LA CONSOLIDATION DE LA COOPERATION ENTRE LES NATIONS UNIES ET LES ORGANISATIONS REGIONALES REQUISE A L’ASSEMBLEE GENERALE
Communiqué de presse AG/1261 |
Assemblée générale
78ème séance plénière – après-midi
LA CONSOLIDATION DE LA COOPERATION ENTRE LES NATIONS UNIES ET
LES ORGANISATIONS REGIONALES REQUISE A L’ASSEMBLEE GENERALE
Plusieurs délégués se sont prononcés pour l’attribution du statut d’Observateur à l’Union interparlementaire
La consolidation de la coopération avec les organisations régionales et autres institutions et le renforcement de la dimension parlementaire des activités de l’Organisation des Nations Unies grâce à l’octroi du statut d’Observateur à l’Union interparlementaire ont été préconisés par de nombreuses délégations cet après-midi à l’Assemblée générale, au cours de la poursuite de l’examen de cette question qui avait débuté ce matin. Pour le représentant de la Norvège, il existe un besoin d’impliquer davantage les parlements dans les questions examinées par les Nations Unies et une telle implication est même vitale, pour le représentant du Royaume-Uni. Elle concerne des questions débattues de longue date comme le désarmement, la promotion des droits de l’homme et de la primauté du droit par le Conseil de l’Europe, et aussi des problèmes nouveaux comme le terrorisme, le VIH/sida mais aussi la résolution des conflits.
S’agissant de la coopération avec l’Organisation de la Conférence islamique, le représentant de la Norvège a déclaré qu’il fallait tout mettre en œuvre pour briser le cercle vicieux de la guerre, de la terreur et de la misère en Afghanistan. Le rôle utile de l’Organisation de l’Unité africaine a aussi été évoqué concernant la solution des conflits sur le continent africain. Le représentant de la Croatie, pour sa part, a insisté plus particulièrement sur la possibilité d’une division opportune et claire des activités entre les Nations Unies et les organisations régionales pertinentes afin d’éviter les risques de doubles emplois.
Outre les pays déjà indiqués, les représentant des délégations suivantes ont pris la parole sur cette question: Mali, Malaisie, Bélarus, Monaco, Philippines, Afrique du Sud, Canada, Allemagne, Ukraine, Autriche, Suède, Nigéria, République de Corée, Australie, Maurice, Azerbaïdjan, Fidji, Croatie.
L’Assemblée poursuivra ses travaux sur ce point demain vendredi 7 décembre à 10 heures.
COOPÉRATION ENTRE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES ET LES ORGANISATIONS RÉGIONALES ET AUTRES
Déclarations
M. MOCTAR OUANE (Mali), Président de l’Organisation de la Conférence islamique, au cours de sa présentation de la résolution relative à la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation de la conférence islamique, a insisté sur les objectifs communs de ces deux institutions dans les domaines de la décolonisation, du désarmement et des droits fondamentaux de l’homme. En outre, il s’est dit convaincu que l’Assemblée générale appuiera ce projet de résolution et qu’il sera approuvé à l’unanimité.
M. ARNE HONNINGSTAD (Norvège) a indiqué que le nouveau Secrétaire général de l’Organisation de l’Unité africaine doit faire face au défi formidable consistant à la transformer en une organisation qui fonctionne bien et qui répond aux aspirations suscitées par la décision de lancer la Nouvelle Initiative Africaine. La Norvège estime que l’assistance des Nations Unies sera nécessaire à cette fin, car une coopération renforcée entre l’Organisation des Nations Unies et l’OUA renforcerait davantage les possibilités de réaliser les grandes ambitions telles que la prévention et la résolution des conflits, la bonne gouvernance et la démocratie ainsi que le développement économique durable des nations africaines. Les efforts coordonnés entre les Nations Unies et l’OUA devraient être développés. De nombreux conflits sur le continent africains attendent encore d’être résolus, a-t-il fait remarquer. La Norvège demande aux organisations de coopérer pour réduire au minimum la destruction causée par les mines et les armes légères. Elle soutient sans réserve les recherches de solutions du Secrétaire général des Nations Unies et du Président de l’Organisation de la Conférence islamique aux problèmes mondiaux liés notamment à la paix et la sécurité internationales, au terrorisme et au désarmement. Il a en outre souligné l’importance de la liberté religieuse et de confession ainsi que le rôle que les communautés religieuses peuvent jouer en ce qui concerne la promotion de la tolérance et la compréhension.
