ECOSOC/G/5984

LE CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL A ADOPTÉ PLUS DE CENT-VINGT TEXTES AU COURS DE SA RÉUNION DE QUATRE SEMAINES À GENÈVE

27/07/2001
Communiqué de presse
ECOSOC/G/5984


Communiqué final


LE CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL A ADOPTÉ PLUS DE CENT-VINGT TEXTES

AU COURS DE SA RÉUNION DE QUATRE SEMAINES À GENÈVE


Durant cette session, l'ECOSOC s'est concentré sur l'accès aux technologies

et sur l'appui aux efforts de l'Afrique pour parvenir au développement durable


Genève, 27 juillet -- Le Conseil économique et social a suspendu hier sa session de fond de 2001.  Durant les quatre semaines de travail au Palais des Nations de Genève, du 2 au 27 juillet, l'ECOSOC s'est concentré sur l'appui aux efforts des pays africains pour parvenir au développement durable; sur le rôle des Nations Unies dans la promotion du développement s'agissant en particulier de l'accès aux connaissances et aux technologies; ainsi que sur le renforcement de la coordination de l'assistance humanitaire d'urgence des Nations Unies.


Au cours de ses travaux, le Conseil a approuvé plus de cent décisions qui lui étaient recommandées pour adoption par ses commissions techniques et autres organes subsidiaires ainsi que plus d'une vingtaine de résolutions et décisions portant sur un grand nombre de questions inscrites à l'ordre du jour.  Seuls quatre de ces textes ont fait l'objet d'un vote.  Une résolution porte sur les répercussions économiques et sociales de l'occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le territoire palestinien occupé et de la population arabe du Golan syrien occupé.  Une autre concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux par les institutions spécialisées et les organismes internationaux associés.  Les deux autres textes qui ont fait l'objet d'un vote qui étaient recommandés au Conseil pour adoption par la Commission de la condition de la femme et la Commission des droits de l'homme, et traitent de la situation des Palestiniennes et l'aide à leur apporter, pour le premier, et de la situation dans la République de Tchétchénie de la Fédération de Russie, pour le second.


À l'issue de son débat de haut niveau, consacré cette année au «rôle des Nations Unies en ce qui concerne l'appui aux efforts des pays africains pour parvenir au développement durable, le Conseil a adopté une déclaration ministérielle dans laquelle les participants au débat de haut niveau soulignent que - pour que les organismes des Nations Unies apportent un tel appui avec efficacité - il est indispensable de mener des actions dans les domaines de la paix et du développement; du développement du capital humain; de l'environnement et du développement; de l'agriculture et de la sécurité alimentaire; de la diversification de la base économique des pays africains; de la mobilisation des ressources en faveur du développement; de l'harmonisation et de la coordination de


l'assistance pour le développement en Afrique; des partenariats pour le développement; ainsi que des préparatifs en vue de l'évaluation finale du nouvel Ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique dans les années 90.  Les participants demandent en outre que les Nations Unies encouragent les règles commerciales de nature à promouvoir la sécurité alimentaire, notamment à travers l'accès équitable des produits agricoles aux marchés.


À l'issue de son segment consacré aux questions de coordination, le Conseil a par ailleurs adopté des conclusions concertées sur le «rôle des Nations Unies dans la promotion du développement s'agissant en particulier de l'accès aux connaissances et aux technologies et de leur transfert, notamment grâce à des partenariats institués avec les intéressés, y compris le secteur privé».  Dans ces conclusions, le Conseil souligne qu'il est absolument nécessaire d'éviter que les réseaux de type internet ne deviennent une nouvelle barrière à l'accès des pays en développement aux marchés et à la finance.  Il convient d'agir de toute urgence afin de surmonter les obstacles dus à l'état des infrastructures dans les domaines des télécommunications, des transports, de la logistique et des opérations douanières, précise le Conseil.


