AG/1047

LE BUREAU DE L'ASSEMBLEE GENERALE RECOMMANDE L'INSCRIPTION DE 179 POINTS A L'ORDRE DU JOUR DE LA CINQUANTE-CINQUIEME SESSION

7 septembre 2000


Communiqué de Presse
AG/1047


LE BUREAU DE L'ASSEMBLEE GENERALE RECOMMANDE L'INSCRIPTION DE 179 POINTS A L'ORDRE DU JOUR DE LA CINQUANTE-CINQUIEME SESSION

20000907

Il décide de ne pas recommander l'inscription de la question de Taiwan, faute de consensus

Le Bureau de l'Assemblée générale, réuni ce soir sous la présidence de M. Harri Holkeri (Finlande), a adopté l'ordre du jour provisoire de la cinquante- cinquième session de l'Assemblée générale et une série de recommandations proposées par le Secrétaire général dans un mémoire sur l'organisation de la session. Sous réserve des modifications qu'il pourrait apporter, le Bureau a décidé d'inscrire à l'ordre du jour de la session 179 points.

Le Bureau de l'Assemblée générale a décidé de recommander l'inscription à l'ordre du jour de la cinquante-cinquième session de tous les points figurant dans l'ordre du jour provisoire (A/55/150) et la liste supplémentaire de questions (A/55/200), à l'exception des points 59, 93, 183 et 185.

Le point 183 «Nécessité d'examiner la situation internationale exceptionnelle de la République de Chine à Taiwan, afin de garantir que le droit fondamental de ses 23 millions d'habitants à participer à l'action et aux activités de l'Organisation des Nations Unies est pleinement respecté» a été retiré de l’ordre du jour en l'absence d’un consensus parmi les délégations.

Le représentant de la Chine s'est fermement opposé à l'inscription de ce point à l'ordre du jour de la session, estimant qu'il s'agit, après sept échecs consécutifs, d’une nouvelle tentative d’un petit nombre de pays de soulever la question de la soi-disant «participation de Taiwan aux travaux des Nations Unies» dans le but de créer deux Chine au sein de l’Organisation. Il a qualifié cette tentative de «véritable violation des objectifs et principes de la Charte ainsi que de la résolution 2758 de l’Assemblée générale». Il n’y a qu’une Chine au monde et Taiwan a toujours fait partie intégrante du territoire de la Chine, a affirmé le représentant.

Outre la Chine, les délégations suivantes se sont opposées à l'inscription du point 183 à l'ordre du jour de la cinquante-cinquième session: Afghanistan, Tadjikistan, Argentine, Koweït, Sri Lanka, Chili, Myanmar, Lesotho, Irlande, Mexique, République-Unie de Tanzanie, Iraq, République arabe syrienne, République démocratique populaire de Corée, Afrique du Sud, Jamahiriya arabe libyenne, Brésil, Fédération de Russie, Bélarus, Ouzbékistan, Etats-Unis, Sainte-Lucie, Cuba, Chypre, Algérie, Bangladesh, Egypte, Angola, Ukraine, Mali, Cambodge, Guyana, Kazakhstan, Italie, Royaume-Uni, Mozambique, Kirghizistan, France, Gabon, Viet Nam, République démocratique populaire lao, Yémen, Tunisie, Djibouti, Bhoutan, Mongolie, Pakistan.

(à suivre –1a) En revanche, les représentants des pays suivants avaient appuyé l'inscription du point 183 à l'ordre du jour: Sénégal, Sao-Tomé-et-Principe, Nauru, Swaziland, Iles Salomon, Belize, Dominique, Burkina Faso, Iles Marshall, Gambie, Nicaragua, Tchad, Liberia, El Salvador, Grenade, Saint-Kitts-et-Nevis, Malawi, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ex-République yougoslave de Macédoine,

Le point 185 (problème mondial de la drogue) avait été supprimé de l’ordre du jour mercredi dernier sur proposition du Président du Conseil économique et social. Le même jour, le Bureau avait décidé de reporter à la cinquante-sixième session de l’Assemblée générale l’examen des points 59 («Question de l’île comorienne de Mayotte») et 93 («Question des îles malgaches Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India»). Le Bureau avait également décidé de regrouper les points 173 à 181 sous le point 171 intitulé «Barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses relatives aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies».

Le Bureau a par ailleurs proposé que l’Assemblée générale entende une brève présentation du rapport du Secrétaire Général avant l’ouverture de son débat général, le 12 septembre au matin.

Le rapport du Bureau sera examiné en plénière de l’Assemblée générale, lundi 11 septembre, à 10 heures.