Il s’est félicité de la réaction du Secrétaire général de l’Organisation de la Conférence islamique après les attaques terroristes aux Etats-Unis et a estimé qu’elle est un partenaire vital pour les Nations Unies. Sa coopération est cruciale pour briser le cercle vicieux de la guerre, la terreur et la misère en Afghanistan, a-t-il expliqué. L’avenir de l’Afghanistan doit reposer fermement entre les mains du peuple afghan lui-même. Le représentant a encouragé les deux Organisations à renforcer leur coopération dans les domaines de la prévention, de la paix et de la diplomatie préventive. Des mesures doivent être prises en consultation avec les Etats voisins de l’Afghanistan. Le représentant a par ailleurs indiqué qu’une coopération sur le terrain et fonctionnant bien a été établie dans plusieurs zones de conflits et d’instabilité dans la région de l’OSCE. Les efforts communs de la Communauté internationale pendant la crise récente en ex-République de Macédoine sont un exemple positif.
A la suite des attaques terroristes du 11 septembre, la coopération en Asie centrale assume désormais un caractère plus important, a-t-il poursuivi. Il faudrait cependant renforcer la coordination et identifier les domaines où une synergie est possible. L’OSCE continuera d’être un partenaire essentiel pour les Nations Unies. Pour ce qui est de la coopération entre l’Union interparlementaire
et les Nations Unies, il a indiqué que celle-ci s’est élargie de façon substantielle. Aujourd’hui, les organisations internationales reconnaissent le bénéfice qu’on peut tirer du développement d’une dimension interparlementaire. Nous sommes convaincus que les parlements nationaux sont la pierre angulaire de cette dimension, et le besoin existe d’un engagement direct des parlements dans les questions examinées aux Nations Unies, a-t-il conclu.
M. YAHAYA ABDUL JABAR (Malaisie) s'est dit satisfait de ce que le rapport du Secrétaire général signale un approfondissement des relations et de la coopération entre les Nations Unies et l'Organisation de la Conférence islamique. Les deux Organisations doivent continuer à explorer de nouvelles dimensions de cette coopération, a-t-il suggéré et à cet égard il a estimé que des consultations suivies sur des sujets politiques comme les efforts de maintien de la paix dans le conflit en Afghanistan et dans le processus de paix au Moyen-Orient, sont devenues une dimension importante de cette coopération. L'OCI qui a été fondée il y a 32 ans, avait pour objectifs de renforcer l'unité et la solidarité entre la communauté islamique mais également de forger une plus grande coopération entre ses membres. Elle a amplement démontré qu'elle était un instrument au service de la paix, du développement et de la solidarité entre les peuples du monde, a déclaré le représentant qui s'est félicité de ce que le rapport reconnaisse ce rôle positif. Il a par ailleurs souligné le caractère unique de l'Organisation interparlementaire en tant qu'organisation interétatique de parlements nationaux. Le statut d'organisation non gouvernementale qui lui est actuellement accordé, limite l'efficacité de sa coopération avec les Nations Unies. Ma délégation estime que l'UIP devrait se voir attribuer le statut d'observateur auprès de l'Assemblée générale de façon à pouvoir instaurer une relation plus significative et plus productive entre l'ONU et l'Union.
Le représentant a indiqué que sa délégation appuyait l'établissement d'une coopération entre l'ONU et le Forum des îles du Pacifique en raison de l'engagement du Forum d'établir un partenariat mondial en faveur de la paix et de la prospérité mondiales pour tous les peuples. Il a ajouté que, partenaire du dialogue instauré avec le Forum depuis 1997, la Malaisie continuerait à apporter une assistance technique, à travers le Programme de coopération technique de la Malaisie, aux petits Etats insulaires en développement.
M. ANATOLY MALOFEEV (Bélarus) a déclaré que le débat sur la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales a pris un sens particulier dans les circonstances internationales du moment, marquées par les attentats du 11 septembre. Il a évoqué le rôle de l’Organisation interparlementaire qui organise des réunions de haut niveau des Nations Unies, au cours desquelles les parlementaires, les officiels et membres des délégations viennent discuter des initiatives et programmes de l’Organisation. Il a soutenu la nécessité de renforcer la coopération entre les Nations Unies et les parlements nationaux dans différents domaines, dans le cadre de l’Organisation interparlementaire, afin de pouvoir compléter et enrichir les dispositions et initiatives des Nations Unies. Il a également évoqué la coopération croissante de son pays avec l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et le Conseil de l’Europe, démarche qu’il considère comme une étape de l’intégration de son pays au sein des structures européennes.