S'agissant des activités opérationnelles au service de la coopération sur le développement, le Conseil a adopté, à l'issue de son débat sur ce sujet, des observations finales dans lesquelles il relève notamment que le principal problème auquel doivent faire face les Nations Unies lorsqu'il s'agit de mettre en place des projets dans le domaine des activités opérationnelles réside dans la baisse du flux des ressources régulières.  Ces observations finales mettent l'accent sur le rôle dirigeant que doivent jouer les gouvernements nationaux des pays en développement en matière de coordination et de programmation des activités opérationnelles.


À l'issue de son débat consacré aux affaires humanitaires - pour lequel le thème retenu cette année était celui du «renforcement de la coordination de l'assistance humanitaire d'urgence des Nations Unies» - le Conseil a, pour la deuxième année consécutive, approuvé un résumé des débats et non pas des conclusions concertées.  Dans ce résumé, est soulignée la nécessité de renforcer les capacités nationales et régionales en matière de réponse et de préparation aux catastrophes naturelles.


Le 16 juillet, dans le cadre du débat de haut niveau, le Conseil a entendu une déclaration du Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, qui a notamment salué la nouvelle Initiative africaine lancée par les dirigeants africains lors du récent Sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) en affirmant que «l'ONU sera au service d'une initiative africaine et non l'inverse».  M. Annan a par ailleurs souligné que l'incertitude règne dans l'économie mondiale et qu'en pareil moment, plus qu'en aucun autre, l'ONU se doit de défendre les intérêts des plus vulnérables de ses membres.  Le plus grand danger aujourd'hui serait que les gens écoutent les sirènes du protectionnisme, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour le monde en général et pour les pays en développement en particulier, a-t-il déclaré.


Dans sa déclaration de clôture de la session, le Président du Conseil,

M. Martin Belinga-Eboutou a notamment affirmé que cette session d'été a renforcé l'image d'un organe représentatif et stratégique qui favorise le dialogue entre tous les acteurs essentiels du développement économique et social.


Au cours de la session, le Conseil a par ailleurs entendu des déclarations du Premier Ministre de la Namibie, H. Geingob, ainsi que de ministres des pays suivants: Nigéria, Ghana, Bénin, Niger, Sénégal, Maroc, Cuba, Croatie, Cameroun, Afrique du Sud, Indonésie, Burkina Faso, Danemark, Burundi, Andorre, Ouganda, Allemagne.  Sont également intervenus des représentants gouvernementaux de haut niveau de dix-sept pays.


Le Conseil a également entendu: M. Ruud Lubbers, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés; M. Horst Kohler, Directeur du Fonds monétaire international (FMI); M. James D.Wolfensohn, Président de la Banque mondiale;

M. Mike Moore, Directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC);

M. Rubens Ricupero, Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED); M. Carlos Magarinos, Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI); ainsi que les chefs de secrétariats du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), du Programme alimentaire mondial (PAM), du Fonds international pour le développement de l'agriculture (FIDA), du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), du Centre des Nations Unies pour les établissements humains (Habitat).  Sont également intervenus Mme Sadako Ogata, ancienne Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, et, dans un message par vidéo, M. Nelson Mandela, ancien Président de l'Afrique du Sud.


Segment de haut niveau


Dans le cadre de son segment de haut niveau, consacré cette année au «rôle des Nations Unies en ce qui concerne l'appui aux efforts des pays africains pour parvenir au développement durable», le Conseil a notamment tenu un dialogue avec les chefs de secrétariat des institutions financières et commerciales internationales.  Il a également réuni un Forum africain pour la promotion des investissements et a tenu un débat sur le lien entre paix et développement.


À l'issue de ce segment de haut niveau, le Conseil a adopté une déclaration ministérielle (voir notre communiqué de presse ECOSOC/01/38), dans laquelle les participants décident de prendre des mesures spéciales pour relever les défis que sont l'élimination de la pauvreté et la réalisation du développement durable en Afrique, y compris l'annulation de la dette, l'amélioration de l'accès aux marchés, l'accroissement de l'aide publique au développement et des flux d'investissements étrangers directs, ainsi que des transferts de technologie.  Les participants au débat de haut niveau décident également d'aider l'Afrique à se doter des capacités voulues pour freiner la propagation du VIH/sida et d'autres maladies infectieuses.  Ils demandent par ailleurs aux organismes des Nations Unies et à la communauté internationale d'appuyer la nouvelle Initiative africaine


récemment adoptée par l'Organisation de l'unité africaine (OUA) lors de son 37ème sommet tenu à Lusaka.  Ils prennent acte de l'appel lancé par les chefs d'État africains en vue de l'organisation d'une session extraordinaire de l'Assemblée générale pour étudier les meilleurs moyens de soutenir l'Initiative.


