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AG/1371

L’ASSEMBLEE GENERALE INSISTE SUR LE RESPECT DE LA VISION DE DEUX ETATS ET DU PRINCIPE «TERRE CONTRE PAIX» DANS LE REGLEMENT DU CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN

3/12/2002
Communiqué de presse
AG/1371


Assemblée générale            AG/1371

66ème séance – matin                                         3 décembre 2002


L’ASSEMBLEE GENERALE INSISTE SUR LE RESPECT DE LA VISION DE DEUX ETATS ET DU

PRINCIPE «TERRE CONTRE PAIX» DANS LE REGLEMENT DU CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN


L’Assemblée achève l’examen de la question de Palestine

et de la situation au Moyen-Orient par l’adoption de six résolutions


Clôturant ce matin son débat sur la question de Palestine et sur la situation au Moyen-Orient, entamé le 29 novembre, l’Assemblée générale, gravement préoccupée par la situation critique dans laquelle se trouve le processus de paix au Moyen-Orient, a réaffirmé, dans une résolution adoptée par 160 voix pour, quatre contre (Etats-Unis, Iles Marshall, Micronésie et Israël) et trois abstentions (Nauru, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Tuvalu), la nécessité de parvenir à un règlement pacifique de la question de Palestine qui est au cœur du conflit arabo-israélien.  Par ce texte, elle réaffirme également son plein appui au processus de paix au Moyen-Orient, qui a commencé à Madrid, ainsi qu’aux accords en vigueur entre les parties israélienne et palestinienne, et elle souligne la nécessité d’instaurer une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient. 


Se félicitant à cet égard des efforts déployés par le Quatuor et de l’Initiative de paix arabe, adoptée en mars 2002 à Beyrouth par la Ligue arabe, l’Assemblée générale souligne la nécessité de s’engager à respecter le concept de la solution de deux États et le principe de la «terre contre la paix», ainsi que la nécessité d’appliquer les résolutions 242 (1967), 338 (1973) et 1397 (2002) du Conseil de sécurité.  Elle souligne également la nécessité de mettre rapidement fin à la réoccupation de centres de population palestiniens et de cesser totalement tous actes de violence, y compris les attaques militaires, les destructions et les actes de terreur. 


Par ailleurs, concernant cette fois la situation au Moyen-Orient, une autre résolution intitulée «Jérusalem», adoptée par 154 voix pour, cinq voix contre (Etats-Unis, Iles Marshall, Micronésie, Israël et Costa Rica) et six abstentions (Albanie, Nauru, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Îles Salomon, Tuvalu et Vanuatu), rappelle, quant à elle, que l’Assemblée générale a établi que toute mesure prise par Israël en vue d’imposer ses lois, sa juridiction et son administration à la Ville sainte de Jérusalem est illégale.  La résolution souligne qu’un règlement global, juste et durable de la question de Jérusalem devrait tenir compte des préoccupations légitimes des deux parties, palestinienne et israélienne, et comporter des dispositions assorties de garanties internationales qui assurent la liberté de culte et de conscience de ses habitants, ainsi que l’accès permanent, libre et sans entrave aux Lieux saints des personnes de toutes les religions et nationalités. 


La diplomatie américaine est déterminée à contribuer à la recherche d’une paix juste et durable dans le Moyen-Orient, avait auparavant affirmé le représentant des États-Unis au cours du débat sur la situation au Moyen-Orient, avant de mentionner certains des efforts déployés par son Administration, aux côtés des pays de la région et des partenaires du Quatuor, pour parvenir à un règlement final.  Rappelant à cet égard que le Plan de Route du Quatuor, qui sera prochainement finalisé, vise, entre autres, à mettre un terme à la violence et à la terreur, à rétablir la coopération dans le domaine sécuritaire, et à restaurer le dialogue politique, le représentant a assuré que ce plan avait pour objectif final de parvenir à terme, à la coexistence de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité, tel qu’énoncé par le Président Bush le 24 juin 2002.  C’est pourquoi il a déploré que, contrairement à l’approche retenue par le Quatuor, les résolutions adoptées aujourd’hui manquent d’équilibre et de pragmatisme et placent l’Assemblée générale en position de préjuger du statut de Jérusalem et d’autres questions sensibles liées au règlement final de la question de Palestine, alors que ces questions devraient plutôt faire l’objet d’une négociation entre les parties intéressées. 


Trois autres résolutions ont également été adoptées ce matin concernant la question de Palestine sous les intitulés suivants: Division des droits des Palestiniens (Secrétariat), adoptée par 108 voix pour, quatre contre (Etats-Unis, Micronésie, Iles Marshall et Israël) et 56 abstentions; Programme spécial d’information sur la question de Palestine du Département de l’information du Secrétariat, adoptée par 159 voix pour, cinq contre (Etats-Unis, Iles Marshall, Micronésie, Nauru et Israël) et aucune abstention; et Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, adoptée par 109 voix pour, quatre contre (Etats-Unis, Iles Marshall, Micronésie et Israël), et 56 abstentions. 


