ENV/DEV/623

LA BONNE GESTION DES FORETS CONTRIBUERA AU DEVELOPPEMENT DURABLE, INDIQUENT LES DELEGATIONS

04/03/2002
Communiqué de presse
ENV/DEV/623


Forum des Nations Unies sur les forêts

1ère séance - matin


LA BONNE GESTION DES FORETS CONTRIBUERA AU DEVELOPPEMENT DURABLE,

INDIQUENT LES DELEGATIONS


Le Forum des Nations Unies sur les forêts a entamé, ce matin, les travaux de sa deuxième session de fond qui devra s’achever le 15 mars 2002.  Inaugurant ces travaux, après le Président du Forum, M. Knut Oistad de la Norvège, le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, M. Nitin Desai a souligné l’importance de cette session qui intervient au cours de la même année que le Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg qui aura lieu fin août.  La bonne gestion des forêts, qui est mentionnée dans Action 21 et fait le lien entre le développement durable et la protection des ressources naturelles pour la réalisation des objectifs économiques et sociaux du développement, a été soulignée par M. Desai dont les propos ont recueilli l’adhésion des délégations.


Le Forum tiendra une réunion de haut niveau les 13 et 14 mars au cours de laquelle les Ministres chargés de la gestion des forêts devront élaborer le texte qu'ils entendent présenter au Sommet de Johannesburg.  Au cours de cette deuxième session, le Forum a décidé d'examiner les nouvelles tendances et pratiques en matière de gestion forestière afin d'identifier les succès, les mesures correctives et la manière dont des ressources financières additionnelles pourraient contribuer à renverser la tendance à la déforestation et à la dégradation des forêts.  Les négociations au sein du Panel intergouvernemental sur les forêts et du Forum intergouvernemental sur les forêts, ont donné lieu à près de 300 propositions sur une approche commune en matière de gestion des forêts.  De plus, lors des négociations sur le Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'idée d'un mécanisme de compensation destiné aux pays promoteurs de la croissance des forêts a été lancée. 


Le Forum procédera à l'examen d'autres questions affectant la déforestation comme celle de l'impact du commerce du bois, examen auquel a été invitée l'Organisation mondiale du commerce (OMC) dont c'est la première participation aux travaux du Forum.  Dans le même ordre d'idées, le Forum examinera la question du régime de certification des produits dérivés du bois, régime par lequel les exploitants forestiers qui ont mis en oeuvre des pratiques durables de gestion forestière trouvent des débouchés à leurs produits.  Aujourd’hui, 90% des forêts certifiées se trouvent dans les pays développés; les pays en développement craignant que la certification ne soit une barrière commerciale de plus.  Le Forum a décidé de créer trois groupes d'experts pour élaborer des recommandations sur les domaines critiques du financement et du transfert de technologies écologiquement ainsi que du contrôle, de l'évaluation et de l'établissement des rapports et le cadre juridique de la gestion forestière.  Il poursuivra ses travaux au sein de ses Groupes de travail.


Outre les délégations déjà citées, ont pris la parole, ce matin, le Président du Conseil économique et social, le Président du Partenariat sur les forêts et  le Coordonnateur et Chef du Secrétariat du Forum des Nations Unies sur les forêts ainsi que les représentants des pays suivants : Venezuela, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, Espagne, au nom de l’Union européenne, Canada, Brésil, Japon, Nauru, au nom du Forum du Pacifique, Pays-Bas, Indonésie,  Australie, Chine et Afrique du Sud.


Le Forum a complété son Bureau qui est composé de M. Knut Oistad (Norvège), à la Présidence et de Mme Ana Patricia Chaves (Costa Rica) et MM. Ositaadinma Anaedu (Nigéria), Alexey Kornienko (Fédération de Russie) et Hossein Moeini Meybodi (République islamique d'Iran), aux Vice-Présidences.  Mme Chaves assumera également les fonctions de Rapporteur.


