En cours au Siège de l'ONU

AG/1363

FACE AUX CONFLITS ET A LA PAUVRETE, LA COOPERATION ENTRE L'ONU ET LES ORGANISATIONS REGIONALES EST NECESSAIRE ET DOIT ETRE RENFORCEE

20/11/2002
Communiqué de presse
AG/1363


Assemblée générale

55ème séance plénière - matin et après midi


FACE AUX CONFLITS ET A LA PAUVRETE, LA COOPERATION ENTRE L'ONU ET LES

ORGANISATIONS REGIONALES EST NECESSAIRE ET DOIT ETRE RENFORCEE


L'Assemblée générale a entamé aujourd'hui son débat sur la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et les organisations régionales ou autres, pour lequel elle est saisie de seize rapports* et de deux notes** du Secrétaire général.  Les représentants qui se sont succédé à la tribune ont insisté sur la nécessité de poursuivre et de renforcer ces coopérations pour atteindre des objectifs communs de paix, de sécurité et d'élimination de la pauvreté, dans un monde en proie aux conflits régionaux, aux profondes transformations économiques et sociales liées à la mondialisation et menacées par le terrorisme international.  Dix-neuf projets de résolution ont été présentés en ce sens, concernant la plupart des grandes organisations internationales et régionales, dont celui sur la coopération entre l'ONU et l'Organisation consultative juridique pour les pays d'Afrique et d'Asie, présenté par le Ministre nigérian de la Justice, M. Kanu Agabi.


Le renforcement de la coopération et de la coordination entre les organisations régionales est particulièrement d'actualité dans un monde globalisé car aucune organisation ne saurait à elle seule contrer les menaces qui pèsent sur la sécurité collective et individuelle, a ainsi fait valoir le représentant du Portugal qui s'exprimait au nom du Président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. 


Les délégations ont notamment salué l'avènement de l'Union africaine (UA), lancée en juillet dernier à Durban.  Un projet de résolution soumis à l'Assemblée demande au Secrétaire général de l'ONU et à la Commission de l'UA de revoir l'accord de coopération entre l'ONU et l'Organisation de l'unité africaine (OUA) pour tenir compte de la création de l'UA et engage les Nations Unies à encourager les pays donateurs à soutenir les pays africains pour les aider à améliorer leurs capacités en matière de maintien de la paix.  Le représentant de l'Algérie a toutefois prévenu qu'il conviendrait d'éviter, à terme, un transfert pur et simple vers les pays africains de responsabilités qui, aux termes de la Charte, incombent au premier chef à l’ONU. 


Plusieurs représentants ont également salué la coopération avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) faisant valoir son rôle accru dans le domaine politique, le représentant de Maurice rappelant que l'OIF avait contribué au règlement des conflits notamment au Burundi et aux Comores.  Les représentants de la Norvège et de l'Egypte ont appuyé le projet de résolution sur la coopération entre l'ONU et l'Union interparlementaire, qui autoriserait celle-ci à participer aux sessions de l'Assemblée générale en qualité d'observateur, rappelant qu'il revient aux parlementaires de voter le financement de l'aide internationale.


Avant le début du débat, le Secrétaire exécutif de la Commission préparatoire de l’organisation du Traité pour l'interdiction complète des essais nucléaires, M. Wolfgang Hoffmann et le Directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, M. Rogelio Pfirter, ont présenté les rapports de leurs organismes respectifs à l'Assemblée générale et insisté sur leur nécessaire interrelation et interaction avec les Nations Unies.


Les représentants d'Israël et de l'Egypte ont exercé leur droit de réponse en fin de séance.


L'Assemblée poursuivra ses débats sur ce point demain jeudi 21 novembre à 10 heures.


Outre les orateurs déjà cités, les représentants des pays suivants ont pris la parole: Arménie, Cambodge, Fidji, Turquie, Malte, Uruguay, Congo, Jamaïque, Soudan, Liban, Angola, Pays-Bas, Chili, Afrique du Sud, Roumanie, Nigéria, République islamique d'Iran, Danemark, Malaisie, Inde, Bangladesh, Sénégal, Suisse, Chine, Portugal, Mongolie, Venezuela, Brésil, Tchad et Indonésie. 


* Rapports du Secrétaire général parus sous la cote: A/57/122, A/57/87, A/57/254, A/57/225, A/57/266 et Add1, A/57/119, A/57/358, A/57/375, A/57/128, A/57/386, A/57/217, A/57/351, A/57/267, A/57/405, A/57/475, A/57/94 et Add.1.


** Notes du Secrétaire général parues sous la cote: A/57/576 et A/57/255.

COOPERATION ENTRE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES ET LES ORGANISATIONS REGIONALES OU AUTRES: DEBAT COMMUN


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation juridique consultative pour les pays d’Asie et d’Afrique (A/57/122)


Le rapport du Secrétaire général, présenté en application de la résolution 55/4, passe en revue les activités de l’Organisation juridique consultative pour les pays d’Asie et d’Afrique en se concentrant sur ses relations avec le système des Nations Unies pendant l’exercice biennal 2000-2001, avec comme toile de fond les initiatives et les programmes commencés les années précédentes de coopération entre l’Organisation consultative et l’ONU.  Le rapport note que des consultations ont lieu régulièrement sur des questions d’intérêt commun, notamment sur la représentation aux réunions et aux sessions et sur l’échange de documents et d’informations.  En outre, le Secrétaire général précise que l’Organisation consultative continue d’orienter ses activités de manière à donner la priorité aux questions qui présentent un intérêt pour l’ONU et à prendre des mesures qui renforcent le rôle de cette dernière.  Outre le droit international, la coopération s’étend aujourd’hui à des questions économiques, environnementales et humanitaires ainsi qu’au règlement pacifique des différends.


Projet de résolution (A/57/L.18)


Aux termes du projet de résolution présenté par le Nigeria au nom de ses coauteurs, l'Assemblée générale, prenant acte de l'interaction étroite qui existe entre l'Organisation juridique consultative pour les pays d'Asie et d'Afrique et la Sixième commission, recommande que l'on fasse coïncider l'examen de la question intitulée "Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation juridique consultative pour les pays d'Asie et d'Afrique" avec les débats sur les travaux de la Commission du droit international.


L'Assemblée générale prie en outre le Secrétaire général de lui présenter, à sa cinquante-neuvième session, un rapport sur la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation consultative et décide d'inscrire à l'ordre du jour provisoire de sa cinquante-neuvième session la question intitulée "Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation juridique consultative pour les pays d'Asie et d'Afrique".


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de coopération économique de la mer Noire (A/57/87)


On trouvera dans le rapport du Secrétaire général une brève description de l’état des relations de coopération entre l’Organisation de coopération économique de la mer Noire et divers organismes des Nations Unies en 2001 et 2002.  Certains d’entre eux, notamment la Commission économique pour l’Europe et le Programme des Nations Unies pour l’environnement, ont conclu les accords de coopération officiels avec l’Organisation de coopération et entamé avec elle des programmes conjoints d’intérêt commun.


Le rapport recommande que le Secrétaire général, ainsi que les institutions spécialisées et les autres organismes et programmes des Nations Unies, notamment la Commission économique pour l’Europe, le PNUE et la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), continuent de tenir des consultations et d’élaborer et d’appliquer des programmes communs dans des domaines intéressant à la fois l’Organisation de coopération économique de la mer Noire et les organismes pertinents des Nations Unies, notamment dans le cadre des accords de coopération susmentionnés.


Projet de résolution (A/57/L.11)


Aux termes de ce projet de résolution, présenté au nom de ses coauteurs par l’Arménie, l'Assemblée générale se félicite des activités menées par l'Organisation de coopération économique de la mer Noire en vue de renforcer la coopération régionale dans divers domaines tels le développement commercial et économique, les services bancaires et financiers, les communications, l'énergie, les transports, l'agriculture, les soins de santé, la protection de l'environnement, le tourisme, la science et la technologie, l'échange de données statistiques et d'informations économiques, la collaboration entre les autorités douanières, la lutte contre la criminalité organisée et le trafic illicite des drogues, armes et matières radioactives, le terrorisme sous quelque forme que ce soit et les migrations illégales notamment.


L'Assemblée générale invite le Secrétaire général de l'ONU à poursuivre ses consultations avec le Secrétaire général de l'Organisation de la coopération économique de la mer Noire, en vue de resserrer la coopération et la coordination entre les deux secrétariats.


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Communauté des Caraïbes (A/57/254)


Le rapport du Secrétaire général, donne un aperçu des mesures prises pour appliquer la résolution 55/17 de l’Assemblée générale en date du 7 novembre 2000. Le Département des affaires politiques est chargé de coordonner la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Communauté des Caraïbes (CARICOM).  Outre les contacts réguliers entre le Département et le secrétariat de la CARICOM, plusieurs organismes des Nations Unies collaborent étroitement et échangent des informations avec la CARICOM et ses organes: le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies; la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes; la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement; le Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues; le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida; le Programme des Nations Unies pour le développement; le Programme alimentaire mondial; le Programme des Nations Unies pour les établissements humains; le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme; l’Université des Nations Unies; l’Organisation internationale du Travail; l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture; l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture; l’Organisation de l’aviation civile internationale; l’Organisation maritime internationale; l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle; l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel.


Projet de résolution (A/57/L.26)


Par l’adoption de ce projet de résolution, présenté au nom de ses coauteurs par la Jamaïque, l'Assemblée générale, prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et la Communauté des Caraïbes, demanderait au Secrétaire général de l'ONU de continuer d'apporter son concours, en association avec le Secrétaire général de la Communauté des Caraïbes et les organisations régionales compétentes, à la promotion et au maintien de la paix et de la sécurité dans les Caraïbes.


L'Assemblée générale inviterait le Secrétaire général des Nations Unies à continuer de promouvoir et d'élargir la coopération et la coordination entre les deux organisations afin de leur permettre d'être mieux à même d'atteindre leurs objectifs.  Elle recommanderait aux représentants de la Communauté des Caraïbes et de ses institutions associées et à ceux du Système des Nations Unies de tenir leur troisième Réunion générale en mars 2003 à New York; et déciderait d'inscrire à l'ordre du jour provisoire de sa cinquante-neuvième session la question intitulée "Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et la Communauté des Caraïbes".


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et le Conseil de l’Europe (A/57/225)


Le rapport du Secrétaire général décrit les activités de coopération qui ont eu lieu entre l’Organisation des Nations Unies, les organismes du système des Nations Unies, et le Conseil de l’Europe depuis le dernier rapport soumis par le Secrétaire général à l’Assemblée générale de l’Assemblée générale.  Le rapport décrit les efforts déployés pour renforcer la coopération pratique au niveau des activités, sur le terrain, et dans les domaines de la prévention des conflits, de la consolidation de la paix, des droits de l’homme et de la législation, du développement, de la promotion de la démocratie, et de la prévention du terrorisme, ainsi que la coopération générale entre le Conseil de l’Europe et différents organismes des Nations Unies dans leur domaine de compétence respectifs.


Ces organismes sont les suivants: le Secrétariat général, l’Office des Nations Unies à Genève; le Haut Commissariat aux droits de l’homme; le Bureau des Nations Unies pour le contrôle des drogues et la prévention du crime; le Programme des Nations Unies pour le développement; le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés; l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture; le Programme des Nations Unies pour l’environnement; le Bureau international du Travail; l’Organisation mondiale de la santé.


Dans les conclusions de son rapport, le Secrétaire général estime que la coopération de longue date entre l’ONU et le Conseil de l’Europe a continué de s’améliorer à tous les niveaux depuis l’adoption de la résolution 56/43 de l’Assemblée générale.  L’élan que cette résolution a donné aux relations entre l’ONU et les organisations régionales lui a en particulier permis de prendre davantage d’ampleur.  Compte tenu de leurs intérêts communs, les deux organisations ont fait des efforts concertés pour se partager la tâche de manière équilibrée et équitable et recenser les domaines dans lesquels l’une d’elles peut avoir des avantages comparatifs par rapport à l’autre et est plus à même de jouer le rôle de chef de file.  Leurs domaines d’intérêt commun sont notamment la coopération dans des domaines tels que la prévention des conflits, la consolidation de la paix après les conflits et les mesures de confiance visant à accroître la tolérance et la compréhension entre les groupes de population faisant partie d’ethnies différentes, en particulier ceux vivant dans des pays en crise.  A la suite des attentats terroristes de septembre 2001, les deux organisations ont mis l’accent sur la lutte antiterroriste, tout en faisant en sorte que les droits de l’homme et le droit humanitaire soient respectés en toutes circonstances.


Le Secrétaire général estime en outre que le niveau global de coopération entre l’ONU et le Conseil de l’Europe est des plus satisfaisants et fait part de son optimisme quant à la possibilité d’intensifier et d’élargir cette coopération à l’avenir.  Afin de rendre compte plus pleinement des mesures concrètes de coopération qui pourront être prises, le Secrétaire général propose de faire un rapport à l’Assemblée générale à ce sujet tous les deux ans et recommande donc que son prochain rapport sur la question soit soumis à l’Assemblée générale lors de sa cinquante-neuvième session.  L’Assemblée générale jugera peut-être bon, en conséquence, d’inscrire à l’ordre du jour provisoire de sa cinquante-neuvième session le point intitulé “Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et le Conseil de l’Europe”.