En ce qui concerne tout particulièrement la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, le représentant a précisé que son pays a déposé le 1er octobre 2001, au Siège des Nations Unies, les instruments de ratification de la Convention internationale sur la répression des actes terroristes à l’explosif, devenant ainsi le 28ème État partie à cette convention. Par ailleurs, il a ajouté que le Président du Bélarus a soumis récemment au Parlement, un projet de loi sur la lutte contre le terrorisme, qui met en évidence la détermination de son pays à participer à cet effort mondial pour la répression de toutes les formes de terrorisme. Aujourd’hui, l’unité, la solidarité et la détermination forment les atouts et piliers de la communauté internationale dans sa lutte contre le terrorisme, a-t-il poursuivi. Il a également déclaré qu’il était intolérable de transférer la responsabilité d’actes individuels à des peuples et États entiers et a jugé nécessaire, aujourd’hui plus que jamais, de réfléchir quant à l’utilisation de la force armée. En ce qui concerne les armes de destruction massive, il a déclaré son opposition à tout développement de nouvelles armes, le Bélarus ayant renoncé à son statut de puissance nucléaire et exclut toutes les armes nucléaires de son territoire. Enfin, il a assuré le Secrétaire général et les Nations Unies que le Bélarus continuera de promouvoir le dialogue et la construction de partenariats, au nom des nobles objectifs de maintien de la paix et de la sécurité internationales et le renforcement du bien-être de nos peuples.
M. JACQUES L. BOISSON (Monaco) a déclaré qu’il était incontestable que les consultations entre les Nations Unies et l’Organisation internationale de la francophonie se sont accrues en nombre, mais aussi et surtout en qualité ces deux dernières années, depuis l’adoption de la résolution 54/25. A cet égard, il s’est félicité des entreprises et actions conjointes des deux institutions intergouvernementales en matière de diplomatie préventive, de consolidation de la paix, de promotion des droits de l’homme comme du développement économique, social et culturel, de leur complémentarité et de leur concordance exemplaire. Le représentant a évoqué tout particulièrement les domaines économique, social et culturel, dans lesquels l’Organisation internationale de la francophonie et son agence exécutive possèdent une importante et longue expérience et de grandes qualifications, dont les Nations Unies peuvent profiter aux profit des États Membres. Il a également évoqué les initiatives et mesures conjointes très concluantes prises par les deux entités internationales en matière d’information comme de communication, notamment en matière de communication électronique. En conclusion, il s’est félicité de l’approche pragmatique et efficace qui semble inspirer la coopération entre les deux organisations dans des domaines spécifiques et précis d’actions internationales dont elles partagent la vocation, et a espéré son renforcement et son développement.
Mme NIDA NATALIE P. GARCIA (Philippines) a rappelé l’importance qu’accorde sa délégation à la coopération entre l’ONU et l’Union interparlementaire (UIP) en ce qu’elle permet de promouvoir la diplomatie multilatérale. L’UIP permet en effet d’adresser à l’ONU divers points de vue et de donner une répercussion internationale aux débats parlementaires et aux discussions qui ont lieu en son sein. Elle peut également jouer un rôle fondamental dans la promotion de l’action des parlementaires, relative au travail des Nations Unies et fournir un appui aux parlements dans l’objectif d’améliorer leur action législative en ce qui concerne les questions liées à la coopération internationale avec l’ONU. Face à l’importance des contributions que peuvent apporter une telle coopération, la représentante s’est félicitée de l’observation contenue dans le rapport du Conseil de l’UIP qui indique que la coopération entre l’ONU et l’UIP permet de conférer une dimension parlementaire aux Nations Unies et de coopérer avec les parlements.
Enfin, la représentante a accueilli favorablement le rapport du Secrétaire général sur la coopération entre les Nations Unies et l’UIP et s’est dit persuadée qu’à la prochaine session de l’Assemblée générale un accord sera trouvé sur les modalités qui permettront à l’UIP de contribuer au travail des Nations Unies, en particulier à celui de l’Assemblée générale.
M. TERRY DAVIS (Royaume-Uni) a estimé que l'Organisation des Nations Unies a besoin de toute l’aide qu’elle peut obtenir dans son défi relatif à la paix, la prospérité et la justice. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, la coopération avec les organisations régionales et autres est d’une importance vitale pour les Nations Unies. Pour sa part, le Royaume-Uni appuie sans réserve la contribution faite ce matin par le représentant de la Belgique au nom de l’Union européenne. Le Royaume-Uni soutient la proposition d’accorder un statut d’observateur à l’Union interparlementaire.
Concernant la contribution du Conseil de l’Europe aux Nations Unies dans le domaine du terrorisme, il a indiqué, tout en reconnaissant le rôle pivot des Nations Unies, que le Conseil de l’Europe appuiera, quand cela sera nécessaire, la stratégie internationale de lutte contre le terrorisme. Au Kosovo, le Conseil de l’Europe a continué à aider la Mission des Nations Unies au Kosovo, notamment en ce qui concerne les droits de l’homme. En Bosnie aussi, il a joué un rôle important, en matière des droits de l’homme. Le représentant a aussi mentionné la coopération étroite entre le Conseil de l’Europe et la Commission économique pour l’Europe, et a rappelé le rôle actif du Conseil de l’Europe à travers sa Commission contre le racisme et l’intolérance dans la préparation de la récente Conférence mondiale contre le racisme, tout comme l’action du Centre Nord-Sud basé à Lisbonne. Le Conseil de l’Europe ne s’occupe pas seulement des affaires de son continent, et du développement des régions voisines, a-t-il fait remarquer mais il s’intéresse au monde tout entier. Le Conseil est prêt à travailler avec d’autres organisations régionales. L’Organisation des Nations Unies ne peut que profiter d’une coordination vigoureuse avec les organisations régionales, a-t-il conclu.
