LA PREMIERE COMMISSION EST SAISIE DE PROJETS DE TEXTE SUR LA REDUCTION DU DANGER NUCLEAIRE ET LA PREVENTION D'UNE COURSE AUX ARMEMENTS DANS L'ESPACE
Communiqué de Presse
AG/DSI/262
LA PREMIERE COMMISSION EST SAISIE DE PROJETS DE TEXTE SUR LA REDUCTION DU DANGER NUCLEAIRE ET LA PREVENTION DUNE COURSE AUX ARMEMENTS DANS LESPACE
20001019La Commission du désarmement et de la sécurité internationale (Première Commission) a été saisie ce matin de 13 projets de résolution.
Présenté par le représentant de lInde, le projet de résolution relatif à la réduction du danger nucléaire recommande le réexamen des doctrines nucléaires, ladoption immédiate de mesures urgentes pour réduire les risques d'emploi involontaire ou accidentel des armes nucléaires, ladoption de mesures propres à empêcher la prolifération des armes nucléaires et à favoriser le désarmement nucléaire, l'objectif ultime étant l'élimination des armes nucléaires. Ce projet de texte invite le Secrétaire général à demander au Conseil consultatif pour les questions de désarmement de fournir des informations sur notamment la proposition concernant la convocation d'une conférence internationale pour définir les moyens d'éliminer les dangers nucléaires.
Le projet de résolution présenté par le représentant de lEgypte porte sur la prévention dune course aux armements dans lespace. Ce projet souligne limportance quil y a à adopter de nouvelles mesures, assorties de clauses de vérification appropriées et efficaces pour empêcher un tel phénomène. Le rôle primordial que la Conférence du désarmement est appelé à jouer dans la négociation dun ou de plusieurs accords multilatéraux visant à prévenir une course aux armements dans lespace y est réaffirmé.
Le projet de texte sur la Convention sur linterdiction de la mise au point de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction a été présenté par le représentant de la Hongrie. Ce projet recommande au groupe spécial dexperts gouvernementaux, chargé de définir et détudier du point de vue scientifique et technique des mesures de vérification éventuelle, dachever les négociations le plus tôt possible avant le début de la cinquième Conférence dexamen de la Convention.
Le représentant de la Mongolie a présenté le projet de résolution intitulé Sécurité internationale et statut dEtat exempt darmes nucléaires de la Mongolie. Ce projet évoque la déclaration commune des cinq Etat dotés de larme nucléaire offrant des assurances de sécurité à la Mongolie en raison de son statut dEtat exempt darmes nucléaires. Il recommande au Conseil de sécurité de prendre note de cette déclaration. Ce projet recommande également aux Etats Membres de continuer de coopérer avec la Mongolie en vue de prendre les mesures nécessaires pour consolider et renforcer notamment ce statut ainsi que lindépendance de sa politique étrangère.
Le représentant de lAfrique du Sud, au nom du Mouvement des non alignés, a présenté plusieurs autres projets de résolution relatifs à la convocation de la Quatrième session extraordinaire de lAssemblée générale consacrée au désarmement, aux mesures visant à renforcer lautorité du Protocole de Genève de 1925, au respect des normes relatives à lenvironnement dans lélaboration et lapplication des accords de désarmement et de maîtrise des armements, à la relation entre le désarmement et le développement et aux Centres régionaux des Nations Unies pour la paix et le désarmement.
La Commission était également saisie de projets de texte relatifs au Centre régional des Nations Unies pour la paix et désarmement en Asie et dans le Pacifique, présenté par le représentant du Népal, à la suite donnée à lAvis consultatif de la Cour internationale de Justice sur la licéité de la menace ou de lemploi darmes nucléaires, présenté par le représentant de la Malaisie, au désarmement régional, présenté par le représentant du Pakistan et aux progrès de la téléinformatique dans le contexte de la sécurité internationale, présenté par le représentant de la Fédération de Russie.
Les représentants des pays suivants ont fait des déclarations : Brésil au nom du MERCOSUR, de la Bolivie et du Chili, Hongrie et Pays-Bas.
La prochaine réunion de la Commission aura lieu vendredi 20 octobre, à 10 heures.