Déclarations


M. KNUT OISTAD, Président du Forum des Nations Unies sur les forêts (Norvège), a souligné l’importance de cette année pour le Forum comme l’illustre la tenue, en septembre en 2002 à Johannesburg, du Sommet sur le développement durable.  Il s’est dit confiant que le Forum apportera une contribution importante à ce Sommet.  Parlant de l’organisation des travaux de cette deuxième session, le Président a estimé qu’en dépit des difficultés pratiques, le Forum sera en mesure de progresser sur le fond.  Il a poursuivi en indiquant que le Bureau du Forum a entretenu des relations de travail étroites avec le Bureau de la Commission du développement durable qui travaille en tant que Comité préparatoire du Sommet de Johannesburg.  Il a conclu en insistant sur le fait que cette session offre une occasion unique de faire avancer le programme concernant les forêts.   


M. NITIN DESAI, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, a déclaré que la présente session du Forum des Nations Unies sur les forêts revêt une importante particulière dans la mesure où elle se réunit quelques semaines avant la troisième session du Comité préparatoire du Sommet mondial sur le développement durable.  M. Desai a souligné que le dialogue et l’échange sur les questions de gestion des forêts sont essentiels et s’est félicité du long chemin parcouru à ce jour, grâce notamment aux consultations complexes engagées depuis Rio.  Le Forum, a-t-il ajouté, permet d’examiner la question des forêts dans la perspective plus large du développement durable.  Le Secrétaire général adjoint a établi le lien entre environnement et développement, ajoutant que le développement dépendra de la façon dont nous gérerons les forêts et les terres.  Les ressources naturelles ne pourront de leur coté être protégées si l’on ne fait pas face aux enjeux du développement, a-t-il observé.  Il a recommandé aux participants de tenir compte des besoins des populations qui vivent des ressources forestières, soulignant ainsi la dimension sociale de la gestion des forêts.  M. Desai a mentionné l’attachement émotionnel à la question des forêts pour ceux qui accordent une importance à la protection de la nature.  Il s’est félicité que la gestion des forêts ait été intégrée, plus globalement, au contexte du développement durable.  Il a exhorté les participants aux Groupes de travail à ne pas perdre de vue le contexte plus global du développement durable et de la lutte contre la pauvreté, notamment dans la perspective du Sommet de Johannesburg et de la Conférence de Monterrey, notamment concernant la question du financement durable des forêts.


M. IVAN SIMONOVIC (Croatie), Président du Conseil économique et social, a souligné l’importance des liens entre le Forum et le Conseil économique et social.  Le Forum, a-t-il rappelé, est un organe subsidiaire du Conseil.  Il s’est félicité des questions inscrites à l’ordre du jour de cette session en estimant que les moyens d’intégrer les résultats du Forum aux travaux du Conseil devraient l’objet de la prochaine réunion commune des deux Bureaux.  Il a espéré que la collaboration entre ces deux instances se développera plus avant.


M. HOSNY EL-LAKANY, Président du Partenariat sur les forêts (CPF), a souligné que le partenariat avait été créé en avril 2001 à la demande de l’ECOSOC pour appuyer le travail du Forum.  Le Partenariat a pour mission de faciliter les progrès dans la mise en oeuvre des politiques forestières.  Rappelant qu’aucun organe indépendant n’a la capacité ou le mandat lui permettant de traiter de tous les engagements internationaux, il a souligné que l’intérêt du Partenariat est qu’il regroupe des organisations nationales ayant des buts communs mais que chacune dispose de son propre système de fonctionnement. 