S’agissant de la situation au Moyen-Orient, l’Assemblée générale a en outre adopté par 109 voix pour, quatre contre (Etats-Unis, Israël, Micronésie et Iles Marshall) et 57 abstentions, une résolution sur le Golan syrien aux termes de laquelle elle demande à Israël de reprendre les pourparlers dans la voie des négociations avec la République arabe syrienne et le Liban et de respecter les garanties et engagements déjà convenus.  Elle exige une fois de plus qu’en application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité Israël se retire de tout le Golan syrien jusqu’à la ligne du 4 juin 1967.


Outre ceux déjà mentionnés, les représentants des pays suivants se sont également exprimés: Malaisie, Inde, Népal, Australie, Chypre, Liban, Canada, Koweït, Bahreïn, Qatar et Israël.  Les pays suivants ont expliqué leur vote: Canada, Danemark, Etats-Unis, Argentine, Palestine, et République arabe syrienne.  Les délégations suivantes ont exercé leur droit de réponse: République arabe syrienne, Liban, République islamique d’Iran et Israël.


L’Assemblée générale poursuivra ses travaux demain, mercredi 4 décembre 2002, à 10 heures.


LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT (SUITE)


Déclarations


M. HASMY AGAM (Malaisie) a remarqué que la situation très instable dans la région était aggravée par le souci que représentent l’Iraq et les préparatifs militaires en cours.  Au cœur du conflit demeure le conflit palestinien, question régulièrement débattue à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité et dont les conséquences ont été tragiques pour les Palestiniens.  Les politiques et pratiques israéliennes ont eu de graves conséquences économiques et sociales, a estimé M. Agam en demandant qu’il soit mis un terme immédiat à cette situation avant qu’elle ne dégénère et mette en péril la paix et la sécurité internationales.  Il a aussi demandé la mise en place d’une force internationale pour restaurer la confiance.  Au plan diplomatique, a-t-il poursuivi, l’appui doit aller au Quatuor et à l’initiative arabe adoptée en mars dernier.  Il a souhaité la mise au point définitive de la feuille de route du Quatuor et la mise en œuvre de la vision de deux Etats séparés, telle que présentée dans la résolution 1397.


La Malaisie est également préoccupée par la situation au Liban et sur le Golan syrien, dont la population souffre de l’occupation israélienne, a ajouté le représentant, pour qui l’existence et l’extension des colonies sur le Golan occupé sont une violation du droit international.  Ces colonies restent un obstacle majeur à la reprise du processus de paix israélo-syrien suspendu depuis 1996.  L’impasse et l’absence de dialogue entre la République arabe syrienne et Israël sont une grave préoccupation dans une situation déjà explosive au Moyen-Orient.  Tout en notant certains progrès dans la mise en œuvre de la résolution 425 avec le retrait israélien du Sud-Liban, il a estimé que les violations de la Ligne bleue risquent de déclencher un conflit grave entre plusieurs parties.  Le représentant a appelé la communauté internationale à s’attacher rapidement à régler la situation dans la région et à faire tous les efforts pour désamorcer les tensions.  Sinon les éléments extrémistes auraient assez d’arguments pour mobiliser leurs partisans, a-t-il prévenu. 


M. V. K. NAMBIAR (Inde) a déploré que le Moyen-Orient ait sombré dans la régression après les efforts déployés pendant presque une décennie de négociations autour du processus de paix.  Soulignant par ailleurs le programme d’action humanitaire engagé par les Nations Unies, il a rappelé le rôle qui lui incombe dans le rétablissement de l’économie palestinienne.  Si l’Inde a demandé à Israël de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour cesser d’asphyxier l’économie palestinienne dans les territoires occupés, notamment en ordonnant l’arrêt des colonies de peuplement, elle a condamné les attentats terroristes dirigés contre des civils israéliens.  Le cycle continu de violence exige une solution politique, a ajouté le représentant, qui a appuyé les efforts du Quartet et les initiatives telles que celle du prince saoudien Abdullah, adoptée au Sommet de la Ligue arabe en mars 2002 et a exhorté les deux parties à cesser les hostilités conformément à la résolution 1435 du Conseil de sécurité.  L’Inde a regretté enfin que le retrait d’Israël du Sud-Liban en mai 2000 ait été entaché de transgressions et de provocations, incidents heureusement minimisés par la présence de la MINUL.


