LA CONVOCATION A NEW YORK, DU 9 AU 20 JUILLET 2001, DE LA CONFERENCE SUR LE COMMERCE ILLICITE DES ARMES LEGERES APPROUVEE EN PREMIERE COMMISSION
Communiqué de Presse
AG/DSI/270
LA CONVOCATION A NEW YORK, DU 9 AU 20 JUILLET 2001, DE LA CONFERENCE SUR LE COMMERCE ILLICITE DES ARMES LEGERES APPROUVEE EN PREMIERE COMMISSION
20001031La Première Commission (Commission du désarmement et de la sécurité internationale) a approuvé ce matin la convocation à New York, du 9 au 20 juillet 2001, de la Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects en adoptant, sans vote, un projet de décision. Le représentant de la France a regretté que la Suisse ait dû retirer sa proposition daccueillir la Conférence en raison de désaccords avec le Secrétariat des Nations Unies sur les coûts supplémentaires occasionnés à cette occasion.
La Première Commission a également adopté par 90 voix pour et 60 abstentions, un projet de résolution intitulé Missiles aux termes duquel elle prie le Secrétaire général d'établir avec l'aide d'un groupe d'experts gouvernementaux, devant être créé en 2001 selon le principe de la répartition géographique équitable, un rapport qu'elle examinera à sa cinquante-sixième session, sur la question des missiles sous tous ses aspects.
Les représentants de la France (au nom de lUnion européenne et des pays associés), de lAustralie, du Pakistan et du Japon, tout en réaffirmant leur préoccupation sagissant des questions soulevées par la non-prolifération nucléaire se sont abstenus sur un projet à leurs yeux par trop imprécis et lacunaire. Le représentant de lAustralie a regretté que le projet passe sous silence la question des missiles antibalistiques de longue portée tandis que les représentants du Pakistan et du Japon ont regretté que la question du déploiement de missiles équipés de têtes nucléaires ne soit pas abordée. Pour sa part, le représentant des Etats-Unis, tout en disant comprendre les motivations du projet de résolution relatif aux missiles, a estimé inopportune la création dun nouveau groupe dexperts. La création dun tel organe, a-t-il ajouté, serait plus négative que positive pour laction internationale contre la prolifération des armes nucléaires.
La Première Commission a également adopté par 146 voix pour et 4 voix contre (France, Monaco, Royaume-Uni, Etats-Unis) un projet de résolution intitulé Hémisphère Sud et zones adjacentes exempts darmes nucléaires par lequel elle demande à tous les Etats de la région de ratifier les Traités de Tlatelolco, de Rarotonga, de Bangkok et de Pelindaba, et à tous les Etats concernés de continuer doeuvrer de concert pour faciliter ladhésion aux protocoles des traités. Le représentant du Royaume-Uni, au nom de la France et des Etats-Unis a estimé que le projet de résolution porte atteinte au principe de liberté de circulation en haute mer consacré par la Convention sur le droit de la mer.
Elle a également adopté à lissue dun vote de 150 voix pour un projet de résolution sur le maintien de la sécurité internationale-relations de bon voisinage, stabilité et développement de lEurope du Sud-Est.
La Première Commission a enfin adopté sans vote un projet de résolution relatif à la Convention sur linterdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction.
Les représentants de la Chine, de la France, de lEgypte, de lAustralie, du Pakistan, des Etats-Unis, du Japon, de la République de Corée, de la République populaire démocratique de Corée, de lEspagne, des Philippines, du Royaume-Uni, de lInde, du Népal, du Bélarus et de Cuba ont expliqué leur vote.
La Première Commission poursuivra ladoption de ses projets de résolution demain, mercredi 1er novembre, à 10 heures.
Adoption de projets de résolution
Armes nucléaires
Aux termes du projet de résolution relatif aux missiles (A/C.1/55/L.1/Rev.1), adopté par 90 voix pour et 60 abstentions, l'Assemblée générale prierait le Secrétaire général d'établir avec l'aide d'un groupe d'experts gouvernementaux qui doit être créé en 2001 selon le principe de la répartition géographique équitable, un rapport qu'elle examinera à sa cinquante- sixième session, sur la question des missiles sous tous ses aspects.