Projet de résolution (A/57/L.23)


Au terme de ce projet de résolution, présenté au nom de ses coauteurs par Malte, l’Assemblée générale, prenant acte du fait que le Conseil de l’Europe, grâce à ses vastes compétences dans le domaine des droits de l’homme, des institutions démocratiques et de l’état de droit, contribue à la prévention des conflits, à l’instauration de la confiance et à une consolidation durable de la paix après les conflits; se félicite que la coopération et la coordination entre l’Organisation des Nations Unies et les organismes qui lui sont reliés et le Conseil de l’Europe continuent d’être fructueuses.  L’Assemblée générale se félicite également de tout ce que le Conseil de l’Europe a fait pour faciliter l’entrée en vigueur du Statut de Rome de la Cour pénale internationale; et de l’évaluation faite par le Comité des ministres à sa cent onzième session, le 7 novembre 2002, des progrès réalisés dans les trois axes d’action qu’il avait définis en 2001 pour la contribution du Conseil de l’Europe à une action internationale menée sous l’égide des Nations Unies pour combattre le terrorisme: renforcer la coopération juridique, sauvegarder les valeurs fondamentales et investir dans la démocratie.


L’Assemblée générale salue par ailleurs les efforts que déploie sur tous les fronts le Conseil de l’Europe pour favoriser la paix et la stabilité dans l’Europe du Sud-Est, comme la part prise par le Conseil aux préparatifs des élections municipales du 26 octobre 2002 au Kosovo; elle se félicite enfin de la Déclaration de Vilnius sur la coopération régionale et la consolidation de la stabilité démocratique dans la Grande Europe.  L’Assemblée générale prie en outre le Secrétaire général de continuer d’étudier, en collaboration avec le Secrétaire général du Conseil de l’Europe, les moyens d’améliorer encore la coopération, l’échange d’informations et la coordination entre l’Organisation des Nations Unies et le Conseil de l’Europe.


Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (A/57/266)


Le rapport du Secrétaire général contient les renseignements reçus de différents départements, bureaux, organes, programmes et institutions des Nations Unies sur leurs activités qui ont trait à la coopération avec la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale depuis l'adoption de la résolution 56/39 du 7 décembre 2001.  Par cette résolution, l'Assemblée générale a, entre autres, prié le secrétaire général d'intensifier les contacts avec la Communauté en vue d'encourager et d'harmoniser la coopération entre l'ONU et la Communauté.  Elle a en outre demandé de nouveau à la Communauté internationale d'envisager sérieusement d'accroître son appui financier, technique et matériel à la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale afin de lui permettre d'exécuter intégralement son programme d'action et de répondre aux besoins de la sous-région en matière de reconstruction et de relèvement.


Projet de résolution (A/57/L.25)


Aux termes de ce projet de résolution présenté, au nom de ses coauteurs, par la République du Congo, l’Assemblée générale, notant avec une profonde préoccupation qu’en dépit d’un énorme potentiel qui pourrait faire d’elle un des pôles de développement du continent, l’Afrique centrale ne jouit pas encore de la stabilité qui lui permettrait de mettre en valeur de façon équitable ses ressources pour le plus grand bien de sa population, engage la communauté internationale et les organismes des Nations Unies à continuer de fournir aux pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale, où un processus de reconstruction nationale est en cours, l’assistance dont ils ont besoin pour consolider leurs efforts de démocratisation et de renforcement de l’état de droit et appuyer leurs programmes nationaux de développement.  En outre, l’Assemblée générale demande de nouveau à la communauté internationale d’accroître son appui financier, technique et matériel à la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale afin de lui permettre d’exécuter intégralement son programme d’action et de répondre aux besoins de la sous-région en matière de reconstruction et de relèvement. 


L’Assemblée générale demande également à tous les Etats Membres et à la Communauté internationale de contribuer aux efforts déployés par la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale pour réaliser l’intégration et le développement économiques, promouvoir la démocratie et les droits de l’homme et consolider la paix et la sécurité en Afrique centrale ainsi que pour atteindre les buts et objectifs et concrétiser les engagements définis lors des conférences tenues sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies et dans la Déclaration du Millénaire, en particulier pour ce qui est de renforcer le rôle des femmes dans le processus de développement.  Elle se déclare en outre convaincue de l’importance dans la résolution des conflits de la mise en œuvre de stratégie globales, intégrées et concertées portant sur les questions relatives à la paix et demande instamment à l’Organisation des Nations Unies et à la Communauté internationale dans son ensemble d’aider à renforcer les moyens existants dans la région pour que la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale puisse disposer de la


capacité nécessaire en matière de prévention, de surveillance, d’alerte rapide et de maintien de la paix.  L’Assemblée générale invite également le système des Nations Unies et la communauté internationale à appuyer la création de zones économiques spéciales et de couloirs de développement dans la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale avec la participation active du secteur privé.  Elle prie enfin le Secrétaire général de continuer à intensifier les contacts avec la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale en vue d’assurer la mise en œuvre de la coopération entre le système des Nations Unies et la Communauté.


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de coopération économique (A/57/119)


Le rapport du Secrétaire général contient une brève description de l’état des relations entre l’Organisation de coopération économique et les organismes suivants des Nations Unies en 2001 et 2002: le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD); la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED); le Centre du commerce international CNUCED/OMC; la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP), l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI); le Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues (PNUCID); le Fonds des Nations Unies pour la population; l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).


Le rapport recommande que diverses institutions spécialisées, d’autres organisations et programmes du système des Nations Unies et les institutions financières internationales compétentes conjuguent leurs efforts en vue d’exécuter les programmes et les projets économiques de l’OCE.


Projet de résolution (A/57/L.22)


Aux termes du projet de résolution sur cette question, présenté par la Turquie au nom de ses coauteurs, l’Assemblée générale, compte tenu du changement d’organisation politique à Kaboul et de la fin de la guerre civile en Afghanistan, félicite les États Membres de l’Organisation de coopération économique de s’être engagés à fournir un appui financier et technique au Gouvernement afghan pour les travaux de reconstruction prochains et le lancement de projets visant les transports, les communications, le commerce, la gestion, la lutte contre les stupéfiants et la réinstallation des réfugiés rentrant dans leurs foyers.


L’Assemblée générale prend note de la Déclaration d’Istanbul 2002 adoptée au septième Sommet de l’Organisation de coopération économique, note avec satisfaction la coopération qui s’est instaurée entre le Programme des Nations Unies pour le développement et l’Organisation de coopération économique, et note avec satisfaction le renforcement de la coopération entre l’Organisation de coopération économique et l’Organisation mondiale du commerce, se félicitant de l’organisation conjointe par les deux organisations d’un séminaire sur le régionalisme à Bichkek, en 2002. 


L’Assemblée note avec préoccupation les problèmes de plus en plus sérieux que posent la production, le transit, l’abus de stupéfiants ainsi que leurs conséquences néfastes sur la région de l’Organisation de la coopération économique et se félicite du lancement de la phase D du projet conjoint de l’Organisation de coopération économique et du Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues concernant le renforcement du Groupe de coordination pour le contrôle des drogues au sein du secrétariat de l’Organisation.  Elle invite les autres organisations internationales et régionales à apporter sous la forme voulue leur concours à l’Organisation pour la lutte qu’elle mène contre la menace que fait peser la drogue sur la région. 


Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation internationale de la francophonie (A/57/358)


Le rapport du Secrétaire général fait suite à la résolution 56/45 de l'Assemblée générale du 7 décembre 2001 par laquelle l'Assemblée a prié le Secrétaire général de lui présenter, à sa cinquante-septième session, un rapport sur l'application de ladite résolution.


Le rapport porte sur les principales initiatives et activités entreprises par le système des Nations Unies et l'OIF, au cours de la période qui s'est écoulée depuis le rapport précédent, dans le cadre de leur coopération en matière de diplomatie préventive, de rétablissement et de consolidation de la paix et dans les domaines de la promotion des droits de l'homme et du développement économique, social et culturel.  En ce qui concerne la coopération entre l'OIF et le Département de l'information, le Secrétaire général rappelle que le quatrième séminaire de formation à l'utilisation d'Internet en tant qu'outil de développement, organisé par le Département et l'Institut francophone des nouvelles technologies de l'information et de la formation, avait eu lieu en avril 2002 au Siège de l'ONU.  Il a donné lieu a des projets de création de nouveaux sites par des missions francophones sur le serveur des Nations Unies.  En outre, l'OIF a mis à la disposition de la section des sites linguistiques Web un informaticien dont elle finance le poste, qui a contribué à l'enrichissement du site en langue française.


Le rapport du Secrétaire général conclut qu'au cours de la période considérée, la coopération entre l'ONU et l'OIF a pris une plus grande ampleur.  Elle couvre un nombre croissant d'activités auxquelles les deux organisations s'intéressent.  Cette coopération prouve que les deux organisations sont parfaitement conscientes de leurs avantages comparatifs respectifs et elles sont guidées par un souci constant de complémentarité.  Cela s'applique non seulement au domaine politique dans lequel l'OIF appuie l'action de l'ONU mais aussi aux domaines économique, social et culturel, conformément aux objectifs de la Charte de l'Organisation internationale de la francophonie adoptée à Hanoï en 1997, comme le montrent le nombre et la qualité des activités de coopération menées conjointement par le système des Nations Unies et l'OIF.  La poursuite des contacts personnels et des séances de travail entre fonctionnaires de l'ONU et de l'OIF, conclu le Secrétaire général, devrait permettre d'enrichir davantage leur collaboration en vue d'une plus grande efficacité des interventions des deux organisations.


Projet de résolution (A/57/L.29)


Aux termes de ce projet de résolution, présenté par le Liban au nom de ses coauteurs, l'Assemblée générale, ayant à l'esprit les Articles de la Charte des Nations Unies qui encouragent la promotion des buts et principes des Nations Unies par la coopération régionale, exprime sa gratitude à l'Organisation internationale de la francophonie pour les initiatives qu'elle a menées ces dernières années en faveur du dialogue des cultures et des civilisations.  Elle sait gré au Secrétaire général et au Secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie des efforts soutenus qu'ils ont déployés pour renforcer la coopération et la coordination entre les deux organisations. 


En outre, l'Assemblée générale félicite l'Organisation internationale de la francophonie des efforts qu'elle a déployés en matière de prévention, de gestion et de règlement des conflits, de promotion des droits de l'homme et de renforcement de la démocratie et de l'état de droit, ainsi que de son action en faveur de l'élargissement de la coopération multilatérale entre les pays ayant le français en partage, notamment dans les domaines du développement économique, social et culturel, ainsi que de la promotion des nouvelles technologies de l'information et invite les organismes des Nations Unies à lui prêter leur soutien.


L'Assemblée générale prie également le Secrétaire général, agissant de concert avec le Secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie, d'encourager la tenue de réunions périodiques entre représentants des deux secrétariats afin de favoriser l'échange d'informations, la coordination des activités et l'identification de nouveaux domaines de coopération.  Elle invite enfin les institutions spécialisées et les fonds et programmes des Nations Unies, ainsi que les commissions régionales, notamment la Commission économique pour l'Afrique, à collaborer dans ce sens avec le Secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie en dégageant de nouvelles synergies en faveur du développement, en particulier dans les domaines de l'élimination de la pauvreté, de l'énergie, du développement durable, de l'éducation, de la formation et du développement des nouvelles technologies de l'information.


Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Union interparlementaire (A/57/375)


Ce rapport est présenté par le Secrétaire général conformément à la résolution 56/46 du 7 décembre 2001 de l'Assemblée générale.  Le Secrétaire général se félicite de la coopération croissante entre l'Organisation des Nations Unies et l'Union interparlementaire; il espère que les discussions sur le statut de l'UIP à l'Assemblée générale, engagées conformément à son rapport du 26 juin 2001, aboutiront favorablement au cours de la session.


Il note en outre que la 107ème Conférence de l'UIP, à Marrakech en mars 2002, a insisté sur la nécessité d'inclure des parlementaires dans les délégations aux négociations multilatérales et de veiller à ce que les parlementaires jouent un rôle actif en suivant de près les décisions prises et l'action menée par les institutions multilatérales.


Projet de résolution (A/57/L.38)


Par ce projet de résolution, introduit par la Chili au nom de ses coauteurs, l’Assemblée générale, ayant examiné le rapport du Secrétaire général du 3 septembre 2002 qui fait le bilan de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union interparlementaire, décide de prendre des dispositions pour assurer la distribution des documents officiels de l’Union interparlementaire à l’Assemblée générale, étant donné qu’il n’en résulterait aucune incidence financière pour l’Organisation.  Elle invite les institutions spécialisées à envisager d’adopter des modalités analogues de coopération avec l’Union interparlementaire, prie le Secrétaire général de faire le nécessaire pour assurer la pleine application des mesures visant à renforcer les liens entre les deux organisations et décide d’inscrire la question intitulée “Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union interparlementaire” à l’ordre du jour provisoire de sa cinquante-neuvième session. 


