SG/SM/7765

LE SECRETAIRE GENERAL DECLARE QUE « LA VISION PARLEMENTAIRE » VIENT COMPLETER CELLE DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES

09/04/2001
Communiqué de presse
SG/SM/7765


                                                            SG/SM/7765

                                                            12 avril 2001


LE SECRETAIRE GENERAL DECLARE QUE « LA VISION PARLEMENTAIRE » VIENT COMPLETER CELLE DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES


On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général,

M. Kofi A. Annan, adressé aux participants à la 105e Conférence interparlementaire tenue à La Havane (Cuba) et transmis en son nom par le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Kieran Prendergast, le 1er avril 2001.


C’est avec grand plaisir que j’adresse ce message à tous les participants de la Conférence de l’Union interparlementaire réunis à La Havane.


Votre conférence vient au moment où nous cherchons à renforcer la dynamique de la mise en oeuvre des engagements pris en septembre dernier, lors du Sommet du Millénaire, et à l’occasion d’autres célébrations marquant ce millénaire, notamment la Conférence des Présidents de parlements nationaux organisée par l’Union interparlementaire. Votre déclaration a souligné à juste titre la nécessité d’entendre « la voix des peuples » et d’introduire « une dimension plus manifestement démocratique » dans la prise de décisions internationales. La « vision parlementaire » vient compléter celle de l’ONU. Nous ne devons ménager aucun effort pour atteindre les nombreux objectifs que nous nous sommes donnés – même si nous devons admettre qu’ils sont ambitieux – et servir les grandes espérances qui en sont nées.


Depuis le Sommet du Millénaire, l’ONU a mis sur pied une campagne énergique destinée à susciter une réponse mondiale à la pandémie de VIH/sida. Nous avons souligné la nécessité pour les pays développés d’aider davantage les pays les moins avancés à s’extraire de la pauvreté grâce au commerce, en éliminant, par exemple, les barrières tarifaires et autres obstacles à leurs produits. Nous nous sommes employés sans relâche à renforcer les moyens de l’Organisation en matière de prévention des conflits, de maintien de la paix et d’action humanitaire. Nous avons tenté de donner une plus grande visibilité aux problèmes liés à l’environnement, auxquels on ne prête pas l’attention qu’ils méritent. Ne laissons pas passer l’occasion d’organiser avec soin la transition vers un développement durable.


Ce ne sont là que quelques-unes des questions sur lesquelles votre avis est attendu, et je me félicite de votre attachement à continuer à travailler en étroite collaboration avec l’Organisation dans ces domaines et d’autres. Comme vous le savez, l’Assemblée générale m’a demandé d’explorer les moyens permettant « d’établir une relation nouvelle et renforcée » avec l’Union interparlementaire sur la base de ce que nous avons déjà accompli. En mai prochain, je formulerai à l’intention de l’Assemblée des recommandations qui, je le souhaite, conduiront à des relations beaucoup plus étroites entre nos deux organisations.


L’Organisation des Nations Unies et l’Union interparlementaire, toutes deux constituées sur le modèle des organes parlementaires nationaux, ont pour devoir de concilier respect de la tradition et des usages et capacité d’adaptation, de façon à ne pas se laisser distancer et pouvoir relever les nouveaux défis. Nos deux organisations vont avoir à s’adapter à cette ère nouvelle où règnent la mondialisation et les technologies de l’information, aussi me tarde-t-il d’explorer avec vous les moyens de mieux servir nos mandats.


Tous mes voeux de succès vous accompagnent.


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