Aux termes du projet de résolution relatif à lHémisphère Sud et zones adjacentes exempts darmes nucléaires A/C.1/55/L.19/Rev.1), présenté par le Brésil et adopté par 146 voix pour, 4 voix contre (France, Monaco, Royaume-Uni et Etats- Unis), et 6 abstentions (Inde, Israël, Etats fédérés de Micronésie, Fédération de Russie, Espagne et Andorre), lAssemblée générale se féliciterait que le Traité sur lAntarctique et les Traités de Tlatelolco, de Rarotonga, de Bangkok et de Pelindaba, continuent de contribuer à libérer de la présence darmes nucléaires lhémisphère Sud et les régions adjacentes visées par ces traités. Elle demanderait à tous les Etats de la région de ratifier les Traités de Tlatelolco, de Rarotonga, de Bangkok et de Pelindaba, et à tous les Etats concernés de continuer doeuvrer de concert pour faciliter ladhésion aux protocoles des traités.
LAssemblée générale demanderait aux Etats Parties à ces traités et à leurs signataires détudier et de mettre en oeuvre dautres moyens de coopération entre eux et les organes créés en vertu de ces traités de manière à promouvoir les objectifs communs desdits traités ainsi que le statut de zone exempte darmes nucléaires de lhémisphère Sud et des zones adjacentes. Elle se féliciterait des efforts énergiques actuellement déployés par les Etats Parties et les signataires pour défendre leurs objectifs communs et considère quune conférence internationale des Etats parties à ces traités et de leurs signataires pourrait être réunie pour promouvoir les objectifs communs prévus par ces traités.
A lissue dun vote séparé de 134 voix pour, 1 contre (Inde) et 10 abstentions (Bhoutan, Cuba, Chypre, Israël, Maurice, Myanmar, Micronésie, Pakistan, Royaume-Uni et Etats-Unis) les mots «et en Asie du Sud-Est» du troisième paragraphe du dispositif ont été maintenus.
A lissue dun vote séparé de 138 voix pour, 1 contre (Inde) et 9 abstentions (Bhoutan, Chypre, Israël, Maurice, Myanmar, Micronésie, Pakistan, Royaume-Uni et Etats-Unis) le paragraphe 3 du dispositif a été maintenu.
Autres armes de destruction massive
Aux termes dun projet de résolution relatif à la Convention sur linterdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction, (A/C.1/55/L.42), adopté sans vote, lAssemblée générale engagerait de nouveau tous les Etats signataires qui nauraient pas encore ratifié la Convention de le faire sans tarder et les Etats qui ne lauraient pas encore signé à y devenir parties rapidement, pour contribuer à en faire un instrument universel. LAssemblée générale confirmerait la décision prise par la quatrième Conférence des Parties chargées de lexamen de la Convention de demander instamment au groupe spécial dexperts gouvernementaux chargé de définir et détudier du point de vue scientifique et technique des mesures de vérification éventuelle, dachever les négociations le plus tôt possible avant le début de la cinquième Conférence dexamen et de présenter son rapport, qui sera adopté par consensus, aux Etats parties qui lexamineront lors dune conférence spéciale. Dans ce contexte, lAssemblée générale demanderait à tous les Etats parties daccélérer les négociations et de redoubler defforts au sein du Groupe spécial pour élaborer un régime efficace, peu coûteux et pratique, et de chercher à régler dans les meilleurs délais les questions en suspens en faisant à nouveau preuve de souplesse afin que lélaboration du Protocole puisse être menée à bien conformément à la décision de la quatrième Conférence dexamen.
Armes classiques
Aux termes du projet de décision sur les armes légères (A/C.1/55/L.28/Rev.1), adopté sans vote, l'Assemblée générale déciderait de convoquer la Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects du 9 au 20 juillet 2001 à New York. Elle déciderait de convoquer la troisième session du Comité préparatoire de la Conférence du 19 au 30 mars 2001 à New York.
