ECOSOC/G/5953

ECOSOC: SUITE DU DÉBAT SUR LES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES AU SERVICE DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE DÉVELOPPEMENT

05/07/2001
Communiqué de presse
ECOSOC/G/5953


ECOSOC: SUITE DU DÉBAT SUR LES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES AUSERVICE DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE DÉVELOPPEMENT


Genève, 5 juillet -- Le Conseil économique et social a poursuivi, cet après-midi, son débat consacré aux activités opérationnelles du système des Nations Unies au service de la coopération internationale pour le développement.  Il a entendu dans ce cadre les déclarations des représentants de la Norvège, des États-Unis, de la Fédération de Russie, de la Bolivie, de la République tchèque, de la Suisse, du Népal, de l'Australie, de l'Algérie et du Nigéria, ainsi que les représentants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI).


La plupart des intervenants ont pris acte des progrès enregistrés depuis le précédent examen triennal d'ensemble des activités opérationnelles des Nations Unies, en particulier du point de vue de la mise au point d'instruments visant à améliorer la coordination de ces activités (cadre d'assistance au développement; note stratégique de réduction de la pauvreté; évaluation commune par pays; rôle accru du coordonnateur-résident).  Certaines délégations se sont félicitées de la collaboration accrue qui s'est engagée dans ce contexte avec les institutions de Bretton Woods, ainsi que des progrès enregistrés en matière de simplification et d'harmonisation des procédures des Nations Unies, en particulier pour ce qui est des cycles de programmation.


L'accent a été mis sur la nécessité d'assurer une certaine souplesse dans la mise en œuvre des cadres de coordination, de manière à ce que chaque pays puisse être associé aux choix concernant l'approche la plus appropriée à sa situation spécifique.  Plusieurs orateurs ont mis l'accent sur la nécessité de tenir compte également des dimensions régionales et sous-régionales de la coopération pour le développement.  Plusieurs intervenants ont en outre souhaité que soit reconsidérée l'opportunité de tenir une conférence annuelle d'annonces de contributions.  De nombreuses délégations ont exprimé leurs points de vue sur les questions liées aux ressources financières affectées aux activités opérationnelles de développement et à leur répartition entre ressources de base et autres ressources.


Demain matin, à 10 heures, le Conseil entamera un dialogue informel avec les chefs de secrétariat du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et du Programme alimentaire mondial (PAM).


Suite du débat sur les activités opérationnelles


M. STEFFEN LONGSTAD (Norvège) a rappelé la contribution et l'appui de son pays aux activités de développement menées par les fonds et programmes des Nations Unies.  Il a déclaré que la Norvège était partisane de réformes en vue de renforcer et préserver la mission des fonds des programmes impliqués dans les opérations de développement.  M. Kongstad a rappelé que des efforts devaient être poursuivis pour renforcer la participation des gouvernements bénéficiaires dans le processus lancé par le Plan-Cadre des Nations Unies pour le développement (UNDAF).  Le système de coordonnateur-résident est, par ailleurs, un instrument essentiel pour la coordination au niveau national.  C'est pourquoi des efforts doivent être mis en oeuvre pour améliorer ce système.  Les initiatives des Nations Unies concernant le renforcement de la coordination entre les différents acteurs impliqués doivent également être poursuivies.  Pour conclure, M. Kongstad a déclaré que les Nations Unies devraient mettre au point une approche collective et coordonnée de ses méthodes de travail pour obtenir une meilleure synergie et ainsi faire en sorte que les efforts du système des Nations Unies aient un plus grand impact.  Pour ce faire, il faudra accorder un rôle accru aux gouvernements des pays bénéficiaires.


