En cours au Siège de l'ONU

AG/1241

L’ASSEMBLEE GENERALE ENGAGE L’EXAMEN DU PLAN DE CAMPAGNE DU SECRETAIRE GENERAL SUR LA MISE EN OEUVRE DE LA DECLARATION DU MILLENAIRE

19/11/2001
Communiqué de presse
AG/1241


Assemblée générale

58ème séance plénière – matin


L’ASSEMBLEE GENERALE ENGAGE L’EXAMEN DU PLAN DE CAMPAGNE DU SECRETAIRE GENERAL

SUR LA MISE EN OEUVRE DE LA DECLARATION DU MILLENAIRE


Conçu comme une stratégie de mise en oeuvre de la Déclaration du Millénaire adoptée l’an dernier par 147 chefs d’Etat et de gouvernement, le Plan de campagne du Secrétaire général était examiné ce matin par l’Assemblée générale dans le cadre de la première d’une série de réunions consacrées à l’étude du suivi du Sommet du Millénaire.  Dans leur ensemble, les délégués ont jugé adaptées et pertinentes les propositions énoncées dans le rapport et tout particulièrement celle indiquant que la mise en oeuvre de la Déclaration ne requérait pas de nouvelles études ou des rapports supplémentaires mais la volonté politique de tenir les engagements pris.  Ils n’en ont pas moins souligné l’ampleur de la tâche à accomplir.  Le représentant de l’Inde se faisant, pour sa part, l’écho des doutes formulés dans le rapport 2001 du Fonds international pour le développement agricole sur la pauvreté rurale.  Selon le rapport, la communauté internationale n’est pas en mesure d’atteindre les objectifs fixés.  Ceux-ci impliquent que 30 millions de personnes puissent échapper chaque année à l’extrême pauvreté alors que nous constatons que seuls 10 millions y parviennent, a-t-il indiqué.  Il a ajouté que ceux qui avaient failli à leurs engagements remettaient en cause la foi placée en eux par les pays en développement. 


En tout état de cause, il a été estimé que l’éradication de la pauvreté nécessiterait, comme l’a exprimé le représentant du Sénégal, une mobilisation exceptionnelle de ressources additionnelles, une révision fondamentale du triptyque dette-rééchelonnement-surendettement et une refonte radicale de l’Aide publique au développement (ADP) en baisse exponentielle alors qu’elle reste la principale source de financement des pays les moins avancés. A propos de la situation en Afrique, à laquelle le Plan de campagne consacre un chapitre entier intitulé «Répondre aux besoins spéciaux de l’Afrique», le représentant de l’Algérie a attiré l'attention sur la nécessité d'intégrer, le moment venu, les mécanismes qui seraient appelés à remplacer le nouvel Ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique à l'issue de son examen final prévu en septembre 2002.  Le représentant de la Belgique qui s’exprimait au nom de l’Union européenne a estimé qu’il était indispensable d’établir un «balisage» permettant d’évaluer les progrès accomplis non seulement par l'Organisation et ses institutions spécialisées mais aussi par les États Membres.  Il a estimé que cela imposait une rationalisation de l'ordre du jour de l'Assemblée générale ainsi qu'un accord sur les critères et les paramètres d’évaluation, y compris au niveau national. 


Outre les délégués des pays déjà cités, sont également intervenus au cours du débat les représentants des pays suivants:. Fédération de Russie, Egypte, Croatie, Hongrie, Mongolie, Namibie, Malaisie, Singapour, Bélarus, Pérou, Guatemala, Bhoutan et Ukraine.


L’Assemblée générale poursuivra son débat sur cette question cet après-midi, à 15 heures.

SUITE À DONNER AUX RÉSULTATS DU SOMMET DU MILLÉNAIRE


Le rapport du Secrétaire général intitulé «Plan de campagne pour la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire» (A/56/326) a été présenté dans le communiqué de presse PI/1380 en date du 19 septembre 2001.


      Dans la lettre adressée au Président de l'Assemblée générale (A/56/422), le Secrétaire général fait savoir qu'en collaboration avec l'Organisation internationale du Travail et la Banque mondiale, il a constitué le Réseau pour l'emploi des jeunes au sein duquel il a mis en place un groupe de haut niveau chargé de formuler un ensemble d'orientations.  Cette lettre contient un certain nombre de recommandations qui devraient inciter la communauté internationale à mobiliser l'engagement politique et à entreprendre les actions concrètes nécessaires pour accroître rapidement les possibilités d'emploi offertes aux jeunes. 