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et le système économique latino-américain (A/57/128)


      Dans son rapport, le Secrétaire général note que, depuis l’établissement du Système économique latino-américain (SELA) en octobre 1975, une coopération très étroite s’est instaurée entre celui-ci et les organismes, institutions et programmes des Nations Unies.  Au fil des ans, cette coopération a évolué et s’est diversifiée en ce qui concerne à la fois les domaines visés et les organisations partenaires. Au cours de la période considérée dans le rapport, neuf organisations ont mené des activités en coopération avec le SELA, y compris sous la forme d’échanges d’informations, de participations réciproques aux réunions, de contributions aux activités menées par le SELA et d’actions conjointes.  Le rapport, qui en détaille la liste, estime qu’à la lumière de l’évolution des activités déjà en cours, il apparaît possible de maintenir ou d’accroître le niveau de coopération avec le SELA dans les prochaines années.


Projet de résolution (A/57/L.24)


Par l’adoption de ce projet de résolution présenté par l’Uruguay au nom de ses coauteurs, l’assemblée générale, notant que la coopération entre le Système économique latino-américain et l’Organisation des Nations Unies a évolué au fil des ans et s’est diversifiée tant en ce qui concerne les domaines de coopération que les organisations intéressées, inviterait instamment la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes à continuer d’intensifier les activités de coordination et d’entraide menées avec le Système économique latino-américain, et les institutions spécialisées, les autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies à maintenir et renforcer l’appui et la coopération dont bénéficient de leur part les activités du Système économique latino-américain.  En outre, elle inviterait instamment le Programme des Nations Unies pour le développement, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, l’Organisation mondiale de la santé, le Bureau des services d’appui aux projets, et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, à renforcer leurs relations de coopération avec le Système économique latino-américain et à œuvrer au moyen d’initiatives conjointes à la réalisation des objectifs du Millénaire en Amérique latine et dans les Caraïbes.


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Ligue des Etats arabes (A/57/386)


Le rapport du Secrétaire général récapitule les domaines de coopération entre les organismes des Nations Unies et la Ligue des Etats arabes, y compris leurs institutions spécialisées et programmes respectifs, durant la période de juillet 2001 à août 2002. 


Parmi les consultations et échanges d’informations, il faut signaler que le Secrétaire général a participé à la Réunion au sommet de la Ligue des Etats arabes qui s’est tenue à Beyrouth les 27 et 28 août 2002.  Le Secrétaire général de la Ligue a joué un rôle constructif dans l’application par l’Iraq de l’accord relatif à la restitution d’archives koweïtiennes.  Il a été convenu à cet égard que la Ligue des Etats arabes enverrait sur place des représentants qui participeraient à l’opération de restitution.


Du 30 avril au 2 mai 2002, une réunion sur la coopération entre l’ONU et les organisations régionales a été tenue au Siège de l’Organisation, dans le cadre du suivi de la quatrième réunion de haut niveau entre le Secrétaire général et les chefs du secrétariat des organisations régionales tenue en 2001.  Cette réunion avait pour objectif principal d’élaborer des modalités de coopération pratique dans les domaines de la prévention des conflits et de la consolidation de la paix, dans le cadre établi lors des troisième et quatrième réunions de haut niveau.  Une réunion de travail bilatérale entre des représentants de la ligue des Etats arabes et de l’ONU a également été organisée, au cours de laquelle les questions du renforcement des capacités du secrétariat de la Ligue, de la coopération économique et du désarmement et les questions humanitaires ont été examinées.  Des suites ont été données aux différentes propositions adoptées lors de ces réunions générales.


Les organismes qui ont collaboré avec la Ligue des pays arabes sont: le Département de l’information du Secrétariat de l’ONU; la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale; la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement; le Programme des Nations Unies pour le développement; le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme; le Fonds des Nations Unies pour la population; le Fonds des Nations Unies pour l’enfance; le Programme alimentaire mondial; l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient; le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme; l’Organisation internationale du Travail; l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture; l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture; l’Organisation de l’aviation civile internationale; l’Union internationale des télécommunications; l’Union postale universelle; l’Organisation météorologique mondiale; l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel.


Enfin, une réunion sectorielle sur la coopération entre les secrétariats des deux organisations a eu lieu en juin 2002 au Caire, sur l’utilisation des technologies de l’information aux fins du développement. 


Projet de résolution (A/57/L.32)


Aux termes de ce projet de résolution, présenté par le Liban au nom de ses coauteurs, l’Assemblée générale, consciente qu’il faut renforcer davantage la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Ligue des États arabes, demande aux institutions spécialisées et autres organismes et programmes des Nations Unies de continuer à coopérer avec le Secrétaire général et entre eux, ainsi qu’avec la Ligue des États arabes et ses organisations spécialisées, pour donner suite aux propositions multilatérales visant à renforcer et à développer leur coopération dans tous les domaines.  Elle leur demande, entre autres, de renforcer la capacité de la Ligue des États arabes et de ses institutions et organisations spécialisées à tirer parti de la mondialisation et des technologies de l’information et à relever les défis du nouveau millénaire en matière de développement, et d’informer le Secrétaire général, le 6 juin 2003 au plus tard, des progrès accomplis dans leur coopération avec la Ligue des États arabes et ses organisations spécialisées. 


L’Assemblée demande également aux institutions spécialisées et autres organismes et programmes des Nations Unies d’accroître leur coopération avec la Ligue des États arabes et ses organisations spécialisées dans les domaines prioritaires que sont l’énergie, le développement rural, la désertification et les ceintures vertes, l’information et la formation professionnelle, la technologie, l’environnement, l’information et la documentation, le commerce et les finances, les ressources en eau, le développement du secteur agricole, l’émancipation de la femme, les transports, les communications et l’information, le renforcement du rôle du secteur privé ainsi que le renforcement des capacités.  Elle réaffirme également qu’il importe de tenir en 2003 la prochaine réunion générale consacrée à la coopération entre des représentants des secrétariats des organismes des Nations Unies ainsi que du secrétariat général de la Ligue des États arabes et des secrétariats de ses organisations spécialisées. 


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques


La note du Secrétaire général (A/57/576) transmet le rapport de 2001 de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques présenté par son Directeur général.


Projet de résolution (A/57/L.31)


Aux termes du projet de résolution présenté sur ce point par les Pays-Bas au nom de ses coauteurs, l'Assemblée générale, ayant reçu le rapport annuel pour 2001 de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques sur l'application de la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction, prend note de ce rapport.  Elle décide d'inscrire à l'ordre du jour de sa cinquante-neuvième session la question subsidiaire intitulée "Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques".


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (A/57/217)


Le rapport du Secrétaire général fait le point sur l’application de la résolution 56/126 qui porte sur la coopération entre les organismes des Nations Unies et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) depuis le dernier rapport sur la question en date du 29 juin 2001.  L’Assemblée générale avait en effet reconnu la contribution de plus en plus importante de l’OSCE à l’instauration et au maintien de la paix et de la sécurité internationales dans sa région, grâce à son action en matière d’alerte rapide et de diplomatie préventive, notamment celle menée par le Haut Commissaire pour les minorités nationales, et à ses activités dans les domaines de la gestion des crises et du relèvement d’après les conflits, ainsi que dans celui de la maîtrise des armements et du désarmement.


Les organismes des Nations Unies qui ont collaboré avec l’OSCE sont les suivants: le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies, dont les Départements suivants: affaires politiques, affaires de désarmement, opérations de maintien de la paix, ainsi que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires; l’Office des Nations Unies à Genève; le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme; le Bureau pour le contrôle des drogues et la prévention du crime; la Commission économique pour l’Europe; le Programme des Nations Unies pour le développement; le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés; le Fonds des Nations Unies pour l’enfance; le Programme alimentaire mondial; l’Organisation internationale pour les migrations.


Le rapport rappelle en conclusion que des efforts particuliers ont été menés pour améliorer la concertation et la coopération sur le terrain et entre les sièges des entités concernées, ce qui a permis de renforcer la coordination pour mieux utiliser les ressources de la communauté internationale dans l’intérêt des pays bénéficiaires.  L’Organisation des Nations Unies reste actuellement à la tête des efforts menés en Abkhazie, en Géorgie et au Tadjikistan, tandis que l’OSCE pilote les interventions en République de Moldova et en Ossétie du Sud (Géorgie) ainsi que les efforts déployés pour régler le conflit dans la région du Haut-Karabakh (Azerbaïdjan) et aux alentours.  L’Organisation des Nations Unies et l’OSCE devraient continuer à se répartir les tâches en fonction de leurs points forts respectifs.


Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation des Etats américains (A/57/267)


Dans son rapport, le Secrétaire général décrit les mesures prises pour donner suite à la résolution 55/15 de l'Assemblée générale en date du 3 novembre 2000.  Le Département des affaires politiques est le centre de coordination pour la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation des Etats américains (OEA). Parallèlement aux activités périodiques de liaison entre le Département et le secrétariat de l'OEA, de nombreux organismes des Nations Unies mènent une collaboration de grande envergure et échangent régulièrement des informations avec l'OEA et ses éléments constitutifs.


Le rapport détaille dans un premier temps certaines de ces activités de collaboration notamment face à la crise en Haïti, ainsi, entre autres, qu'au Guatemala et au Pérou.  Il donne ensuite des informations détaillées sur les activités de consultations et d'échange d'informations ainsi que sur les informations reçues des organismes des Nations Unies.


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de la Conférence islamique (A/57/405)


Le rapport annuel du Secrétaire général passe en revue la coopération entre les organismes des Nations Unies et l’Organisation de la Conférence islamique, y compris leurs institutions spécialisées et programmes respectifs, pour la période de juillet 2001 à août 2002.  Il met l’accent sur la réunion générale entre les organismes des Nations Unies et l’Organisation de la Conférence islamique et de ses institutions spécialisées qui s’est tenue à Vienne en juillet 2002.  Les représentants des deux organisations qui ont participé à la réunion ont reconnu l’importance de la coopération mutuelle et l’utilité des réunions générales pour l’examen systématique de la coopération et l’instauration de nouveaux contacts.  Il a été convenu qu’à mesure que la coopération s’élargit, de nouveaux domaines d’interaction, comme le dialogue entre les cultures et les civilisations, les droits de l’homme, le désarmement, le contrôle des drogues et la prévention du crime pourraient être examinés, comme des progrès réalisés dans les domaines suivants: développement de la science et de la technologie; commerce et développement; coopération technique entre pays islamiques; assistance aux réfugiés; sécurité alimentaire et agriculture; éducation et élimination de l’analphabétisme; mécanismes d’investissement et coentreprises; mise en valeur des ressources humaines; environnement, santé et population; développement des activités artistiques ou artisanales et promotion du patrimoine.


Les organismes suivants du système des Nations Unies qui ont collaboré avec les institutions de l’Organisation de la Conférence islamique sont: La Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale; la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement; le Fonds des Nations Unies pour la population; le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés; le Fonds des Nations Unies pour l’enfance; le Programme alimentaire mondial; l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient; le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme; l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture; l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture; l’Union postale universelle; le Fonds international de développement agricole; l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel.


Projet de résolution (A/57/L.28)


Aux termes de ce projet de résolution, présenté au nom de ses coauteurs par le Soudan, l'Assemblée générale, notant le renforcement de la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation de la Conférence islamique, ses organes subsidiaires et ses institutions spécialisées et apparentées, prie les deux organisations de continuer de coopérer à la recherche commune de solutions à des problèmes mondiaux tels que ceux ayant trait à la paix et à la sécurité internationales, au désarmement, à l'autodétermination, à la décolonisation, aux droits fondamentaux de la personne, au développement socioéconomique et à la coopération technique.


En outre, l'Assemblée générale demande instamment à l'Organisation des Nations Unies et à d'autres organismes des Nations Unies, en particulier aux institutions chefs de file, de fournir à l'Organisation de la Conférence islamique et à ses organes subsidiaires et ses institutions spécialisées et apparentées une assistance accrue, notamment sur le plan technique, en vue de renforcer la coopération.  Elle décide d'inscrire à l'ordre du jour de sa cinquante-neuvième session la question intitulée "Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation de la Conférence islamique".


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et le Forum des îles du Pacifique (A/57/475)


Le rapport du Secrétaire général décrit, comme l’a demandé l’Assemblée générale au paragraphe 7 de sa résolution 56/41 du 7 décembre 2001, la coopération entre l’ONU et le Forum des îles du Pacifique dans les domaines de la prévention des conflits, de la paix et de la sécurité.  Cette coopération, fondée sur la Déclaration du Millénaire et la Déclaration de Biketawa, vise à soutenir les efforts que déploient le Forum et ses Etats Membres pour faire face aux menaces actuelles et nouvelles en matière de sécurité dans la région.  Le rapport rend compte également de diverses activités menées par les institutions spécialisées et d’autres organisations et programmes des Nations Unies avec le Forum dans les domaines économique et social et dans le domaine de l’environnement notamment.


