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AG/1006

L'ASSEMBLEE DECIDE QUE LE SOMMET DU MILLENAIRE AURA LIEU DU 6 AU 8 SEPTEMBRE 2000 A NEW YORK

15 mars 2000


Communiqué de Presse
AG/1006


L’ASSEMBLEE DECIDE QUE LE SOMMET DU MILLENAIRE AURA LIEU DU 6 AU 8 SEPTEMBRE 2000 A NEW YORK

20000315

Elle décide des modalités de participation des ONG à sa session extraordinaire sur les femmes en l’an 2000 qui se tiendra en juin

L’Assemblée générale a décidé cet après-midi que le Sommet du millénaire aura lieu du 6 au 8 septembre 2000 à New York sur le thème général “Le rôle des Nations Unies au XXIe siècle”. En raison de sa portée symbolique unique, le pays du Président de la cinquante-quatrième session de l’Assemblée générale (en l’occurrence, la Namibie) et le pays du Président de la cinquante-cinquième session présideront ensemble le Sommet du millénaire, qui sera composé de séances plénières et de quatre tables rondes, qui se dérouleront simultanément. Le texte que l’Assemblée a adopté cet après-midi sans vote réaffirme que l’an 2000 constitue un moment unique et symboliquement opportun pour formuler et affirmer une vision susceptible d’inspirer les Nations Unies dans l’ère nouvelle qui commence.

M. Vadim Perfiliev, Directeur de la Division des affaires de l’Assemblée générale au Secrétariat, a indiqué que la tenue du Sommet du millénaire n’aurait pas d’implications financières en ce qui concerne les services de conférence nécessaires. Pour ce qui est de la sécurité et des services du protocole, les estimations de coûts s’élèvent à 450 000 et 193 000 dollars, respectivement. Ces coûts seront reflétés dans le premier rapport d’exécution du budget-programme pour l’exercice 2000-2001 qui sera présenté à la cinquante-cinquième session de l’Assemblée. M. Thorsteinn Ingolfsson (Islande) qui présidait la réunion a précisé que, comme le prévoit la résolution, toutes les décisions en suspens relatives au Sommet du millénaire seront prises en temps voulu par l’Assemblée générale.

L’Assemblée générale a décidé, par ailleurs, que les organisations non gouvernementales intéressées qui ne sont pas dotées du statut consultatif auprès du Conseil économique et social et qui n’étaient pas accréditées lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes (Beijing, 1995) pourront participer à sa session extraordinaire intitulée «Les femmes en l’an 2000 : égalité entre les sexes, développement et paix pour le XXIe siècle» qui se tiendra du 5 au 9 juin 2000 à New York. Ces ONG doivent soumettre leur demande d’accréditation à un comité comprenant des membres du Bureau du comité préparatoire et du Secrétariat d’ici au 5 avril 2000. Une liste des ONG ayant introduit leur demande pour approbation sera soumise aux membres du Comité préparatoire le 10 avril 2000 au plus tard. Cette liste contiendra des informations sur les compétences de chaque organisation et ses

liens avec le thème de la session extraordinaire. Les membres du comité préparatoire auront jusqu’au 10 mai 2000 pour prendre une décision. Etant donné l’importance d’une participation géographique équitable des ONG à la session extraordinaire, l’Assemblée prie instamment les organes pertinents des Nations Unies d’aider les ONG qui ne disposent pas de ressources suffisantes, en particulier les organisations des pays en développement et des pays en transition, en vue de leur participation à la session extraordinaire.

En ce qui concerne les modalités de participation des organisations non gouvernementales à la session extraordinaire, l’Assemblée générale a décidé que les représentants des ONG pourront prendre la parole au Comité spécial plénier et que, si le temps le permet, un petit nombre d’ONG dotées du statut consultatif auprès de l’ECOSOC pourront également prendre la parole lors du débat en plénière. Les ONG sont priées de choisir entre elles des organisations porte-parole et d’en communiquer la liste au Président de l’Assemblée générale par l’intermédiaire du Secrétariat. Celui-ci devra présenter en temps voulu aux Etats Membres, pour approbation, la liste des ONG choisies et s’assurer que ce choix a été effectué dans le respect de l’égalité et de la transparence, compte tenu de la représentation géographique et de la diversité des ONG.

Ces décisions ont été prises sur recommandation de la Commission de la condition de la femme constituée en Comité préparatoire de la session extraordinaire. Réuni depuis le 3 mars dernier, le Comité préparatoire met la dernière main aux préparatifs de la session extraordinaire. Il est prévu qu’il termine ses travaux le 17 mars.

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