Déclarations


Le Président de l’Assemblée générale, M. HAN SEUN-SOO (République de Corée), a rappelé, dans sa déclaration d’ouverture, que la résolution 55/162 demandait au Secrétaire général de préparer un plan de campagne sur la mise en oeuvre de la Déclaration du Millénaire et que c’était ce document que l’Assemblée allait examiner ce matin.  Il a expliqué que le fait que c’était la première fois que l’Assemblée procédait à cette évaluation lui conférait une responsabilité particulière, celle de préserver la dynamique du Sommet du Millénaire.  Il a insisté sur le fait que cette mise en oeuvre ne serait possible que grâce à une approche équilibrée et la participation de tous les acteurs, l’ensemble du système des Nations Unies, les organisations internationales et la société civile.


M. YURI V. FEDOTOV (Fédération de Russie) a déclaré que le plan du Secrétaire général visait à renforcer l’ONU en tant qu’organisme central de la coopération internationale.  Il était important que se reflétât la prise en compte du besoin de la communauté internationale de disposer d’une stratégie globale pour résoudre les problèmes urgents du moment.  Il a exprimé son soutien au projet de résolution préparé par le Président de l’Assemblée générale qui prévoit la création d’un mécanisme évaluant les efforts de mise en oeuvre des décisions du Forum du Millénaire.  Le Secrétaire général a raison de mettre l’accent sur les questions de maintien de la paix et de sécurité internationales, a-t-il déclaré.  Il est aujourd’hui évident que le terrorisme et l’extrémisme religieux qui le nourrit, sont les pires ennemis de la communauté internationale.  La Russie a systématiquement adhéré à la position de contre-attaque contre toutes les manifestations de terrorisme et d’extrémisme aux niveaux national, régional et mondial.  Nous faisons tout ce qui est nécessaire, y compris en Russie, pour mettre pleinement en oeuvre les résolutions antiterroristes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité.  La lutte collective contre le terrorisme commence à porter ses fruits notamment en Afghanistan.  Il est important de joindre nos efforts pour consolider ce succès militaire en accélérant, sous les auspices de l’ONU, le processus de règlement politique du conflit afghan.  M. Ivanov a indiqué que la Russie était par ailleurs totalement impliquée dans les efforts de réduction de la pauvreté et qu’elle traduirait aussi rapidement que possible cet engagement en termes concrets notamment par une annulation significative de la dette des pays pauvres.  Il a exprimé enfin l’intention de son pays de participer à la lutte contre le VIH/sida en contribuant au Fonds des Nations Unies pour la lutte contre le sida et la santé.


M. BHAGWANT S. BISHNOI (Inde) a rappelé que la Déclaration du Millénaire reconnaissait la responsabilité collective de la Communauté internationale pour la recherche de solutions aux six grands domaines clefs qui y sont évoqués.  Il a fait sien l’avis du Secrétaire général selon lequel il ne nous fallait plus de plans d’action, mais seulement de passer des engagements à la mise en oeuvre.  Le premier objectif de la Déclaration du Millénaire était de réduire la pauvreté absolue d’ici à l’an 2015.  Le rapport relatif à la pauvreté rurale en 2001 publié par le Fonds international de développement agricole estime que cet objectif ne sera pas atteint, ou pour être atteint il faudra que 30 millions de personnes puissent échapper chaque année à l’extrême pauvreté, alors que nous constatons que seuls 10 millions y arrivent, a-t-il ajouté.  A ce sujet, il a souligné que ceux qui avaient failli à leurs engagements remettaient en cause la foi placée en eux par les pays en développement.  La Déclaration du Millénaire exhorte les pays développés à fournir une aide beaucoup plus généreuse.  Ce qui n’a pas été fait et il faudrait une somme supplémentaire de 50 milliards par an, a-t-il encore précisé à ce sujet.  Il a en outre fait part de son espoir de voir la prochaine conférence sur le financement du développement contribuer à fournir des réponses à ces problèmes liés à la pauvreté, mais aussi pour atteindre d’autres objectifs comme la réduction des effets des catastrophes naturelles ou améliorer la situation en ce qui concerne la paix et la sécurité internationales.


Le représentant a appelé à ce que les médicaments en général et ceux tout particulièrement destinés à soigner les malades du VIH/sida soient accessibles à de meilleurs prix pour les pays en développement.  Il a parlé à ce sujet du succès des médicaments génériques indiens qui ont permis de placer la santé publique avant l’intérêt des brevets.  Il a également demandé que les nouvelles technologies de communication soient accessibles à tous et s’est félicité de l’établissement d’un groupe de travail spécifique sur cette question par le Secrétaire général.  La contribution de cette technologie à nos exportations dans le monde est de 14% et nous espérons que ce chiffre monte à 35% d’ici à 2008, a-t-il déclaré à titre d’illustration.  Il a aussi souligné l’intérêt particulier qu’il faut accorder à l’Afrique et la nécessité d’appuyer ce continent en tenant compte des solutions trouvées par les Africains eux-mêmes.  En ce qui concerne les événements terribles du 11 septembre, il a déclaré qu’ils mettaient en évidence l’urgence de stratégies collectives et à cet égard il a déclaré que l’Inde était favorable au démantèlement des armes de destruction massive dans des conditions transparentes et multilatérales.  Il a également souligné l’importance de tirer les leçons de la Somalie et de la Sierra Leone pour gagner en efficacité dans les questions de maintien de la paix.  L’Inde a décidé d’intensifier ses efforts pour l’obtention d’une véritable réforme du Conseil de sécurité, car sa légitimité et sa crédibilité seront remises en cause s’il n’est pas plus représentatif, a-t-il encore affirmé.  En conclusion, le représentant de l’Inde a réaffirmé la volonté de son pays de participer de façon constructive à toutes les questions mises en évidence dans la Déclaration du Millénaire. 