Mme JEANETTE NKHLOVU (Afrique du Sud) a insisté sur le mouvement de renaissance qui s'amorçait en Afrique, au niveau institutionnel avec le lancement de l'Union africaine mais aussi aux niveaux social et économique avec le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique. Elle a fait observer que ces deux initiatives avaient une relation symbiotique dans la mesure où l'Union africaine servira de mécanisme stratégique servant à promouvoir les objectifs et programmes du Nouveau Partenariat. L'Afrique reconnaît ainsi qu'elle doit engager un nouveau partenariat avec le reste du monde de façon à trouver le soutien nécessaire à la renaissance du continent, a-t-elle ajouté. En renforçant sa coopération avec l'OUA et l'UA, les Nations Unies joueront un rôle pivot dans le renouveau de l'Afrique.
Nous nous adressons à vous aujourd'hui avec beaucoup d'espoir et d'exaltation parce qu'une aube nouvelle se lève en Afrique, a déclaré la représentante. Nous sommes parvenus à la reconnaissance que les droits de l'homme, la démocratie, la paix, la stabilité et la justice sont les fondations de la prospérité du continent. Elle a lancé un appel à l'aide internationale pour la création du Parlement pan-africain, de la Cour de justice, du Conseil économique, social, et technique, de la Commission africaine des peuples et des droits de l'homme ainsi que de l'Organe spécial en faveur de la paix, de la stabilité et de la sécurité. Elle a invité la communauté internationale à engager un partenariat mutuellement bénéfique.
La mondialisation ne signifie pas automatiquement la diminution de la pauvreté, a-t-elle déclaré. L'Afrique cherche un partenariat qui lui permette d'influencer la forme, le contenu et le cours de la mondialisation. Elle demande à la communauté internationale d'aider l'Afrique, par la coopération de l'OUA et des Nations Unies, en prenant un certain nombre de mesures dont celles visant notamment à diminuer la pauvreté de moitié et à consacrer effectivement O,7% du PNB à l'aide publique au développement. Elle a demandé par ailleurs que soit renforcé le Bureau de liaison de l'ONU avec l'OUA à Addis-Abeba.
M. ANDRAS VAMOS-GOLDMAN (Canada) a rappelé que la Déclaration du Sommet des présidents des parlements nationaux issue de la Conférence qui s’est tenue dans le cadre du Sommet du Millénaire de l’année dernière, marque bien l’appui que l’UIP peut apporter, non seulement en relation avec les objectifs et les principes de l’ONU, mais également en mettant en lumière le rôle que peut jouer la communauté parlementaire, dans le renforcement de la coopération multilatérale entre les gouvernements par l’intermédiaire du système de l’ONU. Cette coopération concerne des problèmes nouveaux comme le terrorisme et le VIH/sida mais aussi des questions débattues de longue date comme le désarmement, les droits de l’homme, l’égalité entre les hommes et les femmes, la démocratie, le respect de la légalité, la protection des civils lors des conflits armés, le développement durable et l’élimination de la pauvreté. Par conséquent, le Canada est de ceux qui soutiennent ces mesures et les initiatives connexes favorisant une contribution plus décisive à l’ONU. Le représentant s’est en outre félicité de ce que le Secrétaire général a été plus direct lorsqu’il a souhaité la bienvenue aux parlementaires le 4 décembre en déclarant que la voix parlementaire devait faire partie intégrante des travaux de l’ONU. Le Canada soutient donc de tout coeur le Secrétaire général lorsqu’il s’engage à renforcer la dimension parlementaire des activités de l’Organisation. La preuve en est sa recommandation à l'Assemblée générale d’accorder le statut d’observateur à l’UIP, a conclu le représentant.