M. MURARI RAJ SHARMA (Népal) a rappelé que durant la deuxième Intifada plus de 2 000 vies avaient été perdues et que l’économie palestinienne avait été ruinée.  Il a affirmé que le Népal condamnait le terrorisme et également la violence contre des civils innocents, qu’elle soit perpétrée par un Etat ou par des extrémistes.  Le représentant a en outre déclaré qu’aucune solution militaire ne serait jamais possible et il a appelé les deux parties à apprendre à vivre ensemble en trouvant des compromis.  A cet égard, il a estimé que l’occupation des territoires palestiniens et l’extension des colonies juives ne permettraient jamais à Israël de vivre en paix et il a demandé à Israël de lever le siège des territoires palestiniens, de cesser d’user d’une force excessive à l’encontre des Palestiniens et d’ouvrir immédiatement et sans condition préalable des négociations politiques avec l’Autorité palestinienne.  Sans cette lueur d’espoir, les Palestiniens resteront capables de desseins extrémistes, a mis en garde le représentant.  Les Israéliens devraient être en mesure d’envoyer leurs enfants à l’école sans crainte et de vivre quotidiennement sans menace, a-t-il poursuivi.  Le destin ayant mis Palestiniens et Israéliens côte à côte, il faudra, quoiqu’ils fassent, qu’ils vivent ensemble au Moyen-Orient, a rappelé le représentant qui a estimé qu’il revenait aux deux parties de faire preuve de courage moral et d’engagement sur la voie de la paix, avec l’aide de la communauté internationale.


M. JOHN D. NEGROPONTE (États-Unis) a réaffirmé la détermination des États-Unis à contribuer à la recherche d’une paix juste et durable dans le Moyen-Orient.  La récente escalade de la violence est préoccupante à nos yeux, a-t-il poursuivi, exhortant ensuite les deux parties à prendre les mesures nécessaires pour calmer la situation et faire cesser les mots et les gestes de nature à accroître la tension.  L’objectif des États-Unis est de faire cesser la violence et la terreur dans la région et d’ouvrir la voie à la fin de l’occupation qui a débuté en 1967, a indiqué M. Negroponte.  A cette fin, les États-Unis sont étroitement engagés avec les Israéliens, les Palestiniens, les dirigeants de la région et les partenaires du Quatuor dans la recherche d’un accord final qui puisse être conclu dans les trois ans. 


Au centre de nos efforts, a-t-il poursuivi, le plan de route défini a pour objectif de promouvoir et mettre en œuvre une stratégie de réformes institutionnelles et sécuritaire au niveau palestinien, d’améliorer la situation humanitaire dans les zones palestiniennes, de mettre un terme à la violence, à la terreur et de rétablir la coopération dans le domaine sécuritaire, et enfin de restaurer le dialogue politique qui permettrait de parvenir à la réalisation de l’objectif défini par le Président américain, à savoir la coexistence de deux États, vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité.  Le plan de route en préparation précisera clairement les obligations et responsabilités de chacune des deux parties, a dit M. Negroponte, expliquant en outre que cette stratégie repose sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, sur le discours du Président Bush du 24 juin, et sur l’Initiative du Sommet de la Ligue arabe de Beyrouth.  Il a estimé que toute résolution adoptée par l’Assemblée générale devait avant tout faire preuve d’équilibre et de pragmatisme, à l’instar de l’approche retenue par le Quartuor, regrettant que les projets de résolution soumis aujourd’hui mettent l’Assemblée générale en position de préjuger du statut de Jérusalem et d’autres questions clefs liées au statut final.  Pourtant, afin de parvenir à une paix durable, ces questions devraient plutôt faire l’objet d’une négociation entre les parties a dit M. Negroponte.


M. BASSIM BLAZEY (Australie) a déclaré que, malgré la reprise des inspections sur le désarmement de l’Iraq, l’Australie demeure préoccupée par l’évolution tragique du conflit israélo-palestinien qui hypothèque l’ensemble du processus de paix dans le Moyen-Orient.  Nous devons tout mettre en œuvre pour faire cesser cette escalade de la violence et cette détérioration de la situation, a indiqué le représentant, invitant par ailleurs le Gouvernement iraquien à faire une déclaration complète et transparente concernant ses armes de destruction massive, conformément à la résolution 1441 et aux engagements qu’il a pris.  Revenant au conflit israélo-palestinien, M. Blazey a réaffirmé l’adhésion de sa délégation à la vision de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans des frontières reconnues et sûres.  A cet égard, il a jugé que le processus de négociation politique devait être engagé sur la base des résolutions 242, 338 et 1397 du Conseil de sécurité, ainsi que sur le principe de la terre contre la paix, et a exhorté les parties à reprendre au plus vite les négociations.  Israël a le droit de vivre en paix et au respect de son intégrité territoriale, a affirmé M. Blazey, tout comme les Palestiniens ont le droit de disposer d’un État souverain, cet élément étant en outre incontournable dans la recherche d’une solution négociée.  Il a ensuite exprimé les attentes de l’Australie vis-à-vis du Plan de Route qui sera prochainement présenté par le Quatuor en vue de parvenir à un règlement final d’ici à 2005 et a invité la communauté internationale à appuyer ces efforts et les deux parties, israélienne et palestinienne, à faire cesser la violence et la terreur pour consolider les chances de succès de ce plan de paix. 