M. ABDALLAH BAALI (Algérie) a regretté que le Secrétaire général et son représentant ne soient pas présents lors de cette séance et a exprimé l’espoir qu'ils se manifesteront dans le courant de la journée.  Il a préconisé l’adoption d'une démarche intégrée, coordonnée, globale et équilibrée et l'utilisation des structures et mécanismes existants pour évaluer la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire.  Il a réaffirmé l'intérêt particulier que sa délégation attache à cette évaluation régulière des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration.  Le plan de campagne nous parait correspondre à notre propre vision


des choses, a-t-il indiqué.  Un rapport aussi détaillé que celui concernant le plan de campagne nécessite un examen plus approfondi.  La tenue de consultations du Comité conjoint de coordination est d'autant plus opportune et nécessaire que l'examen de ce point intervient au lendemain d'un débat général qui a accaparé toutes nos énergies, a-t-il ajouté.  Ma délégation, a poursuivi le représentant, estime que l'accent devrait être mis sur la manière dont les résultats de la Conférence internationale sur le financement du développement qui aura lieu en mars 2002 à Monterrey seront intégrés dans la stratégie établie à cet effet.  Cette conférence offre ainsi l'occasion à la Communauté internationale  de traduire dans les faits les engagements en faveur du développement et de l'éradication de la pauvreté pris dans le cadre de la Déclaration du Millénaire.


Concernant les besoins spécifiques de l'Afrique, le représentant a attiré l'attention sur la nécessité d'intégrer le moment venu dans la stratégie proposée, les mécanismes qui seraient appelés à remplacer le Nouvel Ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique (UNADAF) à l'issue de son examen final prévu en septembre 2002.  Il a regretté le fait que la stratégie proposée dans le plan de campagne ait réduit les actions à entreprendre à une simple rationalisation des efforts de l'Assemblée générale.  La priorité devrait être accordée à la question du renforcement du rôle de l'Assemblée générale, a-t-il estimé.  Il s'est réjoui de l'initiative du Secrétaire général de mettre en place un réseau de réflexion de haut niveau sur le chômage des jeunes.  Le chômage alimente les sentiments de frustration et de désespoir chez les jeunes au point qu'ils succombent parfois à l'attrait de la délinquance, de la prostitution et de la violence.  Nous nous félicitons, a-t-il conclu, de la qualité du travail effectué par le groupe de haut niveau du Réseau pour l'emploi des jeunes. 


M. PAPA LOUIS FALL (Sénégal) a estimé que l’un des défis majeurs à relever, était l’humanisation de la mondialisation.  Il nous faut oeuvrer collectivement, a-t-il déclaré, pour la canaliser et la transfigurer en une force positive pour toute l’humanité au lieu d’en faire subir aux pays en développement, singulièrement l’Afrique, les effets réducteurs de la marginalisation et de l’exclusion qui croissent sur le lit de Procuste des frustrations et des explosions.  Il a exprimé l’espoir que le nouveau cycle de négociations commerciales multilatérales, apportera des solutions novatrices et pragmatiques à «l’éternelle» revendication de l’accès au marché pour tous dans le strict respect des règles du jeu par tous.  L’objectif universel de réduction de moitié de la pauvreté à l’horizon 2015 requiert une mobilisation exceptionnelle de ressources additionnelles pour financer le développement, une révision fondamentale du triptyque dette-rééchelonnement-surendettement, une refonte radicale de l’APD en baisse continue alors qu’elle reste la principale source de financement des PMA, a-t-il poursuivi.  Il est alors urgent d’explorer de nouvelles modalités du financement au moment où les marchés de capitaux regorgent d’immenses réservoirs de fonds.  En conséquence, le Sénégal espère ardemment que la Conférence internationale sur le financement prévue l’année prochaine à Monterrey, répondra à nos attentes légitimes.  Le représentant a fait observer que le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), conçu par les Africains eux-mêmes pour l’Afrique, devrait permettre au continent aîné de l’humanité de s’intégrer plus harmonieusement dans l’économie globale mondialisée. 


