En cours au Siège de l'ONU

FEM/1140

LA PAIX EST UN PREALABLE AU RESPECT DES DROITS DE LA FEMME

12/03/2001
Communiqué de presse
FEM/1140


Commission de la condition de la femme

9ème séance - matin


LA PAIX EST UN PREALABLE AU RESPECT DES DROITS DE LA FEMME


Les effets des conflits sur les droits de la femme mais également la contribution de la femme à la résolution des conflits ont été évoqués ce matin par des membres de la Commission de la condition de la femme qui achevait son débat général entamé le 6 mars.  "Les femmes et la paix" était le thème de la Journée internationale de la femme qui a été célébrée le 8 mars dernier. 


Deux représentantes du continent africain ont évoqué la situation de leur propre pays confronté soit à un conflit interne ou aux conséquences de conflits voisins.  Ainsi, la représentante du Burundi a expliqué que la situation de guerre civile que connaît son pays depuis 1993 a affaibli les performances nationales dans la mise en oeuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes que le Burundi a ratifiée en 1991.  Elle a expliqué que la paix, comme condition préalable à l’élimination de toute discrimination à l’égard des femmes, avait été le thème de la célébration de la Journée internationale de la femme au Burundi cette année.  La représentante de la Guinée, dont le pays accueille 200 000 réfugiés qui ont fui des conflits dans la région, a évoqué le rôle important que peuvent jouer les femmes dans la prévention et le règlement des conflits, rôle qui a été reconnu par le Conseil de sécurité dans sa résolution du 31 octobre 2000.  La représentante de la République arabe syrienne a évoqué quant à elle la situation des femmes palestiniennes qui, a-t-elle affirmé, sont les principales victimes des discriminations dues à l’occupation israélienne des territoires palestiniens et du Golan syrien, en violation de la Quatrième Convention de Genève sur la protection des civils en temps de guerre.  Exerçant son droit de réponse, le représentant d’Israël a indiqué que jusqu’à l’explosion de la violence, les femmes palestiniennes vivaient beaucoup mieux que celles de la plupart des pays en développement.


Outre les délégations des trois pays précités, les représentantes de Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont fait des déclarations.  Les représentants des organisations non gouvernementales suivantes ont également pris la parole: Caucus des femmes africaines, Pouvoir aux veuves pour le développement, Centre de lutte contre la violence à l’égard des femmes, Youth United for the Advancement of Women, Association des sociétés de femmes des Balkans et AARP.  Le représentant d’Israël, de la République arabe syrienne et l’Observatrice permanente de la Palestine ont exercé leur droit de réponse. 


La représentante du Mexique a fait une déclaration dans le cadre de l’examen du suivi des résolutions et décisions du Conseil économique et social. 


La Commission se réunira à nouveau, cet après-midi, à 15 heures.  Elle sera saisie de projets de textes concernant tous les points de l’ordre du jour. 


SUIVI DE LA QUATRIÈME CONFÉRENCE MONDIALE SUR LES FEMMES ET DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE INTITULÉE "LES FEMMES EN L'AN 2000 : ÉGALITÉ ENTRE LES SEXES, DÉVELOPPEMENT ET PAIX POUR LE XXIÈME SIÈCLE"


Débat général


Mme RANIA HAJ ALI (République arabe syrienne) a déclaré que sa délégation soutient le renforcement de la Commission dans l’objectif du respect des droits fondamentaux des femmes.  La Syrie a mis en place une stratégie nationale en faveur de la femme.  L’accent est notamment porté sur l’accès aux soins de santé.  La loi garantit l’égalité totale des femmes et des hommes.  Des législations punissent tout crime qui porte atteinte à la santé de la femme et à ses droits. 