- 2 - AG/1047 7 septembre 2000

Point 182 : Octroi du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale à l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale

Le représentant de la Suède a, au nom des Etats membres de l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, rappelé qu’à l’heure actuelle 19 Etats sont membres de l’Institut, qui est une organisation intergouvernementale. Son travail est en rapport direct avec la mission des Nations Unies et vise à consolider et améliorer les processus démocratiques dans le monde. Dans toutes ses activités, il adopte une démarche non prescriptive pour ce qui est des différentes régions politiques et offre diverses options. En outre, il coopère avec divers autres instituts et dans les années à venir ses efforts continueront de porter sur la démocratie et l’élimination de la pauvreté et le développement durable. C’est pourquoi, il serait utile de renforcer sa coopération avec les Nations Unies en lui accordant le statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale.

Point 183 : Nécessite d’examiner la situation internationale exceptionnelle de la République de chine a Taiwan, afin de garantir que le droit fondamental de ses 23 millions d’habitants a participer a l’action et aux activités de l’Organisation des Nations Unies est pleinement respecte

Le représentant du Sénégal a déclaré que le débat sur la représentation de la République de Chine à Taiwan n’est ni futile ni ne constitue une atteinte à un Etat membre. C’est une nécessité de rendre justice à un Etat fondateur des Nations Unies, qui est bien un véritable Etat dont les dimensions et la population sont plus importantes que celles de nombreux Etats Membres. Avec la fin de la guerre froide, la question de la République de Chine doit être réglée. La République de Chine est la 19ème économie du monde en terme de PNB, la 14ème puissance commerçante du monde, un pays respecté et démocratique, suite à une transition démocratique que le nouveau président s’est manifestement engagé à poursuivre. Ces données prédisposent la République de Chine à jouer un rôle au sein des Nations Unies, alors qu’elle apporte déjà une contribution significative au développement de nombreux pays par son aide technique et financière. Comment les Nations Unies peuvent-elles continuer de laisser en marge de leurs activités un pays aussi important, aussi dynamique et aussi pacifique que la République de Chine? Pourquoi ne pas lui conférer le statut accordé à un moment donné aux Etats dits divisés comme les deux Allemagne, et les deux Yémen avant leur unification, ou encore les deux Corée? La réadmission de la République de Chine ne représente pas un obstacle à une réunification. Elle faciliterait en outre l’intégration du détroit de Taiwan au système de sécurité collective. Une fois encore cette démarche n’est dirigée contre aucun Etat Membre et s’appuie objectivement sur l’Histoire récente qui a montré que des Etats divisés peuvent siéger ensemble aux Nations Unies en attendant que les conditions politiques de la réunification soient réunies. Il suffit de faire preuve d’une approche neuve et fraîche de la question.

Après 7 échecs consécutifs, un petit nombre de pays continue à soulever la question de la soi-disant “participation de Taiwan aux Nations Unies” dans le but de créer deux Chine et une Chine et un Taiwan au sein de l’Organisation, a déclaré le représentant de la Chine.

Cette tentative est une véritable violation des objectifs et principes de la Charte ainsi que de la résolution 2758 de l’Assemblée générale. La Chine s’oppose fermement à l’inclusion du point 183 à l’ordre du jour de la 55ème session de l’Assemblée générale et espère que le Bureau continuera à faire respecter la justice.

Il n’y a qu’une Chine au monde et Taiwan a toujours fait partie intégrante du territoire de la Chine. C’est un fait incontestable reconnu par la communauté internationale et que la République populaire de Chine est le seul Gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine. D’autre part, la résolution 2758 de 1971 règle une fois pour toutes la question de la représentation de la Chine aux Nations Unies, tant du point de vue politique, juridique que procédural. La question de la représentation de Taiwan au sein des Nations Unies ne se pose donc tout simplement pas et la tentative de cette année est une nouvelle fois appelée à échouer. La Chine remercie la vaste majorité des Etats Membres qui ont soutenu le principe “d’une seule Chine” et ont repoussé sans ambiguïté l’inscription de la question de la “participation de Taiwan aux Nations Unies” à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée générale.

Le représentant de Sao Tomé-et-Principe a rappelé qu’au printemps dernier la population de Taiwan s’est, de manière irrévocable, exprimée en faveur de la démocratie et du développement. Dans leur détermination à résister à l’oppression et à étendre leur liberté, elle a posé un véritable exemple à respecter. Les différends ne sont pas résolus par la menace de l’utilisation de la force. Il est temps à présent de donner sa chance à la paix dans l’ensemble du détroit de Taiwan en autorisant la population de Taiwan à être entendue aux Nations Unies. La demande que nous faisons d’inclure ce point à l’ordre du jour de l’Assemblée générale n’est pas, contrairement à ce que disent certains, une tentative d’intervenir dans les affaires intérieures de la République populaire de Chine. Il s’agit davantage et dans l’esprit de la Charte d’appuyer le droit des 23 millions d’habitants de la République de Chine à Taiwan à être représentés dans cette instance. L’insistance de Beijing quant à la définition du principe “d’une Chine unique” ne fait qu’alimenter la course aux armements dans cette région et ajoute ainsi aux tensions en Asie et dans l’Ouest du Pacifique. Or, cette définition ne peut pas être imposée au peuple de Taiwan contre leur volonté. Le Président de Taiwan, élu au printemps dernier, et son Gouvernement ont adopté une attitude pacifique et de dialogue qui reflète l’engagement de Taiwan envers la Charte des Nations Unies et Sao Tomé-et-Principe espère que les membres du Bureau garderont ceci en tête au moment de décider de l’inclusion de cette question à l’ordre du jour.