Dans le domaine de la prévention et du règlement des conflits, M. Fall a notamment appelé à renforcer la coopération ONU/OUA/LEA/OCI, d’intensifier le soutien au mécanisme de l’OUA sur la prévention, la gestion et le règlement des conflits et de soutenir son Fonds de la paix.  Il a estimé qu’il était également urgent de mettre en oeuvre les importantes recommandations contenues dans le rapport Ibrahima Fall consacré à la situation en Afrique de l’Ouest.  Il a lancé un appel aux donateurs pour qu’ils alimentent en ressources financières suffisantes le Fonds mondial pour la santé et la lutte contre le sida, tout en soulignant que la même attention devrait être portée au paludisme qui tue chaque année plus d’un million de personnes en Afrique, en majorité des enfants.


M. AHMED ABOULGHEIT (Egypte) a expliqué que pour sa délégation, la première nécessité était de réduire l’un des objectifs fondamentaux de la Charte à savoir la paix et la sécurité internationales.  A ce sujet, il fallait se placer dans une perspective mondiale qui comprend des interactions nombreuses aux niveaux national et international.  Il a fait sienne la déclaration du Secrétaire général sur l’importance de promouvoir la primauté du droit et la lutte contre le crime organisé dont l’expression la plus grave est le terrorisme.  Il a indiqué que l’Egypte souhaitait l’organisation d’une conférence internationale sur les moyens de lutter contre le terrorisme et à cet égard il a insisté sur le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.  Les événements récents ont montré que la pauvreté crée un terrain fertile aux groupes terroristes, qui y trouvent un terreau pour répandre leur idéologie haineuse.  C’est pourquoi le développement durable pour tous représente une responsabilité commune, a-t-il déclaré.  Il s’est également félicité du rapport du Secrétaire général et des méthodes qu’il fournissait pour parvenir aux objectifs de la Déclaration du Millénaire, mais a regretté d’un autre côté le manque de démocratie des instances de prise de décisions et que les pays en développement n’étaient pas assez associés aux mécanismes de décisions. 


Aujourd’hui, plus que jamais nous devons comprendre que la mondialisation crée des difficultés, car elle est source d’inégalités et de répartitions inégales des richesses entre les Etats mais aussi au sein des États.  Il a demandé que la mondialisation puisse être accompagnée de mesures aux niveaux international et national et a évoqué l’opportunité des deux prochains sommets qui doivent se tenir sur la question du développement à Monterrey et à Johannesburg, pour arriver à des réponses concrètes, notamment pour les pays africains où 70% des pauvres vivent dans les zones rurales.  En ce qui concerne l’objectif des Nations Unies de réduire de moitié la pauvreté d’ici à 2015, il a précisé qu’il exigerait une augmentation considérable de la croissance et des ressources financières supplémentaires de 20% par an, que le continent africain ne pouvait trouver.  A ce sujet, il a exhorté la Communauté internationale à se saisir du problème de la pauvreté dans une approche multidisciplinaire qui nécessiterait que l’on traite des questions de l’investissement des pays étrangers ou encore des facilités à accorder pour l’exportation des produits des pays en développement.  Il a demandé que soit tenu compte des besoins spécifiques de l’Afrique et notamment des recommandations de la Nouvelle Initiative Africaine.  Le représentant a aussi évoqué les dangers liés à la pandémie du VIH/sida, notamment les maladies dites exploitatives qui attaquent les patients une fois que leur système immunitaire s’effondre, comme la tuberculose ou le paludisme.  A ce sujet, il s’est félicité de la création par le Secrétaire général du Fonds des Nations Unies pour lutter contre le sida qui s’élevait à 1,5 milliard de dollars actuellement. 


M. IVAN SIMONOVIC (Croatie) a estimé que les Nations Unies sont le seul instrument de coopération mondiale dans l’intérêt de toute l'humanité.  Nous devons continuer à nous occuper des engagements pris dans la Déclaration du Millénaire et leur mise en œuvre, a-t-il ajouté.  Nous sommes préoccupés de voir que des signes d'un affaiblissement des engagements pris commencent à se manifester.  La paix, la sécurité et le désarmement, a-t-il poursuivi, doivent être tout en haut de nos priorités.  Sans paix, il n'y pas de prospérité économique et sociale.  Une attention particulière, a poursuivi le représentant, doit être accordée à la prévention des conflits, au renforcement des opérations de maintien de la paix et au désarmement.  La Croatie, a-t-il indiqué, est en train d'intensifier ses efforts pour participer de façon plus substantielle aux opérations de maintien de la paix.  Un travail insuffisant est accompli dans le domaine du désarmement.  Le Gouvernement traite de la question du désarmement comme une priorité.  Nous assistons à des progrès dans le domaine de la législation sur les droits de l'homme. 


