LES ENGAGEMENTS CONTRACTES AU COURS DE LA CONFERENCE DE REVISION DU TNP DOIVENT ETRE TRADUITS EN MESURES CONCRETES D'ELIMINATION PROGRESSIVE DES ARSENAUX NUCLEAIRES
Communiqué de Presse
AG/DSI/247
LES ENGAGEMENTS CONTRACTES AU COURS DE LA CONFERENCE DE REVISION DU TNP DOIVENT ETRE TRADUITS EN MESURES CONCRETES DELIMINATION PROGRESSIVE DES ARSENAUX NUCLEAIRES
20001002La Commission du désarmement et de la sécurité internationales (Première Commission) a entamé ce matin son débat général sur tous les points inscrits à son ordre du jour. M. Jayantha Dhanapala, Secrétaire général adjoint aux affaires de désarmement a estimé que les délibérations de cette Commission au cours des cinq prochaines semaines mettront en lumière le degré de volonté politique dont dispose la communauté internationale pour mettre en oeuvre les engagements pris par les Etats parties lors de la Conférence de révision du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) de mai dernier. Ceux-ci se sont en effet engagés explicitement à éliminer complètement leurs arsenaux nucléaires. Compte tenu de la nature juridiquement contraignante de ces engagements, M. Dhanapala a expliqué que les succès des efforts de désarmement nucléaires internationaux continueront de dépendre largement de la primauté du droit. Cette notion exige luniversalisation des traités, la promotion des principes de transparence et la mise en oeuvre de normes de désarmement notamment pour ce qui est des missiles et des systèmes de défense antimissile ainsi que des vecteurs dautres armes de destruction massive. M. Dhanapala a également regretté les insuffisances dans la mise en oeuvre de la réglementation des armes classiques comme en atteste la stagnation des deux instruments de promotion de la transparence et de lédification de la confiance, que sont le Registre des armes classiques et linstrument normatif de déclaration des dépenses militaires. Convenant lui aussi des résultats positifs obtenus lors de la Conférence de révision du TNP, le Président de la Commission, U Mya Than du Myanmar, a mis en garde contre toute euphorie compte tenu de lampleur des tâches qui attendent la communauté internationale.
Cest ce dont ont également convenu les délégations qui se sont exprimées ce matin. Les résultats remarquables de la Conférence de révision du TNP ne doivent pas occulter les nombreux défis à relever parmi lesquels lentrée en vigueur du traité dinterdiction complète des essais nucléaires, la relance des négociations sur un traité dinterdiction de la production de matières fissiles au sein de la Conférence du désarmement, lentrée en vigueur du Traité de Pelindaba portant création dune zone exempte darmes nucléaires en Afrique et la création de nouvelles zones similaires, la conclusion du protocole de vérification à la Convention sur les armes chimiques ou encore de pallier labsence de normes régissant la prolifération des missiles et de leurs technologies. La Suède, au nom de la Coalition pour un nouvel agenda, groupe de sept pays en faveur du désarmement nucléaire, présentera cette année un projet de résolution intitulé vers un monde exempt darmes nucléaires qui reflètera les derniers résultats de la Conférence de révision du TNP.
Les délégations ont également abordé la question de la convocation en 2001 dune Conférence sur le trafic illicite des armes légères, soulignant limportance quils accordent à lorganisation dun tel événement. Plusieurs dentre elles ont exprimé lespoir que les consultations informelles qui doivent avoir lieu sur ce thème lors de la présente session de la Première Commission, permettront darrêter une date et un lieu pour la tenue de la Conférence. Sexprimant également sur ce sujet, le représentant de la France, au nom de lUnion européenne et des Etats associés a estimé que la Conférence de 2001 sur le commerce illicite des armes devrait traiter des violations du droit actuel relatif aux armes légères ainsi que des contrôles à lexportation et à limportation de ces armes. La Conférence devrait également examiner tous les facteurs qui sont à lorigine de laccumulation excessive des armes légères. La France souhaiterait quune partie du Programme daction adopté par la Conférence consiste en un instrument juridiquement contraignant.
Les pays suivants ont pris la parole: Mexique, France au nom de lUnion européenne et des pays associés, Suède au nom de la Coalition du nouvel agenda, Nouvelle-Zélande, Argentine, Viet Nam au nom de lANASE et Brésil.
La Commission poursuivra son débat général demain mardi 3 octobre à 15 heures.