M. WOLFGANG BEHRENDT (Allemagne) a indiqué qu’il faudrait promouvoir la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation interparlementaire parce que les parlements sont des institutions par le truchement desquelles s’expriment les nations. Ils constituent par conséquent un axe privilégié de démocratisation du processus international de prise de décisions. Il s’est félicité que les Nations Unies aient reconnu l’importance de la coopération dans la lutte pour le développement de toutes les nations et la promotion des droits de l’homme et de la démocratie, comme cela a été exprimé lors du Sommet du Millénaire. Dans le même ordre d’idées, il a salué le rapport du Secrétaire général qui appelle à plus de coopération entre les Nations Unies et l’Organisation interparlementaire; il a formé le voeu qu’un consensus puisse se détacher à l’issue de la cinquante-septième session de l’Assemblée générale, au sujet de la nécessité d’accorder à l’Organisation interparlementaire un statut d’Observateur. Le représentant a également évoqué la coopération de l’Organisation interparlementaire avec différents organismes comme le Haut Commissariat aux réfugiés, le Haut Commissariat aux droits de l’homme ou encore le PNUD et l’OIT. Par ailleurs, il a déclaré que le Conseil de l’Europe a su profiter depuis dix ans de son statut d’Observateur pour engager une coopération dans différents domaines, comme la lutte contre le racisme et la xénophobie, la lutte contre le terrorisme, la promotion du développement social, ou encore de nombreuses activités sur le terrain en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo. A cet égard, il a appelé les Nations Unies à intensifier leur coopération avec le Conseil de l’Europe dans le souci d’une meilleure utilisation des ressources et d’éviter le chevauchement des actions entreprises de part et d’autre.
M. VOLODYMYR KROKHMAL (Ukraine) a rappelé l’importance que son pays attache à la coopération entre l’ONU et les autres organisations internationales et estime qu’une relation étroite avec des structures régionales qui reflètent la diversité politique, économique et culturelle de la planète est un outil vital qui permet de préserver et de promouvoir le statut international unique de l’ONU. C’est dans ce contexte que l’Ukraine apporte son appui aux activités du Secrétaire général destinées à assurer une plus grande coopération entre l’ONU et l’Organisation mondiale du commerce. En effet, cette coopération peut permettre de développer une approche commune en ce qui concerne l’Afrique, le VIH/sida et l’élaboration d’une stratégie globale pour l’éradication de la pauvreté. L’Ukraine suit également de près la coopération entre l’ONU et l’Union interparlementaire dans la mesure où cette dernière a clairement démontré qu’elle partage les objectifs des Nations Unies et qu’elle contribue au dialogue entre les civilisations sur les questions relatives à la paix et à la sécurité internationales, les droits de l’homme et l’environnement. Dans le même esprit, le représentant a accueilli favorablement les rapprochements entre l’Union européenne, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et l’OSCE. Le Conseil de l’Europe peut également contribuer au travail des Nations Unies, notamment en matière de promotion de la primauté du droit en Europe. Enfin, il a salué le renforcement de la coopération entre l’ONU et l’Organisation internationale de la francophonie.
M. ALEXANDER MARSCHIK (Autriche) a salué le débat sur la coopération entre l'ONU et les organisations régionales et autres institutions comme constituant un bon moyen de revitaliser l'Assemblée générale. Il a indiqué que l'Autriche, en tant que membre de la troïka de l'OSCE, se joignait aux déclarations faites par le Ministre des affaires étrangères de la Roumanie en tant que Président en fonctions de l'Organisation. Il a fait observer que l'OSCE était un excellent exemple des façons multiples dont une organisation régionale peut coopérer avec les Nations Unies, soulignant notamment les résultats impressionnants obtenus par les missions sur le terrain. Il a insisté également sur le fait qu'après l'adoption du Plan de Bucarest sur le terrorisme, une étroite interaction entre les institutions de l'OSCE et celles des Nations Unies, en particulier le Bureau des Nations Unies pour le contrôle des drogues et la prévention du crime de Vienne, sera décisive.
En tant que pays hôte de la Commission préparatoire pour le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICEN), l'Autriche a une responsabilité particulière dans la préparation réussie de l'entrée en vigueur du TICEN, a poursuivi le représentant. Des progrès ont été accomplis puisque 164 Etats ont signé le Traité et 89 ont déposé leurs instruments de ratification. Il a toutefois regretté que le Traité ne soit pas entré en vigueur en raison de la non-ratification de 13 Etats sur les 44 dont la ratification est requise. Il a exprimé l'espoir que l'excellente coopération existant entre la Commission préparatoire et les Nations Unies permettra de relancer les discussions pour le plus grand bénéfice d'une ratification universelle du TICEN. Il a également salué l'excellente coopération entre les Nations Unies et le Conseil de l'Europe citant en exemple les récentes discussions sur le clonage humain qui se sont tenus à la Sixième Commission.
