LE DEPARTEMENT DE L'INFORMATION, L'ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE ET LE PNUD/SDNP TIENNENT A BEYROUTH UN SEMINAIRE DE FORMATION SUR INTERNET

Communiqué de Presse
PI/1294

LE DEPARTEMENT DE L'INFORMATION, L'ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE ET LE PNUD/SDNP TIENNENT A BEYROUTH UN SEMINAIRE DE FORMATION SUR INTERNET

Ce séminaire, organisé en arabe et en français, réunit une quarantaine de spécialistes de la communication institutionnelle de l'Afrique du nord et du Moyen-Orient

Beyrouth, 29 septembre 2000 (Centre d’information ONU) - Le Département de l'information des Nations Unies, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et le "Sustainable Development Networking Programme" (SNDP) du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en partenariat avec StrategicLink.Inc. tiennent un séminaire de formation sur le thème "Internet, instrument de développement" du 2 au 13 octobre à Beyrouth (Liban). Ce séminaire aura à lieu au Siège de la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (CESAO).

Organisé en arabe et en français, le séminaire accueillera une quarantaine de participants, spécialistes de la communication institutionnelle venant des ministères de l'éducation, de l'information/communication ou du développement des pays de l'Afrique du nord et des membres de la CESAO. Ont été invités à participer des représentants de l'Algérie, de l'Arabie saoudite, du Bahreïn, de l'Egypte, des Emirats arabes unis, de l'Iraq, de la Jordanie, du Koweït, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Liban, du Maroc, d'Oman, de la Palestine, du Qatar, de la République arabe syrienne, de la Tunisie et du Yémen. La Mauritanie sera représentée par un formateur. Des représentants du Service d'information de la CESEAO, des centres d'information des Nations Unies présents dans les deux régions couvertes, ainsi que du Bureau du PNUD à Beyrouth prendront également part au séminaire.

Le contenu du séminaire s'articulera autour d'ateliers de vulgarisation et de familiarisation à l'utilisation des outils liés à Internet, outre une présentation magistrale des ressources offertes par le Système des Nations Unies sur Internet, par les opérateurs de la Francophonie et les autres ressources francophones. Les contenus seront délivrés par M. Jean-Pierre Bugada, M. Osamah Khawam et par Mme Anna Manikowska, de la Section de la technologie de l’information du Département de l’information des Nations Unies, par M. Christian Ambaud, de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, et Mme Simone Sabathe, de l’Institut francophone des nouvelles technologies de l'information et de la formation (INTIF). Mr. George Akal, Coordonnateur national du SDNP au Liban présentera ce projet dirigé par M. Raul Zambrano qui, créé pour relier entre eux les intervenants principaux dans le secteur du développement durable, comme suite à Action 21, le programme d'action de la Conférence de Rio de 1992 sur l'environnement et le développement , a effectivement "connecté" 30 000 personnes.

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M. Ramzi El Hafez, Rédacteur en chef du magazine économique "Lebanon Opportunities", traitera du développement d'Internet au Liban. Mr. Edward Wallace, Vice-président, et Mr. Mark Maamari, représentant local au Liban de Strategiclink.Inc., société spécialisée en particulier dans les communications sans fil à haut débit, qui fournit une connexion rapide à Internet, présenteront la technologie utilisée.

Le Séminaire sera inauguré lundi 2 octobre à 10 heures par le Ministre de l'information du Liban, M. Anwar Al Khalil. Le Secrétaire exécutif de la CESAO, M. Hazem Abdel-Aziz El-Beblawi, le Représentant résident du PNUD, M. Yves de San, et le Représentant de la l'OIF prendront part à la cérémonie.

L'objectif du séminaire est de familiariser les participants avec les ressources offertes par le Système des Nations Unies et de la Francophonie sur Internet et de les former techniquement à la présentation d'informations en ligne, pour relayer les dites ressources ou présenter les ressources de leurs propres institutions. Le séminaire vise à promouvoir l'utilisation d'Internet en tant qu'instrument au service des efforts entrepris en matière de développement économique et social, en particulier par l'ONU et l'OIF, tout en contribuant à étoffer les ressources offertes sur Internet par les pays de l'Afrique du nord et du Moyen-Orient et à rehausser la communication dans ces régions.

Le séminaire fait suite à celui organisé l'an passé à Abidjan (Côte d'Ivoire), toujours avec l'OIF, à l’intention des neuf pays francophones de l'Afrique de l'ouest. Il traduit l'importance accordée par les Nations Unies aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, et leurs activités croissantes dans ce secteur.

En effet, ainsi que le souligne le Secrétaire général, M. Kofi Annan, dans son rapport du Millénaire sous le titre “Combler le fossé numérique”, une innovation technologique métamorphose déjà la vie sociale et économique : la révolution numérique. Des changements radicaux se produisent, à une vitesse sidérante, dans les secteurs des communications et de l’information.

Et M. Annan de faire valoir que s’il a fallu 38 ans pour que la radio pénètre dans 50 millions de foyers, 13 ans pour la télévision, il n’en a fallu que quatre pour Internet. En 1993, on dénombrait 50 pages sur le Web; aujourd’hui, on en compte plus de 50 millions. En 1998, seuls 143 millions d’individus étaient raccordés à l’Internet; en 2001, ils seront 700 millions. Le commerce électronique a permis de dégager 2,6 milliards de dollars en 1996; ce chiffre devrait passer à 300 milliards d’ici à 2002. Les applications de l’Internet sont infiniment plus variées que celles des outils de communication précédents.

Cependant, à l’heure actuelle, ainsi que le souligne le Secrétaire général un fossé béant sépare les nations informatisées de celles qui ne le sont pas. Il y a plus d’ordinateurs aux États-Unis que dans le reste du monde et autant de téléphones à Tokyo que dans toute l’Afrique.

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Pour M. Annan, ce retard dans le domaine numérique peut être comblé et le sera. La révolution numérique est riche de promesses pour la croissance et le développement économiques de tous les pays, poursuit-il. Certes, dans l’avenir immédiat, de nombreux pays en développement ne pourront pas, pour des raisons de coût, utiliser les technologies de l’information en transposant le modèle de consommation individuel qui prévaut dans les pays industrialisés. Mais, là encore, des solutions existent. En conséquence, le Secrétaire général se déclare très favorable aux nouvelles technologies de l’information et estime qu’elles ont un rôle important à jouer dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et de la promotion du développement humain, ainsi que de l’amélioration des activités de l’ONU.

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