gouvernement fédéral belge a initié un processus national visant à promouvoir et à sélectionner des partenariats et initiatives volontaires en faveur du développement durable, avec pour objectif de les présenter au Sommet de Johannesburg. Ces partenariats et initiatives, associant le secteur privé et la société civile, tiendront compte des cinq principes suivants de développement durable : principe de responsabilités communes mais différenciées, principe de l’équité pour les générations présentes et futures, principe d’intégration des éléments de développement durable, principe de reconnaissance de l’incertitude scientifique et principe de participation et de bonne gouvernance. En outre, ces partenariats qui seront liés aux objectifs d’Action 21, de la Déclaration du Sommet du Millénaire ou aux résultats de type I du Sommet mondial pour le développement durable, à savoir le plan de mise en œuvre et la déclaration politique. Ils devront également refléter une approche intégrée au développement durable. Le 19 juillet 2002, le Conseil des Ministres a approuvé une liste de partenariats dont l’objectif est de réaliser des résultats tangibles portant notamment sur l’étiquetage, l’environnement et la santé, la gestion durable de l’azote en agriculture, les ressources hydriques, et les modes de consommation et de production.
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