M. JAN BERGQVIST (Suède) a rappelé que samedi prochain marquera le cinquantenaire de la signature de l’Accord passé entre le Secrétariat des Nations Unies et le Secrétariat du Conseil de l’Europe. L’Accord est encore en vigueur, a-t-il ajouté, et le Conseil de l’Europe est devenu une organisation véritablement paneuropéenne, un quart des Membres des Nations Unies en sont membres ou observateurs. Il faut élargir le cadre pratique des activités de coopération et
développer les relations à travers l’identification pragmatique des zones de collaboration. Il sera ainsi beaucoup plus facile d’effectuer une révision valide de l’Accord à une date ultérieure, a-t-il précisé. Le Conseil a été actif au Kosovo dans plusieurs domaines, a-t-il fait remarquer. Il entretient des relations de travail étroites avec le Haut Commissaire pour les droits de l’homme et le Haut Commissaire pour les réfugiés. Il ne fait aucun doute que le Conseil de l’Europe pourra contribuer substantiellement au travail des Nations Unies dans plusieurs domaines où son expertise est reconnue, a-t-il poursuivi. Nous aurions ainsi moins de double emplois ce qui nous permettra de mieux utiliser les ressources disponibles et surtout de promouvoir nos valeurs communes.
Un point central est le maintien et la consolidation du système international de normes relatives à la primauté du droit national et international, de même qu’au développement de la démocratie et des droits de l’homme, sans oublier la prévention des conflits. Le Conseil a fait la preuve qu’il peut faire la différence en consolidant la démocratie, il a la capacité de contribuer aux efforts mondiaux de consolidation de la paix de même qu’au renforcement de la sécurité démocratique contre la menace du terrorisme. Le représentant a souligné la dimension parlementaire du Conseil de l’Europe qui, a-t-il dit, a réussi à établir des relations dynamiques avec les gouvernements qui en font partie. Le Conseil de l’Europe a pu, de la sorte, promouvoir non seulement une coopération constructive entre les gouvernements, mais aussi entre les représentants élus de ses Etats membres.
M. ARTHUR C.I MBANEFO (Nigéria) s’est félicité de la coopération entre les Nations Unies et l’Union africaine, dans le contexte de la mise en oeuvre du Nouveau Partenariat pour le développement africain, programme d’action tourné vers l’avenir élaboré par les dirigeants africains, qui jette les bases d’une croissance et d’un développement du continent. Il a déclaré que la coopération entre les Nations Unies et l’Union africaine était en accord avec les dispositions de la Charte des Nations Unies, qui encourage tout particulièrement les partenariats dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité internationales. A cet égard, il a souligné le besoin croissant de coopération avec les Nations Unies pour la consolidation de la paix, en parallèle avec une action visant à favoriser l’émergence d’un environnement propice au développement durable. Il a accueilli avec satisfaction la relance, en mai 2001 à Lomé au Togo, du Centre régional des Nations Unies pour la paix, comme un soutien important. Il s’est félicité de la mise en place de la Mission spéciale interorganisations des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest en juin dernier, comme un autre pas décisif en vue de la promotion des relations entre les pays africains.
Le représentant a également rappelé que la promotion d’une culture de la paix et de la tolérance entre les peuples était un préalable indispensable à la stabilité et à la sécurité en Afrique. A cet égard, il a demandé la coopération de la communauté internationale pour répondre aux besoins spécifiques de l’Afrique, tels qu’exprimés à l’issue du Sommet du Millénaire en septembre 2000. C’est pourquoi, il a exhorté les Nations Unies à apporter toute leur collaboration et soutien à l’application des programmes relatifs à la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique notamment dans le domaine de la gestion du secteur public, de la réforme de l’administration et des activités parlementaires. En conclusion, il s’est félicité de l’engagement positif pris par le Secrétaire général de rechercher avec les dirigeants africains des solutions grâce à la construction d’un partenariat mondial.
M. SUN JOUN-YUNG (République de Corée) a déclaré que dans la mesure où l’Union interparlementaire contribue grandement au travail des Nations Unies par l’apport d’une dimension et d’une vision parlementaires lors de ses conférences internationales, son pays se félicite du renforcement de la coopération entre ces deux institutions depuis l’inauguration de l’Accord de coopération de 1996. Une telle coopération génère non seulement des bénéfices mutuels mais elle permet aussi de renforcer la transparence de l’ONU et de combler le fossé entre les niveaux national et international en exhortant chaque parlement à légiférer sur ses recommandations. C’est pourquoi, la République de Corée appuie l’initiative prise par la délégation de l’Inde qui vise à conférer un statut d’observateur auprès de l'Assemblée générale à l’UIP.
Le représentant a, en outre, souligné l’importance de la coopération entre l’ONU et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, en particulier dans le contexte actuel où les récents développements de l’actualité on montré le risque accru de guerre chimique et biologique. En dépit des difficultés que rencontre l’OIAC, la République de Corée est convaincue que l’aide de l’ONU permettra de réaliser les objectifs qu’elle s’est fixés. De même, au vu des résultats positifs rencontrés par la Commission préparatoire de l’Organisation pour le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires, le représentant a salué la détermination de la communauté internationale à renforcer sa coopération avec cette organisation et a exprimé l’espoir que l’ONU jouera un rôle déterminant dans le désarmement nucléaire. Il a également fait remarquer qu’au cours des dernières années, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a assumé des fonctions importantes dans le domaine de la consolidation de la paix, du relèvement après les conflits et des activités humanitaires grâce, notamment, à l’aide de l’ONU. La collaboration entre ces deux institutions doit donc être renforcée. Enfin, une coopération plus étroite entre l’ONU et le Forum régional de l’ANASE permettra sans aucun doute de favoriser la paix et la sécurité dans la région de l’Asie du Pacifique mais également dans le monde, a conclu le représentant.