La République de Croatie attache une grande importance à la protection et à la promotion des droits de l'homme, a-t-il encore indiqué.  La Croatie a accepté les normes les plus élevées des droits de l'homme et a un intérêt dominant  à ce que soit créée une cour pénale internationale transparente, fondée sur le principe d'égalité dans la souveraineté ou de réduction égale de souveraineté.  La société de demain, a poursuivi le représentant, sera capable non seulement de punir mais aussi d'empêcher des crimes internationaux atroces grâce à une cour pénale permanente avec une compétence universelle.  Le programme en matière de développement, a-t-il ajouté, doit rester au premier plan.  L'esprit de coopération qui est né après le 11 septembre ne doit pas seulement refléter notre lutte contre le terrorisme, mais aussi celle pour l'éradication de la pauvreté et pour d'autres objectifs sociaux et économiques a conclu le représentant.


M. JEAN DE RUYT (Belgique au nom de l'Union européenne) a rappelé l'attachement de l'Union européenne à la Déclaration du Millénaire.  Il a souhaité que le Secrétaire général informe annuellement des progrès accomplis non seulement par l'Organisation et ses institutions spécialisées en vue de l'accomplissement des objectifs de la Déclaration du Millénaire mais aussi des progrès accomplis par les États Membres dans cette perspective.  Ceci impose une rationalisation de l'ordre du jour de l'Assemblée générale ainsi que la définition d'un accord sur les critères et les paramètres pour déterminer le progrès accomplis, y compris au niveau national.  En effet, la multiplicité des acteurs rend indispensable un balisage commun de la voie à suivre.  C'est ce balisage, a poursuivi le représentant, que le Secrétaire général devrait fournir, de manière régulière, concise et opérationnelle, en particulier en ce qui concerne les objectifs du développement tels qu'ils figurent en annexe du rapport.  Il a ajouté qu'un tel balisage doit être élaboré chaque année sur la base des informations dont dispose le système des Nations Unies, les institutions de Bretton Woods et l'Organisation mondiale du commerce.  Les autres acteurs pertinents doivent en outre être régulièrement consultés, à savoir les organisations non gouvernementales, la société civile et les milieux universitaires. 


M. de Ruyt a souhaité pouvoir disposer, tous les 5 ans, d'un rapport à caractère non plus factuel, comme dans les rapports de balisage, mais à caractère politique, qui permette de faire le point de la situation et de prendre les décisions qui s'imposent.  Il a également souhaité que dans les prochains rapports de balisage les objectifs de santé reproductive dans tous ses aspects soient examinés spécifiquement.  Le représentant a en outre accueilli favorablement l'idée de faire annuellement des rapports "thématiques" sur des thèmes d'actualité abordés lors des grandes conférences des Nations Unies mais il a précisé qu'il ne fallait pas qu'ils fassent double-emploi avec un processus de suivi qui serait décidé lors des conférences.  Le représentant a rappelé que l'Union européenne est favorable aux suggestions faites par le Secrétaire général pour les rapports thématiques de 2002 à 2004 mais il a toutefois indiqué que l'émergence de nouvelles priorités après les événements dramatiques du 11 septembre pourrait justifier certaines adaptations.  Enfin, M. de Ruyt a souligné la satisfaction de l'Union européenne suite à la création d'un réseau pour l'emploi des jeunes.


M. ISTVAN POSTA (Hongrie) a estimé que le rapport du Secrétaire général constitue une réponse logique, nécessaire et utile aux besoins liés à la mise en oeuvre des objectifs de la Déclaration du Millénaire.  Il a insisté sur le fait que la Déclaration était un document exceptionnel d’une importance fondamentale qui visait à améliorer la condition de l’humanité au cours du siècle nouveau.  Il a exprimé le soutien sans réserve de la Hongrie aux objectifs et aux stratégies définis dans le rapport du Secrétaire général ainsi qu’aux actions qu’il propose.  Le représentant a fait valoir que cette mise en oeuvre constituerait une lourde tâche et que les conséquences économiques et financières du 11 septembre exigeraient des efforts accrus pour éviter qu’elles n’exercent des effets négatifs sur les objectifs du développement.  Il s’est félicité des premières mesures qui avaient déjà été prises, à cet égard, dans différents domaines et a jugé particulièrement important l’objectif fixé dans le Plan de campagne et visant à favoriser l’accès des jeunes à l’emploi.  Il a indiqué que son pays avait offert un soutien financier et un appui d’experts aux activités du réseau et se tenait prêt à participer aux évolutions en partageant sa propre expérience. 