Pour que les organismes des Nations Unies apportent un appui efficace aux efforts déployés par l'Afrique afin de parvenir au développement durable, il est indispensable de mener des actions dans les domaines de la paix et du développement; du développement du capital humain; de l'environnement et du développement; de l'agriculture et de la sécurité alimentaire; de la diversification de la base économique des pays africains; de la mobilisation des ressources en faveur du développement; de l'harmonisation et de la coordination de l'assistance pour le développement en Afrique; des partenariats pour le développement; des préparatifs en vue de l'évaluation finale du nouvel Ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique dans les années 90 (prévue pour septembre 2002).


Les participants demandent en outre aux Nations Unies d'étudier la possibilité de créer un mécanisme de coordination sous-régional de l'ONU pour aider les organismes des Nations Unies à fixer des politiques et des stratégies intégrées, assurer l'harmonisation des activités entreprises et appuyer les initiatives et les efforts nationaux et sous-régionaux de consolidation de la paix.  Reconnaissant l'interdépendance fondamentale qui existe entre l'agriculture, l'accroissement de la production vivrière, l'accès aux produits alimentaires, la diversification agricole et le développement rural, d'une part, et le renforcement de la sécurité alimentaire d'autre part, les participants demandent notamment que les pays africains renforcent l'action menée pour lutter contre la dégradation des sols, la sécheresse et la désertification et bénéficient d'une assistance accrue à cet effet.  Ils demandent en outre que les Nations Unies encouragent les règles commerciales de nature à promouvoir la sécurité alimentaire, notamment à travers l'accès équitable des produits agricoles aux marchés.


Segment consacré aux questions de coordination


Le Conseil avait retenu cette année comme thème de son segment consacré aux questions de coordination la question du «rôle des Nations Unies dans la promotion du développement s'agissant en particulier de l'accès aux connaissances et aux technologies et de leur transfert, notamment grâce à des partenariats institués avec les intéressés, y compris le secteur privé».  Dans le cadre de ce segment, le Conseil a notamment tenu une réunion-débat sur les partenariats entre l'ONU et le secteur privé en vue de promouvoir l'accès aux connaissances aux fins du développement.  Il a également tenu une table-ronde sur les partenariats entre l'ONU et le secteur privé en vue de répondre aux défis du développement.


À l'issue de son débat sur les questions de coordination, le Conseil a adopté des conclusions concertées sur le «rôle des Nations Unies dans la promotion du développement s'agissant en particulier de l'accès aux connaissances et aux technologies et de leur transfert, notamment grâce à des partenariats institués avec les intéressés, y compris le secteur privé»(voir notre communiqué de presse ECOSOC/01/11), dans lesquelles il souligne qu'il convient d'identifier les moyens d'améliorer l'accès des pays en développement au savoir et aux technologies ainsi que les moyens d'améliorer leur transfert vers ces pays.  Les politiques et approches à cette fin devraient tenir compte des questions relatives aux coûts et aux contraintes en matière de capacité et de technologies ainsi que de la nécessité de disposer de cadres juridiques et réglementaires transparents, tout en tenant compte de la nécessité de protéger les droits de propriété intellectuelle ainsi que des besoins spéciaux des pays en développement.  Le Conseil se réjouit de la tenue prochaine du Sommet mondial sur la société de l'information qui sera organisé en deux phases, l'une à Genève en 2003 et l'autre à Tunis en 2005.