En outre, le Secrétaire général estime que les perspectives d’élargissement et d’approfondissement de la coopération sont considérables dans des domaines tels que la bonne gouvernance, les droits de l’homme et les droits des populations autochtones, l’appui au processus démocratique et la primauté du droit dans la région.  Il semble tout à fait possible selon le Secrétaire général de développer la coopération et la complémentarité entre les deux organisations dans le domaine de la prévention des conflits et de la consolidation de la paix, notamment en ce qui concerne les missions d’évaluation communes, la surveillance des élections et de la paix et la formation.  Il est également recommandé aux secrétariats des deux organisations de développer leur contacts sur une base plus structurée, plus régulière et plus transparente.


Projet de résolution (A/57/L.21)


Par l’adoption de ce projet de résolution, introduit au nom de ses coauteurs par Fidji, l’Assemblée générale, affirmant qu’il faut renforcer la coopération entre les organismes des Nations Unies et le Forum des îles du Pacifique dans le domaine du développement économique et social comme dans celui des affaires politiques et humanitaires, inviterait le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires pour promouvoir et élargir la coopération et la coordination entre les secrétariats des deux organisations.  Elle recommanderait de faire entamer par les Secrétariats du Forum des îles du Pacifique et de l’Organisation des Nations Unies de nouvelles consultations en vue de développer les relations et d’encourager les activités coopératives de manière plus structurée, plus régulière et plus transparente, et notamment d’envisager la possibilité de donner à l’avenir un caractère officiel à la coopération et à la coordination entre les deux organisations. 


L’Assemblée inviterait les organes compétents des Nations Unies, en consultation avec le Forum des îles du Pacifique, à mettre en application le Schéma de coopération pour la consolidation de la paix adopté en 2001 à la quatrième réunion de haut niveau entre l’ONU et les organisations régionales, en élaborant des programmes à long terme de consolidation de la paix afin de porter remède aux menaces à la sécurité dans la région du Forum des îles du Pacifique.  Elle prierait instamment les institutions spécialisées et autres organismes et programmes des Nations Unies de coopérer avec le Secrétaire général pour entreprendre, maintenir et accroître les consultations et les programmes avec le Forum des îles du Pacifique.


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires


La Note du Secrétaire général (A/57/255) transmet le rapport du Secrétaire exécutif de la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires pour 2001.


Projet de résolution (A/57/L.40)


Aux termes du projet de résolution, présenté au nom de ses coauteurs par la Roumanie, l’Assemblée générale décide d’inscrire à l’ordre du jour de sa cinquante-neuvième session la subdivision du point de l’ordre du jour intitulée “Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires”.


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Communauté de développement de l’Afrique australe (A/57/94 et Add.1)


Le rapport du Secrétaire général concerne les activités et programmes entrepris en coopération avec la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).  Jusqu’à la fin du système d’apartheid et l’instauration d’un gouvernement démocratique en Afrique du Sud, en 1994, les relations ont été essentiellement axées sur la fourniture d’une assistance économique et technique pour accroître l’autosuffisance économique des pays de la SADC, souligne le représentant.  Depuis lors, la communauté internationale, et l’ONU en particulier, ont soutenu les efforts de la SADC pour promouvoir le développement durable et l’intégration régionale dans des domaines économiques et sociaux aussi nombreux que variés.


L’Allemagne, l’Australie, le Canada, l’Espagne, la Fédération de Russie, la Norvège, la Suède et le Japon, sont les Etats Membres qui ont apporté une aide financière et technique aux pays de l’Afrique australe.  La Déclaration de Berlin signée le 6 septembre 1994 a établi un cadre global de dialogue entre la SADC et l’Union européenne afin de promouvoir la paix, la démocratie et le développement durable dans cette région, précise le représentant. L'assistance financière fournie à la SADC par l'Union européenne se chiffrent à plus de 121 millions d’euros, destinés à financer au total une vingtaine de projets.  Les objectifs et priorités ci-après ont étés convenus avec le secrétariat de la SDAC: renforcement de l’intégration et de la coopération économique régionale; promotion de systèmes et valeurs économiques, politiques et sociaux communs; renforcement de la solidarité, de la paix et de la sécurité au niveau régional; et intégration à l’économie mondiale.  


L’Organisation des Nations Unies, quant à elle, s’est engagée dans des actions concrètes en coopération avec la SADC dans les domaines du désarmement, des opérations de maintien de la paix, des affaires humanitaires, économiques et sociales, et de l’information, en renforçant son implantation régionale dans ces domaines.  En matière de développement, l’aide fournie dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) porte sur des problèmes aussi variés que la sécurité alimentaire, le VIH/sida, la réforme agraire et la condition féminine.  Les autres départements concernés de l’Organisation ont pris des mesures pour amorcer et renforcer les activités de coopération avec la SADC et ses Etats Membres dans tous les domaines du développement économique et social, coopération que l’Organisation se dit prête à intensifier.


Projet de résolution (A/57/L.30)


Aux termes du projet de résolution sur ce thème présenté au nom de ses coauteurs par l’Angola, l’Assemblée générale, préoccupée par la situation extrêmement difficile à laquelle les pays d’Afrique australe se heurtent sur le plan humanitaire et notant avec une profonde préoccupation que des conditions météorologiques défavorables ont provoqué la sécheresse qui sévit à l’heure actuelle dans la région, en particulier dans les zones rurales, demande à la communauté internationale de continuer à aider les autorités angolaises, en leur fournissant une assistance humanitaire financière et matérielle, à atténuer les souffrances du peuple angolais, en particulier des enfants, des femmes et des personnes âgées.  Elle demande aux autorités angolaises de continuer à affecter les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre de politiques et programmes économiques et sociaux permettant d’améliorer les conditions de vie du peuple angolais.  L’Assemblée note avec une satisfaction particulière les contributions financières et autres que la communauté internationale a fournies en réponse à l’appel conjoint que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Organisation des Nations Unies ont lancé le 18 juillet 2002, à New York, pour solliciter une assistance en vue d’écarter la menace d’une crise humanitaire dans la région.  Elle engage l’Organisation des Nations Unies et la Communauté internationale à répondre avec générosité aux besoins créés par la sécheresse qui sévit en Afrique australe en apportant leur soutien aux stratégies de prévention et de gestion de la sécheresse.


L’Assemblée générale engage la communauté internationale et les organes et organismes compétents des Nations Unies à continuer de fournir une assistance financière, technique et matérielle à la SADC pour la mise en œuvre de son plan stratégique indicatif de développement régional et l’application intégrale du nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).  Elle les engage également à fournir à la SADC les ressources voulues pour lui permettre de réaliser les objectifs de développement du Millénaire et appliquer les décisions adoptées par les principales conférences et réunions au sommet des Nations Unies en insistant expressément sur le renforcement du rôle des femmes dans le processus de développement. 


Par ce projet de résolution, l’Assemblée générale demande également à la Communauté internationale, en particulier à l’Organisation des Nations Unies, de continuer à contribuer à la promotion de la paix et de la stabilité de la République démocratique du Congo (RDC) et à aider au relèvement et à la reconstruction économique du pays.  Elle prie instamment toutes les parties à l’Accord de Lusaka ainsi qu’aux Accords de Pretoria et de Luanda d’œuvrer à leur


application rapide et intégrale, de coopérer avec l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine et souligne par ailleurs qu’il est indispensable et d’une extrême importance de renforcer le rôle de l’Organisation des Nations Unies dans la tâche qu’elle mène en vue du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration volontaires pour contribuer à une paix durable en RDC. 


L’Assemblée générale demande également à la communauté internationale de continuer à soutenir les mesures prises par la SADC pour combattre le VIH/sida et de continuer à aider les pays qui accueillent des réfugiés à relever les défis qui en résultent sur les plans économique, social, humanitaire et environnemental. 


Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est


Projet de résolution (A/57/L.16)


Aux termes de ce projet de résolution, présenté au nom des pays membres de l’ANASE par le Cambodge, l'Assemblée générale, se félicitant de la coopération entre l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est et le système des Nations Unies, encourage l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est et l'Organisation des Nations Unies à développer leurs contacts et à poursuivre, selon le cas, l'identification de domaines de coopération.  Elle prie également le Secrétaire général de lui rendre compte, à sa cinquante-neuvième session, de l'application de la présente résolution et décide d'inscrire à l'ordre du jour provisoire de sa cinquante-neuvième session le point subsidiaire "Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est".


Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de l’unité africaine (A/57/351)


Le rapport du Secrétaire général présente les transformations de l’0rganisation de l’Unité africaine, qui a cessé d’exister depuis le 9 juillet 2002, en Union africaine, le 10 juillet de la même année.  La mise en place de la nouvelle organisation a nécessité en effet la création de nouveaux organes et de nouvelles structures ainsi que l’élaboration du mandat et du règlement intérieur.  L’Organisation des Nations Unies a apporté sa contribution en dépêchant des experts pour aider l’OUA dans cette tâche.  Le rapport fait également un compte-rendu des activités des différents organismes qui ont collaboré avec l’Organisation de l’unité africaine durant l’année considérée: Département des affaires politiques; Département des opérations de maintien de la paix; Bureau de la coordination des affaires humanitaires; Département de l’information; Commission économique pour l’Afrique; Programme des Nations Unies pour le développement; Fonds des Nations Unies pour la population; Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida et Haut Commissariat aux droits de l’homme.


Durant l’année considérée, les différents volets du programme de coopération entre l’ONU et l’OUA ont été mis en œuvre avec succès, l’OUA travaillant sous la direction de son nouveau Secrétaire général.  La création de l’Union africaine, ainsi que la décision, prise à son premier sommet, tenu à Durban en juillet 2002, d’instaurer un secrétariat provisoire et un président provisoire de l’Union africaine, devraient aboutir à un examen complet du programme de coopération entre les deux organisations.  Aux termes du précédent programme bisannuel, le programme de coopération entre l’ONU et l’OUA devait être examiné en 2002.  Néanmoins, l’OUA estimait que, du fait de la transition vers l’Union africaine et de la nécessité


d’établir les structures et les fonctions de ses nouvelles institutions, il était préférable d’attendre que les organes directeurs aient convenu des structures et fonctions de la nouvelle organisation.  Les conditions alors réunies seraient davantage propices au bon déroulement de l’examen demandé.


Le rapport rappelle en conclusion que l’ONU se tient prête à collaborer avec l’Union africaine à l’élaboration de ses nouvelles structures et programmes, ainsi qu’à la réalisation de ses nouveaux objectifs, notamment le nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique et la Conférence panafricaine sur la sécurité, la stabilité, le développement et la coopération en Afrique. Pour que l’intégration de la communauté économique régionale dans la nouvelle Union africaine soit complète, le rapport recommande par ailleurs de rationaliser et simplifier les programmes de coopération entre l’ONU et certains groupements régionaux.


Projet de résolution (A/57/L.39)


Aux termes du projet de résolution, présenté au nom de ses coauteurs par l’Afrique du Sud, l’Assemblée générale, reconnaissant la nécessité de mieux coordonner et harmoniser les diverses initiatives lancées par le système des Nations Unies afin de favoriser le développement de l’Afrique, se félicite de la coopération existant entre l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies et demande à ces deux organisations de faire en sorte que l’Union africaine soit associée plus étroitement à toutes les activités de l’Organisation des Nations Unies intéressant l’Afrique.  Elle demande au Secrétaire général des Nations Unies et au Président intérimaire de la Commissions de l’Union africaine de revoir l’accord de coopération entre l’ONU et l’OUA pour tenir compte de la création de l’Union africaine, et encourage le Secrétaire général à renforcer les moyens du Bureau de liaison des Nations Unies avec l’Union africaine. 


L’Assemblée prie le système des Nations Unies d’aider davantage l’Union africaine à renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles du Conseil pour la paix et la sécurité de l’Union africaine, notamment pour ce qui est des éléments suivants: mise en place de systèmes d’alerte rapide; assistance technique et formation de personnel civil et militaire; échange régulier et suivi d’informations et coordination sur le plan de l’information; prestation d’une assistance aux missions sur le terrain de l’Union africaine dans ses divers États membres; renforcement des capacités pour la consolidation de la paix avant et après la cessation des hostilités sur le continent, et appui au Conseil pour la paix et la sécurité en vue de la réalisation d’opérations humanitaires sur le continent.  En outre, l’Assemblée engage les organismes des Nations Unies à examiner la possibilité d’aider l’Union africaine dans la mobilisation des ressources financières en appui au Fonds pour la paix de l’Union africaine, dans la mise en place du Groupe des sages et dans la création d’un comité d’état-major et d’une force africaine en attente.


Le projet de résolution engage l’Organisation des Nations Unies, agissant en consultation avec l’Union africaine, à encourager les pays donateurs à fournir aux pays africains des fonds, des moyens de formation et un soutien logistique approprié pour les aider à améliorer leurs capacités en matière de maintien de la paix, l’objectif étant de leur donner les moyens de participer activement aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies; et l’engage également à contribuer, selon que de besoin, à accroître la capacité de l’Union africaine en matière de déploiement de missions d’appui à la paix. 


L’Assemblée générale demande aux organismes des Nations Unies de poursuivre leur coopération avec l’Union africaine en vue de la création des organes de l’Union et de l’application du protocole de son acte constitutif et du Traité instituant la Communauté économique africaine; et leur demande également, ainsi qu’à la communauté internationale, d’appuyer le nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).  Elles les encourage enfin à appuyer effectivement les efforts déployés par l’Union africaine pour pousser la communauté internationale à appliquer comme il se doit le Programme de Doha pour le développement, adopté en novembre 2001, notamment en engageant des négociations visant à accroître substantiellement l’accès au marché de sorte à favoriser la croissance durable de l’Afrique. 