Le représentant de Nauru a déclaré qu’il ne s’agit pas de créer deux Chine mais de reconnaître l’existence de 23 millions de personnes de Taiwan qui ont leur propre existence démocratique. La République de Chine est un Etat démocratique qui mérite une place au sein des Nations Unies. Tant que la République de Chine reste exclue des Nations Unies, on ne peut pas dire que les Nations Unies soient réellement une instance universelle. Le représentant a également rappelé toute l’aide économique, technique et humanitaire fournie par la République de Chine à différents Etats, y compris à Nauru, avant même que Nauru n’obtienne son indépendance.

Comment des pays en développement pourraient-ils continuer de s’opposer à l’entrée de la République de Chine, alors même que l’aide au développement ne cesse de diminuer. La contribution de la République de Chine au budget des Nations Unies allégerait considérablement le fardeau financier des pays en développement.

Le représentant du Swaziland a rappelé que son pays est en faveur de l’inclusion du point 183 à l’ordre du jour de la 55ème session de l’Assemblée générale. Le cas de la République de Chine reflète une situation de l’époque révolue de la guerre froide et il est temps de revenir sur le déséquilibre créé par la résolution 2758 (XXVI) de 1971. Les Nations Unies ne peuvent pas continuer à ignorer les efforts accomplis par la République de Chine.

Le représentant de l’Afghanistan a déclaré qu’en adoptant la résolution 2758 (XXVI), les Etats Membres ont reconnu la République populaire de Chine comme seule représentante du peuple chinois. Admettre Taiwan reviendrait à reconnaître l’existence de deux Chine ce que l’Afghanistan a toujours refusé. Il a suggéré que comme par le passé la question de Taiwan ne soit pas inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.

Le représentant du Tadjikistan a souscrit pleinement aux arguments exposés par le représentant de la Chine. Il s’est déclaré en faveur de la souveraineté et de l’intégrité ainsi que du statut international de la République populaire de Chine. Il n’y a dans le monde qu’une seule Chine et la République populaire est le seul gouvernement légitime pouvant représenter ce pays, ainsi que le consacre la résolution 2758 du 28 octobre 1971. Cette question ne doit donc pas être réexaminée et le Tadjikistan se prononce donc contre la proposition d’inscrire cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.

De son côté, le représentant des Iles Salomon s’est associé à la déclaration du Sénégal proposant d’inclure dans l’ordre du jour la question de l’admission de la République de Chine à Taiwan aux Nations Unies. Les Nations Unies, a-t-il expliqué, devraient reconnaître le bilan de Taiwan en matière de démocratie et de développement. Les défis du XXIème siècle exigent que l’Organisation soit universelle et qu’y soient représentés tous les pays. En outre, la République de Chine a de longue date fait preuve d’un grand élan de solidarité envers les pays en développement où qu’ils se trouvent dans le monde. Tout nous montre que la République de Chine satisfait à ses obligations internationales. L’admission de ce pays aux Nations Unies permettrait encore d’accroître sa contribution à la communauté internationale, tant en matière de développement que de sécurité régionale. A l’heure du Sommet du millénaire, il faut trouver le moyen d’assurer la représentation de tous.

La représentante de Belize a rappelé que son propre pays a pu entrer à l’ONU grâce à l’aide de ceux qui soutiennent le droit des peuples à décider de leur sort. Aujourd’hui, 23 millions de Taiwanais demandent à être entendus. Elle a jugé plus qu’opportun que l’ONU intensifie son étude des problèmes liés aux petits Etats insulaires et a estimé que la proposition soumise aujourd’hui est en relation directe avec cette question. Elle a donc appuyé la proposition d’inclure la question dans l’ordre du jour.

Le représentant de l’Argentine a rappelé l’importance qu’il y a à respecter le principe de la souveraineté et de l’intégrité des Etats tel qu’inscrit dans la Charte et consacré dans la résolution 2758 de 1971 concernant la Chine. Taiwan est une partie intégrante et inaliénable de la Chine. L’Argentine ne peut donc pas accepté l’inscription à l’ordre du jour de cette question.