Mme ROSEMARY CROWLEY (Australie) a souligné la différence existant entre les rôles et les responsabilités de l'ONU et de l'Union interparlementaire et la nécessité d'affiner le processus de rapprochement des deux Organisations. Elle a notamment expliqué qu'elle avait elle-même, en tant que sénateur, assisté à des réunions de l'UIP et qu'il lui était alors clairement apparu que l'UIP ne parlait pas d'une seule voix mais qu'elle fonctionnait comme un forum où les distingués parlementaires s'exprimaient de façon parfois plus enflammée que les délégués de l'ONU. Elle a également insisté sur la nécessité de s'assurer que les productions de l'UIP et de l'ONU sont complémentaires et ne se dupliquent pas. Elle a estimé qu'il serait également utile que l'ONU prenne en compte la question de ses responsabilités comptables de plus en plus importantes dans les périodes de restrictions fiscales et quand de plus en plus de gens dans le monde veulent en savoir plus sur le résultat et le suivi des grandes conférences, des débats et des accords.
Même si l'Australie a argumenté dans le passé en faveur du renforcement des liens entre l'UIP et les Nations Unies et même si elle maintient cette position aujourd'hui, elle juge important d'examiner de quelle manière ces liens seront développés et de définir quel en sera le coût, a-t-elle déclaré. L'Australie a indiqué clairement dans le passé qu'elle ne peut apporter son appui aussi longtemps qu'il subsistera des doutes sur la capacité de l'UIP d'en assumer les coûts. Elle s'est également exprimée en faveur d'un partenariat constructif avec le Forum des îles du Pacifique susceptible de renforcer les efforts du Forum en matière de sécurité régionale, notamment par l'application de la Déclaration de Biketawa.
M. JAGDISG KOONJUL (Maurice) a noté avec satisfaction que les Nations Unies continuent de mettre en oeuvre le programme de coopération avec l’Organisation de l’Union africaine (OUA) et a insisté sur l’urgente nécessité de consolider cette coopération étant donné que l’OUA se trouve dans une phase de transition institutionnelle. Il s’est félicité de l’importance accordée dans le rapport du Secrétaire général à la nécessité de renforcer la coopération entre l’ONU et l’OUA dans le domaine de la prévention des conflits, de la paix et de la sécurité, des questions humanitaires et de l’information publique. Cependant, l’OUA doit pouvoir disposer des ressources nécessaires à la mise en oeuvre de ses objectifs et un des domaines dans lesquels l’ONU peut avoir une action efficace est celui de l’alerte rapide. Davantage de consultations entre l’ONU et l’OUA peut aussi permettre de mener des actions concertées, d’avancer dans la lutte contre le terrorisme et de répondre aux défis posés par la mondialisation.
M. Koonjul a, en outre, noté avec satisfaction que dans son rapport sur la coopération entre l’ONU et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le Secrétaire général fait mention d’un renforcement de la coopération entre les deux Organisations. Cependant, il a estimé que dans la recherche de solutions aux problèmes de politiques nationales et régionales, les organisations doivent aussi pouvoir établir des partenariats entre eux. Les efforts conjoints de l’OUA et de l’OIF en faveur de la réconciliation et la paix aux Comores ont à ce chapitre justement retenu l’attention du Secrétaire général. Enfin, le représentant a fait remarquer que le domaine du développement doit continuer à être le champ d’action privilégié de coopération entre les organisations régionales et l’ONU.
M. YASHAR ALIYEV (Azerbaïdjan) s’est félicité de la coopération croissante entre les Nations Unies et le Conseil de l’Europe qui leur permet de bénéficier de leurs expériences et intérêts communs dans les domaines de la prévention des conflits, de la consolidation de la paix, de la promotion de la tolérance et de la compréhension entre les peuples et les différents groupes ethniques. Il a reconnu les effets positifs de cette coopération dans le cadre des missions des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine et en Géorgie, mais aussi dans le cadre des activités du PNUD et du Haut Commissariat aux droits de l’homme basé à Genève. À titre d’illustration de l’efficacité du Conseil de l’Europe, il a évoqué la réunion parlementaire sur les réfugiés et personnes déplacées qui s’est tenue dans le sud du Caucase et qui a été organisée par la Commission des migrations, des réfugiés et de la démographie de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, en collaboration avec le Parlement d’Azerbaïdjan.
