ENV/DEV/713

LANCEMENT DE L’ANNEE INTERNATIONALE DE L’EAU DOUCE

12/12/2002
Communiqué de presse
ENV/DEV/713


                                                            ENV/DEV/713

                                                            OBV/319

                                                            12 décembre 2002


LANCEMENT DE L’ANNEE INTERNATIONALE DE L’EAU DOUCE


A l’occasion du lancement de l’Année internationale de l’eau douce 2003, un débat sur la problématique de l’eau douce s’est tenu ce matin à New York.  Au cours de ce dialogue animé par M. Shashi Tharoor, Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, Mme Louise Frechette, Vice-Secrétaire générale, a rappelé que l’idée de l’Année internationale de l’eau douce revenait au Président de la République du Tadjikistan.  Aujourd’hui, plus d’un milliard d’hommes, de femmes et d’enfants n’ont pas accès à l’eau potable ni aux services d’assainissement.  Avec l’augmentation de la consommation, la persistance de pratiques non durables, la question de l’eau potable n’en deviendra que plus urgente dans le futur, a-t-elle ajouté.  Si les choses continuent ainsi, dans moins de vingt ans, les deux tiers de la population mondiale souffriront d’une pénurie modérée à sévère d’eau.  Cela ne saurait être toléré.  Les investissements nécessaires pour éviter ce scénario catastrophe sont à notre portée.


Le Ministre des affaires étrangères du Tadjikistan, M. Talbak Nazarov, s’est félicité de l’accueil donné à l’idée lancée par son pays à la fois aux Nations Unies et lors du Sommet de Johannesburg.  Cela témoigne de l’importance vitale du problème de l’eau pour le monde et de la nécessité de travailler de concert pour y faire face.  M. Nitin Desai, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, a rappelé que l’eau douce avait été l’une des priorités du Sommet de Johannesburg.  L’eau, a-t-il insisté, est une question stratégique.  Une bonne gestion des ressources en eau et de l'accès à l'eau a un effet d’entraînement extrêmement important sur le développement durable.  Pour lui, la question de la qualité de l’eau est aussi importante que celle de la disponibilité.  L’Année internationale de l’eau douce doit être l’occasion de sensibiliser et d’informer le public sur les enjeux des années à venir.


M. Milos Alcalay (Venezuela) au nom du Groupe des 77 et la Chine, a souligné que l’accès à l’eau salubre et potable constitue un droit inaliénable de l’être humain dont une grande partie de la population mondiale ne jouit toujours pas.  La question de l’eau fut d’ailleurs au centre de la Conférence de Dubaï sur la coopération Sud-Sud.  Pour sa part, Mme June Clarke (Barbade) s’est exprimée sur les défis qui se posent aux petits Etats insulaires.  Un seul mot résume la situation dans laquelle ils se trouvent: vulnérabilité.  M. Gourisankar Ghosh, Directeur exécutif de Conseil de concertation pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement (WSSCC), a expliqué que la campagne “WASH”, lancée par le WSSCC, est destinée à sensibiliser et à éduquer le public aux différents aspects de l’eau allant de la consommation d’eau potable, à la gestion durable en passant par


l’hygiène, et cela en mettant les gens au centre de son action.  Par ailleurs, le Conseil n’hésite pas à mettre en avant des considérations sexospécifiques pour aborder la problématique de l’eau, insistant sur le fait que dans bien des pays ce sont les fillettes qui sont chargées de transporter de l’eau pour leurs familles alors que les garçons vont à l’école et que cette situation ne saurait être tolérée à l’avenir.  L’assainissement, c’est aussi la dignité, notamment pour les femmes et les jeunes filles, a renchéri la Directrice exécutive de UN Habitat, qui a lancé un fonds pour l’eau et l’assainissement qui traite la question de l’eau dans une perspective économique et s’occupe de gérer la demande.  Par ailleurs, le Président de l’Equipe spéciale du Millénaire sur l’eau et l’assainissement a fait des remarques sur la faisabilité des objectifs du Millénaire.  Il a expliqué qu’il rencontre des barrières d’ordre technique, financier et institutionnel, mais, en dépit de cela, il devrait être possible de réaliser ces objectifs à condition de le vouloir.


