LE COMITE DES CONTRIBUTIONS DEVRA SOUMETTRE A L'ASSEMBLEE GENERALE 12 OPTIONS DE CALCUL DU BAREME DES QUOTES-PARTS POUR 2001-2003
Communiqué de Presse
AG/1008
LE COMITE DES CONTRIBUTIONS DEVRA SOUMETTRE A LASSEMBLEE GENERALE 12 OPTIONS DE CALCUL DU BAREME DES QUOTES-PARTS POUR 2001-2003
20000407LAssemblée adopte un train de résolutions et de décisions, portant notamment sur le financement des missions au Timor oriental et en République démocratique du Congo
Sur recommandation de la Cinquième Commission (administrative et budgétaire), lAssemblée générale a adopté, cet après-midi, sans vote, neuf résolutions et treize décisions qui ont été présentées par le Rapporteur de la Commission, M. Jan Jaremczuk (Pologne). Ce faisant, un crédit additionnel dun montant brut de 26 913 800 dollars a été ouvert au compte spécial de la Mission des Nations Unies au Timor oriental (MINUTO) de même quun crédit dun montant brut de 350 millions de dollars aux fins de la création et du fonctionnement de lAdministration transitoire des Nations Unies au Timor oriental (ATNUTO) pour la période du 1er décembre 1999 au 30 juin 2000. A cet égard, lAssemblée a notamment pris note du fait que le montant des contributions non acquittées à lATNUTO représente 65%, soit 130,8 millions de dollars, du montant total des mises en recouvrement. Consciente quil est indispensable de doter la Mission de lOrganisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) de ressources appropriées, lAssemblée a par ailleurs autorisé lengagement dun montant brut maximum de 200 millions de dollars pour le fonctionnement de la MONUC du 6 août 1999 au 30 juin 2000. LAssemblée a également approuvé le versement dun montant de 6 154 600 dollars pour le fonctionnement du Bureau dappui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau et du Bureau dappui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine au titre du chapitre du budget-programme intitulé questions politiques spéciales .
En ce qui concerne le calcul des contributions de chaque Etat Membre au budget ordinaire, lAssemblée, par une résolution adoptée sans vote, a prié, le Comité des contributions de lui présenter, à sa 55ème session, douze options de barème des quotes-parts pour la période 2001-2003. De même, le Comité est prié dexaminer, dans le contexte de la méthode de calcul en vigueur, les incidences que le niveau extrêmement bas du prix des produits primaires sur les marchés internationaux a pour les pays dont léconomie est tributaire de ceux-ci ainsi que les répercussions pour ceux dont léconomie est grevée par la présence de réfugiés. Il devra par ailleurs émettre des propositions visant à résoudre le problème de la brusque variation de quotes-parts que connaissent les Etats Membres qui franchissent le seuil des pays à faible revenu par habitant et ceux au revenu tout juste supérieur à celui-ci. Les incidences à long terme des critères servant actuellement à déterminer ce seuil devront également être examinées par le Comité. Expliquant sa position sur ce point, le représentant des Etats-Unis a expliqué que son pays souhaite pouvoir joindre sa voix à celle dautres pays pour demander la révision du barème des quotes-parts au titre du budget du maintien de la paix.
LAssemblée a en outre prié le Secrétaire général détudier comment financer la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés de même que la Réunion intergouvernementale de haut niveau chargée dexaminer la question du financement du développement.
Les autres résolutions adoptées sans vote portent sur le rapport du Corps commun dinspection concernant les services communs des organismes des Nations Unies à Genève, les pratiques de lOrganisation en matière dexternalisation, les rapports du Bureau des services de contrôle interne notamment relatif à lenquête menée sur un conflit dintérêt présumé au Centre des Nations Unies pour les établissements humains (HABITAT), ainsi que sur les publications de lOrganisation.