Sécurité internationale
Par un projet de résolution relatif au Maintien de la sécurité internationale-relations de bon voisinage, stabilité et développement de lEurope du Sud-Est (A/C.1/55/L.47/Rev.1), adopté par 150 voix pour, lAssemblée générale affirmerait quil est urgent de faire de lEurope du Sud-Est une région de paix, de sécurité, de stabilité, de démocratie, de coopération, de développement économique, de bon voisinage et de respect des droits de lhomme, ce qui contribuerait au maintien de la paix et de la sécurité internationales et améliorerait les perspectives de développement et de prospérité durables pour tous les peuples de la région, partie intégrante de lEurope. LAssemblée générale demanderait à tous les participants au Pacte de stabilité pour lEurope du Sud-Est et à toutes les organisations internationales concernées de soutenir les efforts faits par les Etats de lEurope du Sud-Est pour venir à bout des conséquences néfastes de la crise du Kosovo et des autres crises récentes afin quils puissent réaliser un développement durable et sintégrer dans les structures de lEurope.
LAssemblée générale demanderait instamment que les relations entre Etats de lEurope du Sud-Est soient renforcées sur la base du respect du droit international et des accords internationaux, conformément aux principes du bon voisinage et du respect mutuel. LAssemblée générale reconnaîtrait la gravité du problème des mines antipersonnel en Europe du Sud-Est, se féliciterait des efforts déployés par la communauté internationale dans le domaine des activités antimine et encouragerait les Etats à sassocier à ces actions et à les appuyer. LAssemblée générale prierait instamment tous les Etats de prendre des mesures efficaces pour lutter contre le trafic et la circulation des armes légères. Elle soulignerait quil est important de renforcer la coopération entre les Etats, notamment en ce qui concerne la prévention du crime, la lutte contre le trafic des êtres humains, le trafic des stupéfiants et le blanchiment dargent.
Explications de vote sur le groupe de projets de résolution relatif aux armes nucléaires
Le représentant de la Chine a déclaré que la question des missiles a été et reste toujours une source de multiples préoccupations pour la communauté internationale. Il ne serait pas opportun dadopter une démarche unilatérale qui remettrait en cause la stabilité internationale. La chine est davis quil serait bon détablir un nouvel ordre politique international et à cet égard, il serait bon de mettre en place un mécanisme multilatéral non discriminatoire qui favoriserait un traitement global et universel de la question des missiles. La Chine appuie lidée de la création dun groupe dexpert gouvernementaux pour examiner de près cette question.
Le représentant de la France, au nom de lUnion européenne et des pays associés, a déclaré quil reconnaissait pleinement limportance de la question de la non-prolifération des armes nucléaires. Tout en comprenant lapproche générale de la résolution relative aux missiles, lUnion européenne trouve que cette dernière est trop imprécise sur le sujet essentiel que représente la prolifération des missiles et des technologies liées aux missiles, a-t-il déclaré. Cest pourquoi lUnion européenne a décidé de sabstenir sur la présente résolution.
Lunion européenne souligne toutefois la nécessité dintensifier les efforts internationaux pour prévenir la dissémination des missiles et des technologies qui y sont liées. A cet égard, le projet de Code de conduite adopté dernièrement à Helsinki pourrait avoir un rôle à jouer en la matière. Les Etats membres de lUnion européenne souhaitent donc participer pleinement au groupe dexperts qui sera créé afin dy faire valoir les principes et objectifs quils défendent.
Le représentant de lEgypte a déclaré que son pays est favorable à un traitement densemble de la question des missiles. Le dialogue international relatif aux vecteurs doit se faire sans discrimination et en tenant dûment compte de tous les éléments y afférant. LEgypte espère que linitiative iranienne constitue un premier pas dans ce sens. LEgypte votera en faveur de la résolution intitulée Missiles en raison de son contenu positif et parce quelle contribue aux efforts internationaux visant lélimination des armes nucléaires.
Le représentant de lAustralie, a fait part des hésitations de son pays concernant le contenu du projet de résolution L.1 Rev.1 qui ne fait pas mention de la prolifération des missiles à longue portée et la nécessité dy mettre un frein. Nous sommes en faveur de la constitution dun groupe dexperts mais celui-ci devrait analyser la situation de la prolifération des missiles et notamment des missiles balistiques à longue portée. Lidée de soumettre un rapport à lAssemblée générale est bonne mais nous estimons quil serait souhaitable de le faire dans deux ans.
