LE COMITE RECOMMANDE QUE LE SOMMET MONDIAL DU DEVELOPPEMENT DURABLE A JOHANNESBURG (AFRIQUE DU SUD) AIT LIEU DU 2 AU 11 SEPTEMBRE 2002
Communiqué de presse ENV/DEV/576 |
Commission du développement durable
constituée en Comité préparatoire
du Sommet mondial du développement durable
4e séance – après-midi
LE COMITE RECOMMANDE QUE LE SOMMET MONDIAL DU DEVELOPPEMENT DURABLE A JOHANNESBURG (AFRIQUE DU SUD) AIT LIEU DU 2 AU 11 SEPTEMBRE 2002
La première session du Comité préparatoire clôt ses travaux
Le Comité préparatoire du Sommet mondial du développement durable, prévu en 2002 à Johannesburg (Afrique du Sud), a achevé, cet après-midi, les travaux de sa première session d’organisation en adoptant tel qu’amendés oralement cinq projets de décision soumis par son Président, M. Emil Salim (Indonésie). Tenu dans le cadre de la dixième session de la Commission du développement durable, le Comité préparatoire a ainsi demandé aux pays qui ne l’ont pas encore fait de mettre le plus rapidement en place des préparatifs nationaux.
Le Comité a, par un deuxième texte, décidé des modalités précises des futures réunions préparatoires dont il a également arrêté les dates. La deuxième réunion préparatoire devrait ainsi avoir lieu à New York, du 28 janvier au 8 février 2002 et la troisième du 25 mars au 5 avril 2002, toujours à New York. Pour ce qui est de la quatrième et dernière réunion préparatoire prévue au niveau ministériel, elle aura lieu du 27 mai au 7 juin 2002, à Bali (Indonésie).
S’agissant de l’organisation provisoire des travaux du Sommet, dans sa décision, le Comité recommande notamment que le Sommet mondial ait lieu à Johannesburg du 2 au 11 septembre 2002 avec une participation au niveau des chefs d’Etats. De plus, aux termes de la décision relative au projet de règlement intérieur du Sommet, le Bureau compterait 25 Vice-Présidents, 5 pour chaque groupe géographique.
La cinquième et dernière décision porte sur les arrangements pour l’accréditation et la participation au processus préparatoire et au Sommet des organisations non gouvernementales et autres grands groupes. Ce texte expose notamment la marche à suivre pour les organisations non gouvernementales et autres grands groupes n’ayant pas le statut consultatif auprès du Conseil économique et social qui souhaitent participer au Sommet.
Formulant des remarques de clôture, le Président du Comité préparatoire,
M. Salim, a estimé que la célérité avec laquelle le Comité a mené ses travaux témoigne du fait que la compréhension est de plus en plus grande entre les pays du Nord et ceux du Sud. Selon lui, si l’on continue sur cette tendance, le slogan du Sommet de Johannesburg pourrait bien devenir “Les pieds sur terre”, ce dont il est grand besoin. Il a demandé aux délégués de tout mettre en oeuvre pour persuader leur Chef d’Etat respectif de participer au Sommet. Ce n’est en effet que si les
chefs de Gouvernement sont pleinement engagés dans les efforts et dans la quête du développement durable que le Sommet pourra être un succès véritable et pas un “spectacle” de plus. De son côté, M. Nitin Desaï, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, a rappelé que la prochaine réunion préparatoire n’aura lieu que dans neuf mois et partant il a demandé aux délégations de ne pas perdre de vue ce qui se produit dans les réunions décentralisées.
En début de séance, le Comité préparatoire a désigné comme rapporteur,
Mme Diane Marie Quarless (Jamaïque), qui avait été également élue Vice-Présidente, lundi matin.
NB : Les textes de décisions adoptées cet après-midi seront disponibles en français à une date ultérieure et seront insérés dans le rapport final du Comité préparatoire publié sous la cote E/CN.17/2001/PC/L.2.
Faits marquants
Au cours de cette dixième session, ouverte lundi 30 avril dernier, la Commission du développement durable constituée en Comité préparatoire du Sommet mondial du développement durable a examiné les progrès accomplis dans les activités préparatoires du Sommet menées aux niveaux local, national, sous-régional, régional et international, y compris par les acteurs non gouvernementaux appelés «grands groupes». Les membres de la Commission se sont également efforcés de définir les modalités des futures réunions préparatoires et de régler les autres questions d’organisation, y compris le projet de règlement intérieur du Sommet et le processus pour arrêter l’ordre du jour, notamment les grands thèmes.
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