En sus de présentations audiovisuelles, la chœur des enfants de l’Ecole des Nations Unies accompagné par M. Pete Seeger et M. Bob Reid a chanté la chanson de l’eau.


Déclaration liminaire


Mme LOUISE FRECHETTE, Vice-Secrétaire générale, a rappelé que l’idée de l’Année internationale de l’eau douce revenait au Président de la République du Tadjikistan.  Son initiative avait été très favorablement accueillie, pour des raisons évidentes.  Les questions relatives à l’eau sont au cœur des espoirs de paix et de développement pour le vingt-et-unième siècle.  Aujourd’hui, plus d’un milliard d’hommes, de femmes et d’enfants n’ont pas accès à l’eau potable ni aux services d’assainissement.  Et avec l’augmentation de la consommation, la persistance de pratiques non durables, la question de l’eau potable n’en deviendra que plus urgente et complexe dans le futur.


La menace à la santé, la sécurité alimentaire, l’environnement est claire, a repris Mme Fréchette.  Si les choses continuent ainsi, dans moins de vingt ans, les deux tiers de la population mondiale souffriront d’une pénurie modérée à sévère d’eau.  Nous ne pouvons pas nous permettre d’arriver à cette situation.  D’une part, cela condamnerait beaucoup de personnes à la pauvreté et à des problèmes de santé.  D’autre part, parce que les investissements nécessaires pour éviter ce scénario catastrophe sont à notre portée, a-t-elle ajouté.  Dans la Déclaration du Millénaire, les dirigeants du monde se sont engagés à réduire de moitié d’ici 2015 la proportion d’individus n’ayant pas accès à l’eau potable.  Ils se sont aussi engagés à adopter des stratégies de gestion des ressources en eau qui permettront un approvisionnement juste, équitable et durable pour tous.


L’Année internationale de l’eau douce doit permettre de sensibiliser le monde aux problèmes liés à l’eau et aux solutions possibles.  Elle doit permettre l’émergence d’idées, de stratégies et de technologies innovantes et également inciter à la participation active de tous, des enfants des écoles des communautés rurales aux Chefs d’Etat.  L’une des préoccupations récentes a été la participation du secteur privé, avec en particulier la crainte de voir le prix de l’eau flamber.  Soyons clairs: collaborer avec le secteur privé pour trouver des solutions aux problèmes de l’eau ne signifie pas que les gouvernements doivent, devraient ou pourraient, déléguer la gestion des ressources en eau au secteur privé et laisser régner la loi du profit.  Au contraire, cela suppose un dialogue entre gouvernements, secteur privé et tous les usagers pour trouver des solutions justes et respectueuses de l’environnement.  Dans tous les cas de figure, la responsabilité de la supervision et de la réglementation des questions relatives à l’eau incombe aux gouvernements, a affirmé Mme Fréchette.  Enfin, l’Année internationale doit permettre de promouvoir un dialogue pacifique.  L’eau peut être source de conflits, elle peut aussi être un facteur de coopération.  Deux tiers des plus grands cours d’eau traversent plusieurs Etats.


L’Organisation accorde un haut degré de priorité aux questions relatives à l’eau, a assuré Mme Fréchette.  En mars sera publiée la première édition du Rapport sur la mise en valeur de l’eau dans le monde, rassemblant l’expertise de 23 institutions spécialisées des Nations Unies.  Le Secrétaire général, pour sa part, a lancé la campagne sur les objectifs du Millénaire, parmi lesquels l’eau figure en bonne place.  L’Année internationale de l’eau, a-t-elle conclu, ne doit pas être une fin mais doit ouvrir la voie à de nouvelles solutions.