Débat thématique sur tous les points inscrits à lordre du jour
Présentation de projets de résolution
Aux termes dun projet de résolution relatif aux mesures visant à renforcer lautorité du Protocole de Genève de 1925 (A/C.1/55/L.20), présenté par lAfrique du Sud au nom du Mouvement des non alignés, lAssemblée générale demanderait de nouveau à tous les Etats de se conformer strictement aux principes et objectifs du Protocole concernant la prohibition demploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques, signé à Genève le 17 juin 1925, et réaffirmerait quil est vital de donner effet à ses dispositions. LAssemblée générale engagerait par ailleurs les Etats qui maintiennent leurs réserves au Protocole de Genève de 1925 à les retirer.
Aux termes dun Projet de résolution relatif au respect des normes relatives à lenvironnement dans lélaboration et lapplication des accords de désarmement et de maîtrise des armements (A/C.1/55/L.21), présenté par lAfrique du Sud au nom du Mouvement des non alignés, lAssemblée générale réaffirmerait que les instances internationales soccupant du désarmement doivent tenir durement compte des normes pertinentes relatives à lenvironnement lorsquelles négocient des traités et des accords de désarmement et de limitation des armements. Elle réaffirmerait que tous les Etats doivent contribuer pleinement, par leurs actes, à assurer le respect de ces normes dans lapplication des traités et des conventions auxquels ils sont parties. LAssemblée générale demanderait aux Etats dadopter des mesures unilatérales, bilatérales, régionales et multilatérales qui puissent contribuer à assurer lapplication des progrès scientifiques et techniques dans le contexte de la sécurité internationale, du désarmement et autres domaines connexes, sans porter atteinte à lenvironnement ou à son apport efficace à la réalisation du développement durable.
Aux termes dun projet de résolution relatif à la relation entre le désarmement et le développement (A/C.1/55/L.22), présenté par lAfrique du Sud au nom du Mouvement des non alignés, lAssemblée générale prierait instamment la communauté internationale de consacrer au développement économique et social une partie des ressources obtenues grâce à la mise en oeuvre daccords de désarmement et de limitation des armements afin de réduire lécart toujours croissant entre pays développés et pays en développement. Elle inviterait touts les Etats Membres à communiquer au Secrétaire général, dici au 15 avril 2000, leurs vues et propositions concernant lapplication de programme daction adopté par la Conférence internationale sur la relation entre le désarmement et le développement ainsi que toutes autres vues et propositions sur la réalisation du programme daction. LAssemblée générale prierait enfin le Secrétaire général de continuer à prendre des mesures en vue de lapplication du programme daction adopté par la Conférence internationale.
Aux termes du projet de résolution relatif à la Convocation de la Quatrième session extraordinaire de lAssemblée générale consacrée au désarmement (A/C.1/55/L.23), présenté par le représentant de lAfrique du Sud au nom du Mouvement des non alignés, lAssemblée générale, prenant acte du rapport de la Commission du désarmement et constatant quil ny a pas eu de consensus sur cette question, déciderait de convoquer sa quatrième session extraordinaire consacrée
au désarmement sous réserve de la réalisation dun consensus sur ses objectifs et son ordre du jour. Elle prierait le Secrétaire général de solliciter les vues des Etats Membres de lOrganisation des Nations Unies sur les objectifs, lordre du jour et le calendrier de la session extraordinaire et de lui rendre compte à sa cinquante-sixième session.
Aux termes du projet de résolution sur les Centres régionaux des Nations Unies pour la paix et le désarmement (A/C.1/55/L.24), présenté par le représentant de lAfrique du Sud au nom du Mouvement des non-alignés, lAssemblée générale engagerait les Etats Membres de chaque région et ceux qui sont en mesure de le faire, ainsi que les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales et les fondations, à apporter des contributions volontaires au centres régionaux situés dans leur région afin de renforcer et dexécuter leurs programmes dactivité.