Dans le cadre de la réforme des achats, lAssemblée a approuvé, aux termes dune décision, la définition des besoins urgents proposée par le Secrétaire général. Par ailleurs, des renseignements ont été demandés au Secrétariat sur la gestion du problème de lamiante à Genève, à Vienne et à Nairobi ainsi quau siège des commissions régionales.
Le renforcement des mécanismes de contrôle externe, le système intégré de gestion, la planification des programmes, lindemnisation en cas de décès ou dinvalidité lors des opérations de maintien de la paix de lOrganisation ont également fait lobjet de plusieurs décisions. Lexamen de la question du personnel fourni à titre gracieux par des gouvernements et dautres entités et de lamélioration des méthodes de travail de la Cinquième Commission a été reporté à la deuxième partie de la reprise de la cinquante-quatrième session. Lexamen des questions de gestion des ressources humaines, du projet de règlement régissant le statut et les droits et obligations élémentaires des personnalités au service de lONU non fonctionnaires du Secrétariat et des experts en mission, et du rapport du Secrétaire général sur les activités du Bureau des services de contrôle interne a été reporté à la cinquante-cinquième session de lAssemblée générale.
LAssemblée générale avait auparavant élu, par acclamation, M. Victor Vislykh (Fédération de Russie) au Comité des pensions du personnel de lOrganisation des Nations Unies pour un mandat expirant le 31 décembre 2000. Cette élection fait suite à la démission de M. Vladimir Kuznetsov (Fédération de Russie).
En début de séance, le Président de la séance, M. Lamuel Stanilaus (Grenade), a annoncé que la Guinée Equatoriale a effectué les versements nécessaires pour ramener ses arriérés en deçà du montant spécifié à lArticle 19 de la Charte des Nations Unies.
RAPPORTS DE LA CINQUIÈME COMMISSION
Examen de l'efficacité du fonctionnement administratif et financier de l'Organisation des Nations Unies (point 118)
Les textes des trois résolutions et des trois décisions suivantes sont contenus dans le document A/54/511/Add.2
* Rapports du Corps commun dinspection
Aux termes d'une résolution, l'Assemblée générale souscrit aux recommandations formulées par le Corps commun d'inspection (CCI) dans son rapport intitulé "Services communs des organismes des Nations Unies à Genève première partie, vue d'ensemble de la coopération et de la coordination administrative". Ces recommandations stipulent notamment que le Secrétaire Général devrait envisager d'améliorer et de mettre à exécution des mesures de revitalisation en ce qui concerne les services communs de l'Office des Nations Unies à Genève (ONUG) y compris la création d'un comité des services communs de l'ONUG présidé par le Directeur général de l'Office ainsi que la nomination en temps opportun d'un fonctionnaire de rang élevé chargé de promouvoir à Genève des objectifs généraux concernant des services communs. LAssemblée souscrit également aux observations y relatives du Secrétaire général et du Comité administratif de coordination (CAC) figurant dans le document A/54/635.
Soulignant que la formule des services communs à Genève devrait être pour les organisations et les responsables un moyen parmi beaucoup d'autres de se procurer des biens et services de la manière la plus efficace et la plus économique, lAssemblée générale invite le CCI à continuer d'étudier la question du recours éventuel à des services communs dans d'autres villes où l'ONU et d'autres institutions du système ont des bureaux.
L'Assemblée générale encourage le Secrétaire général et le CAC à prendre des mesures concrètes pour renforcer les services communs et invite les organes délibérants d'autres organisations à prendre une décision analogue en s'inspirant de la présente résolution.
