L'ASSEMBLEE ORGANISE LA LISTE DES ORATEURS ET LES TABLES RONDES DU SOMMET DU MILLENAIRE QUI DOIT SE TENIR DU 6 AU 8 SEPTEMBRE 2000 AU SIEGE DE L'ONU A NEW YORK
Communiqué de Presse
AG/1009
L'ASSEMBLEE ORGANISE LA LISTE DES ORATEURS ET LES TABLES RONDES DU SOMMET DU MILLENAIRE QUI DOIT SE TENIR DU 6 AU 8 SEPTEMBRE 2000 AU SIEGE DE L'ONU A NEW YORK
20000510L'Assemblée générale a adopté sans vote telle qu'oralement amendée une résolution sur l'organisation de la liste des orateurs et des quatre tables rondes pour le Sommet du Millénaire. Le Sommet et les tables rondes se dérouleront du 6 au 8 septembre 2000 à New York sur le thème général "Le rôle des Nations Unies au XXIe siècle" En raison de sa portée symbolique, le Sommet sera présidé par le pays du Président de la cinquante-quatrième session, la Namibie, et le pays du Président de la cinquante-cinquième session, la Finlande. La liste des orateurs du Sommet sera établie sur la base de six séances et il est prévu qu'à la séance d'ouverture, le mercredi 6 septembre 2000, les premiers intervenants soient les deux Coprésidents du Sommet, le Secrétaire général des Nations Unies et le Chef de l'Etat ou le Chef de délégation du pays hôte de l'ONU, à savoir les Etats-Unis. Le tirage au sort de la liste des orateurs aura lieu le vendredi 26 mai au matin dans la salle de l'Assemblée générale. La priorité sera accordée aux Chefs d'Etat puis aux Chefs de Gouvernement, suivis des Vice-Présidents, des princes héritiers, des plus hauts représentants du Saint-Siège et de la Suisse, en leur qualité d'Etats observateurs; et de la Palestine, en sa qualité d'Observateurs; ensuite des ministres et des représentants permanents auprès des Nations Unies.
Expliquant sa position, le représentant de la Fédération de Russie a estimé que la résolution reflète dans une grande mesure les points de vue exprimés par les délégations. Le représentant a dit appuyer l'annexe au texte qui précise l'ordre protocolaire de passage des orateurs. Il a précisé qu'aucun Etat membre ne s'oppose à l'invitation des représentants de l'Union parlementaire. Nous estimons donc que cette question est close. Notre attention devrait maintenant porter sur le document final qui sera adopté à l'issue du Sommet. Pour sa part, le représentant de la République de Corée a appuyé les révisions apportées au paragraphe 4 de la section B concernant l'ordre protocole qu'il a jugé conforme à l'esprit et à la lettre de la pratique établie. L'adoption de ce texte permet de passer de l'examen des questions de procédure au processus de discussion des questions de fond, a estimé, de son côté, le représentant du Mexique. Il a demandé que soit distribué un calendrier des réunions au cours desquelles sera examiné le rapport du Secrétaire général. Cette résolution et celles adoptées ce matin en Cinquième Commission établissent clairement les modalités d'organisation de cette manifestation unique à laquelle participeront des dignitaires invités personnellement par le Secrétaire général. Cette précision est nécessaire, a souligné le représentant, en raison de rumeurs faisant état d'activités parallèles, notamment du Conseil économique et social et du Conseil de sécurité, qui pourront amoindrir la portée de cette manifestation. Le représentant de Cuba s'est félicité de l'adoption de ce texte après 18 mois de consultations. Cette adoption nous
place dans d'excellentes conditions pour préparer le Sommet du Millénaire. Toutefois, le Sommet du Millénaire ne passera dans l'histoire qu'avec l'expression de la volonté politique des Etats membres. Le représentant a estimé que la priorité doit être l'établissement par le Président de l'Assemblée générale d'un calendrier de consultations intergouvernementales. Il a demandé que l'Assemblée examine immédiatement le rapport du Millénaire du Secrétaire général. Cet instrument unique ne doit pas être affaibli par des manifestations parallèles. Le représentant de l'Allemagne a, à son tour, évoqué les rumeurs concernant la convocation de Sommets au niveau du Conseil de sécurité et du Conseil économique et social. Ces deux organes sont libres de tenir des réunions mais en proposant l'idée d'un Sommet du Millénaire, le Secrétaire général pensait transmettre au monde le message d'une famille des nations unie pour résoudre les problèmes actuels, a dit le représentant avant d'exprimer sa crainte que la tenue de Sommets parallèles dilue ce message. Il a donc appelé le Président de l'Assemblée générale à consulter les deux autres organes pour s'assurer que les Chefs d'Etat seront bien convoqués pour un évènement qui représente la réponse de l'Assemblée générale aux défis de ce siècle.
L'Assemblée a été informée par la Commission sur les questions budgétaires et administratives (Cinquième Commission) que l'adoption de la résolution implique l'ouverture au budget-programme pour l'exercice biennal 2000-2001 d'un crédit dont le montant estimatif ne dépasserait pas 1 401 6000 dollars. Ce crédit serait ouvert compte tenu des critères régissant l'utilisation et le fonctionnement du fonds de réserve. La Cinquième Commission a toutefois décidé de réexaminer la question à la reprise de sa session.
Toujours sur recommandation de la Cinquième Commission, l'Assemblée a décidé de nommer M. Nathan Irumba (Ouganda), membre du Comité des contributions pour un mandat allant du 10 mai 2000 au 31 décembre 2000. Cette fois, sur recommandation de son Président, l'Assemblée a nommé au Corps commun d'inspection, pour un mandat de cinq ans commençant le 1er janvier 2001 et venant à expiration le 31 décembre 2005, Mme Doris Bertrand-Muck (Autriche) et MM. Ion Gorita (Roumanie), Wolfgang M. Münch (Allemagne), et Louis-Dominique Ouédraogo (Burkina Faso).
L'Assemblée a, par ailleurs, pris note d'une lettre datée du 24 avril 2000, adressée à son Président par le Secrétaire général indiquant que le Mali a fait les versements nécessaires pour ramener ses arriérés en deça du montant spécifié à l'Article 19 de la Charte des Nations Unies. Aux termes de cet article, un membre des Nations Unies en retard dans le paiement de sa contribution aux dépenses de l'ONU ne peut participer au vote de l'Assemblée générale si le montant de ses arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées.
En début de séance, l'Assemblée générale a observé une minute de silence à la mémoire de Lee Llewellyn Moore, qui fut Représentant permanent de Saint-Kitts-et-Nevis auprès des Nations Unies depuis 1995.
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