Le Ministre des affaires étrangères du Tadjikistan, M. TALBAK NAZAROV s’est félicité du fait que l’initiative lancée par le Tadjikistan, à savoir l’idée de l’Année internationale de l’eau soit en train de devenir réalité.  L’accueil donné à cette idée par les Etats Membres, à la fois aux Nations Unies et lors du Sommet de Johannesburg, témoigne de l’importance vitale du problème de l’eau pour le monde et de la nécessité de travailler de concert pour y faire face.  Son pays, à l’instar des autres pays d’Asie centrale, connaît d’ores et déjà des pénuries du fait de la sécheresse qui sévit dans cette région depuis quelques années, et cela en dépit du fait que le Tadjikistan est à la source de la plupart des eaux d’Asie centrale.  Beaucoup d’autres régions du monde connaissent le même type de problèmes liés soit à l’approvisionnement en eau, à la gestion durable des ressources existantes ou encore aux questions d’assainissement.  M. Nazarov a lancé un appel aux Etats Membres pour qu’ils se mobilisent ensemble, ceci dans le but de réaliser les objectifs du Millénaire en matière de développement, plus particulièrement en matière d’eau et d’assainissement…


Il faut agir collectivement et de manière synchrone pour trouver des solutions aux problèmes d’eau, a-t-il déclaré, en indiquant que le processus de règlement de ces problèmes est inconditionnellement lié à un développement stable des ressources en eau et à une gestion durable et rationnelle.  En vue de soutenir l’élan donné par le lancement de cette initiative, M. Nazarov a proposé qu’un groupe d’initiative composé de représentants des pays les plus concernés par cette question soit créé au sein des Nations Unies dans le but de promouvoir les objectifs de l’Année internationale de l’eau au plus haut niveau.


M. SHASHI THAROOR, Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, a déclaré que l’Année internationale devra permettre de relever les défis qui se posent au monde.  Il a rappelé que les causes de la pénurie en eau sont désormais bien connues: le réchauffement de la planète et un accroissement de la demande en eau.  Il est nécessaire d’assurer un accès équitable à l’eau et un bon usage des ressources naturelles.  Selon M. Tharoor, la question qui doit être débattue est de savoir ce que peuvent faire, ensemble, les Nations Unies, les gouvernements, le secteur privé et les citoyens.


M. NITIN DESAI, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, a rappelé que l’eau douce avait été l’une des priorités du Sommet de Johannesburg.  L’eau, a-t-il insisté, est une question stratégique.  Une bonne gestion des ressources en eau et de son accès a un effet d’entraînement extrêmement important sur le développement durable.  Les deux tiers des habitants de la planète connaissent aujourd’hui une pénurie modérée ou sévère en eau, a-t-il déclaré, et cela ne devrait pas s’améliorer avec le temps si rien n’est fait.  Cependant, les indicateurs mondiaux ne suffisent pas à refléter la réalité, car ce qui est important au quotidien est l’accès à l’eau.


De même, a-t-il repris, il ne s’agit pas seulement de distribuer de l’eau, il faut s’assurer que cette eau est de bonne qualité.  Les programmes de compléments nutritionnels sont étroitement dépendants de la qualité de l’eau.  Enfin, il faut garantir à tous l’accès à l’eau: cela sera un enjeu majeur si la pénurie d’eau s’étend.  Le secteur privé apporte de la technologie et des services.  Mais l’eau en tant que telle ne peut être privatisée, a-t-il insisté.  M. Desai est revenu sur les facteurs qui influent sur la pénurie d’eau, comme le réchauffement de la planète.  Les populations locales sont celles qui ont le plus à perdre, c’est donc au niveau local que la gestion de l’eau doit être définie.  Pour réaliser les objectifs du Millénaire, réduire de moitié la proportion de la population qui n’a pas accès à l’eau potable d’ici 2015, il sera nécessaire de promouvoir de nouveaux partenariats avec la société civile et les Organisations non gouvernementales.  Cela passe aussi par une éducation aux problèmes de l’eau, dès le plus jeune âge.  L’Année internationale de l’eau douce n’est pas tant un sujet de négociation qu’un dossier majeur qui doit faire l’objet d’une information et d’une sensibilisation, a-t-il conclu.