La représentante de la Dominique a lancé un appel pour que soit remédiée à la situation qui a conduit à la décision anachronique d’exclure Taiwan des Nations Unies. Elle a rappelé l’importance économique de la République de Chine, Etat souverain qui respecte les principes de justice, de respect des droits humains et des libertés fondamentales et fait envie aux citoyens de nombreux Etats. Cette politique d’exclusion ne pénalise pas seulement les 23 millions d’habitants de Taiwan, mais elle prive aussi les Nations Unies d’une précieuse contribution financière.

Le représentant du Burkina Faso a plaidé pour l’inscription du point 183 à l’ordre du jour de la 55ème session de l’Assemblée générale. L’ONU ne saurait indéfiniment reporter une question capitale lorsqu’on sait que l’adoption de la résolution 2758 (XXVI) a été acquise par vote et non par consensus. La République de Chine a continué d’exister comme un vrai Etat, qui adhère pleinement aux idéaux de notre organisation. Il est donc temps de corriger une résolution devenue anachronique. La Communauté internationale devrait aider à la réconciliation entre les deux rives du détroit de Taiwan. Si nous avons pu assister récemment à un rapprochement entre les deux Corée, c’est sans doute en partie parce que ces deux pays sont membres de l’ONU. Il pourrait en être de même avec la République populaire de Chine et la République de Chine.

Le représentant des Iles Marshall a déclaré son soutien à l’inscription du point 183. Le Gouvernement et le peuple de la République de Chine à Taiwan ont le droit légitime de participer aux travaux des Nations Unies. Il y a des raisons morales, juridiques, économiques, politiques historiques et humaines pour que la voix des 23 millions de citoyens de la République de Chine à Taiwan soit entendue et que la question de la représentation de la République de Chine soit examinée. Ce pays est devenu une démocratie à part entière, comme l’a montré la récente élection présidentielle à Taiwan. Le rejet pur et simple de cette requête légitime est contraire non seulement aux principes de la Charte, mais aussi au principe d’universalité et au respect des droits de l’homme. A plus ou moins longue échéance, il faudra que l’ONU examine la question de la République de Chine. Le représentant a estimé que le récent rapprochement entre les deux Corée vient peut-être en partie de ce que les deux pays sont des Etats Membres des Nations Unies.

La représentante de la Gambie a souligné la nécessité urgente de réexaminer la position de l’Assemblée générale concernant la situation de Taiwan. En ces temps de démocratisation et de mondialisation, il est impensable qu’un pays prospère de 23 millions d’habitants soit exclu de l’ONU. Ce pays respecte en outre tous les objectifs et principes ainsi que les aspirations de notre Organisation. En ce Sommet du millénaire, le moment est venu de surmonter les différends et d’aller de l’avant d’autant que la République de Chine à Taiwan a, en matière de développement économique et technique comme de démocratie et de droits de l’homme ou de coopération, beaucoup à offrir.

La représentation de Taiwan au sein des Nations Unies pourrait de surcroît favoriser la réconciliation avec la République populaire de Chine et il est normal que l’on inscrive à l’ordre du jour la question de la participation de Taiwan aux Nations Unies.

Pour sa part, le représentant du Koweït a rappelé que cette question a déjà fait l’objet d’une résolution de l’Assemblée générale à sa XXVIème session. La proposition d’inclure le point 183 à l’ordre du jour va donc à contre courant l’encontre de cette décision.

Le représentant du Nicaragua a, quant à lui, appuyé la création d’un groupe de travail de l’Assemblée générale ayant pour mandat d’examiner minutieusement la situation exceptionnelle au plan international de la République de Chine à Taiwan afin que ses 23 millions d’habitants participent, de manière directe et authentique, au système des Nations Unies. Taiwan réunit tous les critères prévus à l’article 4 de la Charte concernant son admission en qualité d’Etat Membre et son succès en matière de démocratie et de droits de l’homme mérite d’être reconnu par l’Organisation. De plus, Taiwan fait preuve d’une grande solidarité avec les pays en développement de par le monde, notamment avec ceux de l’Amérique centrale. Grâce à son Fonds de coopération et de développement, Taiwan collabore avec divers institutions internationales pour le développement. Le Nicaragua est donc convaincu que l’admission de Taiwan aux Nations Unies ne présente que des avantages pour la communauté internationale. Il espère, qu’à l’instar de ce qui se produit dans la péninsule de Corée, la situation de Taiwan sera réglée de manière pacifique dans le cadre des Nations Unies.