L’occupation israélienne contredit toutes les législations internationales et les résolutions du Conseil de sécurité.  En raison de l’occupation israélienne des territoires palestiniens et du Golan syrien, les femmes palestiniennes sont victimes des pires formes de discrimination, notamment le blocus économique.  La représentante a appelé la communauté internationale à tout mettre en oeuvre pour mettre un terme à ces pratiques.  Elle a insisté sur l'importance de la question de la situation des femmes en situation  des conflits armés et estimé qu'à cet égard, la Commission devra jouer un rôle plus actif.


Mme FRANCOISE MAGUNIRA (Burundi) a indiqué que la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes  a donné lieu dans son pays à l’élaboration d’un plan d’action national portant sur les domaines prioritaires de la paix et la culture, la santé, la lutte contre pauvreté, l’éducation, les droits de la femme et les communications.  Malheureusement, la situation de conflit dans le pays n’a pas permis la mise en oeuvre de ce plan.  S’agissant du VIH/sida, elle a souligné son incidence sur les femmes burundaises et les efforts consentis par son pays et les organisations non gouvernementales pour sensibiliser la population et prendre en charge les orphelins du sida.  La discrimination à l’égard des femmes est également au rang des préoccupations du Burundi qui a ratifié sans réserve en 1991 la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.  Malheureusement, la crise qu’a connue le Burundi dès 1993 a affaibli les performances nationales eu égard à la mise en oeuvre de cette convention.  La représentante a indiqué que la Journée internationale de la femme a été commémorée le 8 mars 2001 au Burundi sur le thème de la “paix comme condition préalable à l’élimination de toute discrimination à l’égard des femmes”.  La paix, a ajouté la représentante, est également une condition préalable à la lutte contre le sida.


Mme REGINA TOURE (Guinée) s’est félicitée de la volonté et de l’engagement politiques qui se sont exprimés lors de la session extraordinaire Beijing + 5, tenue en juin 2000 et a réaffirmé le rôle de la Commission dans le suivi de l’application des instruments juridiques visant la promotion de la femme par le biais notamment de programmes visant l’élimination de la pauvreté, des inégalités entres les sexes, et l’émancipation des femmes.  Le Gouvernement guinéen a mis en place une politique nationale de promotion des droits de la femme et a créé dans ce cadre, 8 comités régionaux chargés d’élaborer un plan d’action pour la promotion de la femme, de vulgariser les instruments juridiques relatifs aux droits des femmes pour faire prendre conscience à ces dernières de leurs droits et de veiller à l’application du Programme d’action de Beijing.  Cependant aucun programme de développement ne peut se faire sans sécurité.  Il y a plus de 200 000 réfugiés dans le pays à la suite des conflits dans la région, a-t-elle affirmé. 

Les femmes guinéennes se sont mobilisées pour faire entendre leur voix, notamment par le biais du Réseau des femmes africaines, et ont développé des initiatives pour soutenir les initiatives régionales en faveur de la paix.  A cet égard, elle s’est félicitée de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur le rôle des femmes dans la résolution des conflits et la consolidation de la paix.  Les programmes de promotion de la femme doivent faire partie de programmes de développement plus généraux, a-t-elle aussi estimé..


Mme MARI SIMONEN (Fonds des Nations Unies pour la population) a fait part de l’importance que revêt pour le FNUAP la protection des droits reproductifs de la femme.  Elle a précisé que la prévention du VIH/sida fait partie des programmes du Fonds portant sur la santé génésique des femmes.  La représentante a évoqué la vulnérabilité particulière des femmes et des filles, notamment en Afrique, qui risquent 5 à 6 fois plus que les hommes d’être infectées par le virus du VIH/sida.  Par conséquent, la priorité du FNUAP a été de permettre aux femmes et aux filles de se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles.  La représentante a regretté que les programmes de lutte contre le sida dans le passé aient porté essentiellement sur l’utilisation du préservatif et la réduction du nombre de partenaires sans que l’on ce soit attaché à examiner les relations inégalitaires entre les hommes et les femmes dans les domaines socioéconomiques.  C’est la nature de cette relation qui déterminera la vulnérabilité de l’homme et de la femme à la pandémie de VIH/sida.  La représentante a également insisté sur la nécessité d’impliquer l’homme dans la lutte contre le sida dans la mesure où il est responsable de la plupart des cas de transmission du VIH/sida et où sa coopération est nécessaire à l’autonomisation de femme pour qu’elle soit en mesure de se protéger contre le virus.  L’utilisation des préservatifs, a précisé la représentante, exige également la participation de l’homme.  Les hommes ont aussi beaucoup plus à offrir en leur qualité de père, de frères, de fils ou d’amis dans la lutte contre le sida.