M. J. ENKHSAIKHAN (Mongolie) a estimé qu'une volonté politique est indispensable à la mise en œuvre des stratégies indiquées dans le plan de campagne.  Il s'est félicité du caractère simple et informatif du rapport mais il a regretté que certaines formulations des objectifs à atteindre soient trop générales.  Le représentant a approuvé la proposition de présenter un rapport annuel et des rapports généraux tous les cinq ans mais il a indiqué qu'il souhaitait davantage de consultations sur les différents sujets traités au sein de l'Assemblée afin qu'elle puisse prendre des décisions.  Le Gouvernement de Mongolie, fait en outre observer le représentant, a pris des mesures afin d'appliquer la Déclaration du Millénaire qui ont été guidées par les expériences du passé, notamment en matière d’exploitation des ressources domestiques, de mise à profit des expériences étrangères et de bénéfices tirés de l'assistance de la communauté internationale.  De même, des progrès ont été accomplis dans le domaine économique en termes de renforcement du marché, de stabilité macro-économique, de privatisations et d'infrastructures.  Cependant, le représentant a souligné les défis en matière de sécurité économique auxquels à son pays doit faire face de par son caractère enclavé et de ses conditions écologiques.  Afin d'atteindre les objectifs de la Déclaration du Millénaire, la Mongolie doit accélérer son développement économique.  C'est pourquoi la Mongolie se félicite de la reconnaissance des besoins spécifiques des pays enclavés dans la Déclaration du


Millénaire mais il faudrait que les statistiques et les indicateurs soient davantage développés afin de pouvoir constamment contrôler et évaluer les objectifs à atteindre.  En matière de pauvreté, la Mongolie a pour objectif de réduire le nombre de personnes vivant dans une extrême pauvreté de 25% d'ici à 2005 et de 50% d'ici à 2015, conformément aux objectifs de la Déclaration du millénaire.  Cependant, le représentant a fait observer que dans ce domaine comme dans tous les autres, le soutien de la communauté internationale est indispensable à la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire.


M. MARTIN ANDJABA (Namibie) a déclaré que le Sommet du Millénaire avait relancé l’espoir pour des millions de gens et leur a donné à croire que la pauvreté n’était pas leur destin.  Il a rappelé l’importance de la feuille de route de la Déclaration du Millénaire et a fait sienne la déclaration du Secrétaire général sur la nécessité de passer de l’époque des engagements à celle de la mise en oeuvre qui différenciera la déclaration de tant d’autres textes.  Il a également souligné les souffrances gigantesques résultant des conflits en cours et qui nous obligeaient à renforcer les stratégies de maintien de la paix et de la sécurité internationales notamment pour le règlement des conflits qui mettaient à feu et à sang le continent africain.  La principale réponse réside dans la sélectivité de la mise en oeuvre des décisions du Conseil de sécurité, a-t-il ajouté.  Il a également observé que le maintien de la paix était devenu une spécialité des pays en développement puisque l’on constatait que huit des dix principaux fournisseurs de troupes étaient des pays en développement, situation qui devait nous amener à une réflexion sur la qualité des équipements mis à la disposition de ces contingents de la paix.  Dans le même ordre d’idées, il a déclaré que l’expérience nous montrait que les opérations de maintien de la paix fonctionnaient mieux quand elles commençaient tôt et qu’elles étaient envisagées à long terme.  Beaucoup de nos peuples souffrent de la prolifération des armes légères et c’est pourquoi la Namibie est favorable à la tenue en 2006 d’une conférence de réexamen de la mise en oeuvre du Programme d’action de la conférence des Nations Unies sur le commerce illégal des armes légères. 


Par ailleurs, il a évoqué la question de la primauté du droit qui devait se concentrer cette année sur le droit des femmes et des enfants et a invité les États Membres à adhérer aux 23 textes internationaux qui y sont relatifs.  En ce qui concerne la lutte contre le VIH/sida le représentant namibien a appelé la communauté internationale à adopter une stratégie prenant en compte la réalité des orphelins du sida.  Il a également déclaré qu’il fallait être conscient de ce que la démocratie n’était pas une fin en soi car nous avions souvent vu des pays retomber dans la guerre après des élections démocratiques menées avec succès.  Il a aussi regretté que sur 44 pays lourdement endettés 33 se trouvaient en Afrique ce qui donnait une indication sur la situation dramatique du continent africain.  En conclusion, il a déclaré que la réforme du Conseil de sécurité ne pouvait continuer indéfiniment et que les méthodes de travail ne pouvaient être améliorées tant que sa structure n’était pas changée.  À cet égard, il a cité en exemple le Conseil économique et social qui, avec 54 membres, fonctionne parfaitement et s’est félicité de la coordination proposée entre les organes des Nations Unies, mais aussi des stratégies relatives à la sécurité du personnel des Nations Unies et des membres associés.


