ECOSOC/6027

L’ECOSOC COMMEMORERA LE 4 OCTOBRE LE DIXIEME ANNIVERSAIRE DE LA SIGNATURE A ROME DE L’ACCORD DE PAIX POUR LE MOZAMBIQUE

02/10/2002
Communiqué de presse
ECOSOC/6027


Note aux correspondants


L’ECOSOC COMMEMORERA LE 4 OCTOBRE LE DIXIEME ANNIVERSAIRE DE LA SIGNATURE A ROME DE L’ACCORD DE PAIX POUR LE MOZAMBIQUE


Le 4 octobre prochain, le Conseil économique et social (ECOSOC) commémorera le dixième anniversaire de la signature de l’Accord de paix qui a mis fin à 16 ans de guerre civile dévastatrice au Mozambique.  La rencontre, qui se tiendra de

15 heures à 18 heures dans la salle de l’ECOSOC, réunira, entre autres intervenants, le Président de l’ECOSOC, M. Ivan Simonovic, la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Mme Louise Fréchette, le Ministre des affaires étrangères du Mozambique, M. Leonardo Santos Simao, le Président de l’Assemblée générale, M. Jan Kavan, le Président du Conseil de sécurité,

M. Martin Belinga-Eboutou, et l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), M. Mark Malloch-Brown. 


L’expérience du Mozambique est considérée comme l’un des succès les plus importants des Nations Unies en matière de consolidation de la paix après un conflit.  En effet, l’engagement en faveur de la paix de la grande majorité de la population mozambicaine, combiné à la maturité politique de ses dirigeants, ont contribué de manière décisive à la consolidation de la démocratie et à la croissance économique.  Depuis la signature de l’Accord de paix de Rome, le

4 octobre 1992, le processus de démobilisation de près de 76000 militaires et d’intégration de plus de 10000 soldats de chaque camp dans une nouvelle armée nationale unifiée a été mené avec succès, grâce notamment à la supervision de l’Opération des Nations Unies au Mozambique (ONUMOZ) qui a compté jusqu’à

6576 militaires et 1087 observateurs de police.  Cette opération a en outre permis de collecter près de 155000 armes. 


Les performances économiques du Mozambique ont été constantes, selon

le PNUD, qui souligne que le pays a souvent été au-delà des objectifs assignés.  Les signes de transformation structurelle du Mozambique sont visibles et se traduisent par des progrès dans le fonctionnement démocratique des institutions et dans le renforcement du rôle de la société civile.  Le produit intérieur brut (PIB) a connu une progression de 7,5% entre 1996 et 2001, et ce en dépit des inondations qui ont dévasté la majeure partie du sud et du centre du pays en février 2000, tandis que le Mozambique a le plus gros programme d’investissement privé sur le continent, après l’Afrique du Sud.  Mais malgré ces progrès, le Mozambique fait toujours partie des pays les plus pauvres de la planète et près de 69% de sa population vit en deçà du seuil de pauvreté.  Selon l’édition 2002 du rapport sur le développement humain du PNUD, le Mozambique se classe au 170ème rang mondial, sur 173 pays, et il est bien en dessous de la moyenne des pays de l’Afrique subsaharienne et des pays les moins avancés (PMA).


C’est pourquoi l’ECOSOC doit renouveler son appui au Mozambique afin de l’aider à faire face à la fragilité de son économie, à l’un des taux les plus élevés de VIH/sida chez les adultes (14,5%), ainsi qu’aux défis de la reconstruction post-conflit qui n’ont pas été tous surmontés.  Cette rencontre tirera en outre les enseignements de l’expérience mozambicaine qui pourront s’appliquer à d’autres pays africains émergeant d’un conflit, comme la

Guinée-Bissau par exemple. 


Pour de plus amples informations sur cette rencontre organisée par l’ECOSOC, prière de contacter Mme Lotta Tahtinen au Département des affaires économiques et sociales, tél.: (212) 917 367 22 12; E-mail: tahtinen@un.org.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.