Déclarations liminaires
U MYA THAN, Président de la Première Commission, a fait observer que la Déclaration du millénaire fixe les priorités en matière de désarmement et les grands axes des travaux de la Première Commission à sa présente session. Il sagit à présent de prendre les mesures concrètes et décisives qui nous permettrons de progresser en matière de désarmement. Le Président a rappelé que les dirigeants sont convenus déliminer les armes nucléaires, de mettre fin au trafic des armes légères et déliminer les mines antipersonnel. Désarmement et sécurité doivent aller de pair. Evoquant la Conférence de lan 2000 dexamen du Traité sur la non prolifération des armes nucléaires, le Président sest félicité de la souplesse dont les Etats parties ont su faire preuve à cette occasion pour arriver à des résultats positifs. En effet, contrairement aux prévisions, la Conférence a pu adopter des textes capitaux dans le domaine du désarmement nucléaire. Ce sont les efforts conjoints des Etats parties et la contribution des ONG qui ont permis de telles avancées, a-t-il précisé. Il a ajouté que cest la première fois en 15 ans que lon aboutit à un document final qui permettra de fixer pour lavenir les bases de progrès en la matière. Le Président a souligné le fait que la Conférence a permis de réaffirmer limportance du traité, seul instrument multilatéral dont dispose la communauté internationale pour endiguer la prolifération des armes nucléaires. Poursuivant, le Président a insisté sur lengagement pris par les Etats parties, au titre de larticle 6 du document final, déliminer de leurs arsenaux les armes nucléaires.
Mais le Président a néanmoins mis en garde contre toute euphorie. Des tâches importantes nous attendent, auxquelles nous devons nous attaquer lors de la présente session. Nous devons être attentifs à la mise en oeuvre des engagements contractés, notamment dans ceux qui figurent dans le document final de la Conférence de révision du Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP) de lan 2000. IL a cependant regretté labsence daccord sur un programme de travail pour lan 2000 et il a exhorté les parties à faire des efforts pour parvenir à une entente sur ce point. U Mya Than a souligné les importants progrès réalisés dans le domaine nucléaire sur le plan bilatéral, avec laccord entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie relatif au Traité sur la limitation et la réduction de leurs armements stratégiques offensifs (START II). Il a exprimé lespoir que START II entrera sans délai en vigueur et que commenceront dès que possible les négociations de START III. La menace nucléaire étant mondiale, les questions relatives au désarmement nucléaire doivent être examinées à la Conférence du désarmement, a reconnu le Président et il a exprimé lespoir que létablissement dun organe compétent pour faire face à toutes les questions du désarmement en ce domaine deviendra une réalité lors de la Conférence du désarmement en 2001.
U Mya Than a par ailleurs déclaré que la question de la préservation du Traité sur la limitation des systèmes de missiles antimissile, traité ABM, doit être examinée comme il convient. La décision prise par le Président des Etats- Unis, de renvoyer la décision concernant le déploiement dun système de défense antimissile, est une décision utile qui nous donne la possibilité dexaminer les répercussions quun tel déploiement pourrait avoir sur les traités des Nations Unies dans le domaine nucléaire. Il a déclaré quil espérait que tous les Etats concernés ratifieront le traité ABM pour quil puisse entrer en vigueur le plus
rapidement possible. Il sest félicité de la poursuite des travaux relatifs à lentrée en vigueur du Traité dinterdiction complète des essais nucléaires (CTBT) comme de létablissement de zones exemptes darmes nucléaires qui contribue à la paix et à la sécurité internationales et il a encouragé tous les efforts qui seront déployés en vue dinstituer de nouvelles zones de ce type.
Le Président a enfin abordé la question des armes classiques, soulignant à cet égard que la prolifération des armes illicites affecte le développement de nombreuses régions dans le monde, particulièrement lAfrique. La Conférence de 2001 sur le trafic illicite des armes légères et de petit calibre offre une occasion importante dexaminer cette question. Il a invité les Etats à faire preuve de la volonté politique nécessaire pour que le processus préparatoire de la Conférence aboutisse à des accords. Le Président a également souligné les progrès réalisés en matière de mines antipersonnel, faisant toutefois remarquer quil reste encore beaucoup à faire en la matière. Concluant son intervention, il a déclaré que les Etats Membres doivent redoubler defforts pour débarrasser le monde des armes nucléaires, chimiques, biologiques afin de traduire en réalité la vision exprimée dans la Déclaration du millénaire.
M. JAYANTHA DHANAPALA, Secrétaire général adjoint aux affaires de désarmement, a observé que les événements extraordinaires dont nous avons été les témoins cette année témoignent de limportante contribution que peut apporter la première Commission à la promotion de la primauté du droit dans le domaine du désarmement. Il a rappelé quen début dannée le Secrétaire général des Nations Unies, dans son Rapport du Millénaire, a identifié deux importantes priorités que sont lélimination générale des armes nucléaires et le contrôle des armes légères et de petit calibre. La Déclaration adoptée à lissue du Sommet du millénaire du Conseil de sécurité souligne également limportance critique du désarmement dans le contexte des situations postconflit. En mai dernier, a ajouté M. Dhanapala, les Etats parties à la Conférence de révision du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) ont convenu détapes concrètes pour mettre en oeuvre larticle VI du Traité relatif au désarmement nucléaire. Il sagit notamment de lengagement pris explicitement par les Etats dotés de larme nucléaire de parvenir à lélimination complète de leurs arsenaux nucléaires. Ils ont également convenu que la réalisation de cet objectif offre lunique garantie absolue contre le recours à de telles armes. Cette conclusion porte un coup aux fondations sur lesquelles repose le principe de la dissuasion nucléaire et des systèmes de défense antimissile. Le Document final a réaffirmé également que le plein respect du système de garanties de lAgence internationale de lénergie atomique (AIEA) constituait une condition préalable à tout nouvel accord en matière de fourniture dénergie nucléaire.
