LE FORUM DES NATIONS UNIES SUR LES FORETS ACHEVE LES TRAVAUX DE SA SECONDE SESSION A NEW YORK
Communiqué de presse ENV/DEV/624 |
Forum des Nations Unies sur les forêts
11e séance – après-midi
LE FORUM DES NATIONS UNIES SUR LES FORETS ACHEVE LES TRAVAUX
DE SA SECONDE SESSION A NEW YORK
Il décide de tenir sa prochaine session à Genève du 26 mai au 6 juin 2003
La seconde session du Forum des Nations Unies sur les forêts, qui se tenait à New York depuis le 4 mars dernier, s'est achevée cet après-midi par l'adoption de son rapport, présenté par Mme Ana Patricia Chaves (Costa Rica). Le Forum a notamment décidé de tenir sa troisième session à Genève, du 26 mai au 6 juin 2003 et a adopté son ordre du jour. Il a par ailleurs adopté une série de projets de décision dont l'un portant sur les critères d'examen et d'évaluation des accords internationaux relatifs aux forêts et les autres sur les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des propositions d'actions du Groupe intergouvernemental sur les forêts et du Plan d'action du Forum. Les décisions adoptées sur ce dernier point couvrent notamment les thèmes de la lutte contre le déboisement et la dégradation des forêts, de la conservation des forêts et la protection des types exceptionnels de forêts et des écosystèmes fragiles, des stratégies de remise en état et de conservation dans les pays à faible couvert forestier, de la remise en état, la restauration des terres dégradées et la promotion des forêts naturelles et plantées. Ils portent également sur les concepts, terminologie et définitions communs au Forum et sur un programme d'action à moyen terme pour la période 2002-2005.
Outre la question sensible de la lutte contre l'exploitation et le commerce illicite du bois, mentionnée à de nombreuses reprises lors du débat ministériel de haut niveau et du dialogue ministériel avec les chefs de secrétariat des organisations membres du Partenariat sur les forêts, le Forum s'est également penché sur l'examen des moyens d'exécution des propositions d'action présentées par le Groupe intergouvernemental sur les forêts, et du Plan d'action du Forum des Nations Unies sur les forêts. Il a également procédé à l'évaluation des progrès réalisés dans leur mise en oeuvre et, à ce titre, les participants ont abordé les questions relatives aux sources de financement, aux transferts de technologies écologiquement rationnelles et au renforcement des capacités aux fins de la gestion écologique rationnelle des forêts aux échelons local, national et régional.
Le Forum a par ailleurs décidé de créer deux groupes de travail présidés respectivement par MM. Hossein Moeini Meybodi (République islamique d'Iran) et Ositadinma Anaedu (Nigeria), qui ont élaboré les projets de décision soumis au Forum. Au cours de consultations informelles, présidées par Mme Ana Patricia Chaves (Costa Rica), le Forum devait s'entendre sur la création de trois groupes d'experts ponctuels chargés de traiter des thèmes devant être examinés à chacune
des sessions. Cependant, comme l'ont souligné Mme Chaves et le représentant de l'Australie, qui en assurait la facilitation, ces consultations informelles n'ont pas permis de parvenir à un consensus quant à la composition de ces groupes et le Président a proposé de renvoyer l'examen de cette question à sa troisième session. Le rôle de ces groupes d'experts serait notamment d'élaborer des recommandations sur les domaines critiques du financement et des transferts de technologies écologiquement durables ainsi que sur le contrôle, l'évaluation et l'établissement d'un cadre juridique de la gestion des ressources forestières.
En effet, la gestion des forêts est une composante essentielle du développement durable dans la mesure où elles couvrent 30% de la superficie terrestre de la planète et totalisant 3 870 millions d'hectares. En outre, 90% des forêts certifiées se trouvent dans les pays développés qui, comme le soulignait la représentante de l'Afrique du Sud à l'ouverture de la session, constituent la majorité des 12 pays qui disposent à eux seuls de l'essentiel des ressources forestières de la planète. Ces pays peuvent apporter une expertise notable aux pays en développement, notamment ceux du Bassin du Congo qui ont en partage l'une des plus grandes forêts du monde.
En ouvrant les travaux du Forum, M. Nitin Desai, Secrétaire général adjoint aux affaires économique et sociales, avait tenu à souligner l'importance de cette session dans la perspective du Sommet mondial pour le développement durable prévu à la fin du mois d'août à Johannesburg (Afrique du Sud). M. Desai avait notamment jugé que la bonne gestion des forêts, qui est un des éléments du Plan d’action historique «Action 21», adopté à Rio lors du Somme planète Terre en 1992, est étroitement liée à la protection des ressources naturelles et, partant, à la réalisation des objectifs économiques et sociaux du développement durable.
Au cours de cette seconde session, le Bureau du Forum était présidé par M. Knut Oistad (Norvège) tandis que Mme Ana Patricia Chaves (Costa Rica) et MM Ositaadinma Anaedu (Nigeria), Alexey Kornienko (Fédération de Russie) et Hossein Moeini Meybodi (République islamique d'Iran) assuraient les vice-présidences.
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