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CD/G/504

LE PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT : LE RESTE DE LA SESSION DOIT ÊTRE CONSACRÉ À PRÉPARER LA SESSION DE L'AN PROCHAIN

23/08/2001
Communiqué de presse
CD/G/504


LE PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT : LE RESTE DE LASESSION

DOIT ÊTRE CONSACRÉ À PRÉPARER LA SESSION DE L'AN PROCHAIN


Genève, le 23 août -- La Conférence du désarmement a entendu, ce matin,

M. Roberto Betancourt Ruales, de l'Équateur, qui assume la présidence de la Conférence jusqu'au 31 décembre 2001.


Le Président a noté qu'il ne semble pas qu'au cours de cette période, des changements interviendront dans le climat de stagnation que connaît la Conférence, en particulier au regard de la situation stratégique et en matière de sécurité internationale, qui semble avoir une influence déterminante sur les efforts visant à parvenir à un consensus.  Alors que s'achèvent bientôt les travaux de la Conférence pour 2001, les perspectives pour l'examen des questions de fond ne semblent pas encourageantes, et le Président estime que le temps dont dispose encore la Conférence cette année lui permettra uniquement de préparer le terrain pour la session de l'an prochain.


La Belgique a annoncé que le Zimbabwe et la Belgique organiseront, en coopération avec le Nicaragua, une séance d'information sur la Troisième Conférence des États parties à la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel, qui se tiendra à Managua du 18 au 21 septembre 2001.


Le Président a indiqué que la Conférence tiendrait deux séances la semaine prochaine, le mardi et le jeudi.  Elle entendra notamment, le mardi 28 août, les deux coordonnateurs spéciaux chargés, respectivement, de la question du renforcement de l'efficacité du fonctionnement de la Conférence et de l'élargissement de sa composition.


La prochaine séance plénière de la Conférence du désarmement aura lieu le mardi 28 août à 10 heures.



Déclarations


M. ROBERTO BETANCOURT RUALES (Équateur), Président de la Conférence du désarmement, a rappelé que son pays est devenu membre de la Conférence depuis 1999 après 16 ans d'efforts pour y parvenir, l'Équateur estimant qu'un monde sans armes nucléaires est non seulement en rêve mais une urgente nécessité, et que la Conférence peut répondre aux besoins en matière de sécurité de tous les pays, en particulier ceux qui ne possèdent pas d'armes nucléaires.  Les objectifs de l'Équateur au sein de la Conférence sont notamment le renforcement et l'irréversibilité du processus de désarmement nucléaire par l'élimination de ces armes.


Alors qu'il assume la présidence de la Conférence, l'Équateur note avec une vive préoccupation qu'en dépit des importants efforts diplomatiques déployés par les 18 Présidents qui se sont succédés depuis 1999, il n'a pas été possible de mettre fin à la paralysie qui affecte les travaux de la Conférence.  Les divergences importantes concernant des questions fondamentales menacent sa raison d'être et la maintiennent dans l'impossibilité d'adopter son programme de travail.


En dépit de ces circonstances, le Président a réaffirmé sa confiance et son appui à tous les efforts visant à remettre au premier plan l'objectif pour lequel la Conférence a été créée.  La Conférence a clairement pour mandat de promouvoir et de sauvegarder la paix et la sécurité internationale par l'élimination des armes nucléaires et la réduction et la limitation des armes.


M. Betancourt Ruales a noté qu'il ne semble pas qu'au cours de son mandat à la présidence, des changements interviendront dans le climat de stagnation que connaît la Conférence, en particulier au regard de la situation stratégique et en matière de sécurité internationale, qui semble avoir une influence déterminante sur les efforts visant à parvenir à un consensus.  Alors que s'achèvent bientôt les travaux de la Conférence pour 2001, les perspectives pour l'examen des questions de fond ne semblent pas encourageantes, bien qu'il ne soit pas raisonnable d'exclure la possibilité de parvenir à une décision de consensus à l'avenir.  Le Président a estimé que le temps dont dispose encore la Conférence cette année lui permettra uniquement de préparer le terrain pour la session de l'an prochain.


Le Président a indiqué que, sur la base du document CD/1624 proposé par l'ambassadeur Amorim, il poursuivra les consultations en vue d'identifier les moyens qui peuvent mener à un consensus permettant de s'entendre sur le programme de travail de la Conférence.  Il a apporté tout son soutien aux travaux des trois coordonnateurs spéciaux nommés cette année pour traiter des questions de procédure, mais a néanmoins souligné que ces efforts ne sauraient en aucune façon remplacer l'activité principale de la Conférence du désarmement qui est de traiter des questions de fond sur la base d'un programme de travail.


M. JEAN LINT (Belgique) a annoncé qu'en leur qualité de coprésidents du Comité sur l'état général et le fonctionnement de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel, le Zimbabwe et la Belgique organiseront, en coopération avec le Nicaragua, une séance d'information sur la Troisième Conférence des États parties qui se tiendra à Managua du 18 au 21 septembre 2001.  La séance d'information aura lieu le 29 août de 14 à 15 heures, à la salle VII du Palais des Nations.  Toutes les délégations y sont conviées.


M. Lint a signalé qu'à ce jour, 118 États ont ratifié la Convention ou y ont accédé et 140 États l'ont signée, ratifiée ou y ont accédé.  La Belgique encourage tous les États qui ne sont pas encore parties à la Convention de la ratifier ou d'y accéder dans les meilleurs délais.


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