Les délibérations de cette Commission au cours des cinq prochaines semaines révèleront de quel degré de volonté politique nous disposons pour mettre en oeuvre ces engagements, a précisé le Secrétaire général adjoint. Compte tenu du fait que ces engagements sont juridiquement contraignants, les succès des efforts de désarmement nucléaires internationaux continueront de dépendre largement de la primauté du droit. Un certain nombre de traités importants nont pas un caractère universel ou nont pas été ratifiés par des Etats importants. Les efforts du Secrétaire général au cours du Sommet du Millénaire ont donné lieu néanmoins a sept nouvelles adhésions aux six traités de désarmement. Le Traité dinterdiction complète des essais nucléaires (TICE) et START II ont enregistré des progrès mais ils ne sont pourtant toujours pas entrés en vigueur. M. Dhanapala a rappelé également que trois Etats à capacité nucléaire dont les installations ne sont pas placées sous le régime de contrôle de lAIEA ne sont pas partie au TNP. De nombreux Etats ne sont pas non plus parties aux Conventions sur les armes chimiques et biologiques et des efforts ont été déployés depuis longtemps pour parvenir à un protocole de vérification à la Convention sur les armes biologiques. Le Secrétaire général adjoint a également rappelé que le Traité de Pelindaba nest toujours pas entré en vigueur, que les discussions se poursuivent pour parvenir à la création dune zone exempte darmes nucléaires en Asie centrale et que des obstacles importants empêchent la création de telles zones dans dautres régions clef comme le Moyen-Orient, lEurope centrale, lAsie du Sud, lAsie de lEst et lhémisphère Sud. Léchec de la Conférence du désarmement qui na pu parvenir à un consensus sur son programme de travail a immobilisé les négociations sur de nouvelles normes juridiques internationales.
M. Dhanapala a estimé que dans le domaine du désarmement, il était difficile de faire prévaloir le droit sans la transparence. Et à cet égard, il est inquiétant de constater que nous ne savons pas précisément quel est le nombre darmes nucléaires dans le monde. La primauté du droit exige également la mise en oeuvre de normes de désarmement, ce qui constitue le défi le plus important que devra relever la communauté internationale. Les lacunes plus visibles dans ce domaine touchent aux vecteurs des armes nucléaires. Le Secrétaire général adjoint a rappelé que le Secrétaire général avait appelé lattention sur labsence de normes multilatérales dans le domaine des missiles et des systèmes de défense antimissile. Un problème similaire existe pour ce qui est des vecteurs dautres armes de destruction massive. Rappelant que la communauté internationale sétait félicitée de la décision du Gouvernement américain de reporter le déploiement dun système de défense antimissile, M. Dhanapala a estimé quil fallait déployer davantage defforts pour parvenir à élaborer des normes multilatérales de gestion des arsenaux missiliers existants et pour contenir la menace de prolifération des missiles tout en préservant le Traité ABM qui est la pierre angulaire de la stabilité stratégique dans le monde.
La primauté du droit dans le domaine des armes classiques est insuffisante bien que la tenue en 2001 dune conférence internationale sur le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects offre loccasion de réaliser des progrès. Le Secrétaire général a indiqué quil venait dassister à la destruction de plus dun millier darmes au Niger. Cette initiative avec le moratoire de la CEDEAO illustre les initiatives de désarmement menées en Afrique de lOuest. Le Département du désarmement ainsi que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) proposent de lancer des programmes de désarmement en faveur du développement pour lesquels la générosité de la communauté internationale est nécessaire. M. Dhanapala a regretté que les deux instruments de promotion de la transparence et de lédification de la confiance, que sont le registre des armes classiques et linstrument normatif de déclaration des dépenses militaires, régressent. Dans le domaine des mines antipersonnel, la deuxième réunion des Etats parties a recensé plusieurs questions importantes dont laide aux victimes et la destruction des stocks.