Mme BETTY KING (États-Unis) a souligné que le système des Nations Unies était un partenaire indispensable pour les pays en développement qui en apprécient la neutralité, l'universalité, les conseils judicieux et l'aide.  D'énormes progrès ont été enregistrés depuis le précédent examen triennal d'ensemble des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies, a en outre estimé la représentante.  Le Plan-Cadre des Nations Unies pour le développement (UNDAF) continue d'être amélioré afin de parvenir à une simplification et une harmonisation des procédures du système des Nations Unies, en particulier en ce qui concerne les cycles de programmation.  La collaboration avec les institutions de Bretton Woods porte de plus en plus sur les questions de fond.  Le système de coordonnateurs-résidents ne cesse de s'améliorer et de se renforcer.  Si de nombreux défis doivent encore être relevés, les avantages que représente le travail d'équipe au niveau des sièges comme sur le terrain sont chaque jour plus évidents.  Une utilisation accrue de l'évaluation conjointe par pays et de l'UNDAF ainsi que la mise en place de groupes thématiques sur des questions importantes telles que le VIH/sida, la sexospécificité, la réduction de la pauvreté, l'éducation, la santé et la nutrition permettent d'accroître la cohérence du dialogue politique avec les gouvernements nationaux et d'autres partenaires.  Comme d'autres l'ont déjà souligné, les gouvernements concernés par les programmes de pays doivent être étroitement associés aux efforts de coordination.


Le rapport du Secrétaire général sur l'examen triennal d'ensemble des activités opérationnelles ne laisse planer aucun doute sur le fait qu'une bonne gestion, de bonnes politiques et des institutions responsables sont essentiels dans les efforts de réduction de la pauvreté.  Sans développement, les Nations Unies ne pourraient s'acquitter des autres aspects de leur mission, a souligné la représentante des États-Unis.  La représentante a par ailleurs souligné que la culture propre à chaque organisation du système des Nations Unies ne doit pas constituer un obstacle à la mise en place d'un cadre politique commun des Nations Unies au niveau des pays.  Ce cadre devrait présider à la formulation d'une réponse cohérente des Nations Unies aux besoins et aux priorités de développement de chaque pays tels que définis par le gouvernement concerné en consultation avec toutes les parties intéressées, notamment la société civile, les Nations Unies, les institutions de Bretton Woods et les organisations régionales et bilatérales.  Les États-Unis tiennent en outre à encourager le Secrétaire général des Nations Unies à continuer d'explorer la possibilité d'intégrer une dimension régionale et sous-régionale aux activités opérationnelles des Nations Unies.  La structure traditionnellement centrée sur les pays que privilégient la plupart des institutions en matière d'activités de développement ne s'avérera pas judicieuse si les considérations régionales et sous-régionales ne sont pas prises en compte.  Les États-Unis sont favorables, à l'instar du Canada, à un réexamen du rôle des conférences d'annonces de contributions.


M. YURY FEDOTOV (Fédération de Russie) a relevé les progrès qui ont été réalisés ces dernières années en matière de réformes et de coordination des activités opérationnelles.  Le système des coordonnateurs-résidents a été renforcé grâce à une amélioration des mécanismes d'évaluation et de coordination entre le siège et le terrain et une participation accrue des gouvernements des pays bénéficiaires.  Les instruments stratégiques tels que les évaluations communes par pays et le Plan-Cadre des Nations Unies pour le développement (UNDAF) ont été activement introduits au niveau national, facilitant la coordination interinstitutions sur le terrain.  M. Fedotov a remarqué que la nouvelle stratégie financière des activités opérationnelles était fondée sur la planification stratégique de mobilisation des ressources et sur un lien direct entre l'efficacité de l'assistance technique dispensée aux pays bénéficiaires et la quantité de ressources distribuées.


En dépit des succès remportés, les réformes ne sont pas encore entrées pleinement en vigueur et le renforcement du rôle de l'ECOSOC reste toujours d'actualité.  La Russie soutient à cet égard les conclusions du rapport du Secrétaire général visant en particulier à améliorer la méthode d'évaluation des activités opérationnelles sur leur capacité à éradiquer la pauvreté et à renforcer le rôle des gouvernements nationaux dans la mise en place des programmes.