Aux termes dun projet de résolution relatif à la prévention dune course aux armements dans lespace (A/C.1/55/L.25), présenté par lEgypte, lAssemblée générale réaffirmerait quil importe, durgence, de prévenir une course aux armements dans lespace et que tous les Etats sont disposés à travailler à cet objectif commun. Elle soulignerait quil faut adopter de nouvelles mesures, assorties de clauses de vérification appropriées et efficaces, pour empêcher une course aux armements dans lespace. LAssemblée générale demanderait à tous les Etats, en particulier à ceux qui sont dotés de capacités spatiales importantes, doeuvrer activement pour que lespace soit utilisé à des fins pacifiques, pour prévenir une course aux armements dans lespace et de sabstenir dactes incompatibles avec cet objectif et avec les traités en vigueur en la matière. LAssemblée générale réaffirmerait que la Conférence du désarmement, seule instance multilatérale de négociation sur le désarmement, a un rôle primordial à jouer dans la négociation dun ou de plusieurs accords multilatéraux, selon quil conviendra, visant à prévenir, sous tous ses aspects, une course aux armements dans lespace. Elle inviterait la Conférence du désarmement à achever lexamen et la mise à jour du mandat énoncé dans sa décision du 13 février 1992, et à créer un comité spécial le plus tôt possible pendant sa session de 2001. LAssemblée générale prierait instamment les Etats qui mènent des activités dans lespace de tenir la Conférence du désarmement informée du déroulement, le cas échéant, de négociations bilatérales ou multilatérales sur la question, de manière à lui faciliter la tâche.
Aux termes dun projet de résolution intitulé Centre régional des Nations Unies pour la paix et désarmement en Asie et dans le Pacifique (A/C.1/55/L.33), présenté par le représentant du Népal, lAssemblée générale réaffirmerait son appui énergique à la poursuite des activités et au renforcement du Centre. Elle soulignerait limportance du processus de Katmandou en tant que moyen puissant de développer la pratique du dialogue sur la sécurité et le développement à léchelle de la région. LAssemblée générale engagerait par ailleurs les Etats Membres, en particulier ceux de la région de lAsie et du Pacifique, ainsi que les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales et les fondations, à verser des contributions volontaires pour renforcer le programme dactivité du Centre et son exécution.
Aux termes de ce même projet de résolution, lAssemblée générale se féliciterait de loffre généreuse du Gouvernement du Royaume du Népal de prendre à sa charge les dépenses dexploitation pour quil fonctionne à partir de Katmandou. Elle prierait enfin le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec les autres Etats Membres concernés et les institutions intéressées et lengagerait à les achever pour le 31 juillet 2001, afin dévaluer la possibilité de faire fonctionner efficacement le centre à partir de Katmandou, le plus tôt possible.
Aux termes dun projet de résolution intitulé Suite donnée à lavis consultatif de la Cour internationale de Justice sur la licéité de la menace ou de lemploi darmes nucléaires (A/C.1/55/L.48), présenté par le représentant de la Malaisie, lAssemblée générale soulignerait à nouveau la conclusion unanime de la Cour internationale de Justice selon laquelle il existe une obligation de poursuivre de bonne foi et de mener à terme des négociations conduisant au désarmement nucléaire sous tous ses aspects, sous un contrôle international strict et efficace. Elle demanderait à nouveau instamment à tous les Etats de satisfaire immédiatement à cette obligation en engageant des négociations multilatérales en 2001 afin de parvenir à la conclusion rapide dune convention sur les armes nucléaires interdisant la mise au point, la fabrication, lessai, le déploiement, le stockage, le transfert, la menace ou lemploi de ces armes et prévoyant leur élimination.
Aux termes du projet de résolution relatif à la Réduction du danger nucléaire (A/C.1/55/L.32), présenté par le représentant de lInde, l'Assemblée générale demanderait que les doctrines nucléaires soient réexaminées et, dans ce contexte, que des mesures urgentes soient prises immédiatement pour réduire les risques d'emploi involontaire ou accidentel des armes nucléaires. Elle prierait les cinq Etats dotés d'armes nucléaires de prendre des mesures pour donner suite à ce qui précède. L'Assemblée générale demanderait aux Etats Membres de prendre les mesures propres à empêcher la prolifération des armes nucléaires sous tous ses aspects et à favoriser le désarmement nucléaire, l'objectif ultime étant l'élimination des armes nucléaires.