M. SOTOS ZACKHEOS (Chypre) a estimé que la situation actuelle témoigne des lourdes conséquences qu’entraîne le retard pris dans le règlement du problème palestinien et a appelé au maximum de retenue dans la région dans la mesure où tout recours à la violence non seulement n’apporte aucun bénéfice mais au contraire aggrave les tensions déjà vives.  Le représentant a ensuite fermement condamné les attaques perpétrées au Kenya la semaine dernière ainsi que les attaques menées à Jérusalem et à Hébron.  Pour Chypre, la question de Palestine est au cœur du conflit du Moyen-Orient et son représentant a appelé à une solution globale et durable qui englobe les volets libanais et syriens sur la base des résolutions 242, 338 et 1397.  Les efforts et les initiatives en faveur de la paix doivent être lancés sur la base du droit international.  L’occupation suscite frustration et actes désespérés, a-t-il reconnu, mais les Palestiniens doivent se projeter au-delà de leur condition inacceptable. 


Le représentant a affirmé que son pays partageait la vision de deux Etats vivant côte à côte à l’intérieur de frontières reconnues, en paix et en sécurité.  Il a appelé au retrait israélien des régions réoccupées, à la levée des restrictions et du blocus imposés aux territoires palestiniens.  Il a également réaffirmé son opposition aux colonies illégales de peuplement et demandé qu’elles cessent.  Le représentant a appuyé les efforts du Quatuor et considéré que l’incapacité de la communauté internationale à mettre fin au problème du Moyen-Orient sape la crédibilité du système de sécurité collective.  Le monde entier doit cesser de se taire et appeler les parties à rejoindre la table des négociations pour trouver une solution juste et durable.  Une solution au Moyen-Orient amènera un plus grand sentiment de justice et de sécurité aux plans régional et international.


M. HOUSSAM ASAAD DIAB (Liban) a rappelé que le principe du droit àl’autodétermination inventé par le Président Wilson est toujours refusé au peuple palestinien, Israël encourageant les colonies de peuplement et annexant illégalement les territoires arabes.  Il a dénoncé les exactions commises par les colons juifs illégalement installés sur les territoires palestiniens occupés, qui terrorisent ses habitants pour les obliger à immigrer afin de prendre leur place.  Pourtant, le Conseil de sécurité a reconnu dans plusieurs résolutions le caractère totalement illégal de ces colonies, et l’Assemblée générale, le fait qu’à plusieurs reprises, Israël avait violé la quatrième Convention de Genève, a souligné le représentant.  Il faut qu’Israël accepte la création d’un Etat palestinien indépendant, y compris sur les territoires occupés, a exhorté le Liban.  Les pratiques israéliennes doivent contraindre la communauté internationale à agir et à ne pas seulement condamner et déplorer, mais au contraire à obliger Israël à se conformer à la légalité internationale, a insisté le représentant.  Enfin, le Liban a rappelé l’appel lancé à l’Assemblée générale par les ONG en Palestine pour qu’elle prenne les mesures nécessaires à la protection des peuples sous occupation.  L’agression d’Israël, qui s’approprie les eaux territoriales, les terres et l’espace aérien du Liban, doit cesser, a conclu le représentant.


M. PAUL HEINBECKER (Canada) a rappelé que, presque tous les jours au Moyen-Orient, des vies innocentes étaient perdues et que les conditions humanitaires se détérioraient, éloignant ainsi l’espoir de paix.  Aucun peuple de la région ne vivra en paix tant qu’ils ne vivront pas tous en paix, a fait valoir le représentant.  Nous savons tous ce qui doit être fait, a-t-il poursuivi, le terrorisme doit prendre fin et la violence, l’incitation à la haine et les activités de colonisation doivent cesser.  Soulignant que les parties ne pouvaient, par elles-mêmes, parvenir à la paix, mais qu’en même temps les autres ne pouvaient le faire à leur place, le représentant a appelé tout le monde à travailler ensemble en appui à la “carte routière” en cours d’élaboration par le Quatuor et a affirmé que son pays restait disposé à aider les parties à réaliser la vision de deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la prospérité.