Le représentant du Tchad a déclaré que le recours au dialogue et à la concertation pour régler les différends est l’un des principes fondamentaux de l’Organisation des Nations Unies. Il a donc exhorté les représentants de la République populaire de Chine et de la République de Chine à Taiwan à poursuivre le dialogue entamé. Depuis 1949, a-t-il précisé. chacune de ces entités a poursuivi son développement propre et indépendant et il serait donc logique que les 23 millions d’habitants de Taiwan soient dûment représentés au sein de l’ONU. Ce serait rendre justice à ce pays qui plus que beaucoup d’autres remplit toutes les conditions à l’admission en tant qu’Etat Membre et contribue à la paix dans le monde. C’est pourquoi, le Tchad estime que le Bureau doit inscrire la question proposée à l’ordre du jour de cette 55ème session. Ainsi l’ONU confirmera son impartialité vis-à-vis des peuples.

La représentante du Libéria s’est associée pleinement à la demande d’inscription de ce point supplémentaire à l’ordre du jour de l’Assemblée générale. Le problème en question touche en effet pleinement aux travaux des Nations Unies et continuer de ne pas l’inclure à l’ordre du jour irait à l’encontre du principe d’impartialité et d’universalité inscrit dans la Charte. L’occasion est donnée de rendre justice aux 23 millions d’habitants de Taiwan qui ont apporté une contribution considérable au développement dans le monde. De plus, les Nations Unies pourraient ainsi créer un environnement propice au règlement politique de la question. En attendant, il faut envisager la manière de répondre aux questions qui touchent directement la population de Taiwan et l’inscription du le point 183 à l’ordre du jour de la 55ème session y contribuerait.

Le représentant d’El Salvador a fait état des excellentes relations politiques, économiques techniques et financières que son pays entretient avec la République de Chine à Taiwan. Chacune des deux entités, se trouvant de part et d’autre du détroit de Taiwan, a depuis 1949 évolué séparément et la République de Chine est une réalité politique, économique et sociale que nous ne pouvons pas ignorer. Nous pouvons encore moins refuser au peuple taiwanais le droit de participer aux travaux des Nations Unies. La position d’El Salvador est une position de principe et non une ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat, une atteinte à l’intégrité d’un pays souverain ou une tentative visant à contrecarrer sa réunification. El Salvador souhaite la création d’un groupe de travail pour examiner la question.

La représentante de Grenade s’est prononcée en faveur de l’inscription du point 183 à l’ordre du jour de la 55ème session. Au moment du Sommet du Millénaire, il serait ridicule qu’un pays qui partage les nobles idéaux des Nations Unies reste exclu de celles-ci. La République de Chine est un pays démocratique et son gouvernement démocratiquement élu a le droit légitime de représenter les 23 millions d’habitants de Taiwan aux Nations Unies. En outre, la République de Chine, grande réussite économique de la fin du siècle, fournit une aide internationale économique et humanitaire à de nombreux pays.

Le représentant du Sri Lanka a rappelé que, pour son pays, il n’y a qu’une seule Chine, la République populaire de Chine, qui seule, a le droit de représenter l’ensemble du peuple chinois, conformément à la résolution 2758 (XXVI). Le Sri Lanka, qui a voté en faveur de cette résolution, s’oppose en conséquence à l’inclusion du point 183 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.

Le représentant du Chili a rappelé que la question de la représentation de la Chine à l’Assemblée générale a été tranchée définitivement en 1971. Le Chili s’est opposé, s’oppose et continuera de s’opposer à l’inscription du point 183 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.

Le représentant du Myanmar a déclaré que la résolution 2758 a réglé la question de la représentation de la Chine aux Nations Unies. Elle reconnaît clairement que la République populaire de Chine est la seule représentante légitime de la Chine aux Nations Unies. Toute tentative visant à modifier cette résolution est vouée à l’échec. Le Myanmar estime que Taiwan fait partie intégrante de la Chine. La question de Taiwan est purement interne à la Chine et doit être réglée par le seul peuple chinois Le Myanmar est donc opposé à l’inscription du point 183 à l’ordre du jour.

Le représentant du Lesotho a rappelé que depuis des années cette question figure à l’ordre du jour du Bureau de l’Assemblée générale en vue de modifier la situation de Taiwan vis-à-vis de l’Organisation. Or le statut actuel ne peut pas être modifié et ce point ne peut pas être inscrit à l’ordre du jour - la résolution 2758 ayant réglé définitivement cette question.

Le représentant de l’Irlande a lui aussi rappelé que sa délégation appuie le principe d’une seule Chine et estime que la question a été réglée définitivement par la résolution 2758.

La représentante du Mexique a appuyé la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine et a estimé que l’inscription du point 183 est incompatible avec les intérêts de l’Organisation des Nations Unies. Le Mexique ne voit en effet aucune justification à la remise en question de la validité de la résolution 2758 adoptée en 1971 par l’Assemblée générale. Il s’oppose donc à la proposition d’inclure la question de la “participation de Taiwan aux Nations Unies” dans l’ordre du jour.