Mme BARBARA CANEDO PATINO (Bolivie) a relevé que la mondialisation présente certes des possibilités nouvelles mais aussi des risques pour les pays en développement qui, s'ils ne prennent pas les mesures qui s'imposent, seront rapidement marginalisés sur la scène internationale.  L'objectif d'une réduction de moitié d'ici 2015 du nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté dans le monde sera difficile à atteindre si l'on en juge par la tendance à la baisse de l'aide publique au développement (APD), a estimé la représentante.  Certes, la responsabilité première en matière de développement incombe à chaque pays; mais la coopération internationale aux fins du développement s'impose comme un complément indispensable.  Il faut absolument faire en sorte que les règles du commerce international concourent à ouvrir les marchés mondiaux aux pays en développement, a déclaré la représentante.  Elle s'est dite très satisfaite du travail efficace que réalisent les institutions spécialisées des Nations Unies en Bolivie.  Il convient néanmoins de renforcer l'action des coordinateurs résidents en augmentant leur pouvoir de prise de décision sur le terrain, évitant ainsi toute pesanteur bureaucratique, a-t-elle déclaré.


Mme JANA SIMONOVA (République tchèque) a fait observer que plusieurs instruments analytiques et de programmation existants étaient le fruit d'une coopération entre différents partenaires multilatéraux.  Le défi est étant aujourd'hui de développer ces différents instruments de manière à les rendre complémentaires en évitant la duplication.  Ils devraient devenir des moyens de développer des stratégies au niveau national dans le cadre de la coopération internationale.  Le système des Nations Unies devrait collaborer avec les gouvernements nationaux dans l'élaboration des stratégiques de réduction de la pauvreté (PRSP) dans les pays en développement.  Mme Simonova a rappelé que les résultats des conférences d'appel de contributions des Nations Unies qui se tiennent chaque année en novembre ont été fort modestes ces dernières années.  La plupart des donateurs n'ont pas été en mesure de répondre à la demande pour différentes raisons, notamment liées à leurs calendriers budgétaires.


M. F. ROHMER (Suisse) a rappelé qu'il y a trois ans, lorsque le Conseil a entamé son examen triennal d'ensemble des activités de développement du système des Nations Unies, le Secrétaire général avait lancé depuis une année le deuxième train de mesures de son programme de réforme pour les Nations Unies.  Trois ans plus tard, le bilan qui peut en être fait est positif si l'on considère que le contexte dans lequel a dû opérer le système n'a cessé de changer et de devenir plus compétitif.  Le système a en effet été confronté à un grand nombre de nouveaux défis et de sollicitations sans pour autant disposer des ressources nécessaires.  La Déclaration du Millénaire, qui offre un nouveau cadre de référence pour l'ensemble des activités du système, devrait inciter tous les acteurs du développement - bien au-delà du système des Nations Unies - à recentrer leurs interventions dans une perspective commune.


Depuis le dernier examen triennal, plusieurs instruments ont été développés: l'évaluation commune par pays, le cadre d'assistance du développement, la note stratégique de réduction de la pauvreté, pour n'en citer que quelques-uns.  L'expérience démontre cependant que cette prolifération d'instruments n'a pas nécessairement conduit à une meilleure cohérence des appuis ni à leur intégration effective dans le sens des stratégies nationales de développement des pays partenaires.  Cela n'est guère étonnant tant il est vrai qu'un excès technocratique de prescriptions et de lignes directrices uniformisées ne conduit qu'à une inflation de tâches, le plus souvent assumées de façon exclusivement administrative.  Il convient de réaffirmer l'importance prééminente de la qualité personnelle et humaine des acteurs, tout particulièrement sur le terrain.  D'autre part, il faut savoir être extrêmement flexible dans la mise en œuvre des cadres de coordination actuellement promus, de manière à ce que chaque pays puisse choisir l'approche la plus appropriée à sa situation spécifique.  La Suisse doute que la tendance actuelle à l'établissement de fonds fiduciaires thématiques prolifiques par chacune des institutions, y compris la Banque mondiale, contribue au renforcement du système, à une meilleure utilisation des ressources disponibles ou encore à la croissance générale de l'aide publique au développement.  Il semble au contraire que cette tendance soit un facteur de morcellement et de désintégration du système opérationnel multilatéral au moment même où l'ECOSOC tente de l'harmoniser et d'en améliorer la cohérence, a déclaré le représentant suisse.