M. MILOS ALCALAY (Venezuela) au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a souhaité que l’année 2002 permette de définir les nouveaux objectifs en matière d’eau et d’assainissement pour le monde et une prise de conscience de l’ampleur des problèmes liés à l’eau.  Soulignant que l’accès à l’eau salubre et potable constitue un droit inaliénable de l’être humain, il a déploré qu’une grande partie de la population mondiale ne jouisse pas de ce droit.  Par ailleurs, 75% de toutes les maladies sont liées à la consommation d’eau contaminée ou insalubre.  Le Sommet mondial sur le développement durable a permis de faire un pas en avant pour ce qui est des objectifs à réaliser en matière d’approvisionnement en l’eau et d’assainissement.  En effet les dirigeants du monde se sont engagés à réduire de moitié le pourcentage de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable et aux services d’assainissement d’ici 2015.  Il s’agit d’un thème essentiel pour le Groupe des 77, qui a abordé cette problématique de manière prioritaire lors de la Conférence de Dubaï sur la coopération sud-sud qui a eu lieu en octobre 2002.  A cette occasion, différentes solutions viables et concrètes pour le partage et la diffusion des sciences et des technologies en matière d’eau ont été développées.  L’atelier sur l’eau potable a recommandé que chaque pays fasse des efforts pour approvisionner sa population en eau potable dans les dix prochaines années, en faisant valoir que les technologies permettant de réaliser cet objectif existent.  Par ailleurs, la Conférence de Dubaï a décidé de créer un Groupe de travail sur l’accès à l’eau potable.  Le Groupe des 77 lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle respecte les engagements pris à Johannesburg en matière d’eau et d’assainissement et qu’elle fasse preuve de la volonté politique requise pour la réalisation de ces objectifs.


Mme JUNE CLARKE (Barbade) s’est exprimée sur les défis qui se posent aux petits pays insulaires.  Un seul mot résume la situation dans laquelle ils se trouvent: vulnérabilité.  L’eau douce est en effet un élément indispensable au développement durable, a-t-elle rappelé, et ces petits Etats se caractérisent par l’ouverture de leur économie et leur faible PNB qui n’a pas les moyens d’absorber les chocs extérieurs.  Concernant l’environnement, leur vulnérabilité est évidente et souvent rappelée de manière dramatique lorsque se produisent des catastrophes naturelles.


Revenant sur la situation dans son propre pays, la Barbade, elle a rappelé que l’eau potable était l’une des priorités de son Gouvernement.  Cela est également le cas dans d’autres Etats insulaires, ainsi que l’avait confirmé une étude menée dans seize pays des Antilles.  Quand on pense aux ressources en eau, a-t-elle ajouté, il ne faut pas oublier la question de la qualité de l’eau.  Les gouvernements doivent étendre leur capacité institutionnelle à gérer cette question cruciale de l’eau.  Il faut protéger les ressources naturelles et planifier à long terme quelle sera la demande en eau.  Si les projections en confirment le besoin, il sera peut être nécessaire de mettre en place des usines de désalinisation.


“Autrefois, nous pensions que nous aurions toujours de l’eau, a-t-elle déclaré, aujourd’hui nous savons que ce n’est pas le cas.  Il est donc nécessaire d’informer les populations de cet état de fait”  Cependant, Mme Clarke considère que la question de la vulnérabilité des petits Etats insulaires ne sera pas résolue sans l’aide de la communauté internationale.  Les femmes seront appelées à jouer un rôle très important, en éduquant les générations futures à la gestion de l’eau potable, a-t-elle ajouté.