La représentante de Saint-Kitts-et-Nevis s’est dite encouragée par le présent débat qui peut constituer un premier pas. Elle a estimé qu’il ne serait pas sage d’ignorer les progrès faits sur la question de Taiwan par le peuple chinois. Il faudrait que les Nations Unies reconnaissent les avancées faites par des millions de Chinois à Taiwan et recommande donc que cette question soit inscrite à l’ordre du jour.

La représentante du Malawi a déclaré que la juridiction de la République populaire de Chine ne s’est jamais étendue à Taiwan. Du point de vue historique, il est incontestable que la République populaire de Chine et la République de Chine à Taiwan sont gouvernées par des gouvernements distincts sur des territoires distincts. De son côté, la population de Taiwan a effectué avec succès la démocratisation de son pays. L’ONU devrait reconnaître les acquis de Taiwan qui témoignent d’un attachement réel à ses valeurs. Les événements récents dans la péninsule de Corée montrent qu’une réconciliation est possible en partie car les deux parties ont pu être représentées séparément aux Nations Unies. Il est temps aujourd’hui d’en faire de même concernant la question de Taiwan. Si les deux rives du détroit doivent un jour se réconcilier, il faudra que la confiance se rétablisse entre les deux parties et à cet égard l’ONU peut apporter une réelle contribution, notamment en inscrivant cette question à l’ordre du jour.

Le représentant de la République-Unie de Tanzanie a indiqué, que de même que sa délégation l’a fait l’an passé, elle continue de s’opposer à l’inscription de ce point à l’ordre du jour de l’Assemblée générale. Elle est en effet convaincue que cette tentative vise à vider de son contenu la résolution 2758 de 1971 et demande au Bureau de ne pas se prêter aux stratégies de remise en question de l’intégrité territoriale de la République populaire de Chine.

Pour sa part, le représentant du Saint-Vincent-et-les Grenadines a déclaré qu’il faut évaluer les situations en termes de valeurs intangibles. Taiwan est un pays démocratique et son Gouvernement, démocratiquement élu, peut légitimement représenter les intérêts de son peuple aux Nations Unies. L’Organisation devrait donc accepter la République de Chine à Taiwan en son sein et faciliter la réconciliation entre les deux rives du détroit de Taiwan. La participation de Taiwan aux Nations Unies ne remettrait nullement en cause le règlement futur du différend, bien au contraire. Ce n’est pas rendre service à l’Organisation que de l’encourager à mépriser ses propres principes et il faut remédier au cas de Taiwan en en faisant le 190ème membre de l’ONU.

Le représentant de l’Iraq a regretté que la demande d’inscrire la question de la participation de Taiwan aux Nations Unies soit à nouveau présentée. La tentative renouvelée d’inclure ce point dans l’ordre du jour est une intrusion dans les affaires intérieures d’un pays membre des Nations Unies, ce qui contredit les principes de la Charte.

De plus, la communauté internationale s’est prononcée sur la question de la représentation de la Chine dans la résolution 2758, faisant de la République populaire de Chine le seul représentant du peuple chinois, qui est un et indivisible. Permettre d’inclure ce point constituerait un précédent dangereux dans le traitement des questions qui sont du ressort des affaires intérieures d’un pays et c’est pourquoi l’Iraq s’y oppose.

Le représentant de la République arabe syrienne s’est opposé, également, à la proposition d’inclure ce point dans l’ordre du jour. Selon lui, toute tentative visant à créer deux Etats chinois revient à remettre en cause le principe de la souveraineté et de l’intégrité des Etats. La République arabe syrienne, quant à elle, ne reconnaît qu’une Chine. Bur.10

Le représentant de la République populaire démocratique de Corée a déclaré qu’il regrettait que l’on doive une nouvelle fois discuter de la question de Taiwan lors d’une réunion du Bureau. Chacun sait que la question a été tranchée une fois pour toutes en 1971. Le seul représentant légitime de la Chine est la République populaire de Chine. Par conséquent, sa délégation s’oppose à l’inscription du point 183 à l’ordre du jour de la 55ème session.

Le représentant de l’Afrique du Sud a rappelé que son pays a, en 1998, établi des relations complètes avec la République populaire de Chine et a rompu ses relations avec Taiwan. La question de Taiwan est une question interne à la Chine, qui doit être résolue par le peuple chinois. Sur cette base et sur celle de la résolution 2758, l’Afrique du Sud ne peut pas accepter l’inscription du point 183 à l’ordre du Jour de la 55ème session de l’Assemblée générale.

Le représentant de la Jamahiriya arabe libyenne a rappelé que l’Assemblée générale avait adopté en 1971 la résolution 2758 qui règle la question de la représentation de la Chine à l’Assemblée générale. La Jamahiriya arabe libyenne s’oppose à toute tentative visant à inscrire la question de la participation de Taiwan à l’Assemblée générale, comme elle l’a fait lors des sessions précédentes.