* Pratiques de lOrganisation des Nations Unies en matière dexternalisation
Aux termes d'une résolution, l'Assemblée générale prie le Secrétaire général de veiller à ce que, pour justifier le recours à l'externalisation, les directeurs de programme soient guidés par les considérations suivantes : l'Organisation a besoin de compétences techniques qui lui font normalement défaut, notamment dans des domaines spécialisés ou faisant appel à des technologies de pointe, ou doit acquérir la souplesse nécessaire pour s'adapter au changement; elle souhaite faire des économies; elle entend recevoir des prestations de meilleure qualité, d'un meilleur rapport coût-efficacité et dans des délais plus courts; elle doit assurer des activités ou des services pendant une période limitée; ainsi que par les objectifs énoncés par le Secrétaire général précisant notamment que le recours à l'externalisation doit satisfaire à trois conditions au moins : respecter le caractère international de l'Organisation; éviter les effets potentiellement négatifs sur le personnel; garantir une gestion et un contrôle adéquat des activités ou des services qui ont été externalisés. L'Organisation est fermement résolue à traiter de façon équitable, sur une base géographique aussi large que possible, tous les soumissionnaires qu'il s'agisse de passation de marchés ou d'externalisation.
L'Assemblée générale prie le Secrétaire général de définir, de manière plus détaillée et avec des justifications, des critères permettant de déterminer quels activités et services devraient ou ne devraient pas être externalisés.
* Rapports du Bureau des services de contrôle interne (BSCI)
Par une résolution, l'Assemblée générale prend note des rapports du BSCI publiés pour la 52ème, la 53ème et la 54ème session de l'Assemblée générale. L'Assemblée demande qu'à l'avenir les directives des organes délibérants relatives au Bureau de la coordination des affaires humanitaires soient rappelées dans les rapports du BSCI le concernant, et que les directives de ces organes soient systématiquement mentionnées dans les rapports du Bureau. Elle prend note du rapport du BSCI sur l'examen du programme et des pratiques administratives du Centre du commerce international CNUCED/OMC (CCI), et des observations y relatives du Corps commun d'inspection, tout en réaffirmant que la fusion de la CNUCED et du Centre du commerce international n'a pas été approuvée par les organes directeurs compétents. Concernant le rapport du BSCI sur l'examen de la gestion du programme de la Division de la prévention du crime et de la justice pénale, dont elle prend note, l'Assemblée générale réaffirme que les organes directeurs compétents sont seuls habilités à annuler des mandats concernant la prévention du crime et la justice pénale. De même, l'Assemblée prend note du rapport du BSCI concernant l'enquête menée sur un conflit d'intérêts présumé au Centre des Nations Unies pour les établissements humains (Habitat) et des observations y relatives du Corps commun d'inspection, tout en réaffirmant que les Etats Membres sont seuls habilités à approuver des amendements au Statut du personnel et à ratifier des amendements au Règlement du personnel.
* Réforme des achats : définition des besoins urgents
Par une décision, l'Assemblée générale approuve la définition des besoins urgents qui figure à l'annexe du rapport du Secrétaire général (cf.A/54/650)*, étant entendu que les termes "à un manque de planification ou à des craintes" sont remplacés par "à un manque de planification, à une mauvaise gestion ou à des craintes".
* On entend par "besoins urgents" des besoins dont le caractère impératif n'est pas imputable à un manque de planification ou à des craintes quant à la disponibilité ultérieure des fonds, et auxquels il faut satisfaire immédiatement faute de quoi il en résulterait un préjudice grave (perte de biens ou de vies humaines, dommages corporels ou matériels) ou un surcroît considérable.
* Renforcement des mécanismes de contrôle externe
Aux termes d'une décision, l'Assemblée générale prend note des documents ci- après : rapport du Secrétaire général sur l'examen de l'efficacité du fonctionnement administratif et financier de l'Organisation des Nations Unies (A/54/633); note du Secrétaire général transmettant les observations du Comité des commissaires aux comptes (A/49/368) et observations du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires sur la question (A/49/547, par. 14 à 20); note du Secrétaire général transmettant les vues du Comité des commissaires aux comptes
touchant l'amélioration des fonctions de contrôle (A/49/471) ; note du Secrétaire général contenant une mise à jour de la position du Corps commun d'inspection sur le renforcement des mécanismes de contrôle interne (A/51/674).
* Amélioration des méthodes de travail de la Cinquième Commission
Par une décision, lAssemblée générale décide de reporter lexamen de cette question à la seconde partie de sa cinquante-quatrième session.