M. BADER MOHAMMED AL-AWADI (Koweït) a condamné fermement tous les actes de violence et les pratiques barbares du Gouvernement israélien contre la population palestinienne et a estimé que ces actes poussaient les enfants palestiniens à la frustration et donc à réagir par la violence.  Le représentant a également estimé que la campagne féroce et sanguinaire lancée contre le peuple palestinien violait tous les principes du droit international et du droit humanitaire, affirmant que cette campagne ne visait plus seulement des civils mais également tous ceux qui aidaient la population à survivre dans ce génocide.  Affirmant que son pays appuyait les résolutions présentées à cet égard, le représentant a rappelé que le Croissant-Rouge koweïtien avait réussi à fournir une aide substantielle au peuple palestinien, malgré toutes les entraves du Gouvernement israélien à l’arrivée de cette aide. 


Par ailleurs, il a appelé le Conseil de sécurité à faire appliquer les résolutions 242, 338 et 1397 et a rappelé la responsabilité permanente des Nations Unies à cet égard.  En outre, il a affirmé que son pays soutenait les efforts du Quator dans l’élaboration d’une feuille de route.  Estimant que l’occupation israélienne de tous les territoires occupés depuis 1967 était le nœud du problème, le représentant a souligné que le conflit ne pourrait être résolu par la violence mais par le biais de négociations politiques et pacifiques, conduisant à un Etat indépendant avec comme capitale Jérusalem-Est. 


Par ailleurs, le représentant a appelé Israël à se retirer du Golan syrien, à reprendre les négociations sur le volet syro-lybien, à se retirer de tous les territoires libanais, à mettre un terme à ses menaces à l’encontre du Liban et à respecter le droit de ce pays à exploiter lui-même ses ressources naturelles.


Si M. SALAH ALI HASAN HELAL AL MALKI (Bahreïn) a condamné et dénoncé les actes de terrorisme, quels qu’ils soient, et il a affirmé que la paix ne reviendrait dans la région que si Israël cesse le terrorisme d’Etat, lève le siège des territoires occupés, met un terme aux colonies de peuplement et revient à la table des négociations.  Malheureusement, Israël a rejeté la proposition adoptée au Sommet de la Ligue arabe, affichant par ailleurs un mépris flagrant à l’égard des Nations Unies en refusant de mettre en œuvre les résolutions successives du Conseil de sécurité appelant au retrait des territoires occupés depuis 1967, et de permettre aux réfugiés palestiniens de revenir dans leurs foyers.  Bahreïn demande également à Israël de se retirer du Golan syrien occupé comme de cesser les mesures, notamment d’encouragement aux colonies de peuplement, qui contreviennent à ce retrait, ainsi que de cesser de contrôler les ressources en eau et les puits du Liban, conformément aux lois internationales.  Bien qu’Israël ait rejeté la résolution 1405 sur l’envoi d’une commission d’établissement des faits à Djénine, qu’il continue d’accumuler les armes de destruction massive, et en dépit du fait qu’il connaît aujourd’hui l’impunité, Bahreïn espère qu’un gouvernement prendra prochainement le pouvoir en Israël, qui adopterait un programme d’action favorable à la volonté de paix.


M. NASSIR ABDULAZIZ AL-NASSER (Quatar) a déploré que la voix extrémiste de la rue israélienne soit plus puissante que la voie de la paix et de la liberté et a appelé la communauté internationale à imposer une pression suffisante sur le Gouvernement israélien pour qu’il arrête ses pratiques violentes et retourne aux frontières de 1967.  Il faut condamner cette occupation détestable, a-t-il insisté, qui se manifeste entre autres par la démolition des maisons et la confiscation des terres qui sont les seuls moyens de subsistance des Palestiniens.  En outre, le représentant a fait valoir l’importance de l’initiative de paix arabe appuyée par la Ligue arabe au Sommet de Beyrouth, qui est la base d’une solution juste et durable au Proche-Orient, et a souligné l’importance de la résolution 1397.  Il a également estimé que le Quartet était capable de jouer un rôle décisif afin que deux Etats vivent côte à côte dans des frontières sûres et reconnues.  Enfin, il a émis l’espoir que la voie de la sagesse l’emporterait chez les dirigeants d’Israël afin que le conflit se termine et que la région reprenne une vie paisible et prospère.


M. AARON JACOB (Israël) a estimé que si la guerre et le terrorisme avaient caractérisé l’histoire du Moyen-Orient, il existait une voie alternative, celle du dialogue et de la réconciliation fondée sur la fin de la violence et la reconnaissance mutuelle.  Cet engagement avait permis à Israël de signer des traités de paix avec ses voisins égyptiens et jordaniens, puis permis l’amélioration de ses relations avec d’autres Etats de la région et le début du processus d’Oslo.  La violence et le terrorisme de ces deux dernières années menacent de renverser cette tendance et de nous ramener sur la voie de la confrontation.  Malheureusement, a-t-il déploré, certains Etats de la région qui pourraient aider à réduire les tensions semblent vouloir les exacerber, rendant toute négociation impossible.  Il en est ainsi de la politique du Gouvernement libanais qui tout en défendant l’indéfendable position selon laquelle Israël occupe des territoires libanais, continue de soutenir les actes d’agression transfrontaliers. 