Le commerce international, l'investissement étranger et la coopération internationale figurent parmi les principaux canaux de transfert du savoir et des technologies vers les pays en développement et les économies en transition.  Il est absolument nécessaire d'éviter que les réseaux ne deviennent - du fait d'un manque d'infrastructures pour assurer les connexions ou du fait des ressources institutionnelles et humaines requises pour participer pleinement au commerce électronique et aux transactions financières - une nouvelle barrière à l'accès des pays en développement aux marchés et à la finance.  Si l'on veut que les pays en développement tirent pleinement parti des nouvelles possibilités qui se présentent à eux, il convient d'agir de toute urgence afin de surmonter les obstacles dus à l'état des infrastructures dans les domaines des télécommunications, des transports, de la logistique et des opérations douanières.  Le Conseil demande aux organisations concernées du système des Nations Unies d'accorder un rang élevé de priorité à la fourniture d'une assistance, notamment technique et financière, aux pays en développement dans leurs efforts visant à surmonter ces barrières.


Segment consacré aux activités opérationnelles


Dans le cadre de son segment consacré aux activités opérationnelles au service de la coopération pour le développement, le Conseil a procédé à un échange d'idées générales avec les chefs de secrétariat du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et du Programme alimentaire mondial (PAM).  Il a également tenu une journée de dialogue avec les équipes des Nations Unies en Tanzanie et en Chine.


À l'issue de son débat sur les activités opérationnelles, le Conseil a adopté des observations finales (voir notre communiqué de presse ECOSOC/01/18) dans lesquelles il relève que le problème principal auquel doivent faire face les Nations Unies dans la mise en place des projets dans ce domaine est la baisse du flux des ressources régulières.  Les observations mettent l'accent sur le rôle dirigeant que doivent jouer les gouvernements nationaux des pays en développement en matière de coordination et de programmation des activités opérationnelles.  Les observations rappellent également l'importance du développement des capacités nationales et le rôle potentiel des Nations Unies dans ce domaine.  Il est par ailleurs nécessaire d'établir un lien entre les objectifs internationaux de la Déclaration du millénaire et les objectifs de développement définis par les pays en développement.


Le Conseil a également adopté une résolution sur l'examen triennal d'ensemble des activités opérationnelles (voir notre communiqué de presse ECOSOC/01/18) dans laquelle il prie notamment le Secrétaire général de tenir compte, dans son prochain rapport à l'Assemblée générale sur l'examen triennal, des vues et observations exprimées par les États membres lors du débat consacré aux activités opérationnelles.


Segment consacré aux affaires humanitaires


Cette année, le débat consacré aux affaires humanitaires avait pour thème le «renforcement de la coordination de l'assistance humanitaire d'urgence des Nations Unies».  Dans le cadre de ce segment, le Conseil a tenu une réunion-débat sur la planification préalable et les interventions en cas de catastrophe naturelle ainsi qu'une réunion-débat sur l'aide humanitaire d'urgence aux groupes ayant des besoins spéciaux.


Pour la deuxième année consécutive, le Conseil n'a pas adopté de conclusions concertées à l'issue de ce débat.  Il a simplement approuvé un résumé des débats (voir notre communiqué ECOSOC/01/27) qui souligne la nécessité de renforcer les capacités nationales et régionales en matière de réponse et de préparation aux catastrophes naturelles.  Le Conseil souhaite en outre appeler les Nations Unies à une plus grande collaboration avec les partenaires régionaux, nationaux et locaux et note l'importance du partage de l'information dans ce domaine.


Autres mesures prises par le Conseil


Au cours de la présente session, le Conseil a adopté une centaine de textes qui lui étaient présentés par ses commissions techniques et autres organes subsidiaires ainsi qu'une vingtaine de textes portant sur diverses questions inscrites à l'ordre du jour.


Parmi ces derniers, une résolution sur les répercussions économiques et sociales de l'occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, et de la population arabe du Golan syrien occupé (voir notre communiqué de presse ECOSOC/01/50) - adoptée par 42 voix pour, une contre et cinq abstentions - souligne la nécessité de préserver l'intégrité territoriale de tout le territoire palestinien occupé et de garantir la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que l'importance vitale de la construction et de la mise en service du port maritime de Gaza.  Le Conseil demande à Israël, puissance occupante, de mettre un terme aux mesures qu'il a prises à l'encontre du peuple palestinien.