EXAMEN DE LEFFICACITE DU FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF ET FINANCIER DE LORGANISATION DES NATIONS UNIES (POINT 118) ET GESTION DES RESSOURCES HUMAINES (POINT 164)
Aux termes dune décision relative à la gestion des ressources humaines, contenue dans le document A/54/827, lAssemblée décide de reporter lexamen de la question intitulée « personnel fourni à titre gracieux par des gouvernements et dautres entités » à la deuxième partie de la reprise de sa cinquante-quatrième session.
Aux termes dune décision relative à la gestion des ressources humaines, présentée dans le document A/54/828, lAssemblée générale décide de reporter à sa cinquante-cinquième session lexamen de la question du projet de règlement régissant le statut et les droits et obligations élémentaires des personnalités au service de lONU non fonctionnaires du Secrétariat et des experts en mission.
BUDGET-PROGRAMME DE LEXERCICE BIENNAL 1998-1999 (POINT 119)
Par une décision relative au Système intégré de gestion (SIG), contenue dans le document A/54/508/Add.2, l'Assemblée générale prend note du onzième rapport intérimaire du Secrétaire général sur le SIG, de la date révisée d'achèvement du projet et des activités prévues d'ici à l'achèvement du projet. L'Assemblée fait également siennes les recommandations du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB). Elle prie le Secrétaire général de lui soumettre pour examen à sa 56ème session, une fois que le SIG aura été mis pleinement en application, un rapport final complet qui contienne une analyse approfondie des enseignements tirés et de l'expérience accumulée dans l'application du Système et aborde la question d'une stratégie à long terme pour son développement ultérieur.
PLANIFICATION DES PROGRAMMES (POINT 120)
Le texte des deux décisions suivantes est contenu dans le rapport A/54/676/Add.1.
Par une première décision sur le Règlement et les règles régissant la planification des programmes, les aspects du budget qui ont trait aux programmes, le contrôle de l'exécution et les méthodes d'évaluation, l'Assemblée générale prend note du nouveau paragraphe de l'article 105.4. L'Assemblée générale recommande au
Secrétaire général, dajouter, lorsqu'il promulguera cet article, la phrase suivante en fin de paragraphe : "Les résultats escomptés sont objectifs, réalistes et compatibles avec le contenu et les activités de chaque sous-programme".
Par une seconde décision sur la planification des programmes, l'Assemblée générale approuve les conclusions et recommandations figurant dans le rapport du Comité du programme et de la coordination (CPC) sur les travaux de sa 39ème session concernant l'évaluation, les rapports du Corps commun d'inspection et la rationalisation des méthodes de travail et procédures du Comité dans le cadre de son mandat. L'Assemblée décide de revenir sur le programme de l'assistance électorale pour le traiter de façon plus approfondie dans le cadre de l'examen du rapport du CPC sur les travaux de sa 40ème session consacrés au programme correspondant du plan à moyen terme.
BUDGET-PROGRAMME DE LEXERCICE BIENNAL 2000-2001 (POINT 121)
Les textes de la résolution et des deux décisions suivantes sont contenus dans le rapport A/54/691/Add.1
* Examen des prévisions de dépenses relatives à la Réunion intergouvernementale de haut niveau chargée d'examiner la question du financement du développement et à la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés
Par une résolution, l'Assemblée générale réaffirme que la Cinquième Commission est celle de ses grandes commissions à laquelle incombe le soin des questions administratives et budgétaires. L'Assemblée générale réaffirme également la section XIV de sa résolution 54/251 en date du 23 décembre 1999, dans laquelle elle a décidé que le compte spécial sera maintenu et que le solde inutilisé devrait y rester jusqu'à l'achèvement de tous les programmes et activités déjà approuvés.