M. GOURISANKAR GHOSH, Directeur exécutif de Conseil de concertation pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement (WSSCC) a présenté le Conseil qui constitue une plate-forme sur l’eau et l’assainissement créée par les Nations Unies dans le but de développer la coopération entre différents partenaires et les ONG sur les questions relatives à l’eau.  La mission du WSSCC est de sensibiliser le grand public aux questions de gestion durable des ressources en eau et aux problèmes d’approvisionnement en eau potable.  La campagne “WASH” lancée par le WSSCC est destinée à sensibiliser et à éduquer le public aux différents aspects de l’eau allant de la consommation d’eau potable, à la gestion durable en passant par l’hygiène, et cela en mettant les gens au centre de son action.  Le WSSCC souhaite maintenant développer des partenariats au niveau national pour promouvoir ces objectifs.  Par ailleurs, le Conseil n’hésite pas à mettre en avant des considérations sexospécifiques pour aborder la problématique de l’eau, donnant comme exemple le fait que dans bien des pays ce sont les fillettes qui sont chargés de transporter de l’eau pour leurs familles alors que les garçons vont à l’école et que cette situation ne saurait être tolérée à l’avenir.  M. Gosh est convaincu que des progrès considérables sont possibles si on transmet des messages simples et clairs aux personnes, à travers des partenariats.  Il a proposé par exemple que toutes les écoles du monde assurent désormais un cours consacré aux questions d’hygiène et d’eau.  M. Gosh souhaite parvenir à lancer un message global sur la problématique de l’eau, qui soit au-delà des Nations Unies, et au- delà des ONG, un message qui touche tout le monde.


La Directrice exécutive du UN Habitat a déclaré que le programme Habitat des Nations Unies avait placé l’eau parmi ses priorités.  L’eau est un bien qui devient rare, cher et inaccessible pour une partie de la population.   L’assainissement, c’est aussi la dignité, notamment pour les femmes et les jeunes filles.  UN Habitat traite la question de l’eau dans une perspective économique et s’occupe de gérer la demande.  Cela est d’autant plus urgent que l’urbanisation galopante accroît les tensions.  Les femmes et les jeunes filles qui partaient chercher de l’eau dans les villages ne peuvent plus le faire quand elles vivent dans des bidonvilles.  L’autre aspect du problème est l’usage immodéré de l’eau.


L’eau devrait être gratuite, a-t-elle déclaré, mais dans certaines villes, les pauvres ne sont pas reliés aux réseaux municipaux.  UN Habitat intervient sur cette question.  Autre problème, a-t-elle ajouté: dans certaines villes d’Afrique, les autorités ne peuvent expliquer où part plus de la moitié de l’eau. Cela est dû à des fuites ou à une mauvaise gestion.  Un programme pour remédier à cela existe en Afrique et va être prochainement étendu en Asie.  Enfin, a-t-elle ajouté, il y a un mythe contre lequel il faut se battre: c’est de dire que l’eau est gratuite dans les villages de l’Afrique.  Ce n’est pas vrai.  Les femmes et les filles qui marchent des heures pour s’approvisionner payent cette eau à la sueur de leur front.


Le représentant de la Suisse a essayé de dégager les synergies existantes entre l’Année de la Montagne et l’Année internationale de l’eau en matière de développement durable.  Dans ce domaine, il faut mettre à profit les initiatives existantes et les coordonner en gardant à l’esprit qu’en matière de développement, la continuité est le maître mot.


Par ailleurs, le Président de l’Equipe spéciale sur l’eau et l’assainissement a fait part de remarques sur la faisabilité des objectifs du Millénaire dans ce domaine.  Il a expliqué qu’il rencontre des barrières d’ordre technique, financier et institutionnel, mais, en dépit de cela on devrait être en mesure de réaliser ces objectifs à condition de le vouloir.  A cet égard l’exemple de l’Afrique du Sud devrait être suivi par un grand nombre de pays.  En conclusion, il a déclaré que l’accord de la communauté internationale sur ces objectifs, le démarrage des travaux de l’Equipe spéciale du millénaire pour l’eau et l’assainissement et le lancement de l’Année internationale de l’eau douce devrait donner l’élan nécessaire à la réalisation des objectifs du Millénaire.


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