L’Assemblée souligne la nécessité pour l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine d’instaurer sans tarder une étroite coopération et des programmes concrets pour faire face aux problèmes que soulève la prolifération des armes légères et des mines antipersonnel, et demande en outre aux organismes des Nations Unies, à l’Union africaine et à la communauté internationale de resserrer leur coopération dans la lutte contre le terrorisme à l’échelle mondiale en appliquant les traités, protocoles et autres instruments internationaux et régionaux pertinents de lutte contre le terrorisme, notamment le Plan d’action adopté à Alger le 14 septembre 2002.


Le projet de résolution engage les organismes des Nations Unies à accroître leur appui à l’Afrique pour la mise en œuvre de la déclaration issue de la réunion extraordinaire au sommet de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’OUA sur le VIH/sida, la tuberculose, le paludisme et autres maladies infectieuses, et de la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida adoptée en juin 2001 lors de la session extraordinaire de l’Assemblée générale; et demande à ces organismes d’appliquer le Plan d’action figurant dans le document intitulé “Un monde digne des enfants”.  Elle exhorte les organismes des Nations Unies à appliquer sans tarder la résolution 56/135 de l’Assemblée générale en date du 19 décembre 2001 sur l’assistance aux réfugiés, aux rapatriés et aux personnes déplacées en Afrique et à appuyer effectivement les Africains dans leurs efforts visant à intégrer les problèmes des réfugiés dans les plans nationaux et régionaux de développement.  


Déclarations


M.  JAN KAVAN, Président de l’Assemblée générale, a affirmé  en début de séance que la « Journée de l’industrialisation de l’Afrique” était l’occasion de nous rappeler que plus de 30 pays les moins avancés sur 48 dans le monde étaient situés en Afrique.  A ce titre, il a affirmé que les industries de base et les industries manufacturières étaient indispensables aux bon fonctionnement de l’économie et de l’industrie du continent africain.  Le Président a en outre souligné que, d’ici à 2025, plus de 50 % de la population africaine vivrait dans des villes.  Rappelant le programme d’action envisagé par le NEPAD, il a affirmé que le nouveau Partenariat se fixait, entre autres, comme objectif de mettre un terme à la marginalisation du continent dans le processus de mondialisation. A cet égard, il a estimé que les nouvelles technologies avaient un rôle important à jouer, appelant la Communauté internationale à supprimer les obstacles au développement des Techniques de l’information et de la communication (TIC) en Afrique, notamment en facilitant les partenariats publiques et privés.  Enfin, le Président a fait valoir l’importance des partenariats bilatéraux et multilatéraux pour favoriser le développement du continent.


M. WOLFGANG HOFFMANN, Secrétaire exécutif de la Commission préparatoire de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN), présentant le rapport de la Commission, a rappelé que le Traité constituait la pierre angulaire du régime international de la non-prolifération du désarmement.  Son interdiction totale de tout essai nucléaire dans quelque environnement que ce soit, aidera à mettre un terme au développement de nouvelles armes nucléaires.  A ce jour, le Traité a été signé par 166 pays et ratifié par 97 pays (31 ratifications proviennent d’Etats de l’Annexe 2 – il en faut 44 pour que le document entre en vigueur).  Le nombre de ratifications et le rythme auquel elles s'opèrent témoignent du ferme soutien international qu'il recueille, a estimé M. Hoffmann.  La Commission préparatoire, créée il y a six ans, a eu pour tâche principale, avec son secrétariat technique provisoire, d'établir le régime de vérification de la mise en conformité avec les dispositions du Traité. 


Le régime global de vérification devra être opérationnel au moment de l'entrée en vigueur du Traité et capable de détecter toute explosion nucléaire souterraine, dans l'eau ou dans l'atmosphère et il s'appuie sur quatre éléments, a expliqué M. Hoffmann: le Système de contrôle international; un processus de consultation et de clarification pour les cas de non-conformité avec le Traité; les Etats parties auront le droit de réclamer une inspection s'ils pensent qu'un essai nucléaire a été mené et de rassembler des informations contre l'éventuel auteur de cette violation; enfin, des mesures de confiance contribueront à résoudre les problèmes qui pourraient survenir.  Le Système international de surveillance (IMS) compte 321 postes d'observation et 16 laboratoires chargés d'observer la terre pour détecter d'éventuelles explosions nucléaires.  Quarante-trois pour cent des systèmes de contrôle est désormais opérationnel.  Leur mise en place a été rendue possible par les pays qui disposent de telles installations chez eux, a-t-il relevé. 


Un système de communication mondiale (GCI) transmet les données sismiques, hydroacoustiques et infrason, depuis ces installations IMS vers le réseau mondial.  En outre, le Centre international de données offre les produits et services nécessaires pour analyser les données relatives au respect du Traité. Il reçoit des données brutes qu'il traite et transmet aux Etats, pour analyse définitive.  Le système de vérification dans sa totalité est en permanence mis à niveau, a assuré M. Hoffmann. 


Les inspections sur site constituent une procédure finale: la Commission a acquis du matériel d'inspection et met actuellement en place un pool d'inspecteurs internationaux; elle a effectué en octobre sa première inspection sur le terrain au Kazakhstan.  Les technologies de vérification ont le potentiel d'offrir des applications civiles et scientifiques qui pourront être mises au service des objectifs du développement durable.  Les données sismiques à infrason et hydro-acoustiques peuvent être utilisées pour rechercher des informations sur les séismes et les tsunamis, les catastrophes naturelles, leur prévention, les changements climatiques, etc.  Les technologies radio-nucléides permettent de détecter et d'étudier la radioactivité naturelle et de repérer les changements dans l'environnement.  Par ailleurs, la Commission organise des programmes de formation à l'appui des Etats signataires pour leur permettre de renforcer leurs capacités nationales à observer le Traité: elle a ainsi organisé des ateliers sur l'analyse et le stockage des données, les technologies au services des inspections sur sites ou sur les applications du Traité.  Des ateliers ont eu lieu au Sénégal et au Kenya; la semaine prochaine un autre sera inauguré dans la région Caraïbes en Jamaïque et en 2003 en Azerbaïdjan, à Fidji et en Malaisie. 


M. Hoffman a rappelé que depuis le 15 juin 2000, l'Assemblée générale a adopté un accord de coopération avec la Commission préparatoire, l'acceptant ainsi comme nouveau membre de la famille de l'ONU.  Tout en restant indépendante, la Commission peut désormais contribuer aux programmes et objectifs des Nations Unies.  Elle a demandé depuis à devenir membre à part entière du Conseil des directeurs du Secrétariat des Nations Unies, car il serait important pour l'Assemblée générale d'être tenue au courant du développement de cette organisation à une époque où les préoccupations vont croissantes sur le développement des armes de destruction rapide, a-t-il considéré.


M. ROGELIO PFIRTER, Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, a rappelé les trois missions, de désarmement, de non-prolifération et de coopération internationale, de l’OIAC.  Les missions restent d’actualité à l’heure où des dizaines de milliers de munitions ou d’agents chimiques sont répertoriés dans les arsenaux de plusieurs pays et constituent des armes de choix pour les groupes terroristes.  En dépit des efforts des Etats Membres et de l’Organisation, les activités de destruction des armes chimiques demanderont des efforts plus importants à l’avenir.  Mais, comme l’a souligné le Directeur général, le facteur quantitatif n’est pas suffisant, et d’abord parce que la Convention sur les armes chimiques est plus qu’un instrument de désarmement multilatéral.  Le nombre des inspections se multipliera certes à l’avenir, mais la nature de cet exercice sera également affectée par l’influence conjointe des nouvelles technologies, des techniques industrielles et des leçons apprises dans les récentes dernières années par nos inspecteurs.  Ainsi, nous devrions élargir le champ des activités de surveillance dans l’industrie en général, a souligné le Directeur général.


Par ailleurs, la coopération internationale et l’assistance sont plus que de bonnes intentions pour la Convention sur les armes chimiques.  Les activités de l’Organisation dans le champ de la coopération internationale mettent en évidence que la Convention sur les armes chimiques n’est pas un document qui va s’exécuter tout seul, mais requiert au contraire une interaction et une interrelation entre le Secrétariat technique et les Etats membres, à travers leurs autorités nationales, ainsi qu’avec les Nations Unies et d’autres organisations internationales.  Si la perception d’une menace et une nouvelle conception de l’urgence sont apparues au lendemain des tragiques attaques subies par les Etats-Unis le 11 septembre 2001, le Directeur général a rappelé toutefois que l’OIAC n’était pas une agence du contre-terrorisme, bien que la mise en œuvre active des dispositions du Traité puisse contribuer à prévenir cette menace.  Un instrument multilatéral tel que la Convention présente l’avantage supplémentaire de rassembler les forces qui pourraient rester autrement dépendantes les unes des autres à un moment où la lutte pour collecter des ressources reste ouverte.


Le Directeur général a déclaré qu’il ne pouvait manquer de mentionner l’importance que son Organisation attache au principe d’universalité de la Convention sur les armes chimiques, rappelant que si 147 Etats Membres étaient parties au Traité, ce dernier restait ouvert à tous les Etats sans exception, et constituait pour chacun d’entre eux, qu’il soit possesseur ou non d’armes chimiques, un instrument duquel il est possible de tirer un bénéfice d’abord pour sa propre sécurité, mais aussi dans d’autres domaines importants comme celui de l’utilisation pacifique de la chimie. 


Rappelant qu’en conformité avec les dispositions de la Convention, l’Organisation conduira en avril, à la Haye, la première Conférence depuis son entrée en vigueur, M. Rogelio Pfirter a souhaité une large participation des Etats Membres, au plus haut niveau possible, ainsi que la présence active de la société civile et des organisations internationales.  Il a tout particulièrement invité l’ONU, dont la présence sera la preuve de son attachement aux objectifs de l’Organisation.


M. MOVSES ABELIAN (Arménie), présentant le projet de résolution A/57/L.11 relatif à la Coopération entre les Nations Unies et l’Organisation économique de la mer Noire a rappelé que l’un des principaux objectifs de l’Organisation était de promouvoir la coopération intrarégionale et le développement de partenariat dans la région.  Il a affirmé également que le projet de résolution accordait une grande importance à la coopération entre l’Union européenne et l’ONU, entre autres.  Enfin, il a estimé que l’adoption de cette résolution permettrait de renforcer l’image internationale de l’Organisation économique de la mer Noire.


M. OUCH BORITH (Cambodge), s’exprimant au nom de l’Association des pays de l’Asie du Sud (ANASE) a présenté le projet de résolution A/57/L.16 relatif à la coopération entre l’ONU et l’ANASE.  A cet égard, le représentant a fait valoir l’importance d’une telle coopération pour permettre à l’ANASE d’atteindre ses objectifs, notamment l’accélération de la croissance économique, des progrès sociaux, du développement culturel et de la promotion de la paix et de la sécurité dans la région.


M. AMRAIYA NAIDU (Fidji), s'exprimant au nom du Groupe des îles du Pacifique, et présentant le projet de résolution sur la Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et le Forum des îles du Pacifique (A/57/L.21) a rappelé les trois décennies d'existence de cette organisation régionale et expliqué que seule la coopération régionale permettait aujourd'hui la viabilité d'une région constituée de 1 200 langues différentes, de milliers de petites îles éloignées les unes des autres par des distances considérables, sur lesquelles les changements économiques et les effets des catastrophes naturelles avaient une forte influence.  Les relations du Forum avec les Nations Unies, grâce à son statut d'observateur  auprès de l'Assemblée générale, ont permis à la région d'élargir la coopération dans les domaines de la pêche, du commerce, des droits de l'homme, du droit des océans et de la démocratie notamment.  M. Naidu, jugeant que l'ONU avait apporté au Forum une assistance éclairée, a déclaré que ce texte souhaitait réaffirmer l'engagement de la région en faveur de ce partenariat et renforcer une telle coopération.


M. ALTAY CENGIZER (Turquie), présentant le projet de résolution sur la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation de coopération économique (A/57/L.22) a fait valoir qu'il était de plus en plus évident que le succès de la mondialisation requiert une coopération renforcée entre les organisations internationales, une meilleure répartition des tâches et une collaboration dans le souci de l'efficacité.  Le document soumis aujourd'hui à l'Assemblée générale vise dans cet esprit, à accroître encore la coopération avec l'ONU, en particulier dans les domaines de la santé, de l'environnement, de la sécurité alimentaire, du transfert de technologies ou de l'approvisionnement énergétique.  A cet égard, le représentant a souligné que parmi les nouveaux membres de l'Organisation, l'Afghanistan nécessitait une attention particulière et avait déjà fait l'objet d'un Plan spécial de la part de l'OCE. 