Le représentant a rappelé qu’Israël avait retiré ses forces du Sud-Liban en mai 2000, conformément à la résolution 425.  Les responsabilités incombent désormais au Gouvernement du Liban, notamment celles de déployer ses troupes le long de la Ligne bleue et de rasseoir son autorité sur le sud de son territoire, afin de restaurer la paix et la sécurité dans cette zone.  A ce jour, il n’a donné aucune indication qu’il voulait le faire et a, au contraire, abandonné ce territoire à l’organisation terroriste du Hezbollah.  Par conséquent, le Liban continue d’être une source de tension et d’instabilité et une menace à la paix et à la sécurité.  Mais le Gouvernement syrien en est une autre qui lui aussi apporte son plein soutien au Hezbollah et à ses activités terroristes, a poursuivi le représentant.  Sans le soutien objectif de la Syrie, les opérations du Hezbollah seraient sérieusement entravées.  Pour M. Jacob, le soutien de la Syrie, même en temps que membre du Conseil de sécurité, au terrorisme va bien au-delà du seul Hezbollah et il a cité plusieurs organisations qui mènent leurs entraînements et opérations depuis leurs bases de Damas.


Enfin, le représentant a dénoncé les agissements de l’Iran, troisième soutien du Hezbollah dont il fut longtemps le vrai commanditaire, fournissant des fonds, des armes et des entraînements.  L’Iran, selon le représentant, continue de refuser le droit d’exister à Israël.  De même, le Gouvernement de l’Iraq a montré ses intentions envers Israël et d’autres Etats de la région en apportant son soutien financier au terrorisme et sa capacité à stocker des armes non conventionnelles, contrevenant aux résolutions du Conseil de sécurité.  Le désarmement de l’Iraq est une préoccupation particulière pour Israël.  La communauté internationale doit continuer de faire pression sur l’Iraq pour garantir qu’il se plie au droit international et s’assurer qu’il ne possède pas la capacité de menacer la sécurité de la région. 


M. Jacob a jugé particulièrement troublant que le Liban, la Syrie et l’Iran continuent de soutenir la terreur anti-israélienne alors que le monde s’est uni pour combattre la menace terroriste.  Les récentes attaques de Mombasa, de Moscou, de Bali et en Israël même ont confirmé que les efforts pour combattre le terrorisme ne doivent jamais se relâcher.  La communauté internationale doit continuer de condamner de tels actes et de demander des comptes à ceux qui soutiennent les meurtriers d’innocents.  Certains régimes continuent de les encourager afin d’empêcher toute paix au Moyen-Orient.  Dans cette région, a-t-il estimé, chacun marche sur le fil du rasoir entre les opportunités du monde moderne et la menace terroriste qui risque de le ramener au Moyen-Age.  Chaque Etat doit choisir la voie qu’il entend suivre.


Explications de vote


La représentante du Canada a voté en faveur des résolutions L.34 et L.35 à cause de sa ferme conviction qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit.  Elle a également condamné les actes de violence terroristes contre les civils israéliens, la référence du paragraphe 5 ne devant pas être interprétée par Israël comme un obstacle à se défendre: cependant l’exercice de ce droit doit se conformer aux dispositions du droit humanitaire international.


S’exprimant au nom de l’Union européenne, la représentante du Danemark a fermement condamné les récents actes de violence, qui ne font que bloquer le processus de réconciliation et réaffirmé sa conviction que le processus de paix représente la seule voie de sortie raisonnable du conflit.  L’Union européenne s’engage par ailleurs à travailler au sein du Quatuor sur un règlement du conflit israélo-palestinien, et appelle les deux parties à faire de même, afin de parvenir à la vision de deux États vivant côte à côte dans des frontières sûres et reconnues.  Mais l’Union européenne s’est abstenue, comme par le passé, de voter les deux résolutions L.34 et L.35, regrettant le fait que les mandats des deux organes des Nations Unies traitant de la question de Palestine ne reflètent pas suffisamment l’esprit du processus de paix. 


A propos de la résolution L.44, le représentant des Etats-Unis a affirmé que son pays s’opposait à l’intrusion des Nations Unies dans la négociation relative à Jérusalem notamment et a estimé que cette question devait être négociée directement par les deux parties.  Le représentant a également rappelé que les droits à la liberté religieuse devaient être respectés par tous.