Tous les autres textes adoptés par le Conseil et qui ne lui étaient pas recommandés pour adoption par ses commissions techniques figurent - à l'exception de la résolution sur les activités opérationnelles mentionnées plus haut - dans notre communiqué ECOSOC/01/51.


Au titre de l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Conseil a adopté, par trente voix pour, aucune contre et dix-neuf abstentions, une résolution par laquelle le Conseil prie notamment les puissances administrantes concernées de faciliter la participation des représentants désignés des territoires non autonomes aux réunions des institutions spécialisées et autres organismes des Nations Unies portant sur des questions qui les concernent.


Au titre des questions sociales et des questions relatives aux droits de l'homme, le Conseil a adopté cinq résolutions et une décision.  Il a notamment adopté une résolution par laquelle il demande à tous les États de promouvoir l'élaboration et l'application de normes permettant d'améliorer la protection en matière de collecte et d'utilisation des informations génétiques obtenues au moyen de tests génétiques.  Le Conseil a également adopté une résolution sur la revitalisation et le renforcement de l'Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW), dans laquelle il recommande une évaluation urgente des activités de l'Institut, y compris les options concernant son avenir.  Par une décision sur l'instance permanente sur les questions autochtones, le Conseil décide d'organiser la première session annuelle de l'Instance au Siège de l'ONU du 6 au 17 mai 2002, et d'organiser les premières élections et nominations à l'Instance à une date qui sera annoncée par le Président du Conseil avant le 15 décembre 2001.  Le Conseil a par ailleurs adopté trois résolutions portant sur l'intégration d'une perspective sexospécifique dans les politiques et programmes du système des Nations Unies; sur l'éducation et droits de l'homme; et sur la campagne mondiale pour l'élimination de la pauvreté.


Au titre des questions relatives à l'économie et à l'environnement, le Conseil a adopté cinq résolutions.  Dans l'une d'elle, il invite les gouvernements et d'autres acteurs du secteur touristique à envisager d'incorporer le contenu du Code mondial d'éthique du tourisme dans les lois, règlements et usages déontologiques pertinents.  Le Conseil a par ailleurs adopté une résolution dans laquelle il décide que la composition de l'Équipe spéciale interinstitutions pour la prévention des catastrophes devra être revue pour accroître la représentation des organisations régionales et garantir la participation des organismes clefs des Nations Unies.  Le Conseil a également adopté trois résolutions portant sur la protection contre les produits nocifs pour la santé et l'environnement; sur le rapport du Secrétaire général sur les travaux du Comité d'experts du transport de marchandises dangereuses; ainsi que sur le rapport du Comité de l'énergie et des ressources naturelles au service du développement.


S'agissant des questions de coordination, questions relatives au programme et autres questions, le Conseil a adopté quatre résolutions et une décision.  Par l'une de ces résolutions, il reconduit le mandat du Groupe de travail spécial sur l'informatique pour une année encore afin de lui permettre de continuer ses travaux sur l'utilisation des technologies de l'information.  Une autre résolution traite du programme à long terme d'aide à Haïti.  Le Conseil a également adopté des textes sur le Programme commun coparrainé des Nations Unies sur le VIH/sida, sur la mise en œuvre du plan d'éradication de la mouche tsé-tsé en Afrique et sur le rapport d'ensemble annuel du Comité administratif de coordination.


Le Conseil a également adopté deux textes au titre de l'application et le suivi intégrés et coordonnés des résultats des grandes conférences et réunions au sommet organisées sous l'égide de l'ONU.


Au titre de l'application de la revitalisation de l'ONU, le Conseil a adopté une résolution sur l'amélioration des méthodes de travail des commissions techniques du Conseil ainsi qu'une décision réaffirmant le principe de la confidentialité tel qu'établi dans la procédure 1503.


S'agissant de la coopération régionale, le Conseil a adopté une résolution sur la liaison fixe Europe-Afrique à travers le détroit de Gibraltar.