L'Assemblée note avec préoccupation qu'à ce jour aucune ressource extrabudgétaire n'a été reçue en réponse à la note verbale adressée le 14 février 2000 à tous les Etats membres de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement pour les inviter à envisager de fournir, sous la forme de contributions volontaires, des ressources permettant de financer la participation de représentants gouvernementaux aux réunions du Comité préparatoire et à la Conférence elle-même. Le Secrétaire général est prié d'étudier comment financer la Réunion intergouvernementale de haut niveau et la troisième Conférence sur les pays les moins avancés et de lui faire rapport durant la deuxième partie de la reprise de sa 54ème session.
* Problème de lamiante dans les bâtiments du Siège de lOrganisation des Nations Unies
Par une décision, lAssemblée générale prend note du rapport du Secrétaire général sur lévaluation et la gestion du problème de lamiante au Siège de lOrganisation des Nations Unies et fait sienne la recommandation formulée par le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB)
demandant au Secrétariat de fournir des renseignements sur l'évaluation et la gestion du problème de l'amiante dans les bâtiments des offices des Nations Unies à Genève, Vienne et Nairobi et ceux du siège des commissions régionales.
* Ressources demandées au titre des questions dont le Conseil de sécurité est saisi
Par une décision, l'Assemblée générale approuve limputation dun montant total de 6 154 600 dollars sur le crédit ouvert au titre des missions politiques spéciales, au chapitre 3 du budget-programme de lexercice biennal 2000-2001 pour les ressources requises par le Bureau d'appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau et le Bureau d'appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine. Par suite de cette décision, l'Assemblée note que le montant des dépenses imputées sur le crédit ouvert au titre des missions politiques spéciales s'élève à 61 517 700 dollars, ce qui laisse un solde inutilisé de 28 869 500 dollars sur le montant de 90 387 200 dollars prévu pour les missions politiques spéciales.
PLAN DES CONFÉRENCES (POINT 124)
Aux termes d'une résolution intitulée Publications des Nations Unies: amélioration du rapport coût-efficacité aux fins de l'exécution des mandats des organes intergouvernementaux, contenue dans le document A/54/690/Add.1, l'Assemblée générale fait siennes les recommandations du Corps commun d'inspection (CCI) qui stipulent notamment que le Secrétaire général devrait élaborer tous les mois, ou au moins tous les trimestres, des rapports qui indiqueraient les recettes totales provenant des divers circuits de vente des publications tout comme il devrait assurer une promotion plus active et systématique des ventes afin d'accroître au maximum les retombées financières ainsi que présenter des propositions sur ce point dans le cadre du projet de budget-programme 2002-2003, l'ensemble du processus de publication (rédaction, édition, production, vente/diffusion) devant être conçu de manière plus coordonnée et plus cohérente. Par ailleurs, le Secrétariat devrait de plus en plus avoir recours à la publication assistée par ordinateur, sans préjudice de la méthode habituelle de distribution des publications, et accélérer la tendance générale à l'utilisation de diverses formes de publication électronique.
Par ailleurs l'Assemblée générale fait siennes les recommandations du CCI telles que modifiées par le Comité du programme et de la coordination. Ainsi il faudrait contrôler tous les programmes de publication envisagés avant d'élaborer chaque budget-programme biennal, d'abord au niveau des départements puis au niveau du Secrétariat au travers du Comité des publications. A cet effet, le Secrétaire général devrait renforcer le Comité des publications en étoffant son mandat et en consolidant ses pratiques et méthodes de travail étant entendu que le Comité faciliterait, mais ne contrôlerait pas, les publications et que les organes intergouvernementaux et les départements organiques intéressés devraient assumer la responsabilité première d'établir un juste rapport entre les tirages et le contenu des publications.
L'Assemblée générale fait également siennes les recommandations du CCI telles que modifiées par le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires. Elle demande que l'on s'emploie encore davantage à améliorer aussi bien la teneur que la qualité linguistique des publications de l'Organisation dans les six langues officielles.
Barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l'Organisation des Nations Unies (point 125)
Aux termes dune résolution en deux parties sur le Barème des quotes-parts, présentée dans le document A/54/685/Add.1, l'Assemblée générale, réaffirmant que tous les Etats Membres ont l'obligation de supporter les dépenses de l'Organisation selon la répartition fixée par elle-même et réaffirmant également le principe fondamental selon lequel les dépenses sont réparties entre les Etats Membres approximativement d'après leur capacité de paiement, prie le Comité des contributions de lui présenter à sa 55ème session, 12 options concernant le barème des quotes-parts pour la période 2001-2003.
L'Assemblée générale prie aussi le Comité des contributions d'examiner, dans le contexte de la méthode en vigueur et en vue de l'améliorer, les incidences que le niveau extrêmement bas du prix des produits primaires sur les marchés internationaux a pour les pays dont l'économie est tributaire de ces produits, ainsi que les répercussions pour ceux dont l'économie est grevée par la présence de réfugiés, et de lui présenter un rapport sur ce sujet. Le Comité des contributions devra présenter, à la 55ème session, des propositions sur la manière de régler le problème que posent les effets conjugués de la perte du bénéfice du dégrèvement en faveur des pays à faible revenu par habitant et de l'attribution de points résultant du dégrèvement dont bénéficient les Etats Membres se trouvant encore en dessous du seuil. Le Comité des contributions devra également présenter des propositions visant à résoudre le problème de la brusque variation de leurs quotes-parts que connaissent les Etats Membres qui franchissent le seuil du faible revenu par habitant et ceux au revenu tout juste supérieur à celui-ci.
Le Comité des contributions est en outre prié d'examiner les incidences à long terme des critères servant habituellement à déterminer le seuil de déclenchement de la formule du dégrèvement pour faible revenu par habitant et de lui faire rapport, à sa 55ème session, des solutions de rechange possibles. Par ailleurs, lAssemblée générale se félicite que le Comité des contributions ait décidé détudier denvisager des critères et méthodes plus systématiques pour déterminer quant il convient de remplacer les taux de change du marché aux fins de létablissement du barème des quotes-parts.
Explication de position
Le représentant des Etats-Unis a indiqué quen ce qui concerne la question critique du barème des quotes-parts, la résolution de lAssemblée générale par laquelle de nouvelles propositions de réforme ont été soumises pour considération au Comité des contributions, représente une étape encourageante. Il a estimé que
les Etats Membres pouvaient, en travaillant tous ensemble, effectuer les changements significatifs tant attendus qui permettront à lOrganisation daffronter les enjeux du nouveau millénaire. Un des moyens de permettre aux Nations Unies daccomplir leur vaste tâche pourrait être de lancer une réforme qui rapproche cette institution de ses idéaux fondateurs, a-t-il suggéré. Les Etats- Unis considèrent que le succès dune telle entreprise de réforme ne peut être garanti que par un engagement de tous les états. Le Représentant a expliqué que son pays tout en poursuivant le dialogue sur cette question, souhaite pouvoir se joindre à dautres pays pour demander la révision du barème des quotes-parts au titre du budget du maintien de la paix de même que la soumission de propositions visant à améliorer les capacités de maintien de la paix de lOrganisation. Les problèmes financiers et opérationnels qui affectent les opérations de maintien de la paix doivent être résolus pour que le travail de lOrganisation puisse être apprécié par les générations futures, a-t-il enfin fait remarquer.
RAPPORT DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SUR LES ACTIVITES DU BUREAU DES SERVICES DE CONTROLE INTERNE (POINT 127)
Par une décision contenue dans le rapport A/54/829, lAssemblée générale décide de reporter lexamen de cette question à sa cinquante-cinquième session.
