LES RESSOURCES EN EAU, L’ENERGIE ET L’ERADICATION DE LA PAUVRETE REPRESENTENT ENTRE AUTRES, LES THEMES SOUS CONSIDERATION A LA REUNION PREPARATOIRE DE BALI
Communiqué de presse ENV/DEV/638 |
Comité préparatoire du Sommet mondial
pour le développement durable
Quatrième session
LES RESSOURCES EN EAU, L’ENERGIE ET L’ERADICATION DE LA PAUVRETE REPRESENTENT ENTRE AUTRES, LES THEMES SOUS CONSIDERATION A LA REUNION PREPARATOIRE DE BALI
BALI, 28 mai 2002 -- Les ressources en eau, l’énergie et l’éradication de la pauvreté constituent, entre autres, les principaux thèmes sur lesquels les négociations ont porté aujourd’hui à Bali dans le cadre des travaux préparatoires du Sommet mondial sur le développement durable qui se tiendra à la fin du mois d’août à Johannesburg. Les négociations qui se déroulent jusqu’ici au sein de deux groupes de travail qui examinent essentiellement un document dit du Président se poursuivront jusqu’à la fin de la semaine afin de permettre à la réunion de haut niveau qui débutera la semaine prochaine d’en examiner le contenu.
S’agissant de ces négociations, la délégation indonésienne a indiqué, au cours d’une conférence de presse, qu’elles se poursuivent sur le chapitre consacré aux moyens d‘exécution parce qu’ils concernent les questions cruciales de financement, du commerce et de la mise en place d’un environnement favorable au développement durable. Les difficultés portent, en particulier, sur les modalités d’utilisation de l’aide publique au développement (APD) et, en la matière, sur les liens à établir entre la quatrième réunion ministérielle de l’OMC de Doha, la Conférence internationale sur le financement du développement de Monterrey et le Sommet mondial pour le développement durable de Johannesburg. La question est de savoir comment faire en sorte que les promesses faites en matière d’APD lors des deux premières réunions se concrétisent pour financer le développement durable. A ce propos, des propositions en discussion portent entre autres sur l’opportunité de recourir aux droits de tirage spéciaux du Fonds monétaire international (FMI).
Au titre des autres propositions en discussion, le représentant du Secrétariat du Sommet mondial a cité la création d’un fonds mondial de solidarité pour la lutte contre la pauvreté et la mise en place de programmes de travail pour l’eau et l’énergie. Des idées ont également été avancées sur la mise au point d’un mécanisme international pour la gouvernance du développement durable. Selon la même source, les délégations à Bali ont l’intention de terminer leurs négociations à la fin de cette semaine et de finaliser le texte avant le débat au niveau ministériel, prévu les 5, 6 et 7 juin, qui doit clôturer les travaux de la dernière session du Comité préparatoire auxquels participent, à ce jour, 144 pays représentés par 2900 personnes dont 1156 représentants d’Etats membres, 747 représentants d’ONG et 134 journalistes.
Le dialogue multipartite, qui a commencé hier sur le thème de la «Gestion du développement durable», a porté sur les thèmes du «Renforcement des capacités aux fins du développement durable» et du «Cadre des initiatives en matière de partenariat concernant les grands groupes». Les neuf grands groupes identifiés comme parties prenantes du développement durable dans Action 21 –Programme d’action adopté en 1992 au Sommet Planète Terre de Rio– sont précisément ceux qui occupent le devant de la scène dans ce dialogue multipartite.
Hier, lors du premier segment du dialogue, les grands groupes des femmes, des peuples autochtones, des ONG, de travailleurs et des syndicats, des autorités locales, des entreprises et de l’industrie, ainsi que des milieux scientifiques et techniques, des agriculteurs, et des jeunes ont présenté chacun un document de concertation** pour enrichir le dialogue qui leur permet ainsi de faire le point, avec les Etats membres, les fonds et programmes des Nations Unies et les institutions de Bretton Woods, des progrès accomplis dans la mise en œuvre d’Action 21 et des actions à entreprendre.
** Les rapports de ce dialogue seront présentés au cours d’une séance plénière prévue pour demain, mercredi 29 mai. Il faut s’attendre à ce qu’à cette occasion, le nouveau concept de «partenariats de type 2» soit une nouvelle fois défendue. Contrairement, aux partenariats de type 1 qui ne concernent que les gouvernements, ceux du type 2, impliquant les neuf grands groupes aux côtés des gouvernements et des organes intergouvernementaux, sont perçus, ici à Bali, comme un moyen sûr d’améliorer la qualité de la mise en œuvre d’Action 21 par une participation pleine et entière de toutes les parties prenantes dont les activités ont un impact direct sur le développement durable.
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