Au titre de l'ordre du jour et des questions d'organisation, le Conseil a par ailleurs décidé que, pour sa session de 2002, son débat de haut niveau serait consacré à l'inclusion du développement des ressources humaines dans le processus de développement et que son débat sur les questions de coordination serait consacré au renforcement du Conseil.  Le Conseil a par ailleurs adopté une décision concernant la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés.


Le Conseil a décidé de reporter à sa prochaine session l'examen du rapport de la Commission des établissements humains.


Le Conseil a par ailleurs approuvé une centaine de textes qui lui étaient recommandés pour adoption par ses commissions techniques et autres organes subsidiaires.


Ont ainsi été approuvées 49 décisions recommandées par la Commission des droits de l'homme (voir notre communiqué ECOSOC/01/48).  Un seul de ces textes a fait l'objet d'un vote: il s'agit de celui sur la situation dans la République de Tchétchénie de la Fédération de Russie, adopté par 24 voix contre quatre et avec 20 abstentions.


Le Conseil a ainsi approuvé la décision de nommer un Expert indépendant sur la protection des personnes contre les disparitions forcées.  Il a en outre approuvé la décision de la Commission visant à nommer un Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme des populations autochtones.  Il a aussi autorisé la Sous-Commission à mener une étude sur la question des droits et des responsabilités de l'homme.


      Le Conseil a également approuvé la prorogation des mandats des rapporteurs spéciaux sur les situations des droits de l'homme en Afghanistan; en Iraq; au Myanmar, au Soudan; en République démocratique du Congo et au Burundi.  Il a aussi approuvé la prorogation des mandats des représentants spéciaux sur les situations des droits de l'homme en République islamique d'Iran et en Guinée équatoriale; de l'Expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en Somalie; du Représentant spécial du Secrétaire général pour les personnes déplacées dans leur propre pays ainsi que des rapporteurs spéciaux sur l'utilisation des mercenaires, sur le droit à l'éducation, sur les déchets toxiques, sur la liberté de religion ou de conviction, sur la vente d'enfants, sur la torture et sur les exécutions extrajudiciaires.  Il a par ailleurs approuvé la prorogation du mandat de la Rapporteuse spéciale de la Sous-Commission sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des fillettes ainsi que les mandats des groupes de travail sur le droit au développement et sur les disparitions forcées.


Le Conseil a adopté quatre résolutions qui lui étaient recommandées par la Commission de la condition de la femme (voir nos communiqués ECOSOC/01/47 et 48).  Un de ces textes a fait l'objet d'un vote.  Il s'agit d'une résolution sur la situation des Palestiniennes et l'aide à leur apporter, adoptée par 39 voix contre une et une abstention, dans laquelle le Conseil demande notamment à Israël de prendre des mesures pour que les femmes et les enfants palestiniens réfugiés et déplacés puissent tous regagner leurs foyers et recouvrer leurs biens dans le territoire palestinien occupé.


Le Conseil a par ailleurs approuvé trois résolutions et cinq décisions qui lui étaient recommandées pour adoption par la Commission du développement social (voir notre communiqué ECOSOC/01/48).


Il a également approuvé six textes recommandés pour adoption par la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale, ainsi que huit autres textes recommandés par la Commission des stupéfiants (pour tous ces textes, voir notre communiqué ECOSOC/01/48).


Le Conseil a également adopté une décision qui lui était recommandée pour adoption par le Comité de l'énergie et des ressources naturelles au service du développement; trois décisions recommandées par le Forum des Nations Unies sur les forêts; ainsi que quatre décisions recommandées par le Comité chargé des organisations non gouvernementales (voir notre communiqué ECOSOC/01/50 pour tous ces textes).


Ont également été approuvées une décision recommandée par la Commission du développement durable; une décision recommandée par la Commission de la statistique; une décision recommandée par la Commission de la population et du développement; ainsi que deux recommandations émanant de la septième Conférence cartographique régionale des Nations Unies pour les Amériques (voir notre communiqué ECOSOC/01/42 pour tous ces textes).


Le Conseil a en outre adopté deux résolutions et deux décisions qui lui étaient transmises par la Commission de la science et de la technique au service du développement (voir notre communiqué ECOSOC/01/51).


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À l’intention des organes d’information. Document non officiel.