A propos de la résolution L.45, le représentant de l’Argentine a précisé que son pays avait voté pour la résolution sur le Golan, estimant par ailleurs que l’acquisition de territoires par la force était contraire au droit international.  S’agissant du paragraphe 6, le représentant a cependant précisé que son pays ne pouvait pas préjuger des frontières d’avant 1967.


La représentante du Danemark a expliqué que l’Union européenne souhaite qu’un règlement pacifique définitif du conflit prenne en considération les aspects relevant des rapports entre Israël et la Syrie, et Israël et le Liban.  Elle s’est donc abstenue de voter en faveur de la résolution L.45, car elle contient des références géographiques qui pourraient compromettre le processus de négociations bilatérales. 


L’Observateur de la Palestine s’est félicité des résultats du vote qui reflète l’appui généralisé aux résolutions qui viennent d’être adoptées.  Il a remercié les Etats Membres qui ont voté en faveur de ces résolutions.  Il a également remercié le Président, les membres et les observateurs du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien qui a déployé de précieux efforts en vue de défendre la question de Palestine et les droits inaliénables du peuple palestinien en affirmant la responsabilité permanente des Nations Unies tant qu’une solution efficace n’aura pas été trouvée.  Mais il s’est dit atterré de voir le vote contre la résolution sur Jérusalem de la part des Etats-Unis; ce vote représente un changement négatif important dans la façon dont cette délégation avait voté auparavant; un tel vote est un soufflet au monde arabe, aux musulmans, aux chrétiens qui voudraient une situation différente dans cette ville sainte, a-t-il estimé.  Ce vote sape aussi les efforts visant à un règlement pacifique de la question de Palestine: les changements apportés à la résolution étaient minimes, effectués avec beaucoup de prudence.  La délégation américaine n’a pas tenté de discuter de texte ni de montrer les difficultés qu’elle pouvait avoir avec le texte présenté.


Ces résolutions, a poursuivi l’observateur ne préjugent pas des résultats mais ne font que réitérer les principes du droit international.  Les parties peuvent et se devront de négocier les détails d’un règlement mais sans légitimer les desseins illégaux d’Israël et en respectant les bases convenues d’un règlement.  Les tentatives de contourner les Nations Unies reviennent à autoriser Israël à légitimer ses positions et à laisser le peuple palestinien à la merci des exactions sur le terrain, le privant des bénéfices du droit et des règles existants.  L’Observateur a donc réitéré l’importance que revêtent ces résolutions. 


Il y a deux jours, a-t-il rappelé, nous avons entendu la déclaration du représentant d’Israël et nous étions effectivement optimistes car il y avait raison et modération dans cette voix.  Malheureusement quelques heures plus tard, le Premier Ministre et le Ministre des affaires étrangères ont tous deux réprimandé l’ambassadeur, disant clairement que ce qui avait été dit ne reflétait pas les positions du Gouvernement israélien, qu’il n’avait pas accepté la solution préconisant deux Etats.  Nous nous retrouvons encore une fois face au cœur du problème mais nous resterons fidèles au processus de paix et nous ne perdrons pas espoir; avec l’assistance de la communauté internationale les parties seront en mesure de surmonter l’obstacle.


A propos de la résolution L.45, le représentant de la Syrie a voté en faveur de cette résolution, qui représente un grand pas pour ceux qui croient que l’occupation du Golan syrien est à rejeter et que la construction de colonies de peuplement doit cesser.  Israël doit comprendre que l’occupation du Golan syrien est un obstacle à une paix durable dans la région.  Un règlement du conflit ne pourra être obtenu que par le retrait des troupes israéliennes de la région et le retour des populations qui en avaient été chassées, a souligné le représentant.


Droits de réponse


Le représentant de la Syrie a stigmatisé la déclaration d’Israël pleine de mensonges.  L’occupation des territoires arabes est la principale raison de la situation tragique du Moyen-Orient, a-t-il rappelé.  Il a dénoncé les actes de violence d’Israël ainsi que les tentatives de détourner l’attention de leurs exactions.  En ce qui concerne l’affirmation qui accuse la Syrie de soutenir des organisations palestiniennes, il a répondu que les Palestiniens de Syrie étaient des réfugiés qui fuyaient la persécution d’Israël.  Les officiers palestiniens en Syrie ne sont que des agents d’information qui ont ouvert un bureau d’information pour promouvoir la cause d’un peuple et les droits de l’homme.  Comment seraient-ils capables d’entreprendre des opérations dans les territoires occupés, alors que leur accès leur est interdit?  Il a dénoncé enfin les violations de la quatrième Convention de Genève par Israël et l’encouragement aux colonies de peuplement.