LAssemblée générale prierait le Secrétaire général de demander au Conseil consultatif pour les questions de désarmement de fournir des informations sur les mesures particulières qui permettraient de réduire sensiblement le risque de guerre nucléaire, notamment sur la proposition qui figure dans la Déclaration adoptée lors du Sommet du millénaire concernant la convocation d'une conférence internationale pour définir les moyens d'éliminer les dangers nucléaires.
Aux termes dun projet de résolution intitulé Sécurité internationale et statut dEtat exempt darmes nucléaires de la Mongolie(A/C.1/55/L.40), présenté par le représentant de la Mongolie, lAssemblée générale se féliciterait de la déclaration commune des cinq Etat dotés de larme nucléaire offrant des assurances de sécurité à la Mongolie en raison de son statut dEtat exempt darmes nucléaires et prierait le Conseil de sécurité de prendre note de cette déclaration. Elle inviterait les Etats Membres à continuer de coopérer avec la Mongolie en vue de prendre les mesures nécessaires pour consolider et renforcer notamment son statut dEtat exempt darmes nucléaires, ainsi que lindépendance de sa politique étrangère. LAssemblée générale demanderait aux Etats Membres de la région de lAsie et du Pacifique dappuyer les efforts menés par la Mongolie pour adhérer aux arrangements régionaux appropriés touchant à la sécurité et à léconomie.
Aux termes du projet de résolution sur le désarmement régional (A/C.1/55/L.34), présenté par le représentant du Pakistan, lAssemblée générale soulignerait que des efforts soutenus sont nécessaires à la Conférence du désarmement pour faire progresser lensemble des questions de désarmement. Elle affirmerait que le désarmement mondial et le désarmement régional sont complémentaires et quil faut donc les mener de front dans lintérêt de la paix et de la sécurité régionales et internationales. LAssemblée générale inviterait les Etats à conclure, chaque fois quils le pourront, des accords sur la non- prolifération des armes nucléaires, le désarmement et les mesures de confiance aux niveaux régional et sous régional.
Par le projet de résolution relatif aux progrès de la téléinformatique dans le contexte de la sécurité internationale (A/C.1/55/L.6) présenté par le représentant de la Fédération de Russie, l'Assemblée générale demanderait aux Etats Membres de continuer de collaborer à l'examen, au niveau multilatéral, des dangers réels et risques dans le domaine de la sécurité de l'information, ainsi que des mesures susceptibles d'être prises pour limiter les risques qui apparaissent dans ce domaine. Elle inviterait tous les Etats Membres à continuer de communiquer au Secrétaire général leurs vues et observations sur les questions suivantes: les problèmes généraux en matière de sécurité de l'information; la définition des concepts fondamentaux en matière de sécurité de l'information, notamment les interférences illicites dans les systèmes télématiques ou l'utilisation illégale de ces systèmes; la teneur des principes internationaux susceptibles de renforcer la sécurité des systèmes télématiques mondiaux. Elle prierait le Secrétaire général de lui présenter, en s'appuyant sur les réponses reçues des Etats Membres, un rapport à ce sujet à sa cinquante-sixième session.
Aux termes dun projet de résolution relatif à la Convention sur linterdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction, (A/C.1/55/L.42), présenté par le représentant de la Hongrie, lAssemblée générale engagerait de nouveau tous les Etats signataires qui nauraient pas encore ratifié la Convention de le faire sans tarder et les Etats qui ne lauraient pas encore signé à y devenir parties rapidement, pour contribuer à en faire un instrument universel. LAssemblée générale confirmerait la décision prise par la Quatrième Conférence des Parties chargées de lexamen de la Convention de demander instamment au groupe spécial dexperts gouvernementaux chargé de définir et détudier du point de vue scientifique et technique des mesures de vérification éventuelle, dachever les négociations le plus tôt possible avant le début de la cinquième Conférence dexamen et de présenter son rapport, qui sera adopté par consensus, aux Etats parties qui lexamineront lors dune conférence spéciale. Dans ce contexte, lAssemblée générale demanderait à tous les Etats parties daccélérer les négociations et de redoubler defforts au sein du Groupe spécial pour élaborer un régime efficace, peu coûteux et pratique, et de chercher à régler dans les meilleurs délais les questions en suspens en faisant à nouveau preuve de souplesse afin que lélaboration du Protocole puisse être menée à bien conformément à la décision de la quatrième Conférence dexamen.