Mme ASTER ZAOUDE, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a déclaré que le sida créé la pauvreté et fait reculer les résultats déjà obtenus en matière d’éducation.  De par sa nature, la progression de la pandémie est alimentée par la vulnérabilité des femmes.  Les femmes sont encouragées à se protéger et à refuser des relations sexuelles qu’elles ne souhaitent pas avoir. 

A cet égard, le PNUD oriente son action en fonction de quatre domaines critiques.  Tout d’abord, il faut rompre le silence pour changer les normes et les valeurs, en particulier la stigmatisation des victimes, les inégalités et la discrimination, qui constituent un environnement favorable à la propagation du sida.  Il faut également faire en sorte que, dans tous les pays, la problématique de la parité figure au rang des préoccupations dans les politiques nationales de lutte contre le sida.  A cet égard, elle s’est félicitée que l’Ouganda, la Malawi, l’Ethiopie, le Botswana et la Tanzanie aient mis en place des organes de coordination qui dépendent du Bureau du Premier Ministre ou de la Présidence.  Il est également nécessaire de hiérarchiser nos priorités afin de veiller de cette façon à ce que les moyens humains et financiers adéquats permettant de lutter efficacement contre l’épidémie.  La communauté internationale doit faire beaucoup plus pour lever les 3 milliards de dollars estimés nécessaires pour la prévention et les soins palliatifs de la moitié de ceux qui sont infectés.  Les Gouvernements doivent également prévoir des ressources pour le traitement et la prévention.  Dans ce cadre, il est impératif de prendre en compte le fait que les femmes portent le plus gros du fardeau en raison de leur place traditionnelle dans la société en tant que dispensatrices de soins. 


Le VIH/sida est une des priorités du PNUD.  Afin de d’en renforcer la prise de conscience et de garantir les fonds nécessaires, des actions innovantes sont menées telles que la campagne “Course contre la pauvreté” et la création du site Web Netaid.org.  Tous les programmes du PNUD sont réorientés pour prendre en compte ce défi.  L’avantage comparatif du PNUD dans la lutte contre le VIH/sida réside dans sa capacité à répondre aux crises en soutenant le travail plus direct d’ONUSIDA.  La stratégie de lutte contre le sida au niveau des Etats doit s’articuler autour d’une politique de dialogue sur les relations entre les sexes et sur la pleine participation des femmes à la société ainsi que sur le renforcement des capacités, y compris la décentralisation de programmes multisectoriels et de la problématique sexosécifique dans tous les programmes.  Font également partis des objectifs, la prise en compte systématique de la problématique du sida dans tous les programmes de développement et toutes les stratégies de réduction de la pauvreté, la promotion des droits de l’homme – l’accent étant mis sur le changement des comportements à l’égard des personnes vivant avec le VIH/sida, et la diffusion d’information. 


