En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/7630

LES PARTENARIATS AVEC LE SECTEUR PRIVE SONT LA CONDITION ESSENTIELLE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL DE L'AFRIQUE, DECLARE M. KOFI ANNAN

17 novembre 2000


Communiqué de Presse
SG/SM/7630
AFR/275


LES PARTENARIATS AVEC LE SECTEUR PRIVE SONT LA CONDITION ESSENTIELLE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL DE L'AFRIQUE, DECLARE M. KOFI ANNAN

20001117

On trouvera ci-dessous le texte intégral de l'allocution du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l'occasion de la célébration de la Journée de l'industrialisation de l'Afrique:

Nous célébrons aujourd’hui, pour la première fois du millénaire, la Journée de l’industrialisation de l’Afrique. Je me félicite que cette manifestation ait pour thème : « Le nouvel impératif de l’intégration dans le marché mondial : le renforcement des capacités de production de l’Afrique ». Celui-ci en effet nous invite à oeuvrer au développement de la production industrielle en Afrique, et à réfléchir aux atouts dont disposent les industries africaines dans une économie qui se mondialise.

Pour l’instant, cette mondialisation s’est faite largement sans l’Afrique : la part qui lui revient des capitaux investis dans le monde et celle qu’elle apporte elle-même aux échanges internationaux restent bien faibles. Pourtant, il ne manque pas de raisons d’être optimistes. Les pays africains peuvent certainement tirer des enseignements des erreurs commises par ceux qui se sont lancés avant eux dans la mondialisation.

Mais pour devenir un acteur de poids sur le marché mondial, l'Afrique devra d'abord investir durablement dans l'éducation, la formation, la recherche et le développement. Les économies les plus compétitives n'auraient pu se faire une telle place sur le marché mondial sans pareils investissements et sans une bonne gouvernance. Les nouvelles technologies permettent aux pays africains de brûler certaines étapes dans leur marche vers le développement, mais cela rend les compétences et les connaissances d’autant plus précieuses, et par-là d’autant plus déterminant encore le rôle de l’éducation.

Pour que les avantages que ces innovations sont susceptibles d’apporter ne soient pas perdus, tous les intervenants doivent travailler de concert et avec détermination. Il faut pour cela qu’ils passent par-dessus les frontières et les divisions habituelles. C’est aux gouvernements que revient le rôle décisif de favoriser les partenariats avec le secteur privé, condition essentielle pour que leurs pays puissent réaliser toutes leurs potentialités de développement industriel.

Pour que les industries africaines prospèrent, elles doivent bénéficier d’un climat propice aux affaires à l’intérieur, de marchés ouverts à l'extérieur, ainsi que du soutien technique des pays plus avancés. Un nouvel élan de soutien en faveur de la Décennie du développement industriel de l’Afrique peut réactiver la dynamique du processus, auquel l’Organisation des Nations Unies est toute disposée à apporter tout le concours possible. C’est en travaillant ensemble que nous ferons la différence.

* *** *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.