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AG/1178

LE BUREAU DE L’ASSEMBLEE RECOMMANDE D’INSCRIRE A L’ORDRE DU JOUR LA QUESTION DE “L’OCTROI DU STATUT D’OBSERVATEUR A PARTENAIRES DANS LE DOMAINE DE LA POPULATION ET DU DEVELOPPEMENT”

06/09/2001
Communiqué de presse
AG/1178


Assemblée générale – Bureau

111e séance plénière - matin


LE BUREAU DE L’ASSEMBLEE RECOMMANDE D’INSCRIRE A L’ORDRE DU JOUR LA QUESTION DE “L’OCTROI DU STATUT D’OBSERVATEUR A PARTENAIRES DANS LE DOMAINE DE LA POPULATION ET DU DEVELOPPEMENT”


Réuni brièvement ce matin, le Bureau de l’Assemblée générale a recommandé d’inscrire à l’ordre du jour de la cinquante-sixième session la question de “l’octroi du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale à l’organisation intergouvernementale Partenaires dans le domaine de la population et du développement”.  Créée à la suite de la Conférence internationale sur la population et le développement, tenue au Caire en 1994, cette organisation se consacre à la promotion de la coopération Sud-Sud dans ces deux domaines.  Composée à l’origine de 10 pays membres (à savoir : le Bangladesh, la Colombie, l’Egypte, l’Indonésie, le Kenya, le Maroc, le Mexique, la Thaïlande, la Tunisie et le Zimbabwe), “Partenaires dans le domaine de la population et du développement” comprend désormais 16 membres -la Chine, le Mali, la Gambie,  l’Inde, l’Ouganda et le Pakistan ayant également rejoint ses rangs -  représentant à eux seuls la moitié de la population mondiale.  


“Nous sommes convaincus que l’expérience acquise par les Partenaires (notamment en matière de transfert des connaissances, des compétences et des techniques dans les domaines de la population et de la santé en matière de reproduction) doit être partagée avec les autres pays du monde”.  C’est en ces termes, contenus dans une lettre envoyée* au Secrétaire général et dont le Bureau était saisi ce matin, que les Partenaires ont présenté leur demande de voir la question de l’octroi à leur organisation du statut d’observateur rajoutée à l’ordre du jour.  


“Partenaires dans le domaine de la population et du développement” est une organisation ouverte à tout pays en développement qui participe activement aux activités Sud-Sud et qui est disposé à acquitter une cotisation annuelle.  Bénéficiant également d’un soutien financier de la part de plusieurs institutions internationales et gouvernements, elle dispose d’un budget annuel de 2,5 millions de dollars pour réaliser des projets ayant trait essentiellement à la santé reproductive (y compris la planification familiale), à la prévention des maladies sexuellement transmissibles (en particulier le VIH/sida), à la santé reproductive des adolescents, et à la maternité sans risques.  Ce faisant, elle privilégie la création des capacités, la recherche et la communication.


Les Partenaires estiment que l’octroi du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale leur permettrait une plus grande interaction avec les Etats Membres, ainsi qu’avec les programmes et institutions du système ayant les mêmes domaines d’intérêt.  L’objectif est ainsi d’obtenir un appui politique aux activités de coopération Sud-Sud et d’engager un dialogue entre les représentants des pays en développement et des pays donateurs.  Le statut d’observateur permettrait en outre à “Partenaires” d’être plus étroitement associée aux travaux de l’Organisation des Nations Unies ainsi qu’aux manifestations qui ont un rapport direct avec son mandat, telles que la session extraordinaire consacrée aux enfants, du 19 au 21 septembre prochain.


Le Bureau a également abordé la question de ses méthodes de travail et de la mise en oeuvre de la résolution 51/241.  A cet égard, il avait sous les yeux un résumé des réponses fournies par les membres du Bureau et les présidents des grandes commissions à une lettre** que le Président de l’Assemblée générale,

M. Harri Holkeri (Finlande), leur a fait parvenir afin de recueillir leurs expériences et commentaires sur la question.  M. Holkeri a regretté que seuls 8 membres du Bureau lui aient répondu, néanmoins, l’intérêt des réponses fournies et le constat qu’il est encore possible d’améliorer les travaux ont justifié, selon lui, la préparation d’un résumé qu’il entend transmettre au Bureau de la prochaine et cinquante-sixième session.  Sur ce point, le représentant du Gabon a déclaré qu’il fallait que l’Assemblée générale s’attache à réaliser sa mission de la manière la plus disciplinée possible et en appliquant son Règlement au mieux des intérêts des Etats Membres de l’Organisation.  “Une tâche à laquelle s’est inlassablement employé M. Holkeri et que poursuivra, il faut l’espérer, le Président de la prochaine session.”


L’Assemblée générale se prononcera sur la recommandation du Bureau ainsi que sur une série d’autres questions inscrites à son ordre du jour, demain, vendredi 7 septembre, à 10 heures.


* A/55/241

** La lettre est un document de salle distribué en anglais uniquement


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