Le représentant du Liban a dit que son homologue israélien a affirmé que son Gouvernement avait appliqué la résolution 425, mais chacun sait qu’Israël continue depuis 22 ans d’occuper des territoires au Liban.  Il ne se serait pas retiré du Sud-Liban sans la résistance courageuse du Hezbollah;, la résistance libanaise contre Israël n’aurait pu se créer sans le rejet par Israël de la résolution 425 pendant 22 ans.  Le Gouvernement d’Israël continue de violer la résolution 425 et ses forces armées portent atteinte, chaque jour, à la souveraineté libanaise par voies aériennes terrestre et maritime.  Ce sont des actes de provocation devenus routiniers.  Israël est considéré comme la seule force d’occupation dans le monde par le Conseil de sécurité, a-t-il poursuivi.  Israël part du principe que les exigences du Liban sur ses territoires déstabilisent la paix dans la région.  Mais les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité ont été mentionnées par tous les orateurs ces derniers jours et aujourd’hui.  Est-ce que cela ne suffit pas pour faire comprendre à Israël que c’est l’occupation qui est source de tension et qui menace la paix et la sécurité partout dans le monde? a-t-il demandé  L’occupation doit prendre fin et les Etats ont le droit de l’exiger. 


Le représentant a en outre voulu corriger l’interprétation que fait Israël de la résolution 1373: le Conseil n’a jamais voulu désigner le Hezbollah, a-t-il affirmé en appelant à séparer terrorisme et résistance.  Le terrorisme, c’est Israël qui le pratique, a-t-il jugé.  Ces accusations d’Israël sont dues à la haine qu’a Israël contre la résistance libanaise qui a lutté pendant 22 ans et réussi à battre la 4è armée, la plus puissante, en l’excluant de sa terre.  Nous aurions préféré que le représentant israélien réponde aux résolutions de l’Assemblée qui lui demande de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation et aux implantations illégitimes dans les territoires occupés.


Le représentant de l’Iran a déclaré que les affirmations sans fondement d’Israël portées contre son pays visent à détourner l’attention des brutalités contre les Palestiniens, a assuré le représentant.  Comment un pays qui stocke des armes de destruction massives ose-t-il accuser un autre qui, lui, s’est joint aux instruments de désarmement?  Israël demeure la seule non-partie au TNP au Moyen-Orient et ne bénéficie pas des meilleurs dossiers non plus dans les domaines nucléaire et chimique, a fait valoir le représentant. 


Le représentant d’Israël a déclaré que le représentant de la Syrie voudrait que nous croyons que la Syrie est une force motrice contre la terreur alors que la Syrie soutient et accueille les organisations terroristes les plus terribles au monde, par exemple le commandant du djihad palestinien.  Toute tentative d’accuser Israël de se répandre au-delà de ses frontières est une façon de détourner l’attention sur le fait que le Liban de respecte pas ses propres résolutions.  L’Iran, de son côté, a contribué à mener des opérations terroristes contre Israël, a affirmé le représentant qui a estimé qu’un jour viendrait où les régimes qui ont parlé aujourd’hui se regarderont dans le miroir et se verront tels qu’ils sont.


Le représentant de la Syrie répondu que les terroristes sont ceux qui commettent des agressions contre les autres et qui occupent la terre des autres et tuent ceux qui s’y trouvent, ce qui est le cas d’Israël qui a perpétré des centaines d’actes terroristes dans beaucoup de pays arabes.  Existe-t-il un terrorisme plus grave que l’occupation israélienne depuis 32 ans, s’est-il interrogé? Le représentant d’Israël nous a demandé de nous regarder dans le miroir a-t-il poursuivi, affirmant qu’il voyait dans ce miroir une Syrie qui n’occupe pas la terre des autres et coopère implacablement contre le terrorisme international.  Mais que voit Israël dans ce miroir, il voit l’occupation, les assassinats, la destruction de maisons et c’est cela dont a parlé 80% des représentants ici.  Il a également affirmé qu’Israël avait tué sans scrupule des représentants de l’ONU.  Malgré tout ce qui a été affirmé, je répète que la Syrie est tout à fait attachée à l’établissement d’une paix globale et juste dans la région, a-t-il conclu.


Le représentant d’Israël a regretté le ton de la dernière intervention du représentant syrien, qui accuse la victime plutôt que l’auteur.  La Syrie est une dictature, un État policier, qui cultive de la drogue et occupe un territoire voisin, promeut le terrorisme et soutient des organisations qui s’opposent au processus de paix.  Toute déclaration syrienne devrait donc être lue à la lumière de la situation intérieure de ce régime.


Le représentant du Liban espère que le représentant d’Israël tirera les enseignements qui s’imposent à la suite de l’adoption de la résolution de l’Assemblée générale.


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