LES DÉCISIONS DE BONN DEVRAIENT ACCÉLÉRER L’ACTION FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Communiqué de presse PNUE/44 |
LES DÉCISIONS DE BONN DEVRAIENT ACCÉLÉRER L’ACTION FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Bonn, le 27 juillet 2001- Les négociateurs sur les changements climatiques quittent Bonn aujourd’hui après avoir conclu les travaux sur une série de décisions détaillées. Les décisions ont permis de finaliser plusieurs décisions et de bien progresser sur d’autres. Ces décisions sont fondées sur l’accord politique historique de lundi dernier et aideront à orienter la réponse internationale face aux changements climatiques dans les années à venir.
Les décisions établissent les règles pour la coopération entre gouvernements pour que les institutions du Protocole de Kyoto deviennent une réalité et pour l’augmentation de l’assistance financière et technologique aux pays en développement.
Ces décisions seront transmises à la septième session de la Conférence des Parties à la Convention sur les Changements Climatiques (COP 7) pour adoption formelle. Le Gouvernement du Maroc accueillera la COP 7 à Marrakech du 29 octobre au 9 novembre 2001. Plusieurs décisions devront encore être finalisées afin d’être adoptées à la COP 7 conjointement à celles arrêtées à Bonn.
La conférence de Marrakech devrait voir la naissance des institutions requises pour que le Protocole de Kyoto soit pleinement opérationnel dès son entrée en vigueur. Une première étape serait l’élection du Conseil Exécutif du Mécanisme de Développement Propre.
Il importe également qu’un système pour les contributions aux divers fonds pour les pays en développement et leur gestion devienne rapidement opérationnel. Après l’adoption de l’accord politique au début de cette semaine, plusieurs pays développés ont fait une déclaration politique commune annonçant une contribution de US$ 410 millions/450 millions par année d’ici à 2005 pour aider les pays en développement à gérer leurs émissions et à s’adapter aux changements climatiques.
« La conférence de Bonn a jeté les bases nécessaires à la ratification du Protocole de Kyoto », a déclaré M. Michael Zammit Cutajar, Secrétaire Exécutif de la Convention et haut responsable des Nations Unies chargé de la question des changements climatiques. « La conférence de Marrakech doit maintenant accélérer la transition entre la phase de négociations et celle de la mise en oeuvre. J’ai l’espoir de voir le Protocole de Kyoto devenir une réalité politique et institutionnelle à temps pour le sommet qui aura lieu l’année prochaine à Johannesburg », a ajouté M. Zammit Cutajar.
Le Protocole entrera en vigueur et deviendra juridiquement contraignant après ratification par 55 Parties à la Convention au minimum, parmi lesquels les pays industrialisés dont les émissions totales de dioxyde de carbone représentaient en 1990 aumoins 55% du volume total des émissions de l’ensemble de ce groupe de pays. A ce jour 37 pays ont ratifié le Protocole, dont un pays industrialisé (Roumanie).
Les résultats de COP 6 figurent sur le site www.unfccc.int. Pour plus d’information, prière de contacter
Michael Williams, Porte-parole de COP 6, tel. +49 160-367-5933 ou + 41-22-917-8241 (à partir de lundi) ;
ou Carine Richard Van-Maele, Attachée de presse principale du Secrétaire Exécutif de CCNUCC, COP 6,
tel. +49 160 367 5892 ou + 41-22-917-5816 (à partir de lundi)
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