La représentante du Caucus des femmes africaines a regretté au sujet du programme de travail pluriannuel de la Commission, que l’examen du thème des femmes et des conflits ne soit prévu qu'en 2004.  Elle a recommandé que cet examen ait lieu dès 2002.  Elle a également souhaité que dans le cadre du débat prévu sur l’élimination de la pauvreté, une attention particulière soit accordée à la mondialisation et ses incidences sur les femmes en Afrique.  La représentante a évoqué l’incidence du VIH/sida chez les jeunes africains âgés de 15 à 19 ans, en particulier les jeunes filles dont la vie économique se trouve sinistrée.  La représentante a dénoncé le fait que sous le couvert de lois coutumières ou religieuses, dans certains pays, des politiques perpétuent des pratiques patriarcales, que les dispositions juridiques de ces pays ne protègent pas les droits des femmes, que les droits génésiques de la femme ne sont pas respectés, que les services de santé ne cessent d’être réduits en raison de programmes d’ajustement structurel, que la traite des femmes et des jeunes filles africaines se développe dans le cadre du développement de zones touristiques et de la migration forcée.  Elle a appelé à une plus grande implication des hommes dans la lutte contre les discriminations à l’encontre des femmes et le VIH/sida, et a recommandé l’utilisation de statistiques ventilées par sexes et races.


La représentante de l'Organisation "Pouvoir aux veuves pour le développement" a constaté que le manque d'attention à l’égard des veuves du sida tend à accroître leur vulnérabilité.  En raison de leur bas niveau socioéconomique et de la stigmatisation de la maladie, ces femmes sont souvent dans des situations très difficiles.  Elles se livrent à la prostitution et à la mendicité pour survivre.  Il faut que les Gouvernements prennent des mesures adéquates pour répondre à leurs situations spécifiques, notamment en ce qui concerne les héritages et l’accès à la propriété.  Il faut également prendre en considération la situation des veuves des conflits et de l’épuration ethnique.  Le viol et l’infection en connaissance de cause des femmes rwandaises lors du génocide sont des crimes de guerre, a affirmé la représentante.  Elle a déploré que des statistiques ne soient pas disponibles sur le nombre de veuves du sida dans le monde et a demandé que la question des femmes veuves soit examinée dans le cadre de la session extraordinaire qui sera consacrée au VIH/sida en juin 2001.  


La représentante du Centre de lutte contre la violence à l'égard des femmes a rappelé les objectifs fixés par la Conférence du Caire en 1994 sur la population et le développement, notamment celui relatif à la réduction du taux d’infection du VIH/sida d’ici 2005.  Il est important de reconnaître que des facteurs tels que l’âge, la classe, la race entraînent des différences sur les manières dont la femme subit les discriminations.  La représentante a par ailleurs demandé que les comités et commissions pertinents suivent au niveau régional l'action des organes de lutte contre la discrimination à l’égard des femmes.  Elle a précisé que les lois sur l’émigration et sur l’asile devraient tenir compte des droits et des besoins spécifiques des femmes et des jeunes filles.  Elle a souhaité que le thème des technologies de l’information, outil important pour l’émancipation de la femme, soit examiné plus tôt qu'il n'est prévu dans le programme de travail de la Commission.


La représentante (Youth United for the Advancement of Women) a plaidé pour que les jeunes aient accès aux services de santé en matière de reproduction, à l'éducation sexuelle et à des moyens de contraception à des prix abordables.  L'ignorance, le rejet ainsi que certaines pratiques et traditions ne devraient plus coûter de jeunes vies pleines de promesses.  Les gouvernements, en collaboration avec la société civile et les organisations communautaires, doivent faciliter l'accès des jeunes à toute une gamme de services de santé reproductive.  La représentante a rappelé aux membres de la Commission que les objectifs fixés par la Conférence du Caire visaient une réduction de 25% des nouvelles infections à VIH chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans à l'horizon 2005.


S'agissant du deuxième thème à l'examen relatif à la discrimination, la représentante a demandé instamment aux Gouvernements de ratifier la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et son Protocole facultatif; d'examiner plus avant le lien entre discrimination raciale et sexospécificité; d'évaluer de quelle manière les traités sont mis en oeuvre aux niveaux local et régional et de mettre en oeuvre des législations nationales de lutte contre la discrimination et le racisme.  Elle a suggéré aux Etats de davantage coopérer pour éliminer la traite des êtres humaines et le travail des jeunes et de faire en sorte que les législations relatives à l'immigration et au droit d'asile tiennent compte des besoins des femmes et des jeunes filles.