Le représentant a évoqué, par ailleurs, le premier anniversaire en janvier 2002 de l’accession de son pays au Conseil de l’Europe, comme un pas important vers l’intégration au sein de la famille européenne. A cet égard, il a déclaré que son pays mettait tout en oeuvre pour promouvoir les valeurs européennes et renforcer la stabilité des démocraties européennes et aider les Européens à mieux comprendre la destinée des nations orientales. Le renforcement de la démocratie est une de nos priorités et un des objectifs principaux de la coopération entre les Nations Unies et le Conseil de l’Europe, a-t-il poursuivi. Il a souligné la constance du Conseil de l’Europe dans ce domaine, qui par le biais du communiqué de la 108ème réunion de son Comité des Ministres, dans le cadre du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, a réaffirmé la nécessité de respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale et les frontières reconnues internationalement de tous les membres du Conseil de l’Europe, en accord total avec la législation internationale élaborée sous les auspices des Nations Unies et l’Acte final d’Helsinki de l’Organisation pour la sécurité et coopération en Europe. En conclusion, il a déclaré que le Conseil de l’Europe, par son expérience, apportait une contribution décisive aux activités des Nations Unies en matière de promotion de la stabilité démocratique, de la protection des droits de l’homme, et de l’assistance aux États Membres à respecter leurs engagements.
M. AMRAIYA NAIDU (Fidji) a exprimé sa fierté de voir le jalon que constituent l'adoption du projet de résolution A/56/L.29. Il a évoqué ce que l'on a appelé la voie Pacifique qui a permis aux Etats Membres du Forum des îles du Pacifique d'émerger d'une culture coloniale plus rigide et politiquement étroite et d'accéder à l'indépendance. Si nous avons bien établi notre charte régionale, au cours de ces trente dernières années, a-t-il indiqué, nous reconnaissons qu'il n'est possible à chaque membre du Forum de tirer avantage de la participation à la grande famille internationale qu'à travers une approche régionale. Et pourtant, une coopération réelle ne s'est pas instaurée. Notre vision au sein du Forum de la région du Pacifique recouvre les objectifs de cette organisation. En toute logique, une meilleure coopération devrait renforcer nos stratégies pour parvenir à ces objectifs.
Le représentant a plaidé en faveur de la mise en oeuvre d'une telle coopération, notamment par les pays en développement et les pays les moins avancés, afin de donner plus de poids à leurs positions, de les faire mieux connaître, de parvenir à une représentation équitable et à une meilleure reconnaissance de leurs besoins et revendications qui, à l'examen, s'avèrent bien s'inscrire dans le cadre des mandats des Nations Unies. Cet événement promet d'augmenter l’importance des avantages tirés des arrangements bilatéraux et multilatéraux. Il a conclu en exprimant l'espoir des nations membres du Forum des îles du Pacifique qu’une coopération plus étroite entre les Nations Unies et le Forum fera progresser leurs peuples en direction des objectifs communs aux deux organisations.
M. IVAN SIMONOVIC (Croatie) a indiqué que l'Organisation des Nations Unies et le Conseil de l’Europe ainsi que l’organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe avaient des intérêts communs sur le continent européen. La pratique de réunion tripartite de haut niveau est un excellent exemple de coopération et de coordination des activités qui fonctionne déjà, a-t-il ajouté. En 26 ans, l’OSCE est devenue une organisation régionale respectable dont beaucoup des leçons ont été tirées en étroite collaboration avec l'Organisation des Nations Unies. La coopération entre l’OSCE et sa mission en Croatie a été fructueuse.
L’Europe peut être fière de ses mécanismes et institutions pour la promotion et la protection des droits de l’homme, même si davantage peut encore être fait. La République de Croatie se félicite de l’étroite coopération entre la mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine et le Conseil de l’Europe, a-t-il observé. Le système judiciaire de Croatie a beaucoup profité des réformes judiciaires d’ensemble qui fondent les lois nationales en matière des droits de l’homme. La Croatie estime que l’entrée de la Bosnie-Herzégovine au Conseil de l’Europe serait très positive. L’un des problèmes clefs de la réflexion sur le rôle des organisations régionales reste la possibilité d’une répartition opportune des activités entre les Nations Unies et les organisations régionales pertinentes. Une coopération claire et une division claire du travail et des responsabilités sont indispensables afin d’éviter le risque de doubles emplois. Il a exprimé l’espoir que la Conférence de Dubrovnik et ses conclusions marqueront le début d’une coopération accrue entre le Haut Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, le Conseil de l’Europe, l’Union européenne et l’OSCE dans le domaine des droits de l’homme et de la démocratisation de façon à rendre ses activités plus efficaces, éviter les duplications et identifier les possibilités de coopération.
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