En cours au Siège de l'ONU

AG/SHC/560

FAUTE D'ACCORD SUR LE TEXTE OFFICIEL DE LA CONFERENCE DE DURBAN CONTRE LE RACISME, LA COMMISSION REPORTE SON DEBAT GENERAL SUR CE POINT

26/11/2001
Communiqué de presse
AG/SHC/560


Troisième Commission

49e séance – matin


FAUTE D'ACCORD SUR LE TEXTE OFFICIEL DE LA CONFERENCE DE DURBAN CONTRE LE RACISME, LA COMMISSION REPORTE SON DEBAT GENERAL SUR CE POINT


Elle entend également la présentation de cinq projets

de résolution portant sur des questions relatives aux droits de l'homme


La Troisième Commission (Affaires sociales, culturelles et humanitaires) devait commencer ce matin son débat général sur l'élimination du racisme et la discrimination raciale, mais en l'absence du rapport sur les résultats finaux de la Conférence de Durban, cet examen a été de nouveau reporté.  En effet, les consultations en cours à Genève n'ont pas permis d'aboutir à un accord concernant le Document final de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, tenue à Durban (Afrique du Sud) du 31 août au 8 septembre 2001.  Le 31 octobre dernier, la Commission avait déjà décidé de reporter son débat général sur cette question et de dissocier son examen de celui du droit des peuples à l'autodétermination (voir notre communiqué paru sous la cote (AG/SHC/537). 


Le Président de la Troisième Commission, M. Fuad Mubarak Al-Hinai (Oman) a expliqué que le Bureau ferait dès que possible un rapport à la Commission concernant l'examen de ce point, notamment après consultations avec les groupes régionaux.  Il a fait savoir qu'il n'était pas exclu que ce point soit examiné lors d'une reprise de session en 2002.  Il a néanmoins rappelé que la Commission terminerait ses travaux vendredi 30 novembre. 


Le Président a en outre fait part de ses préoccupations concernant la reprise de session, les 6 et 7 septembre derniers, de la Commission de la prévention du crime et de la justice pénale qui a adopté deux projets de résolution qui doivent maintenant être soumis au Conseil économique et social (ECOSOC) et à l'Assemblée générale pour adoption.  A ce propos, il a expliqué qu'il était possible que l'Assemblée générale se prononce sur ces projets avant la prochaine réunion de l'ECOSOC. 


La Commission a également entendu la présentation d’une série de projets de résolution portant sur les divers moyens de mieux assurer l'exercice effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales ainsi que sur les situations relatives aux droits de l'homme et les rapports des représentants et rapporteurs spéciaux.  Les représentantes du Surinam et de l'Australie ont présenté des projets ayant trait à l'éducation dans le domaine des droits de l'homme et à la Décennie des Nations Unies sur ce thème.  La représentante de l'Irlande a présenté, pour sa part, un projet de résolution relatif à l'élimination de toutes les formes d'intolérance religieuse.  Insistant sur l'importance des institutions nationales dans la protection des droits de l'homme, le représentant de l'Inde a présenté un projet de résolution sur ce thème.  Par ailleurs, se félicitant de l'évolution positive dans certaines parties de l'Europe du Sud-Est, la représentante des Etats-Unis a présenté un projet de résolution sur la situation dans cette sous-région. 


La Commission se réunira demain mardi 27 novembre à partir de 10 heures. 


Présentation de projets de résolution


La représentante de Surinam, présentant un projet de résolution sur l'éducation dans le domaine des droits de l'homme (A/C.3/56/L.40), a mis l'accent sur l'importance de cet outil, notamment dans les pays en développement, pour la promotion et la protection des droits de l'homme.  Il est indispensable que les populations comprennent comment le non-respect des droits de l'homme est à la source des injustices.  Il faut savoir également que l'éducation en matière des droits de l'homme est la clef du développement, a-t-elle observé avant d'insister sur le rôle des organisations non gouvernementales qui doivent aider les gouvernements à élaborer et à mettre en oeuvre des stratégies en vue d'intégrer l'éducation dans le domaine des droits de l'homme dans les programmes scolaires. 


Présentant un projet de résolution relatif à l'élimination de toutes les formes d'intolérance religieuse (A/C.3/56/L.51), la représentante de l'Irlande a rappelé que 2001 marque le vingtième anniversaire de l'adoption de la Déclaration sur l'élimination de toutes les formes d'intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction.  Il est ainsi particulièrement inquiétant de constater que ce droit fondamental n'est pas exercé dans toutes les parties du monde.  En outre, dans certains États, on a rapporté que certaines personnes étaient encore soumises à la torture du fait de leur conviction. 


Le représentant de l'Inde, présentant un projet de résolution relatif aux Institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l'homme (A/C.3/56/L.52), a réaffirmé l'importance des institutions nationales pour la protection des droits de l'homme.  En outre, il a insisté sur l'importance des Nations Unies qui jouent un rôle de catalyseur. 


Présentant un projet de résolution relatif à la Décennie des Nations Unies pour l'éducation dans le domaine des droits de l'homme (A/C.3/56/L.66), la représentante de l'Australie a expliqué que l'éducation dans le domaine des droits de l'homme est indispensable pour la réalisation de ces droits et libertés fondamentales.  Ainsi des programmes de formation et de sensibilisation doivent faire l'objet d'initiatives nationales, régionales et internationales.  Elle a estimé que tous les membres de la société ont un rôle à jouer dans ces activités. 


La représentante des États-Unis a présenté un projet de résolution relatif à la situation des droits de l'homme dans certaines parties de l'Europe du Sud-Est (A/C.3/56/L.54) en insistant sur le fait qu'il fallait contribuer à l'élan positif que l'on observait dans ces pays pour résoudre les problèmes concernant les réfugiés et les rapatriés et pour s'attaquer à la traite des êtres humains.  Compte tenu de l'évolution dans cette partie du monde, elle a émis l'espoir que ce texte ne serait plus nécessaire dans un avenir très proche. 


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