LE PRESIDENT DU CONSEIL ANNONCE UN ACCORD IMMINENT SUR LE PROJET DE CODE : POURSUITE DES NEGOCIATIONS
Communiqué de Presse
MER/287
LE PRÉSIDENT DU CONSEIL ANNONCE UN ACCORD IMMINENT SUR LE PROJET DE CODE : POURSUITE DES NÉGOCIATIONS
20000713Kingston, le 12 juillet 2000 -- Le Conseil de lAutorité internationale des fonds marins, réuni en séance formelle cet après-midi à Kingston, a pris acte de létat davancement des discussions sur le projet de code minier.
Le président du Conseil, M. Sakiusa S. Rabuka (Fidji), a informé le Conseil que les consultations officieuses menées depuis le début de cette partie de la session, en particulier celles de ce matin, en vue de trouver des solutions de compromis sur des questions restées en suspens, avaient donné lieu à des «propositions constructives » et quil restait uniquement un point à régler. Il a exprimé lespoir que le Conseil pourrait procéder à ladoption du code dici vendredi, 14 juillet, la fin de la session 2000. LAutorité sest donné comme objectif explicite dachever ce code au courant de cette année.
Le code minier régira lexploration et lexploitation des nodules polymétalliques dans les zones des fonds marins au-delà des juridictions nationales. Il représentera la première étape de lélaboration par lAutorité dune législation internationale régissant toutes les activités minières dans ce domaine.
En annonçant laccord intervenu sur les points litigieux du projet de code, sans en fournir de détails précis, le Président a remercié les délégations de leur collaboration et sest dit reconnaissant de la bonne volonté dont elles ont fait preuve.
Le Conseil se réunira demain, 13 juillet, à 10h afin de se pencher à une série de questions dont le budget de lAutorité, deux articles du règlement intérieur de la Commission juridique et technique et le rapport du président de la Commission. Le Conseil examinera, à une séance ultérieure, les passages du texte du code qui ont fait lobjet dun accord.
Avant la séance de cet après-midi, le texte complet du projet de code (document ISBA/6/C/8), qui ne rend pas compte des dispositions faisant lobjet dun accord, avait été distribué, sous forme de proposition du Président du Conseil. Ce texte est légèrement modifié par rapport à celui élaboré à la suite des réunions tenues en mars dernier (ISBA/6/C/2) par le président et le secrétariat. Les modifications portent surtout sur la partie du texte traitant de la protection et de la préservation du milieu marin.
Larticle 32, Mesures en cas durgence, concerne des actions à prendre dans le cas dun incident résultant des activités dun contractant dans la zone internationale des fonds marins ou occasionné par celles-ci, qui cause ou est susceptible de causer un grave dommage au milieu marin. Comme dans la version précédente, le Secrétaire général doit aviser le contractant et lÉtat ou les États patronnants et faire rapport à la Commission juridique et technique et au Conseil. Une nouvelle phrase stipule quil doit « veiller à ce quune notification générale de lincident soit publiée». Une copie de son rapport doit être «communiquée aux organisations internationales compétentes» (ajout) ainsi quaux membres de lAutorité et aux organes sous-régionaux, régionaux et mondiaux concernés.
En attendant que le Conseil statue, le Secrétaire général prend (au lieu de peut prendre) immédiatement des mesures temporaires pour prévenir, maîtriser ou réduire au minimum tout dommage grave pour le milieu marin. Le reste de larticle, qui vise lautorité du Conseil, y compris lémission dordres en vue de la prise de mesures durgence, demeure inchangé.
Aucune modification na été apportée à larticle 33 concernant les droits des États côtiers et à larticle 34 qui vise les objets ayant un caractère archéologique ou historique.
A larticle 35 visant la propriété industrielle et confidentialité, un paragraphe révisé stipule que les données et informations réputées confidentielles provenant des contractants ne peuvent être utilisées par le Secrétaire général et le personnel du secrétariat autorisé par le Secrétaire général (membre de phrase en guillemets ajouté) que dans la mesure nécessaire à lexercice effectif de leurs attributions et fonctions.
Larticle 14 concernant les engagements nécessaires lorsque le Conseil est saisi dune demande dapprobation dun plan de travail pour lexploration sous forme de contrat, stipule que le demandeur doit accepter comme exécutoires et respecter les obligations qui lui incombent en vertu des règles, règlements et procédures de lAutorité. La précision en vigueur à la date de présentation de la demande a été supprimée.
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