M. WALTER BALZAN (Malte), présentant le projet de résolution A/57/L.23 sur la Coopération entre les Nations Unies et le Conseil de l’Europe a affirmé que son pays avait pour objectifs principaux d’une part, de poursuivre le processus d’unification politique de l’Europe, sur la base des structures de coopération existant au sein du Conseil de l’Europe et d’autre part, de renforcer les dimensions sociales et culturelles de l’intégration européenne à l’échelle du continent tout entier.  Par ailleurs, il a fait valoir l’importance d’une Europe forte au sein d’une communauté internationale mieux organisée pour faire face efficacement à la menace du terrorisme international, jugeant essentiel le rôle du Conseil de l’Europe à cet égard.  En outre, il a estimé que, dans un contexte de mondialisation, il était primordial d’accentuer la coopération déjà solide entre l’Organisation des Nations Unies et le Conseil de l’Europe, appelant à ce titre les Etats Membres à appuyer la résolution.


M. FELIPE PAOLILLO (Uruguay) a présenté le projet de résolution sur la Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et le Système économique latino-américain (A/57/L.24) qui actualise la résolution 56/98 de l'Assemblée générale.  Il a rappelé que depuis la signature de l'accord en 1991 entre les deux organisations, la coopération entre les deux entités avait évolué de façon satisfaisante et fructueuse pour les deux parties.  La diversification de cette coopération est la preuve que les questions régionales, économiques et sociales sont étroitement liées entre elles; il est donc nécessaire de se coordonner sur des questions de plus en plus complexes afin d'arriver un échange majeur d'information et d'expérience.  Le document préconise donc un approfondissement de la coopération, sans oublier que l'objectif est de mobiliser des ressources pour parvenir aux objectifs du Millénaire, a expliqué le représentant.


S’exprimant au nom de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), M. BASILE IKOUEBE (République du Congo) a présenté le projet de résolution A/57/L.25 sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Communauté économique.  Parmi les initiatives de cette coopération, il a rappelé les efforts du Comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale, dont la création participe en effet de cette volonté politique de mettre sur pied un mécanisme sous régional de diplomatie préventive et de sécurité collective, cadre privilégié d’une coopération efficace entre l’ONU et les Etats d’Afrique centrale dans un domaine très sensible.  Le représentant a ajouté que divers mécanismes de prévention, de gestion et de règlement des conflits sont en gestation.  De leur côté, les pays de la région ont engagé des actions multiples destinées à consolider les droits humains, la démocratie et la bonne gouvernance, et donné une nouvelle dynamique au processus d’intégration sous régionale en réactivant la CEEAC.


M. STAFFORD NEIL (Jamaïque) a présenté le projet de résolution A/57/L.26 sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Communauté des Caraïbes, qui appelle notamment à renforcer cette coopération, et enjoint les agences spécialisées et les organisations et programmes du système des Nations Unies à initier, maintenir et augmenter les consultations et échanges avec la Communauté des Caraïbes, particulièrement dans les domaines identifiés par la seconde Réunion générale de mars 2000.  Le projet de résolution salue également les initiatives des Etats Membres pour appuyer la coopération entre les deux Secrétariats, recommande que la troisième Réunion générale se tienne à New York en mars 2003, et demande au Secrétaire général de l’ONU de présenter un rapport au cours de la cinquante-neuvième session de l’Assemblée générale.


M. ELFATIH MOHAMED AHMED ERWA (Soudan), présentant le projet de résolution A/57/L.28 sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de la Conférence islamique, s’est félicité de la coopération existante entre l’ONU et l’OCI.  Il a affirmé que le projet de résolution appelait à trouver les moyens de renforcer les modalités de cette coopération et invitait tout le système des Nations Unies à accroître leur soutien technique et autre à l’Organisation de la Conférence islamique.


M. HOUSSAM DIAB (Liban), présentant le projet de résolution sur la Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) (A/57/L.29) a expliqué qu'il s'agissait d'une mise à jour de la résolution 56/45 de l'Assemblée générale.  Le préambule porte particulièrement sur les engagements essentiels adoptés par les chefs d'Etat ayant le français en partage dans le Plan d'action de Beyrouth.  Ces engagements constituent les axes mobilisateurs où la francophonie peut et doit jouer un rôle majeur afin de lutter contre la pauvreté et contribuer à l'émergence d'une mondialisation équitable porteuse de paix et de progrès, de démocratie et des droits de l'homme au profit des populations les plus vulnérables de tous les pays.  Le dispositif souligne la coopération de plus en plus étroite et féconde entre l'ONU et l'OIF, a indiqué le représentant en citant le domaine politique au niveau des secrétariats, ainsi que dans le domaine de la coopération économique et de la diplomatie préventive notamment.  Il a souhaité que cette coopération s'étende à de nouveaux domaines.


Poursuivant en arabe, M. Diab a également introduit le projet de résolution sur la Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et la Ligue des Etats arabes (A/57/L.32): les liens actuels entre les deux organisations reflètent la coopération et l'intégration envisagées au Chapitre VIII de la Charte, a-t-il estimé.  Les nouvelles réalités politiques internationales évoluent de façon considérable et ont donné une responsabilité accrue à l'ONU qui doit trouver des solutions aux problèmes qui menacent la paix et la sécurité internationales.  Compte tenu de la situation au Moyen-Orient, il a jugé nécessaire d'intensifier cette coopération et pour l'ONU de jouer un rôle de plus en plus important pour mettre fin à l'agression des Palestiniens et à l'occupation de leur territoire par Israël.  Il a estimé que pour l'heure, la réponse de l'Iraq à la résolution 1441 (2002) était un premier pas.  Le projet de résolution contient en préambule des paragraphes qui soulignent la volonté des deux organisations de renforcer encore leur coopération; le dispositif invite au renforcement de la coopération dans les domaines politique, économique, social, culturel et humanitaire.


M. IZATA (Angola) a présenté le projet de résolution sur la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) (A/57/L.30) dont l'objectif, a-t-il souligné, est de renforcer la coopération entre l'ONU et les pays de la région, en particulier dans les domaines de préoccupation que sont la consolidation de la démocratie, de la paix et de la sécurité, et du développement durable.  Le texte intègre les développements récents comme l'adoption du nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), les avancées vers la paix en Angola et en République démocratique du Congo et la difficile situation humanitaire en Afrique australe, ainsi que l'impact du HIV/sida et des maladies infectieuses comme la


tuberculose.  Le projet de résolution prie la communauté internationale de soutenir avec les ressources appropriées les efforts pour mettre en œuvre les objectifs de la Déclaration du Millénaire et des grands sommets et conférences des Nations Unies et l'appelle à poursuivre les efforts de lutte contre le sida.  Il exprime également son appui aux réformes économiques mises en œuvre par les Etats membres de la SADC en faveur d'une meilleure intégration régionale et invite la communauté internationale à appuyer leurs efforts en faveur du renforcement de leurs capacités.


M. ARJAN PAUL HAMBURGER (Pays-Bas) a présenté le projet de résolution A/57/L.31 portant sur la Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.  Cette résolution, une fois adoptée, permettra à l’Assemblée générale d’inclure à sa cinquante-neuvième session un ordre du jour intitulé “Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques”. 


M. JUAN GABIEL VALDÉS (Chili) a présenté le projet de résolution A/57/L.38 sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union interparlementaire, qui reconnaît notamment le développement des relations importantes entre les deux organisations.  Il rappelle par ailleurs que l’Organisation des Nations Unies a accordé à l’Union interparlementaire son statut privilégié d’observateur, l’autorisant ainsi à lui transmettre gratuitement ses documents officiels.  Le projet de résolution invite en retour les agences spécialisées des Nations Unies à considérer la possibilité de concéder à l’Union interparlemantaire des modalités similaires et demande au Secrétaire général d’adopter des mesures en vue de renforcer la coopération et les relations entre l’Union parlementaire et l’Assemblée générale.


M. DUMISANI S. KUMALO (Afrique du Sud), s’exprimant au nom de l’Union africaine, a présenté le projet de résolution A/57/L.39 sur la coopération entre les Nations Unies et l’Union africaine.  A cet égard, il a affirmé que ce projet de résolution reflétait l’avènement des institutions de l’Union africaine, dont l’objectif est d’établir la paix et la sécurité sur le continent africain.  En outre, le représentant a affirmé que, selon la résolution, toute assistance technique ou financière aidant à la mise en place des nouvelles structures de l’UA - Fonds de la paix, groupe des sages, Comité d’état-major et Force africaine en attente- permettrait de renforcer les capacités du continent en matière de gestion, de prévention et de résolution des conflits.  Les institutions que l’Afrique met en place avec l’UA permettront de renforcer la culture de la démocratie, de la bonne gouvernance, du respect des droits de l’homme et de la justice, a-t-il en outre fait valoir.


M. ALEXANDRU NICULESCU (Roumanie), présentant au nom des coauteurs le projet de résolution relatif à la Coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), a réaffirmé l’attachement de sa délégation à l’entrée en vigueur rapide et à la mise en œuvre du TICEN.  A cet égard, la collaboration étroite établie entre les Nations Unies et le Secrétariat exécutif de l’OTICE constitue une étape clef vers le désarmement, la non-prolifération et l’édification d’un monde plus pacifique et sûr.  Le projet de résolution, a précisé M. Niculescu, est le fruit d’une série de consultations engagées à Vienne et à New York, et souhaite qu’il recueille un plus large soutien de la part des délégations.


M. KANU AGABY, Ministre de la justice du Nigéria, a présenté le projet de résolution relatif à la Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation juridique consultative pour les pays d'Asie et d'Afrique (AALCO) (A/57/L.18) qu'il préside et qui réunit 45 pays.  Il a rappelé le rôle de cette organisation dans le domaine du droit international et indiqué que son programme actuel inclut plusieurs questions importantes.  Etant donné le caractère transnational du processus de mondialisation, il s'est dit conscient qu'il serait difficile de traiter du droit international hors des réalités politiques et économiques.  La mondialisation, selon lui, doit permettre la réalisation des idéaux, d'un monde sans frontières, ce qui signifie qu'aucune nation ne doit être un refuge pour la corruption et que les fonctionnaires corrompus d'où qu'ils soient, devront être punis, a-t-il estimé.  AALCO, selon lui, dispose de nombreux atouts pour faire face aux nouveaux enjeux qui se présenteront.


A cet égard, a-t-il indiqué, le projet de résolution se réfère à l'étroite coopération existant entre cette organisation et les agences des Nations Unies dans les domaines de la lutte contre la corruption, l'élimination du terrorisme international et du trafic des drogues et des personnes humaines, ainsi que dans la promotion des droits de l'homme.  A la lumière du travail mené par AALCO, a précisé le Ministre, il sera nécessaire de promouvoir une meilleure interaction entre cette organisation et la Sixième Commission.  Par ailleurs, le Ministre a annoncé que le paragraphe 6 du projet de résolution avait été supprimé à la demande expresse d'AALCO. 


M. MOHAMMAD H. FADAIFARD (République islamique d'Iran) a commenté dans un premier temps le rapport sur la coopération entre les Nations Unies et l'Organisation de la Conférence islamique. Il a encouragé la coopération régionale dans la poursuite des objectifs des Nations Unies et a recommandé l'intensification de réunions régulières entre l'ONU et l'OCI dans certains domaines tels que le développement durable, le maintien de la paix, la coopération culturelle et l'éducation, notamment par le biais de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).  Il a poursuivi en soulignant que l'OCI et les Nations Unies pouvaient intervenir conjointement dans le combat contre l'islamophobie pour garantir la protection de 1,2 milliard de musulmans dans le monde et encourager le dialogue entre les civilisations et les religions.  La coopération entre l'Organisation de coopération économique et les agences, fonds et programmes des Nations Unies, doit s'intensifier, a-t-il poursuivi, notamment dans le domaine du renforcement des capacités, par le truchement du renforcement du rôle du PNUD, où de l'organisation des transports, grâce à l'expertise de la CNUCED.  Par ailleurs, de nouveaux domaines de coopération comme la lutte contre le trafic de drogues, la lutte contre le VIH/sida, le développement du tourisme, pourraient être explorés et faire l'objet de stratégies intégrées entre l'Organisation de coopération économique et des agences telles que le FNUAP, l'UNIFEM ou le PNUCID.  Enfin, s'agissant de la coopération entre l'ONU et l'Organisation consultative juridique afro-asiatique (OCJAA), il a jugé que les observations et recommandations de l'OCJAA étaient très importantes pour les États Membres dans la préparation des réunions de la Commission du droit international et celle de la Sixième Commission, de même que sur les questions de droit commercial et de négociations, M. Fadaifard prônant à ce titre une intensification des contacts entre les deux organisations.


Mme ELLE MARGRETHE LOJ (Danemark), s'exprimant au nom de l'Union européenne, a remarqué que la coopération entre l'ONU et les autres organisations régionales pouvait entraîner une meilleure efficacité, des ambitions et une légitimité plus grandes et minimiser aussi le risque de doublons.  Saluant le rôle de nombreuses organisations régionales à travers le monde, elle s'est particulièrement arrêtée sur la nouvelle Union africaine dont la création est à marquer, selon elle, d'une pierre blanche et qui peut donner un nouvel élan à l'Afrique.  Elle s'est félicitée des correspondances fortes établies entre paix, stabilité, bonne gouvernance et développement.  Elle a également souligné que l'Union voyait dans le NEPAD une excellente base pour un nouveau Partenariat entre l'Afrique et la communauté internationale, jugeant que sa mise en œuvre serait accélérée par un renforcement de la coopération régionale.