M. YAHAYA ABDUL JABAR (Malaisie) s'est félicité de ce que le plan de campagne permet de faciliter l'application des objectifs de la Déclaration du Millénaire.  Il a déclaré que son pays accorde une grande importance aux initiatives prises par les Nations Unies pour renforcer la primauté du droit au niveau international et accueille favorablement les efforts déployés par le Secrétaire général pour que les États Membres reconnaissent les conventions et les traités internationaux.  Le représentant s'est également félicité de la place de plus en plus importante réservée à la Cour internationale de Justice dans le règlement des différends et a souhaité un renforcement de son rôle.  La Malaisie préconise en outre une réduction des armements conventionnels et nucléaires et encourage l'appel du Secrétaire général en vue de la convocation d'une conférence internationale sur l'élimination du danger nucléaire.  Dans le domaine du maintien de la paix, le représentant a indiqué que son pays encourage les efforts déployés pour renforcer les capacités des Nations Unies ainsi que leur collaboration avec les organisations régionales.  Cependant, cette collaboration ne doit pas entraîner une abdication du Conseil de sécurité face à ses engagements en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales. 


Le représentant a fait observer d’autre part qu'un soutien financier était nécessaire à l'application des objectifs de la Déclaration du Millénaire et a appelé les pays développés à favoriser le développement durable.  En matière de technologies de l'information et de la communication, le représentant s'est félicité des initiatives prises pour réduire le fossé digital.  De même, il a salué les progrès réalisés en matière de protection des droits de l'homme ainsi que les changements d'attitudes dans ce domaine dans la mesure où leur respect est l’une des conditions de la paix et de la sécurité.  En conclusion, le représentant a regretté qu'aucune avancée n'ait été réalisée en ce qui concerne l'usage du droit de veto.  Il a également salué le paiement d'arriérés de la part de certains États.


M. KISHORE MAHBUBANI (Singapour) a indiqué qu'il fallait vraiment essayer pour une fois de faire en sorte que nos mots magnifiques soient suivis d'actions magnifiques, il faut mettre en œuvre les engagements pris lors de la Déclaration du Millénaire.  Pour éviter que les Nations Unies n'échouent une fois de plus, a-t-il ajouté, les Etats Membres devraient fournir une analyse objective des obstacles qui ont empêché la mise en œuvre d'engagements précédents.  Nous, les Etats Membres, ne pouvons nous en prendre qu'a nous-mêmes, a-t-il indiqué.  La première entrave est que nous avons une responsabilité collective dans le maintien des principes de dignité humaine, d'égalité et d'équité au niveau mondial.  Peu de nations considèrent ces responsabilités comme sérieuses, a indiqué le représentant.  Il y a une raison structurelle à cela.  Les pays mettent leurs intérêts nationaux avant les intérêts collectifs.  La façon de contourner ces entraves, a-t-il poursuivi, est de reconnaître que parfois les intérêts mondiaux servent les intérêts nationaux.  Citant un article du Professeur Stiglitz, le représentant a indiqué qu'il existe un véritable fossé entre ce que prêchent les pays développés et ce qu'ils font.  Par exemple, a-t-il précisé, si l'on veut aider les pays en développement, les pays développés devront modifier leurs politiques économiques.


La deuxième entrave, a-t-il poursuivi, est le fait que les relations internationales sont fondées sur la puissance et pas par des idéaux, la raison ou la logique.  D'autre part, a ajouté le représentant, Singapour rappelle tous les mois que le rapport du Groupe de travail est en retard, et chaque mois rien ne se passe.  Peut-être que les intérêts de certains puissants seraient que ce travail ne soit jamais finalisé.  Peut-être que si nous parvenions à faire comprendre aux puissants qu'il est de leur intérêt d'aider les faibles et les vulnérables, alors les choses pourront changer, a-t-il conclu.


M. SERGEI S.LING (Bélarus) a déclaré qu’il fallait poursuivre les efforts des Nations Unies pour exécuter les décisions du Sommet du Millénaire et ses tâches fondamentales, comme expression de la sagesse collective de l’humanité.  Dans ce contexte, il a observé que la lutte contre le terrorisme international devait entrer dans les priorités de la Communauté internationale et a précisé que son pays mettait en place un dispositif national pour ce faire.  Néanmoins, il a tenu à faire sienne la Déclaration du Secrétaire général qui précisait à l’ouverture du Débat général, que toutes les questions en suspens le 10 septembre le restaient après le 11 septembre.  Par ailleurs, le représentant du Bélarus a estimé que la réussite du processus de mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire passait par l’échange d’expérience de chaque pays, mais aussi par la possibilité pour chaque pays d’être effectivement entendu.  En conclusion, il a invité tous les partenaires des Nations Unies à s’associer à cette organisation, car l’heure nous réclame des mesures concrètes et urgentes dans un souci de crédibilité et pour démontrer aux États dans le besoin, notamment les pays en développement, l’opportunité qu’offrait cette unique instance mondiale à vocation universelle. 