Il devient de plus en plus évident que les dividendes du désarmement servent tous les principes et objectifs de la Charte des Nations Unies. Le Département du désarmement tente de faire oeuvre durable dans les domaines de lédification de normes et de la mise en oeuvre de mesures concrètes. Bien quil soit le plus petit Département des Nations Unies, ses ressources limitées nont pas entamé son engagement en faveur de lexcellence et de la productivité. Nous vous encourageons, a souligné M. Dhanapala, à vous rendre à lexposition qui se trouve au troisième étage du bâtiment de lAssemblée générale et à voir le film sur le problème des petites armes qui est coproduit par le Département du désarmement et celui de linformation.
Débat général
M. ANTONIO DE ICAZA (Mexique) a déclaré que les engagements pris par les Etats nucléaires à lissue de la Conférence de révision du TNP doivent être traduits en actions concrètes. Le Programme daction adopté par les Etats parties doit être totalement mis en oeuvre. A cet égard, le représentant a appuyé linitiative suédoise intitulée Vers un monde exempt darmes nucléaires: la nécessité dun nouvel agenda. Il a par ailleurs indiqué que son pays continuera doeuvrer à la mise en place de zones exemptes darmes nucléaires au niveau régional et fera tout son possible pour consolider les régimes établis par les Traités de Tlatelolco, Rarotonga, Bankgok et Pelindaba. Le représentant a ajouté que son pays présentera lors de la présente session un projet de résolution concernant le Traité dinterdiction complète des essais nucléaires, exhortant les Etats qui ne lont pas encore fait, à signer et à ratifier linstrument. Le Mexique comprend parfaitement limportance historique du Traité sur la limitation des systèmes de missiles antimissile du point de vue de la stabilité stratégique mondiale. Cest pour cette raison quil recommande dentamer des négociations qui tiennent pleinement compte des préoccupations nouvelles en ce domaine. A cet égard, le représentant a fait remarquer que lannonce faite par le Président des Etats-Unis, de reporter la décision de déployer un système national de défense antimissile, laisse la porte ouverte à de telles négociations. .
Abordant ensuite la question des armes légères, le représentant a appuyé les initiatives visant à convoquer en 2001 une Conférence sur le commerce illicite des armes légères. Il a invité la Conférence à sinspirer, dans lélaboration de son Programme daction, des mesures prises au niveau régional en matière de lutte contre les armes illicites. Le programme daction devrait par ailleurs insister sur la nécessité pour les Etats de renforcer leurs législations nationales en ce qui concerne la fabrication et lexportation des armes. Le programme daction devrait également insister sur la promotion des échanges dinformations, de la coopération technique et de lassistance au service de la lutte contre le trafic illicite darmes légères. Le représentant sest déclaré favorable à la tenue de consultations informelles sur le contenu du futur programme daction, lors de la présente session de la Première commission.
Le Mexique souligne limportance de la seconde conférence de révision de la Convention sur linterdiction ou la limitation de lemploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination, et participe activement à ses préparatifs. Sagissant des mines antipersonnel, le représentant a remarqué que lentrée en vigueur de la Convention dOttawa a permis de réduire le nombre de victimes liées à leur usage et daccorder une plus grande attention à la réhabilitation de ceux qui en ont été les victimes. Les résultats encourageants ne doivent pas pour autant occulter le fait que les ressources affectées à la mise en oeuvre des objectifs de la convention ne sont pas à la hauteur des besoins des pays affectés. Les défis en la matière pourront être surmontés par la mobilisation dune ferme volonté politique et de fermes engagements en matière humanitaire, a souligné le représentant. Concluant sur ce sujet, il a invité les Etats qui ne lont pas encore fait à ratifier la Convention dOttawa. Il a évoqué labsence de progrès réalisés par la Conférence du désarmement lors de sa précédente session annuelle, et a rappelé aux Etats Membres les engagements pris dans la Déclaration du millénaire, selon lesquels tous les moyens doivent être mis en oeuvre pour parvenir à lélimination totale des armes de destruction massive.
M. HUBERT DE LA FORTELLE (France) a déclaré au nom de lUnion européenne et des pays associés que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) reste la pierre angulaire du régime mondial de non-prolifération des armes nucléaires. Les pays de lUnion sont résolus à participer à la pleine réalisation des objectifs contenus dans le Document final de la Conférence de révision. Nous appelons les quatre Etats qui ne lont pas fait à adhérer au TNP. Le représentant a également souligné limportance de poursuivre le processus de signature et de ratification du Traité dinterdiction complète des essais nucléaires (TICE). Il a précisé que tous les Etats membres de lUnion européenne, y compris ceux qui figurent sur la liste des 44 Etats dont la ratification est nécessaire pour son entrée en vigueur, avaient signé et ratifié le Traité. Il a précisé que lUnion a arrêté une position commune le 29 juillet 1999 de tendre vers lobjectif de luniversalité du Traité. La négociation à la Conférence du désarmement dun traité dinterdiction des matières fissiles de portée universelle et non- discriminatoire doit être une autre étape essentielle de la non-prolifération et du désarmement nucléaires. LUnion déplore quun consensus nait pu se dégager à la Conférence du désarmement afin de lancer de telles négociations sur la base du mandat agrée en 1995. Elle appelle les Etats parties à tout mettre en oeuvre afin datteindre cet objectif dans les plus brefs délais. Elle rappelle également son attachement à la poursuite du processus délargissement de la Conférence.