Déclarations
Mme CELINE ASSUMPCAO (Brésil) au nom des pays du MERCOSUR, de la Bolivie et du Chili, a évoqué la mise en oeuvre de la Convention dOttawa sur les mines antipersonnel. Elle a indiqué que la Déclaration politique dUshuaia signée par les six pays du MERCOSUR au mois de juillet 1998 a fait de la région une zone exempte darmes de destruction massive et permet maintenant aux pays du MERCOSUR ainsi quà la Bolivie et au Chili de faire de la région une zone exempte de mines antipersonnel. La mise en oeuvre de la Convention dOttawa et son universalisation est un point capital des efforts des pays du MERCOSUR. Le déminage en effet continue dêtre lun des défis les plus importants dans le processus de reconstruction des sociétés après les conflits. Même après la cessation des conflits, les femmes et les enfants sont mutilés quotidiennement. Il faut que laide au déminage devienne une réalité et pour cela, il est nécessaire de traduire dans la réalité les dispositions de la Convention. Les pays du MERCOSUR ainsi que la Bolivie et le Chili sont déterminés à exercer les responsabilités qui sont les leurs. Cest dans cet esprit quils participeront les 6 et 7 novembre prochains au séminaire sur la destruction des mines organisé en Argentine par le Canada et lArgentine avec la participation du Centre des Nations Unies pour la paix et le désarmement de Lima et lOrganisation des Etats américains.
M. TOTH (Hongrie) a souligné la nécessité pour la communauté internationale de renforcer son régime général de désarmement et de contrôle des armements en essayant de combler les lacunes des déficiences des instruments sur lesquels il repose. Il a déclaré que la session de mars 2000 du Comité spécial chargé de lélaboration dun Protocole visant à renforcer la Convention sur les armes bactériologiques a été marquée par plusieurs déclarations de niveau ministériel qui ont toutes souligné limportance délaborer un tel instrument. Le représentant a par ailleurs rappelé que dans un communiqué final du 24 mai dernier les ministres des Etats membres de lOrganisation du Traité de lAtlantique Nord (OTAN) ont réaffirmé leur volonté de finaliser un protocole visant à renforcer la Convention sur les armes bactériologiques, avant le 25ème anniversaire de lentrée en vigueur de cet instrument. Le représentant a également souligné les propos par lesquels MM. Clinton et Poutine ont manifesté leur attachement respectif à lélaboration dun mécanisme de contrôle de lapplication de la convention et exprimé leur volonté de voir la convention renforcée. Le représentant a également fait état des déclarations de la France, du G8, des pays asiatiques et des Etats membres du Mouvement des pays non alignés allant dans le même sens, à savoir: celui de lurgence quil y a à mener à bien les négociations sur le Protocole. Le représentant a conclu quil appartient à présent aux décideurs et aux négociateurs de Genève de traduire en réalité les volontés politiques clairement exprimées, en finalisant le Protocole. La tâche nest pas aisée, mais le message envoyé par les dirigeants qui se sont exprimés sur le sujet est sans équivoque : lentreprise est faisable et vaut la peine dêtre menée à son terme.
M. SANDERS (Pays-Bas) a déclaré que son pays déploie des efforts significatifs afin que les négociations relatives à lélaboration dun Protocole additionnel à la Convention sur les armes biologiques aboutissent le plus rapidement possible. En effet, a-t-il ajouté, il est nécessaire de renforcer la convention. Le Protocole devra fonder un véritable engagement des Etats. Les Pays-Bas souhaiteraient quil soit finalisé au plus tard en 2001 et ils se porteront candidat pour accueillir le siège de la future organisation, a affirmé le représentant qui a relevé que les offres faites aux amis du Président du Groupe spécial chargé de lélaboration du Protocole seront honorées et permettront à la future organisation de fonctionner dans des conditions optimales.
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