M. MURARI RAJ SHARMA (Népal) a fait remarquer que le fossé existant entre nantis et démunis était très préoccupant et ce d'autant plus que les ressources disponibles pour les pays en développement n'ont jamais été aussi faibles.  Il a souligné à cet égard que seule une amélioration des conditions de vie des populations pourrait pourtant empêcher certaines crises ou guerres dans de nombreux pays en développement.  Les Nations Unies, et plus particulièrement l'ECOSOC, ont un rôle à jouer dans ce domaine et ont le devoir de rendre la mondialisation accessible à tous.  À cet égard il est nécessaire de mettre au point un programme d'action pour le développement des sociétés au niveau économique, social et politique, ce qui exige une coopération accrue entre les acteurs internationaux et les acteurs nationaux.  M. Sharma a rappelé que les Nations Unies devaient jouer un rôle de coordination et d'agent du développement.  Les efforts déployés devraient être accentués et des réformes dans les domaines de gestion du développement devraient être entreprises.  Le Népal est par ailleurs préoccupé par la baisse des ressources financières disponibles pour les activités opérationnelles de développement.  Des fonds de plus en plus importants sont aujourd'hui acheminés vers le secteur humanitaire d'urgence au détriment du secteur économique sans lequel la pauvreté ne peut être éliminée.  À cet égard, l'ECOSOC est en mesure de contribuer, en partenariat avec des institutions des Nations Unies et d'autres partenaires, à mettre en place des programmes efficaces.


Mme JACQUI DELACEY (Australie) a salué les progrès enregistrés en vue d'améliorer la performance et l'efficacité des Nations Unies du point de vue de leurs activités opérationnelles aux fins du développement, notamment en ce qui concerne la mise en place d'une gestion axée sur les résultats, le renforcement du système des coordonnateurs-résidents, ainsi que la simplification et l'harmonisation des procédures d'évaluation conjointe par pays et des procédures liées au Plan-Cadre des Nations Unies pour le développement (UNDAF).  Le rapport du Secrétaire général note que la croissance de l'efficacité des activités opérationnelles de développement des Nations Unies dépend d'une hausse substantielle du financement de base de ces activités qui soit prévisible, régulier et garanti.  Or, ce financement dépend à son tour de la poursuite des progrès dans le domaine de la réforme des Nations Unies, a déclaré la représentante australienne.  L'Australie, pour sa part, apportera une contribution de 79 millions de dollars australiens au budget régulier des institutions de développement et des institutions humanitaires des Nations Unies pour l'année 2001-2002.  La priorité de l'Australie est de s'assurer que les ressources limitées disponibles aux fins du développement sont dépensées là où elles sont susceptibles de produire les résultats les plus tangibles sur le développement et l'amélioration des conditions de vie des millions de personnes qui vivent dans la pauvreté à travers le monde.


Tout en reconnaissant la nécessité d'assurer un équilibre entre ressources de base et autres ressources, l'Australie est d'avis qu'il existe un risque de voir les ressources à des fins spéciales reléguées au second plan alors que le système des Nations Unies et un grand nombre de programmes par pays se sont efforcés pendant plusieurs années d'obtenir ce type de financement.  En outre, étant donné la mise en place de réunions de financement par les conseils d'administration des différents fonds et programmes, il semble évident qu'il convient de reconsidérer le rôle de la conférence d'annonces de contribution qui se tient chaque année au mois de novembre - conférence qui devrait être abandonnée, a estimé le représentant.