Evoquant les progrès réalisés dans le domaine de la réduction des arsenaux nucléaires, le représentant a souhaité que START II et son Protocole entrent en vigueur rapidement et que des négociations sur START III soient lancées. Il a également plaidé en faveur de la préservation du Traité ABM. Pour ce qui est des tensions en Asie du Sud, grave sujet de préoccupation pour lUnion européenne, le représentant a demandé à lInde et au Pakistan de sassocier aux efforts de la communauté internationale pour renforcer le régime de non-prolifération et de désarmement notamment en respectant leur engagement unilatéral à ne pas reprendre leurs essais nucléaires. Il a réitéré lappel de lUnion européenne pour quils signent et ratifient le TICE et sest réjoui du fait que ces deux pays sont prêts à participer aux négociations dun traité dinterdiction de la production de matières fissiles. Le représentant a appelé lInde à renforcer son régime de contrôle des exportations de matériel, déquipements et de technologies liés aux armes nucléaires.
Le représentant a réaffirmé lattachement de lUnion européenne à la résolution sur le Moyen-Orient adoptée lors de la Conférence de révision du TNP de 1995 et notamment la création, dans des conditions réellement vérifiables, dune zone exempte de toute arme de destruction massive et de leurs vecteurs. Nous demandons au seul Etat de la région qui ne la pas fait de signer et de ratifier le TNP. Ladhésion de tous les Etats de la région aux conventions sur les armes chimiques et biologiques représente une contribution essentielle à la paix et la sécurité régionales. Nous leur demandons également de conclure avec lAIEA un accord de garanties intégrales. Nous attendons également avec intérêt, a ajouté le représentant, lentrée en vigueur du Traité de Pelindaba et espérons que des discussions entre les Etats parties au Traité de Bangkok et les Etats dotés de larme nucléaire aboutiront prochainement. Nous nous félicitons par ailleurs des progrès accomplis en vue détablir une telle zone en Asie centrale.
Par ailleurs, le processus de contrôle en Iraq et la mise en oeuvre des garanties de lAIEA en République démocratique de Corée constituent des motifs dinquiétude. La mise en oeuvre rapide et complète du modèle de protocole additionnel de lAIEA est un pas décisif sur la voie de la non-prolifération nucléaire. LUnion européenne et ses Etats membres ont conclu avec lAIEA les trois Protocoles additionnels aux trois accords de garanties pertinents couvrant ainsi les 13 Etats non dotés de larme nucléaire ainsi que la France et le Royaume-Uni. Nous mettrons tout en oeuvre, a souligné le représentant, pour achever les procédures de ratification. Nous demandons à tous les Etats qui ont des accords de garanties avec lAIEA de conclure et de mettre en oeuvre dès que possible des protocoles additionnels à ces accords sur la base du modèle de protocole et de mettre en application des accords de garanties généralisées.
Le représentant a regretté quun nombre trop important de signataires nait pas encore ratifié la Convention sur les armes chimiques. Dans le domaine des armes biologiques, il a indiqué que lUnion européenne poursuit ses efforts en vue de favoriser lissue de négociations sur un régime de vérification le plus tôt possible. Ce protocole devrait être adopté dans le cadre dune conférence spéciale des parties avant la cinquième conférence dexamen de la Convention. La position commune adoptée le 17 mai 1999 par les Etats membres de lUnion recense les principes directeurs de ce protocole à savoir notamment des déclarations obligatoires et des visites, des dispositions permettant des enquêtes rapides et la mise en place dune organisation indépendante et efficace.
Le représentant a évoqué la préoccupation que lui inspire la prolifération balistique. Tout en se félicitant de la mise en place du mécanisme de table ronde avec les Etats non membres au sein du régime de contrôle des technologies des missiles, il a estimé nécessaire de progresser dans la définition et lélaboration de moyens permettant de renforcer les instruments multilatéraux existants.