Le représentant du Brésil a déclaré que la résolution de 1971 a donné une réponse définitive à la question de la représentation de la Chine. C’est pourquoi le Brésil ne peut donner une réponse positive à l’inclusion du point 183 dans l’ordre du jour de la présente session de l’Assemblée générale.

Le représentant de la Fédération de Russie a rappelé que le Gouvernement de la République populaire de Chine est le seul représentant légitime de la Chine et que Taiwan est une province de la République populaire de Chine. La Fédération de Russie est contre l’accession de Taiwan à l’ONU et donc contre l’inclusion de la question dans l’ordre du jour de la 55ème session de l’Assemblée générale.

La représentante du Bélarus s’est prononcée en faveur de l’intégrité de la République populaire de Chine, seule représentante légitime de la Chine dans le monde entier. Il est évident que Taiwan n’est pas un Etat souverain et ne peut donc devenir membre des Nations Unies. Le Bélarus est donc opposé à l’inscription du point 183 à l’ordre du jour de la 55e session de l’Assemblée générale.

Le représentant de l’Ouzbékistan a déclaré que sa délégation s’en tenait aux principes de la Charte ainsi qu’aux dispositions de la résolution 2758 de 1971. Le représentant de la République populaire de Chine est donc le seul représentant du peuple chinois. Le Bureau ne devrait donc pas inclure ce point dans l’ordre du jour de la 55ème session de l’Assemblée générale.

Le représentant des Etats-Unis a rappelé que la position de son pays a toujours été très claire et se fonde sur plusieurs principes dont celui d’une Chine unique et celui du règlement pacifique des différends.

De même, la représentante de Sainte-Lucie a exprimé son attachement indéfectible aux dispositions de la résolution 2758. Elle s’est donc dite opposée une nouvelle fois à l’inclusion de cette question dans l’ordre du jour.

Le représentant de Cuba a lui aussi estimé que les dispositions de la résolution 2758 restent toujours parfaitement pertinentes. Les contester constituerait une violation du droit international et un précédent très dangereux. La République populaire de Chine est l’unique représentante légitime du peuple chinois aux Nations Unies. Il a également insisté sur la nécessité de respecter les principes les plus sacrés du droit international et par conséquent de ne pas inscrire cette question à l’ordre du jour.

Le représentant de Chypre a également rejeté la proposition d’inscrire cette question à l’ordre du jour en vertu de son attachement au principe de la souveraineté et de l’intégrité des Etats et aux dispositions de la résolution 2758 de l’Assemblée générale qui règle, une fois pour toutes, la question de la représentation de la Chine à l’ONU.

Pour le représentant de l’Algérie, il n’est pas possible non plus d’inscrire cette question à l’ordre du jour. La résolution 2758 a en effet réglé une fois pour toutes la question de la représentation de la Chine aux Nations Unies, réparant ainsi une erreur historique et rétablissant les droits légitimes du peuple chinois. Le statut actuel de Taiwan ne lui permet pas de prendre part aux activités de l’Organisation, constituée uniquement d’Etats souverains.

“Notre position a toujours été la même à l’égard de cette question”, a déclaré le représentant du Bangladesh qui a regretté cette nouvelle tentative d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée générale la question de Taiwan. La résolution 2758 a réglé définitivement cette question et a fait de la République populaire de Chine l’unique représentant de la Chine au sein des Nations Unies et de toutes ses instances subsidiaires.

Rappelant que son Gouvernement a été le premier dans le monde arabe a reconnaître la République populaire de Chine, le représentant de l’Egypte a réaffirmé qu’il n’existe qu’une Chine indivisible dont la République populaire de Chine est le seul représentant. La résolution 2758 d’octobre 1971 a réglé cette question et l’Egypte n’accepte pas l’inscription de la question de Taiwan à l’ordre du jour de la 55ème session.

La représentante de l’Angola a déclaré que la question de la représentation de la Chine aux Nations Unies a été réglée par la résolution 2758 de 1971. Il n’y a aucune raison d’inclure le point 183 dans l’ordre du jour de la 55e session de l’Assemblée générale

Le représentant de l’Ukraine a déclaré que la question de la représentation de la Chine aux Nations Unies a été réglée par la résolution 2758. Par conséquent, il n’y a pas de raison d’inclure le point 183 dans l’ordre du jour de la 55e session de l’Assemblée générale.

Le représentant du Mali a déclaré appuyer pleinement la déclaration du représentant de la République populaire de Chine. Il n’existe qu’une seule Chine. Les dispostions de la résolution 2758 restent pleinement en vigueur. Le Mali s’oppose donc à l’inscription du point 183 à l’ordre du jour

Le représentant du Cambodge a déclaré qu’une fois de plus la question de Taiwan est posée au Bureau de l’Assemblée générale. Le Gouvernement du Cambodge a toujours estimé qu’il n’existe qu’une seule Chine. La question de Taiwan est interne au peuple chinois et ne doit pas être posée devant les Nations Unies. La résolution 2758, adoptée par une très grande majorité, a rétabli sans équivoque la République populaire de Chine dans ses droits. Le Cambodge est fermement opposé à l’inscription du point 183 à l’ordre du jour de la 55e session.