Le représentant du Pakistan a indiqué, au sujet du projet de résolution L.1.Rev.1, que ce texte ne reflète pas avec suffisamment de précision les difficultés circonstanciées qui caractérisent la situation relative aux missiles. Nous aurions voulu que ce texte tienne compte du fait que le principal danger actuel résulte du déploiement de missiles équipés de têtes nucléaires par les grandes puissances. Nous aurions aimé que les initiatives unilatérales comme le régime de contrôle des missiles et les préoccupations quelles inspirent soient exprimées dans le projet de texte. Des initiatives de ce type visent à creuser le fossé entre pays développés et pays en développement et à exacerber les inégalités. Le besoin de promouvoir lutilisation pacifique des technologies nucléaires aurait également dû être intégré au projet de texte.
Le représentant des Etats-Unis a déclaré quil comprenait les motivations du projet de résolution relatif aux missiles. Il a estimé néanmoins quil ouvre un débat contre-productif. Les problèmes de la prolifération des missiles sont bien connus et les moyens de lutter contre ce phénomène existent déjà. Lapproche multilatérale nest pas opportune il nest pas nécessaire de créer un nouveau groupe dexperts. La constitution dun tel organe savèrerait plus négative que positive. Notre abstention ne signifie en aucun cas que nous éludons la question des missiles. Les Etats-Unis souhaitent poursuivre leurs efforts et les renforcer pour lutter contre le grave problème de la prolifération nucléaire.
Le représentant du Japon a déclaré que la prolifération des missiles en tant que vecteurs darmes de destruction massive est très préoccupante. Or aucune référence nest faite dans le projet de résolution à cet aspect de la question. Cest la raison pour laquelle le Japon sest abstenu, tout en restant attaché à lobjectif de non-prolifération nucléaire.
Le représentant de la République de Corée a déclaré que la prolifération des missiles en tant que vecteurs darmes de destruction massive met gravement en danger la sécurité mondiale. Il est urgent de traiter de cette question en mettant en oeuvre une démarche progressive. Le présent projet de résolution ne traitant pas de la question de façon convenable, la République de Corée sabstiendra.
Le représentant de la République populaire démocratique de Corée, intervenant à propos du projet de résolution L.19.Rev.1, a estimé que les traités qui y sont mentionnés contribuent à la création dun monde exempt darmes nucléaires. Il convient désormais de renforcer le statut de ces zones conformément aux souhaits des pays de la région concernée. Il convient également de créer des zones similaires dans dautres régions.
La représentante de lEspagne, parlant du même projet de résolution L.19.Rev.1, a appuyé sans réserve la création de zones exemptes darmes nucléaires. Ce projet revêt une importance particulière pour la consolidation de ces zones. Dans le passé, nous avons voté en faveur de projets de résolution sur cette question. Toutefois, cette année, nous avons des réserves dans la mesure où le paragraphe 6 du dispositif présente une initiative nouvelle visant lorganisation dune conférence internationale qui na jamais été évoquée dans le passé, ni au sein de la Commission du désarmement ni dans le cadre de la sixième Conférences des Etats parties au TNP.
Le représentant des Philippines sest dit favorable au projet de résolution relatif à la création dun espace exempt darmes nucléaires dans lhémisphère sud et les zones adjacentes. Il a déclaré que les armes nucléaires sont illégales où quelles se trouvent, y compris en haute mer. Il a estimé que les réalités politiques évoluent et permettront bientôt la libération des deux hémisphères des armes nucléaires.
Le représentant du Royaume-Uni, au nom de la France et des Etats-Unis a déclaré quil votera contre le projet de résolution relatif à la création dune zone exempte darmes nucléaires dans lhémisphère sud et ses zones adjacentes. En effet, les auteurs du projet de résolution nont pas pu donner les assurances que le principe fondamental de liberté de navigation sur les mers serait respecté. Le ministre dun des pays co-auteur du projet a même clairement manifesté son intention de limiter la liberté de circulation en haute mer, ce qui constitue une remise en cause de la Convention sur le droit de la mer. Par ailleurs, le représentant a exprimé sa préoccupation en ce qui concerne la convocation dune Conférence internationale qui réunirait les Etats parties et signataires du Traité portant création de zones exemptes darmes nucléaires. Quel serait le but dune telle Conférence, quels seraient ses apports ? sest-il demandé.