Il a insisté sur la nécessité pour chaque Gouvernement d’envoyer un message clair aux organisations nationales afin qu’elles appuient les travaux du Partenariat pour renforcer l’étendue de son action.  Il a ajouté que le Partenariat est le cadre propice pour appuyer les travaux du Forum et mettre en lumière les initiatives prises aux échelles locales.  Il a suggéré la mise en oeuvre d’initiatives facilitant la coopération entre les acteurs et identifiant des critères pour la mise en oeuvre des recommandations du Forum.  Il a souligné ensuite les résultats enregistrés en moins d’un an par le Partenariat qui sont contenues dans un rapport qui sera mis à la disposition des participants.  Il a ajouté que, par le biais de partenariats, le CPF publié de nombreux documents, dont, entre autres, une brochure sur les sources de financement durable des forêts.  Il a lancé un appel en faveur de la promotion d’une gestion écologique des forêts, soulignant que le véritable défi est d’établir des priorités en tenant compte des ressources allouées. 


M. JAGMONHAN MAINI, Coordonnateur et Chef du Secrétariat du Forum des Nations Unies sur les forêts, a rendu compte des préparatifs du débat ministériel en attirant l’attention sur le document de travail préparé à cette fin.  Les résultats de ce débat, a-t-il dit, devraient être transmis au Sommet mondial sur le développement durable.


Le représentant du Venezuela, s’exprimant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a déclaré  que cette deuxième session du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) constitue l’occasion de procéder à l’examen de l’état d’avancement du Programme pluriannuel 2001-2005.  Il a réaffirmé l’attachement de son Groupe à la Déclaration de Rio et au programme Action 21, soulignant que les pays en développement accordent une importance particulière au développement durable.  Le Groupe des 77 et la Chine soutiennent le FNUF pour qu’il puisse appliquer le Plan d’action prévu sur les forêts a souligné le représentant, insistant sur les aspects financiers et de coordination des actions menées.  Concernant le Plan d’action du FNUF sur les forêts, il a ajouté qu’un des aspects les plus importants est l’accès aux ressources financières pour les pays en développement.  Il a suggéré la promotion de transferts de technologies et la recherche scientifique ainsi que la transparence dans le commerce international des produits dérivés et non dérivés du bois.  Il a apporté le soutien du Groupe des 77 et de la Chine à la promotion de mécanismes de lutte contre le commerce illicite de ces produits.  S’agissant du reboisement, il a déclaré qu’il constitue un aspect important de la gestion des forêts et doit faire l’objet de financement international.  Il a souhaité que la création des trois groupes d’experts spéciaux respecte les critères intergouvernementaux et d’équilibre régional afin de compter des experts de pays en développement.  Il a déclaré que le Groupe des 77 et la Chine participeront activement au débat ministériel de haut niveau, ainsi qu’aux travaux du Partenariat sur les forêts.


Le représentant de l’Espagne, au nom de l’Union européenne et des pays associés, a affirmé que les pays membres de l’Union européenne travaillent individuellement et collectivement à la mise en oeuvre des propositions adoptées jusqu’ici en matière de gestion des forêts.  Pour lui, la deuxième session du Forum doit être un pas important vers l’application des principaux objectifs de l’accord international sur les forêts.  Il a dit attendre des résultats constructifs du dialogue entre les parties prenantes en insistant sur l’importance de la participation de la société civile.  Le représentant a souhaité que cette session contribue à accélérer un processus qui conduira à un système d’informations crédibles et volontaires.  Il a souhaité l’adoption d’un questionnaire provisoire concernant l’application des propositions adoptées.  Il a souhaité l’adoption de critères pour le réexamen de l’efficacité de l’accord international sur les forêts.  Terminant sur ce que l’Union européenne attend de la Déclaration ministérielle qui doit être adoptée à l’issue du segment de haut niveau, le représentant a notamment voulu qu’elle entérine le plan d’action du Forum des Nations Unies sur les forêts et le programme pluriannuel de travail.  La Déclaration, a-t-il encore dit, doit envoyer un message au Sommet mondial sur le développement durable qui insiste sur le rôle multiple des forêts et leur importance pour le développement durable et l’élimination de la pauvreté.


