LES TRAVAUX DE LA REUNION PREPARATOIRE DE BALI SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ENREGISTRENT DES PROGRES
Communiqué de presse ENV/DEV/642 |
Comité préparatoire du Sommet mondial
pour le développement durable
Quatrième session
LES TRAVAUX DE LA REUNION PREPARATOIRE DE BALI SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ENREGISTRENT DES PROGRES
BALI, 30 mai 2002 -- Les négociations vont bon train au Centre international de conférences de Bali qui abrite, du 27 mai au 7 juin, la dernière session du Comité préparatoire du Sommet mondial pour le développement durable. Selon un fonctionnaire du Département des affaires économiques et sociales internationales (DESA) du Secrétariat des Nations Unies les quelque 1342 représentants Etats membres qui négocient, sous l’œil attentif de 942 représentants d’ONG et de 144 journalistes, ont l’espoir de finaliser, dès ce vendredi, les deux plus importants documents du Sommet mondial dits « document d’application » et « document politique ».
Action 21 ayant posé comme piliers du développement durable la croissance économique, le développement social et la protection de l’environnement, ces questions qui portent sur l’équilibre des systèmes commercial et financier internationaux, l’élimination de la pauvreté et la modification des modes de production et de consommation non viables tiennent le haut du pavé à Bali. Des progrès sont donc attendus sur l’établissement du lien entre Doha, Monterrey et Johannesburg. En d’autres termes, sur la manière de faire en sorte que les textes de Johannesburg conduisent à une mise en œuvre réelle des engagements pris à la réunion de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Doha – cycle du développement– et à la Conférence internationale sur le financement du développement à Monterrey – accroissement de l’aide publique au développement (APD)-.
L’accès aux marchés des produits du Sud et la suppression des subventions à l’exportation et des pratiques ayant des effets de distorsion sur le commerce ainsi que le respect des engagements pris en matière d’APD et son renforcement de son efficacité et la bonne gouvernance sont en cours de négociations et des progrès sont enregistrés, selon l’avis du Secrétariat de l’ONU
Pour ce qui est de la protection de l’environnement, les choses avancent sur les questions de l’eau, de l’énergie, des forêts, des océans et de la biodiversité. En l’occurrence, les discussions portent surtout la mise en place de programmes décennaux sur le rendement des ressources en eau et en énergie. Il faut aussi signaler la question de l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et celle de la responsabilité du monde des entreprises et de l’industrie à l’égard des objectifs du développement durable qui sont toujours en discussion.
Globalement, les négociations se tiennent au sein de trois groupes de travail et de divers groupes de contact, à partir d’un document, de neuf chapitres et 100 paragraphes, préparé par le Président du Comité préparatoire, M. Emil Salim, ancien Ministre indonésien de l’économie. Le texte est fondé sur les positions défendues par les Etats membres au cours des précédentes sessions préparatoires. Les chapitres I à IV sont confiés au Groupe de travail I qui se voit ainsi chargé de l’introduction, de l’élimination de la pauvreté, de la modification des modes de consommation et de production non viables, et de la protection et la gestion des ressources naturelles aux fins du développement économique et social.
Le Groupe de travail II est lui chargé des chapitres V à IX concernant le développement durable à l’époque de la mondialisation, la santé, le développement durable des petits Etats insulaires en développement, les initiatives en faveur du développement de l’Afrique et les moyens d’exécution. Le Groupe de travail III élabore, de son côté, un document sur le cadre institutionnel du développement durable.
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