Le représentant de lInde, a estimé que le paragraphe 3 du dispositif du projet de résolution L.19.Rev.1 relatif à la création dune zone exempte darmes nucléaires en Asie du Sud-Est est en contradiction avec les concepts bien établis selon lesquels la création de ces zones doit se faire sur la base du consentement des parties concernées. Ce texte ne tient pas compte des nouvelles réalités que connaît la région.
Le représentant de la Chine a estimé que la création des zones exemptes darmes nucléaires est un facteur important de renforcement de la confiance et de la paix dans les régions concernées. La création de telles zones doit se faire sur la base des principes de la Charte des Nations Unies. Ces Zones ne doivent pas comprendre le Plateau continental et la zone économique exclusive ainsi que les régions faisant lobjet de différends frontaliers. Ce projet de résolution najoute pas dobligation supplémentaire aux Etats en dehors de celles par lesquelles ils sont tenus en vertu des traités internationaux. Nous avons donc voté en faveur du projet L.19.Rev.1.
Le représentant du Népal a déclaré que la création de zones exempte darmes nucléaires sont particulièrement utiles à la cause du désarmement nucléaire. La création de telles zones partout dans le monde serait particulièrement utile du point de vue de la réalisation des objectifs visant lélimination totale des armes nucléaires.
Explications de position sur le projet de résolution relatif à la Convention sur linterdiction de la mise au point, de la production, du stockage des armes bactériologiques et à toxine et sur leur destruction
Le représentant de la France, au nom de lUnion européenne et des pays associés a apporté un soutien sans réserve au projet de résolution L.42. LUnion européenne accorde une grande importance au renforcement de la Convention et ne ménage pas ses efforts pour quaboutissent les négociations relatives à un Protocole de vérification de la Convention. Les Etats membres de lUnion ont arrêté une position commune relative aux progrès restant à accomplir pour parvenir à lélaboration du Protocole. Cette position, a souligné le représentant, présente un caractère équilibré en ce quelle concilie le respect des intérêts économiques des Etats et les exigences de la vérification.
Explication de position sur le projet de décision appartenant au groupe relatif aux armes classiques
Le représentant des Philippines, sexprimant sur le projet de décision L.28.Rev.1, a fait part de son soutien à la tenue de la Conférence sur le commerce illicite des armes classiques. Au sujet des modalités de représentation des ONG, il a estimé que celles-ci pouvaient intervenir entre les sessions du Comité préparatoire.
Le représentant de la France, au nom de lUnion européenne et des pays associés, a indiqué au sujet du projet de décision L.28.Rev.1 que son pays sétait félicité de la proposition de la Suisse daccueillir cette conférence ainsi que ses offres financières généreuses visant la participation la plus large possible des délégations. Nous regrettons vivement que les autorités suisses aient dû retirer leur offre en raison de limpossibilité de trouver un accord avec le Secrétariat des Nations Unies au sujet des coûts supplémentaires occasionnés par cette conférence. Genève doit pourtant rester un pôle de compétences des Nations Unies pour les questions de désarmement.
Explication de position sur un projet de résolution appartenant au groupe relatif à la sécurité internationale
Le représentant du Bélarus a estimé, au sujet du projet de résolution L.47.Rev.1, que ce texte est un exemple important de coopération régionale. Mais est-ce que le fond de ce texte est vraiment du ressort de la Première Commission, sest-t-il demandé. Ce texte devrait être examiné directement à lAssemblée générale. Certaines de ses dispositions constituent des motifs de préoccupations pour notre délégation mais malheureusement ces craintes nont pas été prises en compte. Nous conservons donc des réserves et ne pouvons pas nous associer au consensus. Toutefois, compte tenu de lesprit de concertation qui prévaut au cours de cette session, nous navons pas sollicité un vote.
Le représentant de Cuba a expliqué que son pays avait voté en faveur du projet de texte L.47.Rev.1. Cuba adhère sans réserve aux paragraphes 4, 5, et 6 du dispositif. Cela ne signifie pas pour autant que nous approuvons tous les éléments de ce texte. Certaines questions abordées exigeraient un examen plus approfondi que ce que nous faisons dans le cadre de la Première Commission et notamment les activités de lONU au Kosovo. Un projet de résolution de ce type devrait être présenté directement à lAssemblée générale.
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