Mme Loj a rappelé qu'en tant que membre de l'Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe, l'Union européenne attachait une grande importance à la mise en œuvre de la plate-forme de coopération sur la sécurité, mettant en avant le bon exemple de coopération qu'a représenté la réunion de haut niveau sur le terrorisme, en juin, à Lisbonne.  La représentante a noté avec satisfaction que la coopération entre les Nations Unies et l'Organisation internationale de la francophonie avait continué de s'étendre au cours de l'année écoulée pour couvrir des domaines d'intérêt commun comme la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l'homme.


Enfin, elle s'est félicitée de la poursuite de la coopération entre l'ONU et la Commission préparatoire de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires: les deux organisations se soutiennent mutuellement et se complètent en matière de sécurité et de désarmement, a-t-elle estimé. 


M. CHEAH SAM KIP (Malaisie) a noté avec satisfaction la coopération entre les Nations Unies et l’Union interparlementaire, et les initiatives prises dans ce cadre par les deux organisations dans des domaines tels que la paix et la sécurité, le développement social et économique, les questions relatives aux enfants et aux femmes, le droit international, les droits de l’homme, la démocratie, le trafic de stupéfiants et le crime transnational organisé, et enfin le terrorisme.  Il a demandé à ce que l’Assemblée générale reconnaisse par ailleurs la contribution de l’Union au travail de l’Assemblée et de ses corps subsidiaires.  Le représentant s’est également exprimé sur la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation de la Conférence islamique, saluant le renforcement continu des liens entre les deux organisations, et a suggéré que de nouveaux domaines d’interaction s’en dégagent sans faire de tort toutefois aux priorités déjà identifiées. 


Saluant la tâche accomplie dans les domaines économique, politique et social, la Malaisie attend maintenant la conclusion du mémorandum d’accord entre le Programme alimentaire mondial et l’Organisation islamique pour l’éducation, la science et la culture, qui devrait paver la voie à une action dans le domaine de l’éducation.  La délégation malaisienne s’associe pleinement à la déclaration faite par le Cambodge au nom des pays du sud-est asiatique, et se félicite des actions entreprises par les agences spécialisées de l’ONU en matière d’éradication de la pauvreté, de bonne gouvernance, de prévention des catastrophes, d’environnement et sur le rôle des femmes dans la société.  Elle espère que cette coopération se renforcera à l’avenir, comme elle soutient par ailleurs celle qui existe entre les Nations Unies et l’Union africaine, qui devra être particulièrement resserrée dans le contexte du nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).


M. ABDALLAH BAALI (Algérie) a affirmé que le point relatif à la coopération entre l’ONU et l’Union africaine revêtait cette année un caractère particulier car intervenant dans un contexte de transformation de l’OUA en Union africaine et du lancement du NEPAD.  A cet égard, il a déclaré que l’ONU devait tenir le rôle principal en vue de renforcer les capacités institutionnelles de l’Union africaine et de mobiliser le soutien international à une mise en œuvre du NEPAD, estimant que les propres réalisation de l’ONU sur le continent africain en dépendaient. Le développement économique et social de l’Afrique ne peut être réalisé que dans la stabilité et à la faveur d’un climat de paix et de sécurité, a en outre fait valoir le représentant, estimant qu’aussi bien les organes des Nations Unies que les pays africains eux-mêmes avaient pris conscience de cette réalité.  A cet égard, il a souligné l’importance d’une coopération accrue entre l’ONU et l’UA notamment en matière de prévention et de règlement des conflits, estimant qu’il convenait toutefois, pour que cette coopération atteigne tous ces objectifs, de faire en sorte qu’elle ne débouche pas, à terme, sur un transfert pur et simple vers les pays africains de responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationale, qui, aux termes de la Charte, incombent en premier chef à l’ONU.


Par ailleurs, M. Baali s’est félicité de la volonté exprimée par le Secrétariat des Nations Unies d’aider l’Union africaine à mettre en place ses nouvelles structures et a affirmé qu’il attachait la plus grande importance à la réussite du projet d’appui du PNUD à la planification de la phase de transition de l’OUA à l’UA.  Il a, en outre, souligné les difficultés auxquelles fait face la coopération dans le secteur humanitaire et notamment en ce qui concerne le nombre inquiétant de réfugiés sur le continent.  L’absence d’infrastructures appropriées pour faire face au flux de réfugiés rend difficile, voire impossible dans certain cas, la prise en charge d’une telle situation par le seul pays hôte, a-t-il souligné, appelant à ce titre le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à s’acquitter scrupuleusement de son mandat. Déplorant le manque de ressources en la matière, en dépit des appels consolidés déjà lancés, le représentant a de nouveau appelé la communauté internationale à fournir une assistance adéquate à l’Union africaine et aux gouvernements africains touchés par les problèmes de réfugié, de rapatriés et de personnes déplacées.


M. Mobarak (Égypte) a expliqué, en sa qualité de parlementaire, que la coopération entre les Nations Unies et l'Union interparlementaire est incontournable pour répondre aux défis de la mondialisation, dans la mesure où les parlements sont les moteurs du processus législatif au plan national.  Il a demandé le renforcement du leur rôle dans la gestion des affaires internationales et dans le suivi des traités et des conventions internationales, notamment celles qui sortent du cadre bilatéral.  Il a donné l'exemple du Sommet de la terre de Rio, en 1992, et du plan d'Action 21 qui, une fois adopté, a donné lieu à un désengagement total des Gouvernements qui n'aurait pas été possible si les parlements avaient été associés au suivi des engagements pris à Rio et dans Action 21.  S'agissant du Sommet de Johannesburg, il a estimé que les engagements pris ne pouvaient tomber à leur tour dans l'oubli et a revendiqué le droit des parlementaires du monde à avoir leur place dans le suivi du Plan d'action de Johannesburg et du Consensus de Monterrey.  Le représentant a ensuite exprimé sa préoccupation à propos de la condition des parlementaires palestiniens, regrettant que les membres élus du Conseil législatif palestinien soient victimes de l'oppression israélienne et ne puissent quasiment plus établir de contact avec la population des territoires palestiniens occupés. 


M. OLE PETER KOLBY (Norvège) a estimé qu'il n'y avait qu'au travers de la coopération sur des questions d'intérêt commun que les Nations Unies et les organisations régionales pourraient pleinement et efficacement réaliser leurs potentiels.  A cet égard, il a salué la naissance cet été, à Durban, de l'Union africaine (UA) qui montre l'attachement de l'Afrique à relever les défis du XXIè siècle.  Ceci, a-t-il indiqué, est encore ravivé par le lancement du NEPAD.  Il convient de souligner l'importance d'une coopération forte et concrète entre l'ONU et l'UA, a poursuivi le représentant, notamment pour honorer les hautes ambitions des nations africaines dans les domaines de la prévention et de la résolution des conflits, de la bonne gouvernance et de la démocratie.  Le représentant a souligné qu'il était encouragé par les engagements forts du Secrétaire général en faveur du renforcement de cette coopération.  Celle-ci sera particulièrement importante pour la diplomatie préventive, et les opérations de maintien et de restauration de la paix.  L'UA a adopté un agenda très ambitieux, et l'ONU a un rôle important d'assistance à jouer, a-t-il insisté.


Concernant la coopération de l'ONU avec l'OSCE, le représentant norvégien a rappelé qu'elle avait fort bien fonctionné sur le terrain, notamment au Kosovo, grâce à un partage efficace des tâches.  Par ailleurs, à la suite des attaques du 11 septembre 2001, il a rappelé à quel point la coopération était importante dans la guerre contre le terrorisme en Afghanistan et avec l'Asie centrale en général: il s'agit selon lui de chercher les moyens de renforcer cette coopération et d'identifier les domaines dans lesquels des synergies peuvent être trouvées.


Enfin, M. Kolby a fait valoir la nécessité d’associer davantage les parlements aux travaux des Nations Unies en expliquant que ce sont eux qui décident de débloquer ou non les fonds pour financer l'aide au développement et les organisations internationales: sur ce point, il a fortement appuyé la résolution sur la coopération entre l'ONU et l'Union interparlementaire qui autoriserait celle-ci à participer aux sessions de travail de l'Assemblée générale en qualité d'observatrice.  Il s'agit là d'une décision attendue de longue date, a-t-il conclu.


M. PREM CHAND GUPTA (Inde) a jugé que la contribution et l'expertise de l'Organisation juridique consultative afro-asiatique (OCJAA) avaient été essentielles pour faciliter la participation des pays d'Afrique et d'Asie aux travaux de l'Organisation dans le domaine des lois et des traités.  L'OCJAA continue d'aider les États membres dans la préparation de réunions juridiques, que ce soit sur l'environnement, le commerce ou l'état de droit, et nombre de projets de déclaration sont préparés par l'OCJAA sur des sujets tels que les réfugiés, le droit humanitaire, les procédures d'extradition, ou encore les investissements.  En outre, M. Gupta a souligné l'importance des travaux de l'Organisation consultative pour les délibérations de la Sixième Commission dans les domaines du droit de la mer et des océans, de la lutte contre le terrorisme, des droits de l'homme ou de l'environnement.  Il a recommandé une intensification des échanges entre l'ONU et l'OCJAA, notamment par l'organisation de séminaires sur les questions les plus actuelles dans le domaine du droit international.  Des échanges entre spécialistes du droit international, à l'intérieur de l'Asie et de l'Afrique, mais également au-delà de ces régions, doivent être promus, tout comme des programmes de formation et de bourses de recherche en droit international doivent être financés, a dit le représentant de l'Inde.  M. Gupta a assuré que le nouveau siège de l'OCJAA devrait être achevé d'ici à l'an prochain à New Delhi, et il a invité davantage d'États à se joindre aux travaux de l'Organisation consultative qui est devenue un organe incontournable en matière de promotion du droit international.


M. MUNSHI FAIZ AHMAD (Bangladesh), a estimé que la nécessité de renforcer les liens de coopération entre les différentes organisations régionales et internationales pertinentes et les Nations Unies - ses organes et ses agences - ne souffre aucune discussion.


Dans ce contexte, le Bangladesh salue le rapport du Secrétaire général sur la coopération entre les Nations unies et l’Union interparlementaire (UIP), a dit le représentant.  Ce rapport rend compte des excellents travaux menés par les parlementaires, notamment dans les domaines de la paix et de la sécurité, du développement durable et des droits de l’homme. 


Les efforts cumulés des parlementaires à l’échelon national contribuent à la réalisation des buts et objectifs fixés par l’Organisation, a-t-il poursuivi.  Dans ce cadre, l’Union interparlementaire a été, au cours des dernières années, un lieu d’échange fécond où parlementaires et législateurs des différents pays ont pu partager leur point de vue sur les questions d’actualité les plus importantes.  Une telle coopération permet également à l’Organisation des Nations Unies et aux institutions rattachées d’apprécier les particularités de chaque situation locale et nationale, et d’agir en conséquence.


En conclusion, le représentant a indiqué que les parlementaires appartenant à l’opposition comme à la majorité de son pays participaient régulièrement et activement aux activités de l’UIP.


M. PAPA LOUIS FALL (Sénégal) a salué le fait que l’ONU avait toujours entretenu, avec un certain bonheur, des relations étroites avec le continent africain qui a plus que jamais conscience que l’Organisation universelle lui est proche, sent ses pulsations et reste à l’écoute de ses préoccupations les plus légitimes.  A cet égard, il a rappelé que les nouveaux chantiers de l’Afrique convergeaient vers trois paramètres qui nécessitaient le soutien indispensable de l’ONU: la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la paix et la promotion du développement.  S’agissant de la lutte contre le terrorisme, le représentant a rappelé que le Sommet africain avait adopté en octobre 2001 la “Déclaration de Dakar contre le terrorisme” et a cité plusieurs mesures adoptées pour endiguer les phénomènes et pratiques qui font le lit du terrorisme, affirmant que ces initiatives traduisaient la ferme détermination de l’Afrique à jouer un rôle plus actif dans la lutte contre le terrorisme mais dont la réussite dépend grandement du concours et de l’appui de l’ONU notamment.


En ce qui concerne le renforcement de la paix, le représentant a souligné que la rédemption économique du continent resterait un mirage aussi longtemps que persisteront les conflits. A cet égard, il a affirmé que le soutien décisif de l’ONU était attendu au Libéria, par delà le cadre du Groupe de contact international sur le pays, et qu’il était grand temps qu’un cessez le feu définitif intervienne au Libéria, afin d’autoriser le déploiement rapide d’une force d’interposition et la restauration de la paix et de la sécurité.  S’agissant de la Côte d’Ivoire, il a souhaité l’aboutissement heureux des négociations ouvertes à Lomé.  Enfin, le représentant a mis l’accent sur la promotion du développement de l’Afrique.  A ce titre, il a jugé essentielle la coopération entre l’ONU et le NEPAD, estimant que la quête de la synergie entre les deux organisations devrait être confiée à un “Conseiller des Nations Unies chargé de fonctions spéciales pour l’Afrique” dont le rôle ne devrait pas se confiner à des tâches bureaucratiques, mais s’étendre au déploiement d’une action résolument dynamique, pragmatique et proactive au service du NEPAD.