Pour ce qui est de la prolifération des armes légères et de petit calibre, il a estimé que la conférence de 2001 sur leur commerce illicite devrait traiter des violations du droit actuel sur les armes et des contrôles à lexportation et à limportation ainsi que de tous les facteurs qui sont à lorigine de laccumulation excessive de ces armes. Cette conférence devrait également contribuer à la réduction des stocks darmes existants pour les ramener à des niveaux compatibles avec les besoins légitimes de sécurité des Etats. Le représentant a plaidé en faveur dun programme daction couvrant tous les domaines qui pourraient faire lobjet dune coopération internationale. Une partie de ce programme daction pourrait consister à élaborer des lignes directrices ou un instrument juridiquement contraignant. Les travaux de fond de la Conférence devraient permettre dexaminer les aspects de prévention et de réduction, les mesures sinscrivant dans le cadre des efforts déployés après les conflits ainsi que ceux liés tant à loffre quà la demande. Les travaux de la première Commission devraient quant à eux sattacher aux questions de procédure de la future conférence. Soulignant par ailleurs limportance du Registre des armes classiques, le représentant a regretté que le groupe dexperts gouvernementaux, qui est chargé de recommander des mesures susceptibles daméliorer son fonctionnement, naient pas pu se mettre daccord sur la plupart des mesures discutées.
Dans le domaine des mines antipersonnel, le représentant a insisté sur limportance dune mise en oeuvre intégrale et rapide de la Convention dOttawa notamment pour ce qui est des obligations dinformations et des délais fixés pour la destruction des mines. Il a rappelé que lUnion européenne est le principal bailleur de fonds au niveau mondial pour ce qui est du déminage et de laide aux victimes. Sa contribution future pour 2000-2006 est de 185 millions dEuros.
M. HENRIK SALANDER (Suède) a observé que jamais les Etats parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires nétaient parvenus à sentendre sur une large gamme de mesures permettant datteindre les objectifs du traité. Cependant, à un moment où lavenir du régime de non-prolifération des armes nucléaires semblait menacé, les Etats parties ont démontré leur attachement aux objectifs du Traité. Les résultats positifs de la Conférence de révision du TNP sont notamment dus à lengagement pris par les 5 Etats nucléaires de procéder à lélimination totale de leurs arsenaux. Mon pays aurait toutefois préféré que le Document final soit, dans certains cas, plus détaillé et donne par ailleurs des mandats plus spécifiques en vue de lavènement dun monde exempt darmes nucléaires. Nous reconnaissons néanmoins que le document adopté contient des mesures essentielles qui doivent être mises en oeuvre par une action concertée de tous les Etats. Si nombre de mesures contenues dans le document final ne sont pas nouvelles, laffirmation que lensemble des questions relatives au désarmement nucléaire sont du ressort de tous les Etats parties est sans précédent. Le représentant a relevé que toute une série daccords et dinstruments doivent être finalisés si lon veut réaliser le désarmement nucléaire. Tous les Etats doivent y contribuer. Tout en se félicitant de la ratification par la Fédération de russie de START II, le représentant a estimé que lamorce des négociations relatives à START III doit servir dexemple sagissant de la réalisation des objectifs fixés cette année dans le domaine nucléaire. Le représentant a rappelé que le traité sur linterdiction complète des essais nucléaires nest toujours pas entré en vigueur. Les mesures prises en 1995 en ce domaine sont trop longtemps restées sans effet, a-t-il souligné. Nous ne saurions accepter que se perpétue limpasse dans laquelle se trouve la Conférence du désarmement, notamment en ce qui concerne la finalisation dun traité relatif à la production de matière fissile.
Comparant le régime de la non-prolifération darmes nucléaires à un patient, le représentant a déclaré que ce qui importe à lheure actuelle, cest de sassurer que le patient suive effectivement le traitement qui lui a été prescrit et que ce traitement produise les effets attendus. Il a en outre fait remarquer que luniversalité fait toujours défaut au TNP et il a invité la communauté internationale à redoubler defforts pour remédier à cette situation. Le représentant a indiqué que sa délégation présentera une résolution intitulée «Vers un monde exempt darmes nucléaires: pour un nouvel agenda» qui reflètera les résultats de la deuxième conférence de révision. Cette résolution sinscrira dans le contexte de lengagement pris par les puissances nucléaires et anticipera les réalisations nécessaires à lélaboration dun instrument ou dune série dinstruments nécessaires à lavènement dun monde exempt darmes nucléaires.
M. CLIVE WALLACE PEARSON (Nouvelle-Zélande) a déclaré que la priorité pour son pays et ses partenaires de la Coalition pour un nouvel agenda sera de présenter une résolution qui confortera les résultats de la Conférence de révision du TNP. Nous travaillerons en étroite collaboration avec le Mexique, lAustralie et le Japon à lélaboration dun texte relatif à la mise en oeuvre du TICE. Nous coparrainerons également avec le Brésil un projet de résolution en faveur de la création dune zone exempte darmes nucléaires dans lhémisphère Sud. Abordant les travaux de la Conférence du désarmement, le représentant a estimé quun tel organe ne pouvait pas se distinguer en 2001 par un nouvel échec. Malgré les lacunes évidentes de ses méthodes de travail, nous ne pouvons pas attribuer la responsabilité de cette paralysie à linstitution elle-même. La Conférence a produit des résultats dans le passé et le défi aujourdhui sera de prouver quelle est encore capable de le faire. Heureusement, les négociations à Genève sur un protocole à la Convention sur les armes biologiques progressent. La Nouvelle- Zélande est pleinement engagée en faveur de lélaboration dun tel instrument le plus rapidement possible à condition quil joue un rôle efficace de garde-fou. Nous sommes toutefois préoccupés par le fait que certains éprouvent des difficultés à admettre le principe de réciprocité des mesures de transparence.