La représentante de l'Association des sociétés de femmes des Balkans, qui représentent 11 ONG d’Europe du Sud-Est, a indiqué que le Programme d’action en faveur des femmes rurales des Balkans, adopté à Thessalonique en 1997, propose une série de mesures prioritaires.  Les projets entrepris par l’Association font intervenir divers participants, en particulier des organisations de femmes, a-t-elle expliqué.  L’Association organise, en coopération avec l’UNESCO, un projet visant à améliorer les manuels scolaires pour promouvoir la compréhension, la tolérance et la paix.  Des projets visant au renforcement institutionnel des ONG féminines et à l’émancipation des femmes de l’Europe de Sud-Est sont également menés.  Dans le cadre du Pacte de stabilité, des actions sont développées pour promouvoir la sécurité et le développement économique des femmes ainsi que pour lutter contre le trafic. 


Le représentant de l'AARP a évoqué l’incidence du sida sur les femmes âgées qui sont au nombre de 134 millions dans le monde.  Les femmes âgées atteintes du VIH/sida restent invisibles et il n’existe aucune statistiques sur ce phénomène, a-t-il regretté.  Pourtant, le virus ne fait pas de discrimination basées sur l’âge.  Les femmes âgées sont également particulièrement affectées par les décès des membres de leur famille.  Elles deviennent en général responsables des orphelins du sida ou d’un membre de leur famille infecté par le virus.  Nous demandons que la Commission de la condition de la femme reconnaisse le fardeau que les femmes âgées subissent en raison de la pandémie


Droits de réponse


Le représentant d’Israël a déclaré que l’Observateur permanent de la Palestine et d’autres délégations ont tiré profit des activités de la Commission pour attaquer son pays et tenter de faire accepter des mensonges.  Les femmes palestiniennes vivent beaucoup mieux que celles de la plupart des pays en développement.  De nombreux cours de formation leur sont offerts.  Pendant l’année 2000, jusqu’au début de l’escalade de violence, 500 femmes palestiniennes ont bénéficié de tels programmes.  Le représentant a appelé les frères palestiniens à renoncer à la violence, à cesser d’envoyer des enfants pour manier les armes et à revenir à la table de négociations.


La représentante de la République arabe syrienne a indiqué que les faits eux-mêmes contredisent la déclaration du représentant d’Israël.  Les violations des droits de l’homme perpétrées par le Gouvernement israélien ne peuvent pas être niées et les images diffusées par les médias le prouvent.  Les victimes principales sont les femmes et les enfants en violation de la Quatrième Convention de Genève sur la protection des civils en temps de guerre.


L’Observatrice de la Palestine a précisé qu’elle n’a pas fait de déclaration ce matin et que le droit de réponse du représentant d’Israël est tout à fait déplacé.


SUITE DONNÉE AUX RÉSOLUTIONS ET DÉCISIONS DU CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL


Déclaration


Mme SOSA (Mexique) a souhaité que le cycle d’examen des conférences soit porté à 10 ans conformément aux recommandations du Secrétaire général contenues dans son rapport E/2000/57 dans le but d’optimiser l’efficacité de ces processus d’examen.  Il nous sera difficile de procéder à une évaluation globale efficace des programmes et objectifs des conférences sans espacer notre cycle d’examen.  La représentante a souhaité que la Commission concentre ses efforts en 2002-2006 sur les efforts de rationalisation des processus d'examen des conférences et sommets des Nations Unies et sur la contribution des commissions techniques.  L’ECOSOC a en effet prié à plusieurs reprises les commissions techniques de se concentrer sur les questions qui relèvent de leur domaine de compétence. 


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Corrigendum à notre communiqué de presse du vendredi 9 mars au matin (FEM/1139).  Une déclaration a été par erreur attribuée à la représentante de l’Algérie.

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