M. ANDREAS GROSS (Suisse), s’est exprimé en tant que parlementaire et à titre personnel sur la coopération entre les Nations Unies et l’Union interparlementaire.  Il a déclaré qu’il fallait globaliser la démocratie afin d’humaniser la globalisation.  A cet égard, le Conseil de l’Europe est un exemple de comment les parlementaires délégués par leurs parlements nationaux deviennent le moteur d’une organisation transnationale.  Une telle base parlementaire est sans aucun doute un élément nécessaire à l’augmentation de la légitimité, l’efficacité et la capacité de l’ONU de pouvoir résoudre les problèmes existentiels des peuples dans l’intérêt général du monde.  L’autre expérience du Conseil de l’Europe, qui mérite d’être considérée par les autres organes transnationaux continentaux et par l’ONU, est l’autorité qu’il a créée pour protéger efficacement les droits de l’homme de chaque citoyen, y compris ceux blessés par leurs Etats.  En conclusion, M. Gross a préconisé pour l’ONU de s’inspirer des méthodes de financement de l’Union européenne et, rappelant les suggestions de M. Jacques Delors, de créer un Conseil économique de sécurité qui réagirait aux crises financières et à l’appauvrissement des peuples.


M. JAGDISH KOONJUL (Maurice), plaidant pour l'intensification de la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et spécialisées, s'est intéressé en particulier à la coopération des Nations Unies avec l'Union africaine, avec la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), et l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).  Il s'est félicité dans un premier temps du renforcement de la coopération entre les Nations Unies et l'Union africaine au cours de l'année écoulée dans le domaine de la prévention des conflits et dans les efforts menés en vue d'atténuer les tensions, que ce soit aux Comores ou à Madagascar.  L'Union africaine est actuellement dans une phase de transition, a observé M. Koonjul, et la contribution et l'expertise des agences, fonds et programmes des Nations Unies, tels que le PNUD, dans ce processus de réforme des institutions panafricaines ne peuvent être qu'encouragées.  Il a souhaité ensuite que le Conseil pour la paix et la sécurité de l'Union africaine dispose du soutien renforcé des Nations Unies dans le domaine de la prévention des conflits et du maintien de la paix, et à cet égard, le représentant a plaidé pour le renforcement des capacités panafricaines de maintien de la paix.  M. Koonjul a recommandé l'intensification des contacts entre le Conseil de sécurité des Nations Unies et la Commission de l'Union africaine, conformément aux recommandations faites par le Groupe de travail ad hoc du conseil chargé de cette question.  En outre, le représentant a insisté sur la nécessité pour les Nations Unies de coordonner l'assistance internationale à la mise en œuvre du NEPAD.


Dans un second temps, le représentant a estimé que la coopération entre l'ONU et l'OIF est basée sur la complémentarité et guidée par leurs avantages comparatifs réciproques.  Dans le domaine politique, outre la contribution de l'OIF au règlement des conflits dans plusieurs États africains, notamment au Burundi et aux Comores, le représentant a salué la décision conjointe de l'ONU et de l'OIF de procéder régulièrement à des consultations dans les domaines de la diplomatie préventive, du rétablissement et de la consolidation de la paix.  En


troisième lieu, M. Koonjul a, dans le cadre de la coopération entre l'ONU et la SADC, salué les progrès réalisés en Angola et en RDC et rappelé que la SADC avait pleinement coopéré aux efforts des Nations Unies dans le domaine du rétablissement de la paix dans les Grands Lacs, en contribuant à la signature des Accords de Pretoria et de Luanda.  Il a appelé les Nations Unies à renforcer leur rôle et leur présence en RDC en particulier pour assurer le suivi du processus de DDRRR, et à coordonner la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu angolais d'avril 2002 avec la SADC.


M. ZHANG YISHAN (Chine) a salué le renforcement de la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation juridique consultative afro-asiatique (OCJAA), rappelant que cette dernière était plus particulièrement attentive aux domaines relatifs à la coordination en matière juridique entre ses Etats Membres, aux dernières avancées en matière de droit international ainsi qu’aux questions juridiques d’intérêt commun aux pays d’Asie et d’Afrique.  En outre, il a rappelé que l’OCJAA avait contribué au développement progressif et à la codification du droit international et que son influence unique en matière juridique dans la région ne cessait de s’étendre.  L’Organisation consultative a renforcé sa coopération avec les Nations Unies depuis qu’elle est devenue observatrice au sein de l’Assemblée générale, a-t-il fait valoir, rappelant qu’elle examinait avec priorité les questions juridiques en rapport avec les Nations Unies et qu’elle coopérait activement avec la CDI.  Par ailleurs, il a affirmé que la Chine avait appuyé la coopération entre l’ONU et l’OCJAA depuis qu’elle était devenue un Membre à part entière en 1983.


M. FRANCISCO SEIXAS DA COSTA (Portugal), s'exprimant au nom du Président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui tiendra son conseil ministériel les 6 et 7 décembre à Porto, a rappelé que la prévention et la lutte contre le terrorisme avaient été la priorité centrale de la présidence, apportant une contribution importante à la stratégie nationale impulsée par les Nations Unies.  Il a souhaité à cet égard un suivi des travaux de la Conférence organisée sur le terrorisme à Lisbonne en juin dernier entre le Secrétaire général et les représentants de la plupart des organisations internationales et régionales.  La présidence portugaise a également travaillé à la mise au point d'une charte de l'OSCE sur la prévention et la lutte anti-terroriste qui devrait être adoptée à Porto.  Aucune organisation, a-t-il poursuivi, ne saurait être, à elle seule, capable de contrer les menaces qui pèsent sur la sécurité collective et individuelle.  Le renforcement de la coopération et de la coordination entre les organisations régionales est particulièrement d'actualité dans un monde globalisé, a-t-il estimé.


Par ailleurs, la prévention des conflits semble de plus en plus à l'avant-scène des efforts communs des deux organisations, ONU et OSCE, a indiqué le représentant en plaidant pour la promotion d'une culture de la prévention, dans le cadre du dialogue sur la consolidation de la paix initié par le Secrétaire général.  Il a enfin salué la synergie déployée entre les deux organisations dans des domaines comme le développement durable, les petites armes, les opérations de paix notamment dans le sud-est de l'Europe (Kosovo, Moldova) et en Georgie ou en Abkhazie. 


S’exprimant sur la coopération entre les Nations Unies et l’Union parlementaire, M. J. ENKHSAIKHAN (Mongolie) a affirmé que la voix parlementaire – la voix du peuple - devait être une composante du travail des Nations Unies, et que ces deux organisations, pourtant de nature et de structure différentes, avaient montré qu’elles étaient capables de coopérer fructueusement, notamment parce qu’elles partagent les mêmes objectifs – renforcer la paix et la sécurité internationales, assurer le soutien aux droits de l’homme, encourager les changements démocratiques, promouvoir le développement durable, réduire la pauvreté et encourager le progrès social.  L’un des aspects constructifs de cette coopération pourrait être la conduite d’élections démocratiques.  L’Union interparlementaire a accepté, par exemple, de participer à la cinquième Conférence des démocraties nouvelles ou restaurées, qui doit se tenir en juin prochain à Ulan Bator, Mongolie, sur la promotion de la bonne gouvernance et le renforcement du rôle de la société civile.


Le représentant a également pris la parole sur l’Organisation consultative juridique afro-asiatique, qui a laissé selon lui son empreinte sur le plus large processus de codification du siècle passé – la codification de la loi de la mer.  Il a salué par ailleurs l’action de l’Organisation en faveur des programmes de l’ONU dans les domaines de l’environnement et du développement durable et de la création de la Cour pénale internationale.  Sur ce dernier point, M. J. Enkhsaikhan croit que l’Organisation juridique consultative peut jouer un rôle dans l’accélération des procédures de ratification des Etats qui ne sont pas encore parties au Statut de Rome et la promotion des objectifs et principes énoncés dans la Déclaration du Millénaire, en encourageant les Etats à accepter plus largement les traités multilatéraux déposés auprès du Secrétariat général.


Mme SANTANA PULIDO (Venezuela), intervenant sur le thème de la coopération entre les Nations Unies et l'Union interparlementaire, a rappelé que les parlements représentent la volonté populaire et doivent faire l'objet d'une intégration dans le suivi des grandes questions touchant au développement, à la paix et à la sécurité.  Les parlementaires vénézuéliens apportent une dynamique particulière au suivi de certaines questions à l'ordre du jour de l'Assemblée générale, tout comme les parlements régionaux tels que le Parlement andin.  Mme Pulido a insisté sur la nécessité d'associer de nouveaux acteurs dans les tâches visant à renforcer la paix et la démocratie, et à cet égard, l'Union interparlementaire fait figure d'acteur incontournable.  La diplomatie parlementaire a contribué et continue de contribuer au règlement pacifique des différends, a-t-elle observé, et le respect du droit international par les États Membres se voit renforcé par la participation des parlementaires aux travaux des Nations Unies.  Le Venezuela a prôné, par la voix de sa représentante, un renforcement et une institutionnalisation des contacts entre l'Union interparlementaire et les Nations Unies.


M. LUIZ TUPY CALDA DE MOURA (Brésil) s’est félicité que l’Assemblée générale ait octroyé le statut d’observateur à l’Union interparlementaire, qui devrait contribuer à resserrer les liens entre les Nations Unies et les parlements nationaux, et permettre à l’Organisation de bénéficier de son expérience en matière de multilatéralisme.  Cette coopération devrait s’accomplir à travers l’introduction de la dimension parlementaire au débat de l’Assemblée générale aussi bien qu’à travers la diffusion des grands thèmes débattus au cours de l’Assemblée dans les instances parlementaires des Etats Membres.  Ceci devrait favoriser la transmission et l’application nationales des directives adoptées en Assemblée générale. 


M. KOUMTOG LAOTEGGUELNODJI (Tchad) a estimé nécessaire la coopération entre les Nations Unies et les organisations de coopération régionale et a rappelé le rôle de clé de voûte des Nations Unies dans la coopération internationale.  Soulignant que la coopération régionale est un axe majeur de la politique étrangère du Tchad, le représentant a indiqué que la conduite de la politique d'intégration africaine de son Gouvernement relève du Ministère des affaires étrangères.  Il a souhaité que le renforcement de la coopération entre les Nations Unies et l'Union africaine ait des effets d'entraînement positifs sur d'autres organisations d'intégration économique multisectorielle telles que la CEEAC, la CEDEAO, l'UMA, la CEN-Sad ou encore la SADC qui devraient elles-mêmes établir des liens de coopération entre elles grâce à l'assistance de l'ONU.  Il s'agit, a-t-il expliqué, de tisser des faisceaux horizontaux de coopération intra-africaine et de bâtir des liens de coopération verticaux entre organisations régionales africaines et organisations régionales d'Amérique et d'Asie, souhaitant à cet égard que la coopération Sud-Sud soit encouragée et renforcée par les Nations Unies. 


M. SAMODRA SRIWIDJAJA (Indonésie) a estimé que les organisations régionales avaient un rôle important à jouer en ce qui concerne la résolution des conflits, notamment des conflits locaux, grâce à leur unique position géographique et historique.  Les organisations régionales peuvent également permettre d’accroître la participation des pays au sein du système international, a-t-il en outre fait valoir.  Par ailleurs, le représentant a appuyé la résolution relative à la coopération entre l’ONU et l’ANASE, espérant qu’elle serait adoptée par consensus.  Il a également fait valoir l’importance de la coopération entre les Nations Unies et le Forum des îles du pacifique ainsi que la coopération entre les Nations Unies et l’Union interparlementaire, se félicitant à ce titre de la décision du 6ème comité d’accorder à l’UIP un statut d’observateur.  S’agissant de la coopération ente les Nations Unies et l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), le représentant a salué le développement d’infrastructures globales de vérification et s’est félicité du nombre croissant de ratifications du Traité, aujourd’hui porté à 97 pays.  A cet égard, il a appelé la communauté internationale à poursuivre les efforts entrepris en faveur de la ratification du TICEN afin que l’entrée en vigueur de ce traité soit la plus rapide possible, et a encouragé la Commission préparatoire et le Secrétaire général à œuvrer en ce sens.


Droits de réponse


Exerçant son droit de réponse, le représentant d’Israël a demandé pourquoi le représentant égyptien s’est senti obligé de singulariser Israël dans le large contexte de la coopération en évoquant la situation au Moyen-Orient, sans rapport avec le débat.  Il a déploré le fait que cette situation se soit déjà produite à plusieurs reprises, rappelant que son pays avait choisi, pour sa part, de s’abstenir de montrer du doigt, dans ce contexte, les violations du régime égyptien contre les droits de l’homme.


Exerçant son droit de réponse, le représentant de l’Egypte s’est dit surpris de la déclaration du représentant israélien, affirmant que l’Egypte avait seulement décrit des faits irréfutables qui ont lieu tous les jours dans les territoires palestiniens. Il a affirmé que le représentant d’Israël devait avoir honte du fait que son pays est un Etat d’occupation.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.