M. KHEIREDDINE RAMOUL (Algérie) a déclaré que les activités opérationnelles de développement menées par les fonds et les programmes des Nations Unies demeuraient un outil indispensable pour la réalisation des objectifs de la coopération internationale.  Il a souhaité que, lors du prochain examen des activités opérationnelles, un bilan soit effectué à bien pour évaluer l'impact des réformes entreprises par les Nations Unies.  Il semblerait en effet que trop souvent des réformes ont été menées au sein d'organismes des Nations Unies sans besoin réel et ont été perçues comme justifiant une absence de volonté politique.  


L'Algérie, consciente de la nécessité d'adaptation du système des Nations Unies à un environnement en mutation constante, estime que chaque étape doit bénéficier d'un laps de temps pour permettre d'accumuler les enseignements nécessaires et contribuer à l'effort de développement des pays bénéficiaires de l'aide.  Mais cela ne semble malheureusement pas être le cas.  M. Ramoul a déploré la baisse continue des ressources financières destinées à l'aide publique au développement.


M. A.P.E. OSIO (Nigéria) a souligné que les Nations Unies sont désormais reconnues comme un partenaire valable dans le domaine du développement.  Il a salué les succès enregistrés par le Plan-Cadre pour le  développement du système des Nations Unies (UNDAF), qui s'est considérablement développé ces dernières années, ainsi que par la procédure d'évaluation commune par pays, qui a été menée à bien dans de nombreux pays.  Il n'en demeure pas moins qu'il reste nécessaire de veiller à ce que les plans de développement nationaux soient synchronisés avec le processus UNDAF, a souligné le représentant nigérian.  Pour que les pays en développement bénéficient rapidement des progrès enregistrés dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, il convient notamment de promouvoir dans ces pays mise en place des infrastructures nécessaires ainsi que la mise en œuvre de programmes d'éducation adéquats.  Le représentant nigérian s'est félicité des progrès enregistrés ces dernières années en matière d'harmonisation des cycles de programmation.


M. A. ASAMOA-BAAH, Directeur Exécutif, Service des relations extérieures et de gouvernance à l'Organisation mondiale de la santé, a souligné la nécessité de travailler avec le plus grand nombre possible de partenaires pour la promotion du développement.  Le défi aujourd'hui réside dans la difficulté entre l'obtention de résultats rapides exigés par le monde et la création de capacités, qui nécessite du temps.  Par ailleurs, il est heureux de constater que les investissements dans le domaine de la santé ne sont plus seulement le fruit d'une stratégie de réduction de la pauvreté mais également un élément bénéfique pour l'économie.  Il faut également se féliciter que les pays en développement prennent aujourd'hui en main leur développement avec l'aide de leurs partenaires.


Mme ELISABETH MERZ (Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, ONUDI) a souligné que son organisation a subi depuis 1998 une transformation totale qui s'est traduite par une amélioration significative de ses activités opérationnelles.  Une nouvelle approche de programmation intégrée a été mise en place afin de réorienter les activités de l'ONUDI en se concentrant sur un nombre plus restreint de domaines d'intervention.  L'ONUDI mène actuellement 43 programmes intégrés couvrant 39 pays dont 14 figurent parmi les pays les moins avancés (PMA), pour un montant total de 247 millions de dollars.  L'ONUDI contribue à la réalisation des objectifs de la Déclaration du millénaire en mettant l'accent sur l'objectif de réduction de moitié de la pauvreté d'ici 2015, notamment par le biais de la création d'emplois.  Pour l'ONUDI, les dimensions régionales et sous-régionales de la coopération aux fins du développement revêtent une importance capitale étant donné l'importance de l'intégration économique et eu égard au fait que ce sont souvent des problèmes communs à nombre de pays qui influencent les politiques et stratégies industrielles.


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