Le représentant de l’Ex-République yougoslave de Macédoine a déclaré qu’il est dans l’intérêt des Nations Unies que la République de Chine à Taiwan puisse participer à ses travaux. La Macédoine appuie donc l’initiative tendant à faire participer Taiwan aux travaux de l’Assemblée générale.

La représentante du Guyana s’est rangée aux côtés des Etats qui s’opposent à l’inclusion du point 183. Depuis 1972, le Guyana a toujours appuyé la résolution 2758. Par conséquent, le Guyana est opposé à tout examen de la participation séparée de Taiwan aux travaux des Nations Unies.

Le représentant du Kazakhstan s’est lui aussi opposé à l’inclusion de cette question dans l’ordre du jour.

Le représentant de l’Italie était aussi d’avis que cette question avait été tranchée par la résolution 2758 de l’Assemblée générale faisant de la République populaire de Chine le seul représentant de la Chine à l’ONU. Il incombe à ce Gouvernement de mener un dialogue pour régler ce problème interne.

Tout en se félicitant de la tenue d’élections libres à Taiwan, le représentant du Royaume-Uni a déclaré qu’il était peu convaincu par les arguments avancés en faveur de l’inscription de cette question à l’ordre du jour. Le Royaume-Uni estime que le Bureau devrait une fois de plus repousser la demande qui est faite au bureau de l’Assemblée.

De son côté, le représentant du Mozambique a expliqué qu’il ne voyait pas de raisons justifiant l’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.

La représentante du Kirghizistan a également repoussé la demande d’inscription de cette question à l’ordre du jour.

C’est le respect de la résolution 2758 de l’Assemblée générale qui motive la position de la France sur cette question, a indiqué le représentant de la France, précisant qu’il n’était pas favorable à l’inscription de cette question à l’ordre du jour.

Le représentant du Gabon a soutenu le principe de l’existence d’une seule Chine et a exprimé des doutes quant à l’utilité de l’inscription de la question de Taiwan à l’ordre du jour. En outre, toute tentative de rouvrir le débat sur cette question pourrait entraver les pourparlers sur la réintégration de Taiwan à la Chine, a-t-il par ailleurs précisé.

Le représentant du Vietnam a rappelé que son pays avait constamment défendu les principes de la souveraineté et de l’intégrité des Etats ainsi que celui d’une Chine unique.

Le représentant de la République démocratique populaire lao a déclaré que la position de son pays est connue et demeure inchangée: il s’oppose à l’inscription de la question de Taiwan à l’ordre d’un jour de la 55e session. Le grand pays qu’est la Chine a toujours été uni et la séparation actuelle n’est que provisoire. Cette réunification doit être l’œuvre du seul peuple chinois. L’inscription de la question à l’ordre du jour de l’Assemblée générale ne ferait que perpétuer la division de la Chine. En outre, la résolution 2758 de 1971 a résolu définitivement la question. Le Gouvernement de la République populaire de Chine est le seul représentant légal de la Chine et Taiwan n’en est qu’une partie.

Le représentant du Yémen a déclaré qu’il s’associait à la résolution 2758. Le Yémen ne reconnaît pas d’autre représentant de la Chine que la République populaire de Chine.

Le représentant de la Tunisie a déclaré qu’il y a une seule Chine et le problème de sa représentation a été réglé en 1971 par la résolution 2758.

Le représentant de Djibouti a rappelé son soutien au principe d’une seule Chine et donc contre l’inclusion du point 183 dans l’ordre du jour de la 55e session.

Le représentant du Bhoutan s’est également opposé à l’inclusion du point 183 dans l’ordre du jour de la 55ème session de l’Assemblée générale.

C’est une position identique que le représentant de la Mongolie a adoptée, arguant qu’il n’y avait pas de raison d’inscrire la question de Taiwan à l’ordre du jour de l’Assemblée générale. Cette proposition ne contredit pas seulement la réalité politique mais également la résolution 2758 adoptée par l’Assemblée générale.

Taiwan est partie intégrante à la Chine, a déclaré le représentant du Pakistan qui a rappelé que chaque année ce débat voit la même conclusion écrasante: Taiwan n’a aucun droit à être représenté au sein des Nations Unies. En outre, le verdict historique de la résolution 2758 a réglé une fois pour toutes la question de la représentation de la Chine dans cette enceinte. Toute tentative de rouvrir le débat constitue une violation grave de la Charte, a précisé le représentant qui a regretté ce débat aussi répétitif qu’inutile.

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