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AG/1211

LE BUREAU DE L’ASSEMBLEE GENERALE RECOMMANDE L’INSCRIPTION A L’ORDRE DU JOUR DE LA QUESTION DE L’ANNEE DES NATIONS UNIES POUR LE PATRIMOINE CULTUREL

26/10/2001
Communiqué de presse
AG/1211


Bureau de l’Assemblée générale

4ème séance – matin


LE BUREAU DE L’ASSEMBLEE GENERALE RECOMMANDE L’INSCRIPTION A L’ORDRE DU JOUR

DE LA QUESTION DE L’ANNEE DES NATIONS UNIES POUR LE PATRIMOINE CULTUREL


Le Bureau de l’Assemblée générale a décidé ce matin de recommander l’inscription à l’ordre du jour de l’examen en séance plénière de la question de «l’Année des Nations Unies pour le patrimoine culturel, 2002»* accédant en cela à la demande exprimée par le Canada, la Chine, l’Égypte, l’Espagne, la Fédération de Russie, l’Italie, le Koweït, le Liban, le Maroc, la République islamique d’Iran, et l’Uruguay.


Le représentant de l’Egypte a présenté cette initiative qui a, d’ailleurs, fait l’objet d’un mémoire adressé au Secrétaire général et dans lequel il est indiqué que la célébration, en 2002, de l’Année des Nations Unies pour le patrimoine culturel coïnciderait avec celle du trentième anniversaire de la Convention sur le patrimoine mondial.  Un tel événement expliquait le mémoire, donnerait plus de force aux appels à la mobilisation internationale et plus d’énergie à toutes les activités relatives au patrimoine, à la mise en œuvre des conventions internationales pertinentes, à l’exécution de projets opérationnels et des opérations de sensibilisation, à la formation et aux mesures de relance.  L’existence d’un patrimoine vivant commun contribuera au développement économique et social des populations locales et encouragera les institutions des Nations Unies à agir de façon plus concertée.  Elle se traduira par une plus forte mobilisation des États Membres, une intensification des échanges, un accroissement de l’appui technique et financier et par la prise de mesures concrètes propres à renforcer le rôle joué par le patrimoine dans le développement économique, la lutte contre la pauvreté et la consolidation de la paix.


Ratifiée par 164 États, la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel de 1972 fait partie -avec la Recommandation de 1989 sur la sauvegarde de la culture traditionnelle et du folklore, la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé de 1954 et ses deux Protocoles, la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert illicites des biens culturels- des instruments mis en place par l’Organisation mondiale pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)dans le cadre du plan d’action mondial qu’elle a engagé depuis des décennies, et qui s’appuie sur de grandes campagnes internationales, des projets opérationnels de sauvegarde de sites culturels et naturels lancés dans divers pays ainsi que la création de musées. 


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                                                                26 octobre 2001


La Convention sur le patrimoine mondial s’étend à 690 sites et contribue dans une mesure décisive, fait valoir le mémoire, à la prise de conscience croissante de l’intérêt culturel et économique de la protection du patrimoine et de la nécessité de mettre en valeur les sites protégés.


Le mémoire rappelle enfin que l’UNESCO a fait sienne l’une des convictions nées au XXe siècle et selon lesquelles il existe un patrimoine commun à tous les hommes, indépendamment de la géographie et que cette notion qui est un facteur de changement, d’ouverture et de progrès englobe non seulement le patrimoine culturel et naturel mais également le patrimoine tangible et intangible.

*A/56/231


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