ENV/DEV/J/681

GOUVERNEMENTS ET DIVERS PARTENAIRES S’ENGAGENT A PRESERVER LA BIODIVERSITE ET A ASSURER DE MEILLEURES RESSOURCES ENERGETIQUES ET HYDRIQUES

30/08/02
Communiqué de presse
ENV/DEV/J/681


                                                            ENV/DEV/J/681

                                                            30 août 2002


GOUVERNEMENTS ET DIVERS PARTENAIRES S’ENGAGENT A PRESERVER LA BIODIVERSITE ET A ASSURER DE MEILLEURES RESSOURCES ENERGETIQUES ET HYDRIQUES


Johannesburg, le 30 août -- Des gouvernements et quelques organisations internationales ont annoncé cet après-midi, dans le cadre du Sommet mondial pour le développement durable, des initiatives de partenariats dites de type II –associant le secteur privé et la société civile– en vue de réaliser des progrès tangibles notamment dans les domaines de l’énergie et de la biodiversité.  Ces partenariats deviennent partie intégrante du Sommet mondial, même s’ils n’ont pas été négociés par tous les participants.  En revanche, ceux qui les ont conclus s’engagent à les réaliser.


Le Japon et ses partenaires : Initiatives de partenariats


Le Gouvernement japonais a lancé six initiatives de partenariats impliquant différents ministères, notamment ceux de l’environnement et des transports, ainsi que des collectivités locales, d’autres gouvernements et des entreprises privées.  Ces initiatives portent sur trois domaines, à savoir la conservation de la biodiversité, les changements climatiques et le processus de prise de décisions informé.  Dans le cadre des efforts en faveur de la conservation de la biodiversité, un Fonds pour le partenariat relatif à  la protection d’écosystème critique (CEPF) a été établi pour appuyer les activités visant à protéger la biodiversité dans un pays en développement.  Le Japon, qui est le premier contributeur de ce Fonds, a déjà versé 5 millions de dollars pour 2002.  Il a développé avec l’Australie un réseau international pour la protection des sites d’oiseaux migrateurs.


Face aux changements climatiques, le Japon renforce, dans le cadre d’un partenariat, une stratégie régionale par le biais du Réseau Asie-Pacifique sur les changements climatiques, ainsi que les capacités de pays en développement en matière de développement durable.  Le Projet de stratégie pour de nouvelles mesures environnementales dans la Région Asie-Pacifique (APEIS) a pour objectif d’établir un nouveau cadre pour le développement durable dans la région, qui fournit une bonne base pour les processus de prise de décisions.  Des initiatives de partenariats sont également prises pour créer un centre d’informations sur les meilleures politiques et pratiques et sur les activités visant à renforcer les capacités nationales.  Le 23 mai 2002, le Ministère des transports a lancé une initiative intitulée «Stratégie mondiale pour l’observation de la planète» afin de redoubler d’efforts dans le domaine de la coopération liée à l’environnement.  Cette


Stratégie couvre les questions relatives aux changements climatiques et à la gestion des ressources en eau.  Pour leur part, des collectivités locales telles que la ville de Kitakyushu ont établi des partenariats dans la limite de leurs capacités et ressources pour contribuer à la protection de l’environnement et au développement durable.


Etant donné la situation économique dans le monde au cours de la première décennie, personne ne peut prétendre que les projets mis en place en faveur du développement durable sont parfaits.  Il faut s’attaquer de manière vigoureuse aux questions complexes sur les cadres de gouvernance économique, sociale et environnementale.