M. OSWALDO DE RIVERO (Pérou) a indiqué que sa délégation considère le plan de campagne comme très positif.  Le Pérou applique la plupart des recommandations de ce plan, a-t-il ajouté.  Nous avons ratifié le statut de la Cour pénale internationale.  Nous sommes par exemple en train d'élaborer une législation visant à bloquer les activités financées par le terrorisme.  Le document doit cependant tenir compte des efforts que doit déployer la communauté internationale pour une meilleure transparence et gouvernance de l'économie mondiale, a-t-il estimé.  Les actions suggérées sont loin de répondre aux besoins des pays en développement.  Pour l'aide humanitaire, au moins 4 milliards de dollars par an seraient nécessaires et 20 milliards pour le commerce.  Les résultats de DOHA, a-t-il poursuivi, sont important mais nous avons quelques doutes.  Evitons les frustrations liées au cycle de négociations de l'Uruguay, a-t-il indiqué.  Aujourd'hui, plus de 100 pays en développement  n'ont pas connu de croissance durable.  L'OMC ne pourra pas aller de l'avant s'il n'y a pas de système financier stable.  Il faut que la Conférence sur le financement du développement réussisse. 


Concernant les généralités du plan de campagne, le représentant a souhaité que l'on indique plus concrètement comment on peut atteindre les objectifs de ce plan.  Il existe un fossé entre l'élaboration des stratégies et le caractère opérationnel de ces stratégies, a-t-il estimé.  Pour que les engagements internationaux sur la pauvreté se transforment en actions, les gouvernements doivent agir.  Ce sont eux qui sont responsables de la réduction de la pauvreté dans leurs pays.  Concernant la répartition de l'aide publique au développement, deux critères sont importants, a précisé le représentant: il faut d'une part tenir compte de l'ampleur de la pauvreté dans chaque pays, et tenir compte d'autre part des mesures politiques prises par chaque pays pour réduire la pauvreté.  Ce plan de campagne est important et perfectible, a-t-il conclu.


M. GERT ROSENTHAL (Guatemala) a déclaré que la Déclaration du Millénaire constitue un document historique qui engage chacun de nous, individuellement et collectivement, à la réalisation de ses objectifs.  Ce qui est particulièrement notable, a-t-il poursuivi, est l'importance accordée, aussi bien dans la Déclaration que dans le rapport, au caractère intégré et interdépendant des actions individuelles.  Il s'est en outre félicité de ce que chaque section comporte un paragraphe sur les stratégies à mettre en oeuvre pour que des progrès puissent être accomplis.  Un autre mérite du document, a estimé le représentant, est qu'il rappelle le caractère potentiellement transnational de toutes les activités humainement possibles.  Ceci permet de souligner, par conséquent, l'énorme potentiel de la coopération internationale et du partage de meilleures pratiques relatives aux différentes composantes du plan de campagne. 


Néanmoins, M. Rosenthal a estimé que le document ne permet pas d'appréhender les moyens d'appliquer les stratégies proposées.  Il a notamment souligné la faiblesse des stratégies en matière de réduction de la pauvreté au regard du plan d'action adopté au Sommet mondial pour le développement social.  Le représentant s'est également interrogé sur la nécessité de publier annuellement un rapport sur les progrès accomplis relatifs à la Déclaration du Millénaire qui soit distinct du rapport annuel sur les travaux de l'Organisation.  Enfin, il a estimé que le document n'aborde pas de façon satisfaisante la question particulièrement importante, depuis les événements du 11 septembre, du renforcement des Nations Unies. 


M. SONAM TOBDEN RABGYE (Bhoutan) a fait observer que l’appel du Secrétaire général incitant les Etats Membres à traduire la rhétorique en actions, correspondait aux besoins de l’heure.  Les objectifs internationaux ne peuvent être atteints dans le vide, a-t-il déclaré.  Des actions concrètes reflétant les engagements de la communauté internationale sont nécessaires.  Des attitudes politiques et une volonté politique ferme permettront seules de résoudre des conflits qui durent depuis des décennies et qui ont perdu ou commencent à perdre toute pertinence dans un monde de plus en plus interdépendant.  Une vision à plus long terme est désormais possible avec le développement social et économique occupant désormais le devant de la scène au détriment de la domination politique et du contrôle territorial.


Le représentant a indiqué n’avoir que trop conscience des contrecoups des attaques terroristes du 11 septembre et de leurs répercussions économiques, sociales et psychologiques.  L’enquête sur l’état du monde en 2001 fait ressortir une baisse du taux de croissance du produit national brut mondial en 2002 qui ne serait plus que de 2, 5%.  Mais après les attaques terroristes, ce chiffre a été ramené à 1,4%.  Pour les pays en développement, les perspectives sont encore pires.  Puisque la limitation des ressources a été l'obstacle majeur de la mise en œuvre des objectifs, les pays développés et les institutions de Bretton Woods, y compris les banques financières régionales, devront tous réévaluer leurs activités.


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