Dans le domaine des armes classiques, le représentant sest félicité de ce que le problème des armes légères et de petit calibre reçoive enfin le traitement quil mérite. Il est nécessaire de reconnaître que ce problème exige plus quune solution à lemporte-pièce. A lheure actuelle, le défi à relever porte sur la réalisation dun consensus sur diverses questions relatives au Protocole sur les armes à feu en cours de négociation à Vienne. Le problème des armes de petit calibre exige une approche globale sur le long terme. Il se peut que la réponse multilatérale la plus efficace consiste à soutenir laction sur le terrain, cest- à-dire à aider les communautés à trouver des solutions à ce problème qui fait de leurs rues des champs de bataille. Le représentant a également plaidé en faveur de luniversalité de la Convention dOttawa. Nous ne soutiendrons pas des solutions partielles portant sur les transferts alors que nous avons assisté à la création de nouvelles normes internationales.
Revenant aux armes de destruction massive et plus particulièrement aux résultats de la Conférence de révision du TNP, le représentant a estimé que lobjectif de lélimination totale des armes nucléaires devrait devenir une politique opérationnelle. Il a également souligné la nécessité de préserver lintégrité et la validité du Traité ABM. La Nouvelle-Zélande estime que la meilleure défense contre la prolifération des armes de destruction massive et de leur vecteurs réside dans laccélération des processus délimination totale des armes nucléaires; le renforcement du TNP, la mise en oeuvre dans sa totalité de la Convention sur les armes chimiques; lélaboration dun régime de vérification efficace des armes biologiques; un contrôle strict de laccès aux technologies missilières et leurs composants et lexamen dautres options collectives ou multilatérales.
M. LUIS ENRIQUE CAPPAGLI (Argentine) a déclaré que depuis les événements dHiroshima et de Nagasaki la communauté internationale sest entièrement engagée dans loeuvre visant lélimination des armes nucléaires. Cest dans cet esprit que les 187 Etats parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires se sont réunis lors dune récente Conférence de révision du Traité. Les Etats parties ont renouvelé leur engagement de prendre des mesures pratiques qui permettraient davancer sur la voie de la réalisation des objectifs du traité, a souligné le représentant. Il a insisté sur la nécessité de franchir des étapes concrètes en ce qui concerne la ratification universelle du Traité dinterdiction complète des essais nucléaires et de la réouverture des négociations relatives à une convention interdisant la production de matière fissile à des fins darmes nucléaires. Pour le représentant la question essentielle posée à la communauté internationale au 21ème siècle sera celle de luniversalisation de tous les traités relatifs aux armes de destruction massive. Sagissant de la question des armes dites classiques, le représentant a déclaré que la convocation, au plus tard en 2001, dune conférence sur le trafic illicite des armes légères, constitue une haute priorité. Il a par ailleurs souligné les progrès réalisés en matière de mines antipersonnel.
LArgentine met en oeuvre une politique internationale fondée sur la promotion de lintégration avec les pays voisins, lintensification du dialogue et linterdiction de la production darmes de destruction massives. La Zone de paix du MERCOSUR est un exemple de cette volonté de construire un environnement de sécurité et de coopération, nécessaire à notre développement. Cest, consciente de la complexité des questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité internationales, que lArgentine est prête à renforcer sa contribution à lélaboration dun consensus multilatéral diminuant les risques de menaces à la paix et favorisant le développement intégral et solidaire de tous les peuples.
M. NGUYEN THANHCHAU (Viet Nam) a accueilli favorablement, au nom de lAssociation des Nations de lAsie du Sud Est (ANASE), les résultats de la dernière Conférence de révision du TNP. Le Document final devrait désormais constituer le fil conducteur de nos efforts conjoints dans le domaine du désarmement et de la non-prolifération nucléaires. Nous réaffirmons notre conviction quil est nécessaire que les Etats dotés de larme nucléaire prennent des mesures concrètes pour honorer leurs obligations en vertu de larticle 6 du Traité. Evoquant par ailleurs limpasse des travaux de la Conférence du désarmement, le représentant a soutenu ladmission comme membres des Philippines et de la Thaïlande. Lélargissement de sa composition permettra à la Conférence dêtre plus représentative et plus efficace. Le représentant a souligné limportance de lentrée en vigueur du TICE. Il a rappelé à cet égard que les pays de lANASE, sous limpulsion de la Malaisie, ont parrainé la résolution portant sur le suivi de lavis de la Cour internationale de justice. Cette année encore, les pays de lANASE présenteront un projet de résolution densemble sur le désarmement et la non-prolifération nucléaires.
