A L'OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT, M. KOFI ANNAN LANCE L'OPERATION D'EVALUATION DES ECOSYSTEMES DU MONDE DITE "EVALUATION ECOSYSTEMIQUE DU MILLENAIRE"
| Communiqué de presse SG/SM/7836 |
UNEP/93
A L'OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT, M. KOFI ANNAN LANCE L'OPERATION D'EVALUATION DES ECOSYSTEMES DU MONDE DITE "EVALUATION ECOSYSTEMIQUE DU MILLENAIRE"
On trouvera ci-après les observations du Secrétaire général à l'occasion du lancement, le 5 juin 2001 à New York, de l'évaluation écosystémique du millénaire:
Chaque année, les Nations Unies célèbrent la Journée mondiale de l'environnement pour sensibiliser davantage le public à la nécessité de préserver les écosystèmes fragiles et les précieuses ressources dont toute vie dépend.
Je suis heureux d'être devant vous aujourd'hui pour annoncer que cette année, la Journée mondiale de l'environnement marque aussi le lancement officiel de l'évaluation écosystémique du millénaire.
L'année dernière, dans le Rapport du millénaire que j'ai présenté à l'Assemblée générale, j'ai souligné l'absence d'une évaluation globale et à l'échelle mondiale des principaux écosystèmes du monde. L'évaluation écosystémique est une réponse à ce besoin.
Cette évaluation vise à ce que les choix pressants que nous avons à faire dans la gestion de l'environnement mondial s'appuient sur la meilleure science du monde. L'évaluation examinera ainsi l'influence des activités humaines sur l'environnement et réciproquement, la manière dont ces changements affectent les perspectives en matière de santé et de bien-être.
L'évaluation doit combler les fossés énormes en ce qui concerne les connaissances et permettre aux décideurs politiques d'adopter des mesures meilleures et mieux informées. Mais surtout, l'évaluation a le potentiel de nous aider à améliorer les vies et les conditions de vies des pauvres et de faire des progrès considérables dans nos efforts pour établir un équilibre durable entre environnement et développement.
L'évaluation écosystémique du Millénaire est véritablement un effort mondial qui est lancé aujourd'hui non seulement à New York, mais aussi à Beijing, à La Havane, à Londres, à Tokyo et à Turin.
Il s'agit d'un exemple remarquable des partenariats qui caractérisent, de plus en plus, la manière dont travaillent les Nations Unies. Les programmes et les institutions des Nations Unies y sont activement impliqués, tout comme les Secrétariats des principales conventions internationales sur le changement climatique, la biodiversité et la désertification.
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UNEP/93
5 juin 2001
Les gouvernements, les organisations non gouvernementales, les fondations, les institutions universitaires et le secteur privé comptent également parmi les contributeurs d'expériences, de ressources et d'engagement.
Permettez-moi de conclure en encourageant chacun de vous à apporter un appui à ce projet et à la quête plus large du développement durable dont il constitue une partie essentielle. Après tout, si nous devons vivre ensemble sur cette planète, nous devons tous faire preuve de responsabilité à son égard.
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