Le représentant du Canada a estimé que le Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) devrait déployer tous les efforts pour mettre en oeuvre des mesures pratiques sur le terrain et non pour l’élaboration de nouvelles propositions de mesures à prendre.  Il a ajouté que les sessions du FNUF devraient jouer un rôle de catalyseur et contribuer au progrès de l’état des forêts dans le monde et a appelé les participants à agir rapidement car il reste beaucoup à faire pour atteindre tous les objectifs que le Forum s’est fixés.  Il a assuré que le Canada poursuivra ses efforts relatifs à la recherche d’un aménagement forestier durable lors des discussions dans le cadre de la Convention sur la biodiversité.  Il a souligné que la coordination entre les membres du Partenariat sur les forêts (PCF) sera essentielle afin de veiller à ce que les questions soient examinées au moyen de mécanismes pertinents.  Précisant l’approche du Canada en ce qui concerne les politiques forestières, le représentant a déclaré que 94% des forêts appartiennent à l’Etat et a ajouté que la participation du secteur public fait partie intégrante de la façon dont les plans d’aménagement forestier sont élaborés.  L’initiative des forêts modèles élaborées au Canada et qui se développent à travers le monde représente un exemple de création de partenariats à l’échelle locale, nationale et internationale a observé le représentant.  Il a ajouté que la poursuite de l’aménagement forestier durable est un processus dynamique et progressif avant d’encourager le FNUF d’adopter un «modèle axé sur les résultats» afin de se préparer à l’évaluation de l’efficacité de l’arrangement international en 2005.  Il a suggéré la création d’un cadre stratégique pour réaliser cette évaluation dont les éléments essentiels comprendraient des résultats, des indicateurs de rendement et des mécanismes de suivi convenus. 


La représentante du Brésil s’est dite convaincue qu’aujourd’hui le test consiste à mettre en oeuvre les propositions qui ont déjà fait l’objet d’un accord.  Les résultats des délibérations doivent démontrer l’efficacité de ce Forum, a-t-elle souhaité en appuyant la création des trois groupes de travail.  Elle a jugé important que le message du débat ministériel au Sommet mondial sur le développement durable souligne le rôle de la gestion durable des forêts dans la réalisation du développement durable.  Ce message, a-t-elle insisté, doit contribuer à garder la question des forêts à l’ordre du jour international.  Il est temps de mettre en oeuvre pleinement, dans le cadre du Forum, les programmes tels que Action 21, les Principes généraux sur les forêts et les propositions faites par les deux instances qui ont précédé le Forum, a conclu la représentante.


Le représentant du Japon a souligné le rôle de la bonne gouvernance et de lois pertinentes dans une gestion durable des forêts.  Il a demandé le renforcement de la coopération internationale afin de lutter contre l’abattage illégal.  En tant que pays importateur de bois, le Japon veut continuer de s’attaquer à cette question.  Les délibérations du Forum, a-t-il poursuivi, doivent être plus ciblées et axées sur l’action.  A cette fin, le représentant a souligné l’importance des mécanismes de surveillance et d’établissements des rapports.  Le segment de haut niveau doit envoyer un message vigoureux et clair au Sommet mondial sur le développement durable, a conclu le représentant.


Le représentant de Nauru, s’exprimant au nom du Forum des îles du Pacifique, a fait valoir que les petits Etats insulaires en développement se heurtent à la réalité d’un environnement qui ne cesse de changer avant de souligner la nécessité de prendre des décisions urgentes.  Il a ajouté que la croissance économique doit s’accompagner d’une gestion durable des ressources naturelles, soulignant que cela est d’autant plus vrai pour les forêts et les terres des îles du Pacifique.  Il a souligné que les stratégies prévues pour les pays à faible couverture forestière sont importantes pour les petits Etats du Pacifique, avant de suggérer la promotion d’une approche intégrée pour la gestion des forêts.  Il a souligné la nécessité de disposer de financements internationaux à cette fin et a expliqué que la gestion rationnelle des forêts est essentielle.  Il s’est félicité des initiatives prises par certains grands pays insulaires qui ont adopté de nouvelles lois et des politiques définissant de meilleures pratiques dans la gestion de leurs ressources forestières.  Les îles du Pacifique, a-t-il poursuivi, ne disposent pas de suffisamment de moyens pour mettre en oeuvre les orientations du FNUF et, compte tenu de leur vulnérabilité écologique, il est important de déployer des efforts au niveau international pour leur permettre d’assurer une meilleure gestion de leurs ressources forestières.


