LA CINQUIEME CONFERENCE D'EXAMEN DES ETATS PARTIES A LA CONVENTION SUR LES ARMES BIOLOGIQUES AJOURNE SES TRAVAUX JUSQU'A NOVEMBRE 2001
Communiqué de presse CD/G/517 |
LA CINQUIEME CONFERENCE D'EXAMEN DES ETATS PARTIES A LA CONVENTION
SUR LES ARMES BIOLOGIQUES AJOURNE SES TRAVAUX JUSQU'A NOVEMBRE 2001
Genève, le 7 décembre -- La cinquième Conférence d'examen des États parties à la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction a décidé par consensus, ce soir, d'ajourner ses travaux. Elle se réunira de nouveau à Genève du 11 au 22 novembre 2002. La Conférence d'examen s'est ouverte le 19 novembre dernier au Palais des Nations, à Genève, sous la présidence de l'Ambassadeur Tibor Tóth de Hongrie.
La Conférence, convoquée alors que la communauté internationale est particulièrement préoccupée par la menace d'une utilisation d'armes biologiques telles que la maladie du charbon, n'est en effet pas parvenue à se mettre d'accord sur un projet de déclaration finale recommandant l'adoption de nouvelles mesures dans ce domaine.
La Conférence a adopté un rapport intérimaire reflétant ses travaux et dans lequel il est notamment rappelé que lors du débat général qui s'est tenu les 19 et 20 novembre 2001, 34 États parties ainsi que l'Égypte et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont fait des déclarations.
Ouverte à la signature le 10 avril 1972 et entrée en vigueur le 26 mars 1975, la Convention sur les armes biologiques compte actuellement 144 États parties.
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