LA DEUXIEME REUNION DES ETATS PARTIES A LA CONVENTION D'OTTAWA ADOPTE LES MODIFICATIONS DU PROGRAMME DE TRAVAIL INTERSESSIONS
Communiqué de Presse
CD/G/472
LA DEUXIEME REUNION DES ETATS PARTIES A LA CONVENTION D'OTTAWA ADOPTE LES MODIFICATIONS DU PROGRAMME DE TRAVAIL INTERSESSIONS
20000913Elle entame ses consultations informelles sur le déminage
Genève, le 13 septembre -- La deuxième réunion des Etats parties à la Convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction (Convention d'Ottawa) a achevé, cet après-midi, l'examen du rapport du Comité permanent intersession d'experts sur l'état et le fonctionnement d'ensemble de la Convention, présenté ce matin par le Canada et l'Afrique du Sud en leur qualité de coprésidents de cet organe. Dans ce cadre, la réunion a adopté deux documents du Président.
L'un d'entre eux (APLC/MSP.2/2000/L.5) présente les modifications à apporter au programme de travail intersession en reprenant les recommandations du comité d'experts susmentionné. Ainsi, a-t-il notamment été décidé de fondre en un seul organe le Comité sur les techniques de déminage et le Comité sur le déminage, ce qui ramène à quatre le nombre des comités permanents intersession d'experts. Les Etats parties ont également recommandé l'établissement d'un comité de coordination des co-présidents.
Le second document du Président adopté cet après-midi (APLC/MSP.2/2000/L.6) porte sur l'ajout d'une formule (intitulée "Formule J: Autres questions pertinentes) que les Etats peuvent utiliser pour présenter à leur gré des rapports sur des questions concernant le respect et l'application des dispositions de la Convention autres que celles qu'ils doivent couvrir dans les rapports présentés en application de l'article 7 du traité d'Ottawa.
Les deux coprésidents du Comité permanent intersession d'experts sur l'état et le fonctionnement d'ensemble de la Convention ont souligné que leur comité s'est penché sur la mise au point d'une base de données concernant l'activité des donateurs (base de données baptisée Mine Action Investment), que gère le Service d'action antimines de l'ONU (UNMAS). A cet égard, l'UNMAS a indiqué que ladite base de données constituait un outil très important pour mieux comprendre la nature et l'objet des investissements réalisés et des activités menées dans le domaine de la lutte contre les mines. Les Etats et autres acteurs du déminage ont été encouragés à alimenter cette base de données.
Les représentants du Service d'action antimines des Nations Unies (UNMAS) et du Centre international de Genève pour le déminage humanitaire ont participé au débat.
- 2 - CD/G/472 13 septembre 2000
Réunie en séance informelle, l'Assemblée des États parties a ensuite été informée qu'aucune demande n'avait été déposée en application des articles 5 et 8 de la Convention traitant respectivement des demandes de prolongation du délai fixé par la Convention pour la destruction complète des mines antipersonnel dans les États parties et des demandes d'éclaircissements au sujet du respect des dispositions de la Convention dans un État partie.
La réunion s'est ensuite penchée sur les questions relatives à la coopération et à l'assistance internationales. Dans ce cadre, elle a examiné le rapport du Comité permanent intersession d'experts sur le déminage dont les recommandations visent entre autre à réviser les normes internationales relatives au déminage afin d'établir un code de bonnes pratiques en matière de déminage humanitaire. Parmi les recommandations de ce comité d'experts, figurent également celles ayant trait au renforcement des échanges d'information sur les activités de déminage et au développement des capacités nationales.
La réunion a entendu un exposé sur les normes internationales appliquées en matière de déminage humanitaire, présenté conjointement par le Centre international de Genève pour le déminage humanitaire et par le Service d'action antimines du Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (UNMAS). Les conclusions de l'étude menée par le Groupe de travail sur l'action contre les mines de la Campagne internationale pour interdire les mines antipersonnel (ICBL) - étude qui a pour thème : «Un environnement propice pour l'action contre les mines» - ont également été présentées.
La réunion a ensuite entendu les représentants du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et du Centre international de Genève pour le déminage humanitaire présenter leurs études sur l'importance de l'analyse socioéconomique pour la planification et l'évaluation de l'action contre les mines. Cet exposé a été suivi de la présentation des études de niveau 01 entreprises par le Centre d'étude de l'action contre les mines au nom des Nations Unies et, plus précisément, des résultats et avantages tirés de la première étude d'impact global menée au Yémen.
La représentante du Nicaragua a pour sa part présenté les résultats des réunions intersessions sur le thème des mécanismes de coordination et le délégué mozambicain a dressé un état des lieux de la création des capacités nationales dans son pays.
Les représentants de la Chine, de la Suisse et du Yémen ont également pris la parole.
La deuxième réunion des Etats parties à la Convention d'Ottawa poursuivra ses consultations informelles demain matin, à 10 heures.
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