Royaume-Uni et partenaires : Partenariat pour l’énergie renouvelable et efficacité énergétique


Le Partenariat pour l’énergie renouvelable et l’efficacité en matière énergétique vise à accélérer  les marchés locaux et nationaux pour le développement et le déploiement de nouvelles sources d’énergie et des systèmes efficaces pour gérer l’énergie, dans le cadre des objectifs nationaux dans les domaines environnemental, économique, social et de la sécurité énergétique.  Outre de nombreux pays, l’ONUDI, Shell ainsi que d’autres multinationales et ONG participent à cette initiative.  Des pays comme l’Autriche, le Cambodge, la Chine, la France, l’Inde, l’Afrique du Sud et la Thaïlande ont exprimé le souhait de prendre part à ce partenariat. 


L’Institut des Nations Unies pour la recherche et la formation (UNITAR) et ses partenaires : Partenariat intitulé «Système mondial pour l’harmonisation de la classification des produits chimiques et de l’étiquetage» (GHS)


Ce partenariat a été établi avec l’OIT, l’OCDE et autres institutions internationales, les gouvernements de pays industrialisés et la société civile en vue d’informer les travailleurs et les consommateurs de l’existence d’un programme sur une santé saine.  Il a pour objectif de former et de renforcer les capacités nationales dans les pays en développement afin de favoriser la prise de conscience des dangers des substances chimiques.  A ce jour, très peu de pays disposent d’un système de classification et d’étiquetage des substances chimiques.  Ce système mondial contribuera à faciliter le commerce international.


Mexique et Australie : Encourager la coopération régionale dans le domaine de l’énergie entre les pays membres de l’Association pour la coopération économique en Asie et au Pacifique (APEC)


En juillet dernier, les Ministres de l’énergie des pays membres de l’APEC, réunis à Mexico (Mexique), se  sont engagés à renforcer la coopération régionale à long terme dans les domaines environnemental, économique et social.  Un des objectifs de ce partenariat porte sur le renforcement de l’efficacité de la politique énergétique et de la gestion des ressources en matière d’énergie.  Un groupe de travail avait été établi, dans ce cadre, pour déterminer la contribution  du secteur de l’énergie au développement économique et social des pays concernés. 


Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) : Partenariats dans les domaines de l’énergie et de la technologie


Quatre partenariats ont été établis.  Le premier vise à mieux répondre aux besoins dans le domaine du transfert de technologies.  L’approche adoptée a pour objectif de permettre aux pays en développement récipiendaires d’évaluer les progrès réalisés et d’améliorer leur productivité.  Par un second partenariat, l’ONUDI entend assister les pays en développement à remplacer les combustibles par de nouvelles sources d’énergie saine.  Le troisième partenariat a pour objectif de renforcer l’efficacité de l’énergie dans le secteur industriel.  Aux termes du quatrième partenariat, l’ONUDI et ses partenaires envisagent les moyens d’améliorer la productivité lorsque les ressources énergétiques nécessaires sont disponibles. 


Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)-Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) : Partenariats sur la prévention et l’action rapide pour répondre aux catastrophes naturelles


Certains partenariats existent déjà dans les pays affectés par les catastrophes naturelles.  Les nouvelles initiatives ont pour objectif d’assister les pays concernés à prévenir et, lorsqu’il est déjà trop tard, à faire face de manière efficace aux conséquences dévastatrices des catastrophes naturelles résultant des inondations, des feux de forêts gigantesques, des tremblements de terre, des ouragans ou des éruptions volcaniques.  Le Comité international de la Croix-Rouge y participe dans le but de contribuer à l’évaluation des dommages causés à l’environnement à long terme, en particulier en période de conflits armés.


Association australienne pour le yoga dans la vie quotidienne et Partners Desert Rainwater Harvesting Initiative.


Cette Initiative a été prise en réponse à la crise croissante des ressources en eau que connaissent les régions arides en Inde.  Elle a pour but de réduire la pauvreté et de fournir de l’eau dans les zones rurales les plus reculées du Rajasthan.  Des solutions à long terme pourront être apportées aux communautés locales, grâce à cette Initiative, en combinant des techniques traditionnelles pour irriguer les terres avec des méthodes de planification et de gestion plus modernes. 


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