Le représentant des Pays-Bas a rendu compte des travaux de l’atelier que son pays vient d’organiser à Accra au Ghana.  Dans ce cadre, il a souligné, en particulier, l’accord sur la mobilisation des ressources publiques et privées pour le financement de la mise en oeuvre de l’accord international en matière de gestion forestière.  Il a conclu en encourageant le Forum à examiner les résultats de cet atelier.


Le représentant de l’Indonésie a souligné qu’en matière de gestion forestière, le défi consiste, pour les pays en développement, à surmonter les contraintes intersectorielles.  L’Indonésie est toujours confrontée à des obstacles financiers, a-t-il indiqué tout en jugeant essentiel que la question des technologies écologiquement saines et des capacités nationales soit traitée dans le cadre d’arrangements multilatéraux et bilatéraux.  Le représentant a appelé à des efforts novateurs pour mobiliser les ressources financières et faciliter le transfert des technologies et le renforcement des capacités nationales.  Le représentant a appelé la communauté des donateurs à appuyer les organisations membres du Partenariat sur les forêts.  Il a souhaité que la procédure d’établissement des rapports soit rationalisée pour ne pas imposer un fardeau supplémentaire aux pays en développement.


Le représentant de l’Australie a déclaré que son pays est engagé à mettre en oeuvre les propositions d’action et les politiques sur la gestion rationnelle des forêts initiées au sein du Forum.  Il a ajouté que l’Australie a publié un manuel sur des propositions d’action pour la mise en oeuvre des recommandations du FNUF.  Le Partenariat joue un rôle essentiel en matière de collaboration aux échelles locale, nationale et internationale sur la gestion des forêts a déclaré le représentant.  Il a souhaité que le débat ministériel puisse aboutir à une position commune qui sera transmise au Sommet de Johannesburg sur le développement durable.  Il a affirmé que les forêts doivent être placées au cœur des préoccupations environnementales à l’ordre du jour de la communauté internationale.


Le représentant de la Chine a souhaité que la présente session permette d’aboutir à des résultats concrets sur les questions de reboisement, de transferts de technologies rationnelles ou de soutien aux pays en développement.  Il a souhaité que la répartition géographique ainsi que le caractère intergouvernemental des Groupes de travail soient respectés.  Il les a exhortés à procéder à une comparaison des expériences pour ce qui est de la mise en oeuvre du programme de travail et du Plan d’action élaborés par le Forum. 


La représentante de l’Afrique du Sud a souhaité à son tour que la présente session permette de progresser sur les questions qui affectent de nombreux pays en développement.  Soulignant que 12 pays constituent à eux seuls la grande majorité des pays forestiers du monde, la représentante a fait observer que de nombreux pays africains sont confrontés aux problèmes de dégradation de leurs forêts.  Ces pays, a-t-elle ajouté, sont ici pour apprendre des expériences et des performances des 12 pays qui disposent de l’essentiel des ressources forestières.  Elle a ajouté que l’une des plus grandes forêts du monde, celle du Bassin du Congo, se trouve en Afrique, soulignant que le commerce et l’abattement illégal de bois sont des sujets importants pour l’Afrique.  En tant que pays hôte du Sommet sur le développement durable, l’Afrique du Sud espère que le soutien au Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique sera pris en compte dans les recommandations du Forum a-t-elle conclu.


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