SOC/NAR/826

LES DEFIS POSES PAR LA TECHNOLOGIE DE POINTE A LA LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUES AU CENTRE DES TRAVAUX DE L’OICS

21/05/2001
Communiqué de presse
SOC/NAR/826


LES DEFIS POSES PAR LA TECHNOLOGIE DE POINTE A LA LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUES AU CENTRE DES TRAVAUX DE L’OICS


L’Organe international de contrôle des stupéfiants

démarre aujourd’hui les travaux de sa 71e session


Vienne, 18 mai – L’impact des progrès récents de la technologie de pointe et de la mondialisation dans le domaine de la détection et de la répression des infractions en matière de drogues sera un des principaux sujets examinés par l’Organe de contrôle des stupéfiants des Nations Unies, au cours de sa 71e session qui commence aujourd’hui.  L’Organe de contrôle des stupéfiants (OICS), qui est basé à Vienne, consacrera ses travaux au respect des conventions internationales de lutte contre les stupéfiants par les Etats membres et examinera aussi des domaines couverts par son rapport annuel en 2001.


L’OICS est chargé de surveiller le fonctionnement du régime international de contrôle des stupéfiants en attirant, entre autres, l'attention sur les tendances actuelles dans l'abus et le trafic illicite des drogues.  Au cours des années écoulées, chaque rapport de l’Organe a traité un sujet clef de façon plus approfondie.  Toutefois, la session actuelle sera l'occasion pour les treize experts indépendants d'engager le débat sur les défis posés par la technologie de pointe à la répression des infractions à la législation sur les stupéfiants, sujet central de son rapport de cette année qui paraîtra au début de 2002.


Le détournement des avancées technologiques, notamment dans le domaine des télécommunications, a été un sujet de préoccupation grandissante pour l’OICS.  L’accès facile qu’offre Internet aux drogues illégales et le rôle de propagande qu’il joue en faveur de l’abus et du trafic de drogues ont été soulignés par l’Organe dans ses précédents rapports et tout récemment dans son rapport 2000.


L’OICS devra cette année s’intéresser aux potentiels qu’offrent les détournements des technologies de communication d’un point de vue plus large, et notamment du point de vue des entraves à la répression des infractions.  Il devra prendre en compte le fait que, depuis l’adoption du dernier des trois Traités internationaux de contrôle des drogues, en 1998, des progrès majeurs aux effets imprévisibles, il y a une décennie, se sont produits.  Il devra également s’entendre sur une série de recommandations concernant des actions à la fois au niveau national et international et impliquant toutes les parties concernées y compris les gouvernements, l’industrie et le public en général.


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L’Organe examinera également les mesures prises par l’Argentine, le Belize, le Gabon, Myanmar et les Pays-Bas à partir des recommandations qu’il avait faites en 1998 à la suite de ses missions dans ces pays.  L’OICS effectuera des évaluations confidentielles de la répression des drogues, au niveau des pays, basées sur les conclusions de ses missions en Croatie, République dominicaine, Egypte, Erythrée, Jamaïque, Jordanie, Pakistan, Thaïlande, Venezuela et République fédérale de Yougoslavie, qu’il a effectuées depuis sa dernière réunion en novembre 2000.


La session actuelle de l’OICS se déroule deux semaines après que le Conseil économique et social ait élu cinq nouveaux membres de l’Organe qui entreront en fonction cette année.  Il est également prévu qu’il élise un nouveau président qui succèdera à M. Hamid Ghodse (Iran).  Les treize membres actuels de l’Organe sont : Edouard Armenakovich Babayan (Fédération de Russie), Chinmay Chakrabarty (Inde), Nelia P. Cortes-Maramba (Philippines), Philip O. Emafo (Nigéria), Jacques Franquet (France), Hamid Ghodse (Iran), Nüzhet Kandemir (Turquie), Dil Jan Khan (Pakistan), Maria Elena Medina-Mora (Mexique), Herbert S. Okun (Etats-Unis), Alfredo Pemjean (Chili), Sergio Uribe Ramirez (Colombie) et Jiwang Zheng (Chine).


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