ASPECTS ADMINISTRATIFS ET BUDGÉTAIRES DU FINANCEMENT DES OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX DES NATIONS UNIES : FINANCEMENT DES OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX DES NATIONS UNIES (POINT 151 A)
* Indemnisation en cas de décès ou dinvalidité (document A/54/684/Add.1)
Prenant note par cette décision du rapport du Secrétaire général sur lindemnisation en cas de décès ou dinvalidité ainsi que des progrès qui ont été faits concernant le règlement des demandes dindemnisation en souffrance, lAssemblée générale souscrit aux observations et aux recommandations du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) et décide que des rapports annuels* seront soumis concernant la situation des demandes dindemnisation en cas de décès et dinvalidité, le premier devant porter sur la période qui se termine le 31 décembre 2000.
* en remplacement des rapports trimestriels auparavant soumis.
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES (POINT 164)
Par une décision, présentée dans le document A/54/680/Add.1, lAssemblée générale décide de reporter lexamen de ce point à sa cinquante-cinquième session.
Financement de la Mission des Nations Unies au Timor oriental (point 169)
Aux termes d'une résolution, contenue dans le rapport A/54/505/Add.1, l'Assemblée générale ouvre au compte spécial de la Mission un crédit additionnel d'un montant brut de 26 913 800 dollars. A titre d'arrangement spécial, elle décide également de répartir entre les Etats Membres un montant brut de 23 241 600 dollars.
Financement de l'Administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental (point 173)
Par une résolution, contenue dans le document A/54/687/Add.1, l'Assemblée générale décide douvrir, pour inscription au Compte spécial de l'Administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental (ATNUTO), un crédit d'un montant brut de 350 millions de dollars aux fins de la création et du fonctionnement de l'Administration transitoire pour la période du 1er décembre 1999 au 30 juin 2000. Ce montant prend en compte le montant de 200 millions de dollars déjà autorisé. L'Assemblée décide en outre de répartir entre les Etats Membres un montant brut de 150 millions de dollars.
Par ailleurs, elle prend note de l'état au 24 mars 2000 des contributions à l'ATNUTO et notamment du fait que le montant des contributions non acquittées s'élève à 130,8 millions de dollars, soit 65% du montant total des contributions mises en recouvrement. Elle constate qu'environ 18% des Etats Membres ont versé l'intégralité de leurs quotes-parts et prierait instamment tous les autres Etats Membres concernés, en particulier ceux ont accumulé des arriérés, de verser les sommes dont ils demeurent redevables.
L'Assemblée générale prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures voulues pour que l'ATNUTO soit gérée de manière aussi productive et économique que possible et, afin de réduire les coûts salariaux afférents aux agents des services généraux, de continuer de pourvoir localement les postes d'agent des services généraux.
Financement de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (point 175)
Aux termes d'une résolution, présentée dans le document A/54/830, l'Assemblée générale, consciente qu'il est indispensable de doter la Mission des ressources financières dont elle a besoin pour s'acquitter des responsabilités qui lui incombent en vertu des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, autorise le Secrétaire général à engager pour le fonctionnement de la Mission pour la période du 6 août 1999 au 30 juin 2000 des dépenses d'un montant brut maximum de 200 millions de dollars des Etats-Unis comprenant le montant brut de 41 011 200 dollars précédemment autorisé par le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires et prierait le Secrétaire général de constituer un compte spécial pour la Mission. Elle décide, à titre d'arrangement spécial, de répartir entre les Etats Membres ce montant.
L'Assemblée générale demande que soient apportées pour la Mission des contributions volontaires, tant en espèces que sous forme de services et de fournitures pouvant être acceptées par le Secrétaire général. Elle prie instamment tous les Etats Membres de faire tout leur possible pour verser ponctuellement l'intégralité de leurs quotes-parts au titre de la Mission. Elle prie également le Secrétaire général, afin de réduire les dépenses afférentes à l'emploi d'agents des services généraux, de pourvoir localement les postes d'agent des services généraux de la Mission, en tenant compte de ses besoins.
L'Assemblée générale souligne par ailleurs que toutes les missions de maintien de la paix futures et en cours devront être traitées de la même manière, sans discrimination, en ce qui concerne les arrangements financiers et administratifs.
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