Le représentant a fait part de sa préoccupation quant à la prolifération des missiles dans diverses parties du monde. Nous appelons tous les Etats à faire preuve de retenue dans le développement, les essais et le transfert des missiles balistiques ainsi que les autres vecteurs darmes de destruction massive. Nous estimons nécessaire, a précisé le représentant, que la communauté internationale prenne des mesures adéquates pour développer des normes juridiques visant à mettre un terme à la prolifération de ces systèmes. Il est nécessaire également dadopter une approche universelle, globale et non discriminatoire relative à la question des missiles.
Abordant la question des zones exemptes darmes nucléaires, le représentant a insisté sur la nécessité pour les Etats dotés de larme nucléaire de ratifier le Protocole au Traité de Bangkok. Les pays de lANASE accueillent favorablement lannonce faite par la Chine en juin 1999 selon laquelle elle est disposée à accéder à ce protocole. Le représentant a par ailleurs dit son soutien à létablissement du statut de pays exempt darmes nucléaires à la Mongolie. Les pays de lANASE soutiennent également lannonce faite par la Mongolie qui sattend à ce que les cinq Etats dotés de larme nucléaire publient une déclaration commune au cours de cette session aux termes de laquelle ils sengagent à lui fournir des garanties de sécurité. Nous soutenons par ailleurs la création dune zone exempte darmes nucléaires dans lhémisphère Sud et dans les zones adjacentes. Les pays de lANASE attachent une importance particulière aux mesures de confiance entre les Etats de la région, a ajouté le représentant, qui a rappelé que la République populaire démocratique de Corée avait été admise récemment au Forum régional de lANASE.
M. LUIZ DE ARAUJO CASTRO (Brésil)a souligné limportance de lengagement pris par les Etats nucléaires lors de la Conférence de Révision du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de procéder à lélimination de leurs arsenaux nucléaires. Le Brésil, en tant que membre de la coalition pour un nouvel agenda, est fier davoir pris une part active aux résultats positifs de la Conférence. Il a donc exprimé lespoir que la Première Commission apportera son soutien au projet de résolution intitulé « Vers un monde exempt darmes nucléaires: pour un nouvel agenda». Il a regretté que lon ne soit pas parvenu à un accord sur le programme de travail de la Conférence du désarmement. Il est urgent de renforcer les mécanismes de négociations multilatérales en matière de désarmement et de non-prolifération. En effet, il nest de lintérêt daucun Etat, de laisser sinstaller la paralysie au sein de la Conférence du désarmement, a-t-il affirmé. Le Brésil attache la plus grande importance à la Première Commission, en tant quinstance de discussions de nouvelles idées et propositions en matière de désarmement.
Sagissant de lavenir des systèmes de défense antimissile, le Brésil fait confiance aux parties au Traité ABM pour quelles sabstiennent de prendre toute mesure qui ruinerait lobjectif et la validité du Traité. Le Brésil est fermement acquis à la cause de la consolidation des zones exemptes darmes nucléaires et à la création de nouvelles zones de ce type. Ainsi, a affirmé le représentant, mon pays, présentera une fois encore à la Première Commission, un projet de résolution visant à faire de lhémisphère Sud et des régions adjacentes, une zone exempte darmes nucléaires.
Le Brésil se félicite par ailleurs des travaux réalisés par lOrganisation pour linterdiction des armes chimiques. La visite du Président Fernando Henrique Cardoso au Siège de lOrganisation, prévue pour la semaine prochaine est la preuve de notre soutien aux travaux de lOrganisation. Le représentant a par ailleurs indiqué que son pays se joint aux efforts de la communauté internationale en matière de mines antipersonnel. Le Brésil participe activement aux préparatifs de la Conférence de 2001 sur le trafic illicite des armes légères et espère que les consultations informelles qui doivent se tenir lors de la présente session de la Première Commission permettront de fixer la date et le lieu de la future Conférence. Enfin, le Brésil appuie les recommandations du Groupe dexperts gouvernementaux sur lélargissement de la portée du Registre des armes classiques. Toujours dans le domaine des armes classiques, le Brésil est davis que la Première Commission devrait sintéresser à la question de la sophistication des armes classiques. Une telle tendance est en contradiction avec les buts de la communauté internationale en matière de désarmement et avec les appels lancés par cette Commission et lAssemblée générale à la baisse des budgets militaires. Le représentant a déclaré que la question de lélimination des armes de destruction massive devrait être considérée comme une priorité.
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